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Archive mensuelle de décembre 2013

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Pas de croissance sans investissement des entreprises

Pas de croissance sans investissement des entreprises

 

C’est la conclusion d’économistes interrogés par l’AFP. Difficile d’envisager un redémarrage car les capacités actuelles des entreprises  sont déjà ou-sous-utilisées, par ailleurs les taux de marge sont au plus bas depuis 30 ans. Il faudrait aussi que les perspectives de la demande soient plus dynamique, enfin que les banques soutiennent  davantage le secteur productif notamment les PME au lieu de spéculer avec l’argent des déposants et de la BCE ‘ (ces liquidités de la BCE expliquent largement le niveau artificiel des cours des bourses européennes).    L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révisé mardi à la hausse le taux de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,6%, et confirmé son repli de 0,1% au troisième trimestre, comme déjà au premier.  Alors qu’il prévoit un nouveau rebond (0,4%) en fin d’année, l’Institut confirme une année 2013 à l’activité erratique qui devrait au 1er janvier assurer un acquis de croissance pour 2014 de 0,1%.  Composante essentielle de la croissance française, la consommation des ménages reste en petite forme au troisième trimestre (+0,1%) reflétant un pouvoir d’achat en baisse de 0,1% après des hausses les deux trimestres précédents. Sur le mois de novembre néanmoins, la consommation a augmenté de 1,4%, laissant augurer une progression au 4e trimestre.  Quant au commerce extérieur, sa contribution comptable à l’évolution du produit intérieur brut est négative: -0,6 point, après +0,1 point le trimestre précédent.   »La composition de la croissance n’est pas très rassurante (…) surtout parce que l’investissement des entreprises ne repart pas », commente Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques. « La vraie reprise sera le jour où l’investissement repartira », rappelle-t-il.  Il cite trois facteurs qui expliquent que celui-ci soit en baisse de 0,4% au troisième trimestre: la sous-utilisation des équipements, le crédit toujours en panne et des perspectives économiques peu attrayantes.   »Le plus préoccupant, c’est le taux de marge des entreprises qui est au plus bas depuis 1985″, confirme Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis. Celui-ci a en effet reculé de 0,5 point entre juillet et septembre, à 27,7% (rapport de l’excédent brut d’exploitation à la valeur ajoutée).  Or, explique M. Waechter, ce taux très bas empêche les entreprises d’investir. C’est par l’investissement « qu’on pourrait imaginer une reprise de l’activité, quelque chose d’un peu durable à partir de 2014″, détaille-t-il, précisant que « si on n’a pas d’investissement, on va rester sur une croissance sans effet de persistance ».  Interrogé sur la respiration que pourrait apporter le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) aux entreprises en 2014 (10 milliards reversés aux entreprises), l’économiste estime que « c’est une condition nécessaire mais pas une condition suffisante ».   »Je pense que l’année 2013 nous donne en quelque sorte les problèmes et les solutions: elle nous montre à quel point c’est l’investissement privé qui fait la croissance et à quel point, pour fabriquer et soutenir cet investissement privé, il faut un accord économique et social profond », renchérit l’économiste Jean-Paul Betbèze.  Pour lui, cela passe par « des accords de modération salariale » mais aussi par une « stabilisation » fiscale puis une « décrue ».   »Pourquoi ce problème d’investissement qui fait la croissance? Parce qu’on a aujourd’hui une pression beaucoup plus forte des deux compétitivités: la compétitivité hors coût, l’innovation, qui fait que vous devez obligatoirement investir, c’est l’investissement à l’allemande. Et, d’autre part, vous avez les effets des baisses de salaires d’Espagne et d’Italie qui, elles, mordent sur la compétitivité coût », argumente-t-il.  Pour l’économiste néanmoins, le plus risqué pour l’économie française à long terme est « la déqualification des gens du fait des technologies nouvelles ». « Le maintien d’un emploi qualifié me paraît beaucoup plus important que les négociations salariales », avance-t-il.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

 

 

 

 

 

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Réforme fiscale : dans 1, 5 ou dix ans ?

Réforme fiscale : dans 1, 5 ou dix ans ?

 

Difficile de savoir comment s’inscrira dans le temps la remise à plat de la fiscalité promise par Ayrault. Une annonce subite destinée à atténuer une peu le ralbol général de la surfiscalité qui de toute évidence a été mal préparée. Au point que Bercy n’était pas même au courant. Dan ses premières annonces Ayrault a indiqué que des mesures seraient prises dès 2015. Mais rapidement Moscovici (opposé comme l’administration de Bercy à cette grande réforme)  a relativisé ce délai. Hollande de son coté a savonné un peu la planche  Ayrault en souhaitant qu’on utilise toute la durée du quinquennat. Du coup Ayrault se rendant peut-être compte de la complexité de l’opération a déclaré qu’il faudrait dix ans pour mettre en œuvre cette grande réforme. Mais pour complexifier un peu plus la question, il a aussi précisé qu’on s’attaquerait d’abord à la fiscalité nationale puis à la fiscalité locale. On voit mal comment on réalité on pourrait dissocier les deux tellement ces prélèvements sont imbriqués. Le champ reste encore à préciser puisqu’Hollande souhait sanctuariser les mesures fiscales déjà prises par lui. En attendant cela ajoute encore un peu plus à l’instabilité fiscale alors qu’il y aurait besoin de donner des assurances de stabilité aux entreprises. Dernière incertitude, l’objet même de cette réforme, faire baisser les impôts ou les augmenter. Ayrault, lui, promet que cela se fera à prélèvements constants. Mais quelles assurances dans ce domaine si la réforme est découpée en rondelles de saucisson, On risque de commencer par des hausses en promettant des baisses dans d’autres domaines qui ne viendront jamais. La réforme fiscale est sans doute nécessaire mais avant d’en parler on ferait mieux de problématiser la question et de dire clairement quels sont les objectifs.

Les tarifs bancaires 2014 : en hausse

Les tarifs bancaires 2014 : en hausse

 

S le taux de l’épargne du livret A est en baisse (1,25% depuis août, sans doute 1% en février 2014 voire 0.75%) par contre les frais bancaires eux seront en hausse en 2014. Des augmentations qui concerneront surtout les coûts du quotidien et les tarifs « des personnes les moins aisées », dénonce l’UFC-Que Choisir. Les Echos ont passé au crible huit banques françaises et le bilan est net : les tarifs vont continuer d’augmenter en 2014. Selon le quotidien, ce sont les tarifs des cartes bancaires qui vont progresser le plus significativement en 2014. Surtout celles à débit immédiat, utilisées par le plus grand nombre. Sur les huit, seules La Banque Postale et la BRED n’ont pas fait varier le prix de leur carte. En revanche, les prix des cartes « premium » varient moins.   »Ce sont surtout les cartes bancaires destinées aux personnes les moins aisées qui augmentent le plus, note Maxime Chipoy. Donc typiquement les cartes à autorisation systématiques et les cartes à débit immédiat. Alors qu’à l’inverse, les cartes un peu plus haut de gamme, à débit différé ou les cartes ‘gold’, augmentent beaucoup moins. Ce qui est quand même assez embêtant… » L’autre augmentation notable concerne les frais de tenue de compte. Selon Serge Maître, secrétaire général de l’Association française des usagers bancaires (Afub), ces hausses de tarifs sont une des conséquences de la loi bancaire votée l’été dernier. Le plafonnement des commissions d’intervention en juillet 2013, fait en sorte que « les appétits tarifaires se déplacent vers d’autres niches de service« , analyse Serge Maître. « 2013 avait vu apparaître des frais de tenue de compte, des frais de gestion administrative – ou quand ils existaient, on les voyait augmenter – voilà que ce sont les tarifs du quotidien qui vont connaître cette inflation. » Les Echos donnent comme exemple la BRED, qui ne facturait rien en 2013 et qui va prélever l’année prochaine 1,50 euro par mois de frais de tenue de compte pour les clients non ­titulaires d’une convention de relation.

SNCM: dépôt de bilan reporté après les municipales ?

SNCM ; dépôt de bilan reporté après les municipales ?

 

Pour les actionnaires principaux (Véolia et caisse de dépots), le dépôt de bilan ne fait pas de doute. Il est impossible de sortir la SNCF du bourbier financier. Surtout depuis que Bruxelles exige que la compagnie rembourse 440 millions d’euros. 220 millions d’euros au titre d’une recapitalisation contestée et 220 autres millions pour non-conformité de la délégation de service public. Et comme par ailleurs la SNCM perd 15 à20 millions pan, on voit mal comment éviter ce dépôt de bilan qui permettrait de faire repartir une compagnie en s’affranchissant de ces remboursements ; Enfin la SNCM  doit investir pour mieux rentabiliser son activité : environ 600 millions mais à ce jour on ne sait pas comment les financer. L’Etat (25%) et les actionnaires principaux   (66%) semblent d’accord sur ce dépôt de bilan mais reste la question politique et notamment la proximité des municipales. une telle opération avant les municipales pourrait avoir des impacts tant à Marseille qu’en Corse. Dès lors il est vraisemblable qu’on va attendre d’avoir passé cette échéance électorale pour donner une suite à l’actuelle SNCM qui, par ailleurs, ne détient plus que de l’ordre de 30% de parts de marché. . L’occasion aussi de revoir les conditions de sa gouvernance.

Consommation des ménages : légère hausse en novembre à cause du froid

Consommation des ménages : légère hausse en novembre à cause du froid

Une petite hausse pas très significative, pas suffisante en tout ca pour redresser la croissance Selon l’Insee, ce 24 décembre, les dépenses en biens et en énergie des Français ont augmenté de 1,4% au mois de novembre, après une baisse de 0,2% en octobre, révisée à 0,1% ce mardi.   L’augmentation des dépenses en énergie est la première responsable de cette hausse, précise l’institut. Elles ont cru de 7,5% le mois dernier, du fait de températures inférieures aux normales saisonnières. Les dépenses en carburant, elles, diminuent.  Les dépenses en biens fabriqués continuent également leur progression entamée en juin. Hors biens durables tels que des automobiles ou des équipements pour la maison, les ménages ont acheté davantage de vêtements et cuirs, principal facteur de hausse ave +0,5%.  En revanche, la consommation de produits alimentaire se tasse de 0,6% en novembre, après une progression de 1,5% en octobre. La baisse des ventes de tabac l’explique en partie.  L’institut de la statistique publie également ses statistiques sur la conjoncture au troisième trimestre. L’acquis de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2014 reste estimé à +0,1 %, en dépit d’un repli sur le trimestre, de 0,1%. Au deuxième trimestre, il avait progressé de 0,6%.  Les exportations ont recommencé à chuter, de 1,3% après avoir augmenté de 1,9% le trimestre précédent, alors que la progression des importations décélère légèrement, à +0,9% après +1,5%. Si bien que ni le commerce extérieur, ni la consommation des ménages, revue à +0,1%, ne participent à la croissance.  Le pouvoir d’achat des ménages s’est par ailleurs infléchi au troisième trimestre 2013, notamment en raison de la baisse des salaires dans les entreprises et de la hausse des impôts.

Insee : croissance à 0.2% en 2013

Insee : croissance à 0.2% en 2013

 

La croissance d’après l’INSSE pourrait atteindre 0.2% en 2013 du fait d’une part d’une révision à la hausse de la croissance du second trimestre et d’une prévision de 0.4% pour le dernier trimestre. Les chiffres rendus publics ce mardi par l’Insee soulignent une croissance de 0,6% en France au 2e trimestre 2013, au lieu de 0,5% prévu jusqu’à présent. L’Insee a révisé à la hausse le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre 2013, à 0,6% au lieu de 0,5%, ce mardi 24 décembre.  Par ailleurs, l’Institut national de la statistique et des études économiques a confirmé jeudi dernier une prévision de rebond de l’activité au dernier trimestre 2013, à +0,4%. Au total sur l’année, la croissance devrait être de 0,2%.   À l’inverse, le pouvoir d’achat des ménages français a reculé de 0,1% au troisième trimestre 2013.

 

Chine: tensions sur les taux du crédit

Chine: tensions sur les taux du crédit

 

Surchauffe de la demande  du crédit en Chine (qui indique une reprise interne se substituant à l’insuffisance d’exports) et les taux des crédits interbancaires ‘s’envolent ; Une conséquence du resserrement de la banque centrale qui craint que le système bancaire ne soit fragilisé par trop de créances douteuses. Après un brusque coup de fièvre la semaine dernière, les taux interbancaires chinois –auxquels les établissements financiers se prêtent quotidiennement de l’argent entre eux–, ont poursuivi leur flambée lundi.  Référence du marché, le taux de refinancement à sept jours a grimpé jusqu’à 9,8%, un sommet depuis la sévère pénurie de liquidités survenue en juin, et un net bond par rapport au niveau de 8,2% atteint vendredi, selon des chiffres de Dow Jones Newswires.   »Cette nouvelle envolée des taux montre que la défiance des marchés aggrave le resserrement de la liquidité », les banques rechignant de plus en plus à se prêter de l’argent entre elles, a expliqué Wendy Chen, analyste de Nomura Securities basée à Shanghai.  A l’origine des tensions des derniers jours, un énième coup de vis des autorités: soucieuse d’enrayer l’accroissement persistant du crédit dans le pays, la Banque populaire de Chine (PBOC) a suspendu sur les deux premières semaines de décembre ses opérations de marchés régulières visant à injecter de nouvelles liquidités.  Ce resserrement a exacerbé la nervosité des établissements bancaires, les rendant encore plus réticents à céder des fonds dans un tel environnement.  La PBOC s’est finalement décidé à agir pour tenter d’apaiser leurs inquiétudes, en procédant en fin de semaine dernière à des injections massives de liquidités.  Dans un message diffusé tard vendredi sur son compte officiel de microblogs, l’institution a annoncé avoir injecté plus de 300 milliards de yuans (36 milliards d’euros) dans le système financier sur une période de trois jours, à travers « des opérations de liquidités à court terme (SLO) ».  Introduites en janvier dernier, ces SLO sont menées sans être rendues publiques, et seules en bénéficient 12 banques au rôle jugé crucial pour l’équilibre du système financier. Les SLO sont destinées à compléter les opérations régulières réalisées deux fois par semaine par la PBOC.   »En ce moment, le système bancaire possède des réserves excédentaires dépassant 1.500 milliards de yuans, un niveau relativement élevé pour cette période (de l’année) », a ajouté la PBOC.  Dans un message précédent, l’institution avait assuré vendredi « avoir offert de façon appropriée des liquidités » au marché sans préciser de montant.  Mais ces interventions de la PBOC n’ont pas suffi à rasséréner les marchés: après un bref répit lundi matin, où il est descendu à 5,57%, le taux interbancaire de référence a rebondi de plus belle.   »Il faudra un assouplissement accru et des mesures supplémentaires de la part de la PBOC pour que le marché reprenne confiance et que les taux se stabilisent », a indiqué Mme Chen à l’AFP.  Selon des analystes cités lundi par le quotidien financier Zhengquan Shibao, la banque centrale a tenté d’afficher une position « neutre mais tendant légèrement à un resserrement » de la liquidité, en cessant ses opérations régulières et en choisissant de n’avoir recours qu’à des SLO pour apaiser les tensions.  Pour les experts, la PBOC ne devrait donc pas rouvrir trop largement et trop longtemps les vannes aux liquidités car elle désire continuer à contrôler le vif envol du volume des crédits bancaires. Mais l’institution devrait avoir « tiré les leçons » de la crise de juin dernier.  Ce mois-là, l’intransigeance de Pékin, qui souhaitait endiguer la spéculation et assainir un secteur financier miné par les créances douteuses, avait provoqué un asséchement des liquidités disponibles et une flambée des taux interbancaires.  Alors que cette situation mettait en péril la capacité des banques à se financer et à accorder des prêts –menaçant de ce fait l’activité économique–, la banque centrale avait finalement cédé et accepté « d’ajuster le niveau global des liquidités ».

 

Centrafrique : le début du bourbier

Centrafrique : le début du bourbier

 

L’opération Centrafrique décidée à la hâte et seul par Hollande va se révéler beaucoup plus complexe que celle du Mali en raison de conflits ethniques, religieux et politiques qui s’entremêlent. Témoin cette première bavure de soldats africains de la mission de l’union africaine à l’égard de la population. Des soldats tchadiens, appartenant à la Mission de l’Union africaine en Centrafrique (Misca), ont ouvert le feu lundi sur des manifestants qui protestaient contre leur présence à Bangui, alors que neuf personnes ont été tuées au cours de violences entre communautés religieuses. Selon des manifestants, les tirs tchadiens ont tué une personne et en ont blessé plusieurs autres. Un officier de la Misca a confirmé des heurts entre le contingent tchadien et des manifestants aux abords de l’aéroport, sans pouvoir confirmer le bilan d’un mort ou fournir de plus amples précisions. Ces violences témoignent d’une montée des tensions dans la capitale, où des heurts sporadiques continuent à opposer les anciens rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans comme les forces tchadiennes, et des milices d’auto-défense dite anti-balaka, qui sont chrétiennes comme la majorité des habitants. Un responsable de la Croix-Rouge a rapporté qu’au moins neuf cadavres avaient été récupérés lundi dans les rues de la ville. Une partie des Banguissois accusent les militaires tchadiens de prendre le parti de la Séléka, qui a pris le pouvoir par les armes en mars et déclenché ainsi une vague de pillages et de meurtres. Une bonne partie des éléments de la Séléka proviennent du Tchad ou du Soudan voisins. Un porte-parole de l’ONG Médecins Sans Frontières a fait état d’une quarantaine de personnes soignées lundi pour des blessures au centre médical de MSF installé à l’aéroport. La plupart des personnes soignées ont été en fait victimes de bousculades et de mouvements de panique. Ce porte-parole, Martin Searle, a précisé qu’une des personnes soignées avait été blessée par balle. Trois autres ont été grièvement blessées après avoir été heurtées par un véhicule. D’après des manifestants, les militaires tchadiens ont foncé sur la foule après avoir reçu des jets de pierres. En mars déjà, le contingent tchadien avait été accusé d’être resté passif pour permettre aux éléments de la Séléka de renverser le président élu François Bozizé, un chrétien, et d’installer à la présidence de la RCA Michel Djotodia, l’un des leurs, de confession musulmane.

Télé : le conseil d’Etat annule l’achat de D8 par Canal

Télé : le conseil d’Etat annule l’achat de D8 par Canal

 

Le rachat par Canal+ des chaînes D8 et D17 (anciennement Direct 8 et Direct Star), propriété du groupe Bolloré, a été autorisé en septembre 2012 après avoir reçu les feux verts de l’Autorité de la concurrence puis du Conseil supérieur de l’audiovisuel qui l’avaient toutefois encadré d’une série de conditions. Ces décisions ont été contestées par les groupes de télévision concurrents TF1 et M6. Dans une décision rendue lundi, le Conseil d’Etat retoque la décision de l’Autorité de la concurrence pour vice de forme, au motif que le principe de collégialité n’a pas été respecté. Le gendarme de la concurrence n’avait en effet pas réuni à nouveau ses membres à l’issue de nouvelles discussions avec Canal+ après avoir rendu un premier délibéré collectif. Le Conseil d’Etat juge par ailleurs insuffisante l’une des conditions prévues dans le cadre de l’autorisation concernant la rediffusion de films français sur les antennes gratuites. « Le Conseil d’Etat a estimé que l’Autorité de la concurrence avait commis une erreur d’appréciation en acceptant l’un des engagements des parties censé éviter le verrouillage des marchés de droits de rediffusion de films français en clair », indique la plus haute juridiction administrative française dans un communiqué. Il se montre ainsi moins sévère que son rapporteur public, qui, lors d’une audience vendredi, avait pointé du doigt d’autres engagements, notamment en matière d’achats de films américains. Le Conseil d’Etat annule également l’agrément donné à l’opération par le CSA car il s’appuyait en partie sur la décision de l’Autorité de la concurrence. La juridiction précise que sa décision n’a pas d’effet rétroactif et qu’elle ne s’appliquera qu’à compter de l’été prochain. « D’ici au 1er juillet 2014, il appartiendra à l’Autorité de la concurrence de réexaminer l’opération de concentration litigieuse », précise le communiqué. « La décision du Conseil d’Etat ne remet pas en cause l’opération », a réagi le groupe Canal+, en soulignant qu’elle n’aurait pas d’impact immédiat sur les programmes de D8 et D17. Le groupe indique qu’il va entamer de nouvelles  discussions avec les autorités compétentes pour ajuster l’engagement relevé par le Conseil d’Etat. « L’impact va être minimal. Il y aura un seul engagement qui sera réajusté. Dans un délai de six mois, c’est tout à fait réalisable », souligne une autre source au fait du dossier.

 

Baisse de l’épargne

Baisse de l’épargne

 

L’épargne populaire se réduit à nouveau en novembre. En cause, la diminution du revenu disponible qui a contraint nombre de ménages à piocher dans le bas de laine pour payer impôts et factures de la rentrée ; aussi la baisse de la rémunération puisque le taux du livret A est passé de 1.75% à 1.25% en août (et on parle de 1% début 2014 !) , soit un taux pratiquement nul si l’on tient compte de la véritable hausse de l’inflation. Enfin les menaces qui ont plané sur la fiscalité de cette épargne.  Le Livret A et le Livret de développement durable (LDD) ont poursuivi leur décollecte en novembre, selon des données publiées lundi par la Caisse des dépôts. Les deux livrets d’épargne défiscalisée affichent une collecte nette globale négative de 1,06 milliard d’euros pour le mois, ramenant l’encours global à 361 milliards d’euros fin novembre. La décollecte nette du Livret A  été de 790 millions d’euros en novembre, l’encours global ressortant à 261,8 milliards. De son côté, la décollecte du LDD a totalisé 280 millions d’euros, faisant baisser son encours à 99,2 milliards. Sur onze mois, la collecte cumulée de ces deux produits d’épargne populaire s’établit à 18,37 milliards d’euros. Le rendement du Livret A et du LDD – révisé régulièrement en fonction du niveau de l’inflation – a été abaissé de 1,75% à 1,25% en août, ce qui constitue son plus bas historique. Les prix à la consommation sont restés stables en novembre en France, selon les chiffres controversés de l’Insee, la hausse des produits alimentaires et manufacturés ayant été compensée par une nette baisse des services de transports et de communications.

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

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Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

L’absence d’offre politique crédible menace la démocratie

L’absence d’offre politique crédible menace la démocratie

 

C’es une évidence, aux yeux des français aucun parti ne parait en situation de répondre de façon pertinente à la crise. Coté PS, le gouvernement en fait la démonstration en cumulant fiscalité, déséquilibre financier, croissance atone et chômage. Coté UMP, c’est encore l’heure de la division, Copé d’un coté, Fillon de l’autre, les quadras qui se neutralisent, Sarkozy qui menace de créer un nouveau parti ; les propositions de l’UMP sont au stade de l’ébauche et son bilan encore récent ne crédibilise pas un projet encore confus ; aux extrêmes, c’est la dénonciation qui fait office de projet  et les perspectives  programmatiques paraissent pour le moins contradictoires. Du coup ce qui caractérise la France, c’est une vide politique qui laisse le champ libre à l’expression de tous les corporatismes, tous les conservatismes. En  cause sans doute le repliement de la classe politique sur elle même, coupée de réalités économiques et sociales et qui a professionnalisé une fonction qui ne devrait être que temporaire. A la différence de nombreux pays, les battus d’un scrutin se représentent au suivant et le pouvoir est confisqué par une  oligarchie sclérosée. On ne parle d’ailleurs plus de fonctions électives mais de carrière politique, sans honte aucune. Nombre d’élus nationaux n’ont jamais mis les pieds dans l’économie réelle et ignore toute de l’entreprise. Beaucoup viennent de l’ENA, de sciences-Po ou encore débute leur carrière comme attaché parlementaire. C’est d’un tsunami sociologique dont a besoin le système politique afin que les différentes catégories socio professionnelles soient représentées de manière équitable. Une bonne mesure pour permettre ce changement serait d’interdire les fonctions politiques aux fonctionnaires comme l’avait proposé en son temps Raymond Barre qui fut peu écouté sur ce point. (Ou alors demander la démission de ces fonctionnaires quand ils sont élus). La consanguinité administration-politique faiat émerger une typologie de responsables qui se caractérise par une compétence, une conviction et un courage pitoyables. Le meilleur exemple est sans doute celai du président de la république qui aura passé toute sa vie dans les appareils et les mandats électifs. Bilan on parle de l’inversion de la courbe du chômage en ignorant que l’enjeu central c’est la compétitivité et la croissance.

Assurance-chômage: le montant et la durée des cotisations en cause

Assurance-chômage: le montant et la durée des cotisations en cause

18 milliards  de déficits  cumulés en 2013, 23 en 2014 pour le régime chômage vont justifier une nouvelle confrontation patronat-syndicats. Avec comme conséquences la remise en cause du montant des  indemnités. Il faudra trancher ou laisser filer ce déséquilibre. De toute évidence ce filet social est indispensable pour autant certaines dérives transforment l’ assurance en congés supplémentaires. Des dérives certes très minoritaires mais qui coûtent très cher. Et il ne faudra pas compter sur hypothétique reprise pour équilibrer les comptes annuels encore moins pour apurer la dette.  Les discussions sur l’assurance chômage ont déjà été repoussées en octobre en raison d’un embouteillage sur les dossiers sociaux. Ce sera donc pour janvier. L’enjeu est considérable. Il s’agit de mettre un terme au déficit du régime de l’assurance chômage (Unedic) qui se creuse tous les ans de 5 milliards d’euros. L’équation s’annonce difficile.  Côté patronat, on annonce d’ores et déjà qu’il va falloir discuter sans tabou avec en filigrane la question de la dégressivité des indemnités chômage, et évoquer le niveau des cotisations. Deux préalables qui ne vont pas du tout dans le sens des syndicats pour lesquels l’allocation chômage reste un filet de sécurité. Le gouvernement a déjà clairement affiché sa position: lui non plus ne veut pas rogner les indemnités, surtout pas en période de chômage de masse. Après les accords signés sur le marché du travail et sur la formation, ce sera la prochaine négociation-test de la méthode Hollande.

Après la blague de Hollande sur l’Algérie, celle de Sapin: « nous sommes en train de gagner la bataille de l’emploi »

Après la blague de Hollande sur l’Algérie, celle de Sapin: « nous sommes en train de gagner la bataille de l’emploi »

Une blague par jour et de mauvais goût. Hier celle de Hollande sur l’Algérie, aujourd’hui  celle de Sapin sur le chômage. » Nous sommes en train de gagner la bataille de l’emploi » ! Faut-il rire ou pleurer, les deux sans doute. D’autant que par contre il n’a pas voulu dire que l’inversion de la courbe du chômage aurait bien lieu en 2013. Conclusion on va gagner sur l’emploi mais pas sur le chômage ; Curieux comme raisonnement. Une plaisanterie sans doute si l’on sen tient aux très récentes prévisions de INSEE qui prévoit même une nouvelle détérioration en 2014. D’après Sapin, on sortira du brouillard vers mi 2014, une prévision sans doute juste cette fois car on peut espérer que le brouillard se fera rare en juillet ! Michel Sapin se veut donc prudent. Sur BFMTV et RMC ce lundi 23 décembre, le ministre du Travail n’a pas voulu affirmer clairement que l’inversion de la courbe du chômage allait être effective fin 2013. « La tendance actuelle, c’est l’inversion », a-t-il nuancé. « C’est une bataille que nous sommes en train de gagner ».  Il a rappelé qu’il y avait 30.000 nouveaux chômeurs chaque mois avant l’été, et que l’on est passé à 5.000 en novembre. Il y a eu davantage d’embauches que le mois précédent, a-t-il fait remarquer. Il a cependant concédé « qu’il y aura encore des mois avec des hausses ». Une nouvelle fois, il a dû défendre ses emplois aidés qui participent à la baisse du chômage. »Les emplois d’avenir, ce sont des temps complets et de la formation », a-t-il insisté. « Et mon objectif, c’est de l’emploi et du bon emploi », a-t-il répondu à ceux qui lui opposent les créations de petits jobs comme aux Etats-Unis.  Il a cependant reconnu que seule la reprise économique entraînerait la création d’emplois en nombre.  » Mi-2014, il y a aura une croissance suffisante pour créer des emplois ». Plus généralement, il a estimé que 2014 serait l’année de la sortie du « brouillard » pour les Français.

 

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