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Archive mensuelle de décembre 2013

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Inversion chômage : mensonge d’Etat et pari stupide

Inversion chômage : mensonge d’Etat et pari stupide

 

L’inversion de la courbe du chômage est d’abord un mensonge d’Etat. En dépit des manipulations du nombre d’inscrits par Pôle emploi ; le chômage ne cesse de progresser en particulier depuis l’élection de Hollande. Environ 10%  de taux de chômage en 2012, 10.5 en 2013 et 11 % d’après l’INSEE pour 2014. Affirmer le contraire est un déni de réalité et une grossière tromperie politique. C’est aussi un stupide pari politique de Hollande. Comme si le gouvernement pouvait créer des emplois durables. Certes avec les emplois aidés financés par le contribuable, on fait artificiellement diminuer le nombre de chômeurs mais pas assez pour compenser les pertes dans l’emploi marchand ; chaque jour de grandes sociétés, des moyennes et des petites ferment. Comment dès lors créer de emplois ? Il n’y a aucune croissance : 0.1 ou 0.2% en 2013 alors qu’il faudrait de l’ordre de 0.8% pour stabiliser le nombre de demandeurs d’emplois et environ, 1.5% pour recréer réellement des postes. Un pari stupide parce ce n’est pas par l’incantation qu’on régule l’économie. L’emploi dépend avant tout de la croissance (qui elle non plus ne se décrète pas,  laquelle dépend à son tour des conditions économiques générale  (consommation, investissement, exportation, confiance, accès au crédit, stabilité fiscale, rigidité du marché du travail, formation etc) , c’est sur ces conditions que peut agir le gouvernement et l’emploi n’est qu’une résultante de ces conditions. Hollande et son gouvernement objectent qu’il faut bien faire preuve d’optimisme ; un non sens économique ; On se trompe de séquence. Les promesses mensongères et idiotes relèvent des campagnes électorales. Une fois au pouvoir il faut gérer et la bonne gouvernance impose de prendre les problématiques dans l’ordre. Enfin que connait Hollande ou encore Sapin aux problèmes concrets de l’emploi ?  eux qui ont pantouflé toute leur vie dans l’administration et les appareils politiques ? L’enfermement dans le slogan de l’inversion du chômage par le gouvernement n’est pas seulement stupide, il est ridicule et pathétique.

Royaume-Uni : première puissance économique d’Europe en 2030 ?

Royaume-Uni : première puissance économique d’Europe en 2030 ?

Selon une étude du Centre pour la recherche économique et commerciale (CEBR) publiée ce jeudi 26 décembre par le Daily Telegraph, le Royaume-Uni deviendra la première puissance économique en Europe d’ici à 2030. Selon ce cercle de réflexion (Think Tank), le Royaume-Uni passera devant la France en 2018 avant de doubler l’Allemagne vers 2030, mais, au niveau mondial, il sera lui-même dépassé par l’Inde et le Brésil au même moment. « Il est prévu que l’Allemagne perde sa place en tant que première économie d’Europe de l’ouest au profit du Royaume-Uni aux alentours de 2030 en raison du développement plus important de sa population et de sa dépendance moindre vis-à-vis des autres économies européennes », indique l’étude. « Si l’Euro venait à chuter, les perspectives de l’Allemagne deviendraient nettement meilleures », affirme-t-elle. « Une Allemagne basée sur le Deutsche Mark ne serait certainement pas rattrapée par le Royaume-Uni avant des années », toujours selon l’étude. Si l’Euro venait à chuter, les perspectives de l’Allemagne deviendraient nettement meilleures.  Le président du CEBR Douglas McWilliams, affirme que l’économie du Royaume-Uni pourrait même encore se développer plus vite si le pays venait à quitter l’Union européenne. « A court terme, l’impact (d’une sortie de l’UE) serait sans aucun doute négative » dans un premier temps, « mais mon sentiment est que passé une quinzaine d’années, il deviendrait probablement positif », a déclaré M. McWilliams au Daily Telegraph.

 

Plafonnement du quotient familial censuré?

Plafonnement du quotient familial censuré?

Le gouvernement craint la censure du Conseil constitutionnel concernant le plafonnement du quotient familial car il remet en cause le principe de légalité devant l’impôt. Le 19 décembre dernier, les parlementaires UMP ont, en effet, saisi le Conseil du projet de collectif budgétaire 2013 et du projet de budget 2014. Concernant ce dernier, ils contestent la légalité d’une dizaine de mesures fiscales.  L’an dernier, les Sages avaient censuré plusieurs dispositions du Budget 2013 dont le plafonnement de l’impôt sur la fortune et la fameuse taxe sur les hauts revenus, obligeant sur ces deux points le gouvernement à revoir sa copie cette année.  Que pourrait donc rejeter le Conseil dans sa décision qui devrait être connue le 30 décembre prochain ? La question est d’importance pour nombre de contribuables.  Les parlementaires UMP contestent d’abord la baisse du plafond de l’avantage rapporté par le quotient familial, qui va passer de 2.000 à 1.500 euros par demi-part. Une mesure qui devrait impacter 13% des familles. Selon l’UMP, ce nouveau plafonnement constitue en fait une rupture d’égalité devant l’impôt entre contribuables avec et sans enfant. Seconde mesure contestée : le plafonnement de l’ISF. L’an dernier, les Sages avaient censuré le plafonnement proposé par le gouvernement (pas plus de 75% de prélèvements ISF compris). Cette année, l’UMP estime que la nouvelle mouture du plafonnement intègre des « revenus capitalisés », comme ceux de l’assurance-vie, alors qu’ils ne sont pas disponibles pour le contribuable concerné. Une disposition inconstitutionnelle selon eux. Les élus de l’opposition dénoncent également la modification de la notion « d’abus de droit » dans le cas de montage d’optimisation fiscale, la majorité PS ayant fait voter un amendement élargissant cette notion d’abus. Selon l’UMP, la sécurité juridique n’est pas respectée avec la nouvelle formulation du texte qui doit donc être censuré. Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget, s’était d’ailleurs opposé à cet amendement, comme il l’a rappelé sur BFM Business, le 20 décembre dernier. Preuve que le gouvernement craint une censure.

 

Chômage : les freins à l’emploi

Chômage : les freins à l’emploi

 

Les freins à l’emploi sont nombreux : absence de visibilité fiscale, dégradation des marges, coût social du travail, conjoncture déprimée mais aussi formalités administratives trop complexes notamment « la peur du 50ème salarié ». Car à partir de là, les obligations légales se multiplient. Par exemple: jusqu’à 49 salariés, l’entreprise doit procéder à l’élection de deux délégués du personnel. Changement de monde à partir de 50 salariés: elle doit alors procéder à l’élection d’un comité d’entreprise, avec trois représentants et leurs suppléants. A cela s’ajoute l’élection d’un CHSCT, un organe chargé des questions d’hygiène et de sécurité, qui doit se réunir tous les trimestres. Autre exemple: jusqu’à 49 salariés, la direction doit informer les délégués du bilan annuel des heures supplémentaires. A partir de 50, elle doit en plus engager une négociation annuelle sur les salaires, mettre en place un accord sur l’égalité hommes-femmes, la prévoyance, la mutuelle santé ou encore les seniors. Si les patrons de PME ne sont pas contre ces négociations, ils redoutent leur coût, et le temps qu’il faut y consacrer. Du coup, ils sont nombreux à faire le dos rond pour rester à 49 salariés.  « Quand une entreprise dépasse le seuil de 50 salariés, elle ramasse une série de 30 obligations complémentaires à assumer », a affirmé Jérôme Dedeyan, président de Debory Eres au micro de BFM Business. « Certaines de ces obligations sont excellentes, comme le fait de mettre en place une représentation du personnel. Mais d’autres sont exclusivement administratives et extrêmement lourdes. » « Par exemple, le paiement 10 jours à l’avance des cotisations Ursaf, ou un nombre incroyable d’obligations déclaratives supplémentaires », a-t-il précisé. « Ces obligations gagneraient à être repoussées, par exemple, au seuil de la PME européenne, à savoir 250 salariés. Car lorsque l’on dépasse le seuil de 50 salariés, il faut quasiment se payer un DRH à mi-temps, et assumer un coût supplémentaire à cause de ces obligations. » Même son de cloche chez Yann Trichard, patron de PME et délégué national du Cercle des jeunes dirigeants (CJD): « il est vrai que ce seuil est vraiment problématique, car il n’est pas du tout évident pour les entreprises de 50 personnes d’être structurées, surtout en période de crise, pour pouvoir passer ce seuil ».

 

Chômage : François Hollande confirme l’inversion… Surréaliste !

Chômage : François Hollande confirme l’inversion… Surréaliste !

 

 Malgré la montée indiscutable du chômage sur l’année (y compris en novembre) Hollande confirme l’inversion. On le savait incompétent mais pas à ce point. Au-delà de l’incompétence, on touche du doigt la déraison. Comment peut-on affirmer q de telles contrevérités de telles sottises ? En se fondant sur une baisse moyenne de 1350 chômeurs sur deux mois (octobre et novembre), 1350 sur plus de 3 millions ! Alors qu’on soit bien que les chiffres sont truqués par Pôle le emploi qui peut rayer 100 000 chômeurs un mois donné pour faux motifs. (Raisons administratives, non actualisation etc.).  Le nombre de demandeurs d’emploi est reparti à la hausse en novembre en France mais l’inversion de la courbe du chômage est  donc « bien engagée » selon François Hollande, qui s’est donné jusqu’à la fin de l’année pour atteindre cet objectif. Selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail, le nombre de demandeurs de catégorie A, sans le moindre emploi, a ainsi augmenté de 0,5% en métropole en novembre, soit de 17.800, pour s’établir à 3.293.000. En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), leur nombre recule toutefois de 0,1% (-6.900) à 4.876.100. Avec les départements d’Outre-mer, le total atteint 5.174.300. En dépit de la hausse du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, le chef de l’Etat a estimé dans un communiqué que « l’inversion de la courbe du chômage est bien amorcée » et que « la diminution durable du chômage est désormais à notre portée », provoquant les sarcasmes de l’opposition. « Je demande à François Hollande de s’adresser aux Français pour prendre acte de son échec et annoncer immédiatement un changement de politique économique », a ainsi déclaré le président de l’UMP, Jean-François Copé, dans un communiqué. Le ministre du travail, Michel Sapin, avait déclaré auparavant que « l’inversion de la courbe du chômage est bel et bien engagée en ce quatrième trimestre de 2013″. « Sur les deux premiers mois du quatrième trimestre (octobre et novembre), l’évolution est à la baisse de -1.350 en moyenne par mois », a-t-il souligné à propos des chiffres de novembre. Les évolutions enregistrées en novembre sont inverses mais avec une moindre amplitude de celles d’octobre, où le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A avait reculé de 0,6% et celui incluant les catégories B et C avait progressé de 0,8%.

 

Centrafrique : le bourbier se confirme pour Hollande et la France

Centrafrique : le bourbier se confirme pour Hollande et la France

 

De l’avis même des experts militaires, la France est maintenant engagée dans un bourbier en Centrafrique. Il ne s’agit pas en effet de deux camps clairement distincts qui s’affrontent mais des bandes rebelles insaisissables composites auxquelles s’ajoutent des bandes  mafieuses. La France ne dispose que de 1600 soldats soit à peu près de 10 soldat pour l’équivalent d’un département français Ce ne sont pas 1600 qui seraient nécessaires mais 16 000 (voire plu soldats de l’ONU. En effet la France est  maintenant accusée alternativement de protéger telle ou telle  partie de la population, Hollande s’est précipitée seul et sans les moyens nécessaires en shuntant l’Europe. Une Europe qui lui fait payer ce manque de concertation puisque Merkel notamment mais bien d’autres ne veulent envoyer aucun soldat et même pas soutenir financièrement  l’opération de Hollande. La tension restait vive jeudi à Bangui au lendemain d’une journée de violences marquée par la mort de soldats tchadiens de la Misca et par des affrontements meurtriers dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine. Quarante-quatre corps ont été ramassés par la Croix-Rouge dans les rues de Bangui et le bilan pourrait encore s’alourdir, les organisations humanitaires n’ayant pu se rendre dans certaines parties de la ville, a averti Georgios Georgantas, chef de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). « La violence a atteint un niveau extrêmement élevé », a-t-il dit à Reuters au téléphone. « Nous avons été informés de la présence d’autres corps dans certaines parties de la ville auxquelles nous n’avons pas eu accès en raison de l’intensité des combats ». Les quartiers de Miskine et de Boy-Rabe restent selon lui inaccessibles. Le procureur de Bangui, Ghislain Grésenguet, a par la suite annoncé qu’une trentaine de cadavres avaient été découverts mercredi près du camp militaire de Roux, aux abords de la capitale. « Certains corps étaient ligotés, certains avaient (…) de grosses plaies qui laissent entrevoir des tortures avant la mort », a-t-il déclaré sur l’antenne de Radio France Internationale. Plus de 50 personnes présentant des blessures par balles ou par machette ont été reçues depuis mercredi soir au principal hôpital de Bangui, a indiqué de son côté un représentant de Médecins sans Frontières (MSF). Les quelque 4.000 soldats de la force africaine Misca et les 1.600 soldats français de la mission Sangaris déployés depuis début décembre en Centrafrique peinent à rétablir la sécurité dans ce pays plongé dans le chaos et les violences intercommunautaires depuis le mois de mars. Mercredi, des soldats tchadiens ont été attaqués par des milices chrétiennes « anti-balaka » dans le quartier de Gobongo, près de l’aéroport, a dit à Reuters un porte-parole de la Misca, Eloi Yao. Cinq soldats sont morts sur le coup et un sixième a succombé à ses blessures jeudi matin, a-t-il ajouté. Un journaliste de Reuters a vu les cadavres de trois civils gisant dans un quartier du nord de la ville où des combats ont été signalés mercredi. Les Tchadiens sont accusés par une partie des Centrafricains de soutenir les ex-rebelles de la Séléka, à majorité musulmane, auteurs d’une série d’exactions depuis leur prise de pouvoir en mars dernier. Des milices chrétiennes, les anti-balaka, se sont constituées pour se défendre face aux combattants de la Séléka et se sont elles-aussi livrées à « des atrocités », selon Human Rights Watch (HRW). Jeudi matin, plusieurs centaines de soldats français de la force Sangaris étaient déployés sur les principaux axes menant à l’aéroport et dans plusieurs quartiers de la capitale. « Le dispositif global n’a pas changé, nous continuons de protéger un certain nombre de points fixes comme les quartiers où se trouvent nos ressortissants et l’aéroport, mais on s’adapte à la situation », a dit à Reuters le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises. « En raison des évènements survenus ces dernières 48 heures, nous avons réorienté l’effort sur les quartiers dans lesquels la tension a connu un pic, dans le quartier de Gobongo et le quartier de Bacongo », près de l’aéroport, a-t-il ajouté. Après plusieurs jours d’accalmie mi-décembre, les tensions intercommunautaires ont à nouveau dégénéré dans certains quartiers de la ville. Dans une tribune publiée dans Le Monde daté de vendredi, l’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga et le président de la communauté islamique de la république centrafricaine, l’imam Omar Kobone Layama, mettent en garde contre une « dynamique irrépressible et dangereuse » si « rien n’est fait ». « Si les forces françaises et africaines ont donné à notre pays la possibilité d’amorcer un nouveau départ, les progrès réalisés sont fragiles, et les troupes ne sauraient porter ce fardeau à elles seules », estiment les deux responsables religieux. « Seule une force onusienne de maintien de la paix disposera des ressources nécessaires pour protéger nos civils de manière satisfaisante », disent-ils. « L’Onu devrait de toute urgence convenir d’envoyer sur place une telle force ». » La résolution votée début décembre au Conseil de sécurité de l’Onu envisage la transformation éventuelle de la Misca en force de maintien de la paix de l’Onu quand les conditions le permettront et sous réserve d’un feu vert des Nations unies. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a trois mois pour préparer un rapport sur ce sujet. A Paris, le colonel Jaron a indiqué que si aucune attaque coordonnée n’avait été lancée contre la force Sangaris, les soldats français essuyaient toutefois « des tirs sporadiques auxquels ils ripostaient à chaque reprise. »

 

LFoundry : liquidation judiciaire

LFoundry : liquidation judiciaire

LFoundry avait été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris le 28 juin dernier, une procédure accompagnée d’une période d’observation de six mois. Le site connaît une situation financière délicate depuis la vente par Atmel, en 2010, pour un euro symbolique de son unité de fonderie de semi-conducteurs à l’Allemand LFoundry. Selon les syndicats, les commandes ont chuté d’environ 30% depuis le début du mois d’avril dernier en raison de la non-reconduction d’un contrat avec le groupe américain Atmel pour la production de tranches de silicium. L’échéance du contrat de sous-traitance accordé pour trois ans par le groupe américain et le retrait au mois d’avril d’une offre de partenariat par un Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie Saoudite ont grevé les dettes de l’entreprise. Le parquet de Paris a ouvert en octobre dernier une information judiciaire pour « abus de biens sociaux » et nommé un juge d’instruction après une plainte de la CFDT-métallurgie contre LFoundry. La CFDT estime que plus de 20 millions d’euros ont été transférés irrégulièrement des comptes de l’entreprise, la laissant en grande difficulté financière.

Annulation des tarifs du gaz ?

Annulation des tarifs du gaz ?

La procédure est astucieuse, le gouvernement annonce la limitation des hausse des prix du gaz mais le conseil d’Etat est saisi et finalement le gouvernement se plie aux augmentations du Conseil d’Etat ; Il ne pouvait en être autrement pour les récentes décisions tarifaires et le gouvernement le savait ; il se donne ainsi bonne conscience  « ce n’est pas de ma faute mais celle du Conseil d’Etat » belle hypocrisie en vérité ! Le Conseil d’Etat pourrait annuler des tarifs du gaz à la suite de nouveaux recours déposés par l’Anode, une association qui regroupe les concurrents de l’opérateur historique GDF Suez, écrit jeudi le quotidien Les Echos. Selon le quotidien, le rapporteur du Conseil d’Etat a conclu, lors d’une audience qui s’est tenue la semaine dernière, que les arrêtés tarifaires portant sur la seconde moitié de 2012 et le mois de janvier 2013 « étaient tous illégaux et devraient donc être annulés ». Un porte-parole du Conseil d’Etat a déclaré qu’une décision sur les tarifs du gaz serait rendue lundi prochain, refusant de préciser sur quels tarifs en particulier. « Nous n’avons guère de doutes sur le fait que le Conseil suivra les conclusions de son rapporteur, car il a annulé début octobre l’arrêté tarifaire pour le premier semestre 2012, exactement sur les mêmes motifs », estime Fabien Choné, président de l’Anode, qui regroupe Direct Energie, ENI, ou encore Lampiris, cité par Les Echos. Si le Conseil d’Etat prononce de nouvelles annulations, le gouvernement devra prendre des arrêtés tarifaires rectificatifs, qui conduiront à imposer des augmentations rétroactives aux chaufferies collectives et à rembourser le trop-perçu aux PME concernées, ajoute le quotidien économique. L’association a fondé son recours sur l’inégalité de traitement entre consommateurs: le gouvernement a différencié l’un des tarifs pratiqués (pour les consommateurs « moyens ») en fonction de l’usage du local concerné, selon qu’il est ou non destiné à l’habitation. Son objectif était alors de limiter la hausse pour les ménages. Les sites concernés, essentiellement les chaufferies collectives, ont subi une augmentation moins élevée que les petites entreprises de consommation équivalente. Une inégalité jugée illégale en octobre dernier par le Conseil d’Etat, car cette différence de traitement n’est pas justifiée par un « motif d’intérêt général suffisant », précise le quotidien.

 

Chômage : hausse en novembre

Chômage :  hausse en novembre

 

Pus 17000 chômeurs en novembre, moins 20 000 en octobre, des chiffres non significatifs pour la catégorie A surtout avec les bidouillages de Pôle emploi. En clair il n’y a pas d’inversion de la courbe du chômage.  Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A est reparti à la hausse en novembre en France après le net recul enregistré le mois précédent, augmentant de 0,5%, soit de 17.800, pour s’établir à 3.293.000, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail. En tenant compte des personnes ayant exercé une activité réduite (catégories B et C), il s’inscrit en revanche en baisse de 0,1% (-6.900) à 4.876.100. Avec les départements d’Outre-mer, le total atteint 5.174.300. Les évolutions enregistrées en novembre sont inverses mais avec une moindre amplitude de celles du mois précédent où le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A avait reculé de 0,6% et celui incluant les catégories B et C avait progressé de 0,8%. Dans un communiqué, le ministre du Travail, Michel Sapin, a toutefois estimé que « l’inversion de la courbe du chômage est bel et bien engagée en ce quatrième trimestre de 2013″. « Alors que le chômage (en catégorie A) progressait d’environ +30.000 par mois en moyenne au premier trimestre 2013, il progressait de +18.000 par mois en moyenne au deuxième trimestre, puis de +5.500 au troisième trimestre », souligne-t-il. « Sur les deux premiers mois du quatrième trimestre (octobre et novembre), l’évolution est à la baisse de -1.350 en moyenne par mois », poursuit-il. Sur un an, la progression du nombre de chômeurs en catégorie A en métropole ressort à +5,6%. Elle est de 5,9% en incluant les catégories B et C. « Au-delà du dernier chiffre de 2013 à venir, c’est la bataille de l’inversion durable, mois après mois, qu’il faut gagner en 2014 : elle est à notre portée », estime Michel Sapin. L’Insee est cependant moins optimiste que le gouvernement sur la possibilité d’inverser durablement la courbe du chômage. L’Institut a ainsi prévu le 19 décembre que l’économie française connaîtrait une reprise poussive en 2014, insuffisante pour provoquer une inversion de la courbe du chômage qui se stabiliserait à 11,0% de la population active au premier semestre. Il entrevoit un léger mieux dû aux emplois aidés et à un net ralentissement des destructions de postes dans le privé (4.000 au premier semestre 2014), dû notamment aux effets du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Mais le taux de chômage, qui était de 10,9% à la fin du 3e trimestre, se stabiliserait à 11,0% à la fin du premier semestre, une évolution bien loin de l’inversion de la courbe promise par François Hollande pour fin 2013.

 

Allemagne conjoncture 2014 : optimisme mesuré

Allemagne conjoncture 2014 : optimisme mesuré en 2014

 

Une  courte majorité des secteurs de l’économie allemande se disent optimistes à l’orée de 2014 grâce à la bonne tenue de la demande intérieure et aux signes d’amélioration de la conjoncture dans le reste de la zone euro, montre une enquête publiée jeudi. Sur les 48 fédérations interrogées par l’institut d’études économiques IW de Cologne, 26 ont répondu que les entreprises de leur secteur étaient plus optimistes aujourd’hui qu’il y a un an. Sept ont au contraire fait état d’une dégradation du moral, parmi lesquels les mines, le secteur pétrolier, l’eau et l’énergie, ainsi que les banques coopératives. Les perspectives futures semblent plus encourageantes encore: 34 des 48 fédérations ont dit s’attendre à une hausse de la production ou des ventes en 2014 par rapport à 2013. L’industrie manufacturière et la construction, qui avaient connu un début d’année 2013 difficile, figurent parmi les secteurs qui abordent la nouvelle année avec optimisme. « Il y a longtemps que les entreprises allemandes n’ont pas regardé vers l’avenir aussi favorablement », a déclaré Michael Hüther, le directeur de l’IW. « Mais les résultats auraient sans doute été encore meilleurs s’il n’y avait pas les incertitudes que laisse planer l’accord de coalition déficient. » Les industriels allemands critiquent en effet le compromis conclu par la CDU conservatrice d’Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD), qui annonce selon eux une remise en cause de certaines réformes économiques entrées en vigueur ces dernières années. L’accord de coalition prévoit entre autres l’instauration d’ici 2017 d’un salaire minimum brut de 8,50 euros de l’heure, la possibilité de partir en retraite à 63 ans à condition d’avoir travaillé 45 ans et une augmentation des pensions de retraite pour les mères d’enfants nés avant 1992. Interrogés par Reuters, le président de la fédération industrielle BDI, celui des chambres de commerce et d’industrie allemandes (DIHK) et celui de la confédération des artisans ZDH ont également jugé que les projets de la coalition gouvernementale n’incitaient pas à l’optimisme, même si celui-ci domine pour 2014. « L’industrie est bien placée. La situation économique est solide et l’économie mondiale reste sur la voie de la croissance », a dit Ulrich Grillo, le président de la BDI.

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

 

 

 

 

 

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Chômage : bidouillage du nombre de chômeurs, mode d’emploi

Chômage : bidouillage du nombre de chomeurs, mode d’emploi

 

Grande victoire en octobre avec la baisse de 20 000 chômeurs sur plus de 3 millions.  En réalité, il s’agit du bidouillage des chiffres par Pôle emploi. La méthode est simple, il suffit de rayer sans raison les chômeurs ou de ne pas les inscrire. Première méthode, décourager les inscrits auxquels on ne propose rien pendant des mois et des années. Le chômeur qui ne peut prétendre à aucune indemnité se lasse et ne ‘s’inscrit plus. Seconde méthode la plus efficace celle-là, rayer les inscrits pour non actualisation à temps. Dès le lendemain de la date prévue le chômeur est radié. On peut aussi rayer des listes ceux qui ne répondent pas à des convocations qu’ils n’ont pas reçus. Enfin la radiation pour motifs administratifs, (52 000 en octobre en hausse de 50%), il suffit qu’un seul papier manque (et pas question d’envoyer une copie du fameux document par la poste ; il faut se présenter avec original dans la plupart des cas). °. Les différentes méthodes permettent d’éliminer ainsi de 100 à 200 000 chômeurs. Pas compliqué dans ces conditions que le nombre de chômeurs baisse de 20 000. Du coup nombre de chômeurs passent du Statut de pôle emploi à celui de RSA  En un an, le nombre de bénéficiaires du RSA a progressé de 4%. Il franchit la barre symbolique des deux millions de foyers, dont 1,55 million pour le RSA socle. Au total, la prestation touche 4,3 millions de personnes. La promesse d’une inversion du chômage est donc une fumisterie et le demeurera tant que la croissance ne repartira pas. C’est le cas en 2013 puisque le PIB progressera  de 0.1 à 0.2% et de 0.9% en 2014. Or il faut environ 0.8% pour stabiliser le chômage et de l’ordre de 1.5% pour retrouver une solde positif d’emplois. L’Insee qui, lui, compte les non inscrits prévoit d’ailleurs une montée du chômage à 11% en 2014.

Inversion du chômage truquée

Inversion du chômage truquée

Pôle emploi a constaté des baisses du chômage mais pas l’INSEE qui prévoit au contraire une montée en 2014. La raison : Pôle emploi ne prend en compte que les inscrits tandis que que l’INSEE compte les radiés (qui peuvent atteindre jusqu’à 200 000 comme en juillet 2013 ! ) et les non inscrits. Une différence de taille qui incite évidemment Pôle emploi à « nettoyer » les listes. En tout état de cause on comprend mal comment le chômage peut diminuer quand la croissance est à plat (0.1 ou 0.2% en 2013) alors qu’il faudrait de l’ordre de 0.8% pour le stabiliser et environ 1.5ù pour recommencer à en créer de nouveau.  Les chiffres mensuels que donne le gouvernement sont ceux des demandeurs d’emploi, comptabilisés par Pôle emploi et la Dares, le service statistique du ministère du Travail. Ils mesurent la variation d’un mois sur l’autre du nombre d’inscrits sur les fichiers de Pôle emploi. Les demandeurs d’emploi sont répartis en cinq catégories. La catégorie A, la plus importante, concerne les personnes qui n’ont exercé aucune activité dans le mois. C’est celle sur laquelle communiquent les médias et le gouvernement. Les catégories B et C regroupent ceux qui ont travaillé moins de 78 heures sur la période. Et les catégories D et E ceux dispensés de rechercher activement un emploi, pour des raisons telles qu’une maladie ou le suivi d’une formation.  Pour sa part, l’Insee procède à une enquête auprès de 100.000 personne pour calculer le taux de chômage, en se basant sur la définition du demandeur d’emploi du Bureau international du Travail (BIT). Soit toute personne de plus de 15 ans, immédiatement disponible, cherchant activement un emploi et n’ayant pas travaillé, qu’elle soit ou non inscrite à Pôle emploi. Contrairement aux données ministérielles, celles de l’Institut prennent en compte les radiés et les non-inscrits à Pôle emploi. Malgré des divergences ponctuelles, ces deux indices ont tendance à converger. Mais il encore une façon de mesurer le chômage en France: celle d’Eurostat, l’institut de statistique européen. Chaque mois, il publie un taux de chômage prenant en compte à la fois les chiffres de la Darès et ceux de l’Insee. Eurostat comptabilise en outre les demandeurs d’emplois des DOM, quand l’Insee publie un taux pour la métropole et un autre pour l’Outre-mer. Quand le gouvernement s’engage à inverser la courbe du chômage d’ici la fin 2013, il parle de celle établie par la Dares à partir des chiffres de Pôle emploi. Attention, la publication d’aujourd’hui n’est pas la dernière concernant l’année 2013, puisque le nombre de nouveau demandeurs d’emploi en décembre ne sera annoncé, lui, que fin janvier

 

EELV : « trop d’écolos qui sont là pour prendre les places » (Lipietz)

EELV : «  trop d’écolos qui sont là pour prendre les places » (Lipietz)

Déception de Lipietz à légard des élus nationaux verts. « Il y a un problème de transition générationnelle entre la génération des pères fondateurs, tous ceux qui se sont battus, mettant pratiquement leur argent personnel dans la création des Verts, qui sont aujourd’hui retraités comme moi-même, qui passent la main, et la génération qui maintenant… parmi beaucoup d’extraordinaires jeunes militants, il y a beaucoup de jeunes militants qui sont là pour les places », a déclaré Alain Lipietz sur I>TELE. « Cette partie qui est là pour se battre pour l’environnement, pour l’emploi, pour la solidarité, n’est pas celle qui est entendue actuellement de nos deux ministres », Cécile Duflot et Pascal Canfin, a-t-il poursuivi. L’ex-député européen, un temps candidat à la présidentielle de 2002 avant de céder ce rôle à Noël Mamère, s’est dit « déçu par la pratique de nos ministres au gouvernement et, je dois dire, un petit peu de nos parlementaires à l’Assemblée nationale. » « On (PS et EELV, NDLR) avait fait des promesses (…) d’une conversion extrêmement rapide et créatrice d’emplois vers les technologies respectant l’environnement, faisant reculer l’effet de serre. Ces promesses ne sont pas tenues », a-t-il dit.  Interrogé sur le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE), mesure phare du gouvernement Ayrault, Alain Lipietz a répondu: « c’est une énorme erreur. C’est 20 milliards quand même, plus que la fameuse loi TEPA qui avait plombé la présidence de Sarkozy. Ca ne sert pas à grand chose. » « Si on voulait vraiment parler de compétitivité, il aurait fallu cibler le secteur exportateur », a-t-il estimé alors que la hausse programmée de la TVA « sert à financer des entreprises qui ne sont absolument pas exposées à la concurrence internationale. C’est un cadeau. » Alain Lipietz a en revanche pris la défense des emplois aidés, une des armes principales du gouvernement dans sa lutte contre le chômage, qui « sont souvent extrêmement utiles. »

 

Chômage : pas de baisse durable

Chômage : pas de baisse durable

On voit mal comment le chômage pourrait être en baisse durable compte tenu de la situation économique. « Deux exigences nous attendent » en 2014, a expliqué lundi le chef de l’Etat: « celle de faire reculer durablement le chômage » et « celle de renouer durablement avec la croissance ». Pour y arriver, le gouvernement mise sur sa politique de soutien public à l’emploi (contrats aidés et emplois d’avenir) et l’effet du crédit impôt compétitivité. En fait il est démontré que les emplois aidés se tassant en 2014 et la croissance n’étant pas au rendez-vous (+0.1 à 0.2% en 2013, +0.8% en 2014) , le chômage ne va pas baisser durablement mais au contraire croitre en 2014 comme l’a indiqué l’Insee dans ses dernières prévisions. De son coté, le   crédit impôt compétitivité ne pourra créer au mieux que 300 000 emplois sur plusieurs années. « Avec les emplois aidés qui vont être très concentrés sur la fin de l’année », il est « possible pendant quelques mois de stabiliser le chômage ou d’avoir une très légère baisse », souligne Marion Cochard, économiste à l’OFCE. Mais vu la faiblesse de la croissance, « pour avoir une vraie tendance à la baisse durable du chômage, il faudrait plus d’emplois aidés et surtout, il faudrait continuer à ce rythme tout au long de 2014, ce qui n’est pas prévu », note-t-elle. Confiant mais prudent, le ministre du Travail Michel Sapin a prédit que « le nombre des chômeurs continuera à diminuer dans les mois qui viennent » même s’il y a des mois « où ça repartira un peu à la hausse ».  Selon le ministre, il faudra attendre début 2014 pour juger l’engagement présidentiel: les chiffres de jeudi ne sont « pas les derniers » de l’année, ceux de décembre étant attendus fin janvier.

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