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Archive mensuelle de décembre 2013

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Turquie: crise sociale, politique et financière

Turquie: crise sociale, politique et financière

 

La devise turque s’échangeait vendredi soir à la clôture des marchés financiers turcs à 2,1492 livres pour un dollar, portant sa baisse depuis le début décembre à plus de 7,5% et depuis le début de l’année à plus de 15%.  La monnaie s’échangeait vendredi soir à 2,9616 livres pour un euro, non loin de la barre symbolique des 3 livres pour un euro.  La situation n’était guère meilleure à la Bourse stambouliote, où l’indice vedette BIST100 a clôturé à 63,885.22, en baisse de 1,04% par rapport à la veille. Il avait déjà chuté de 2,33% jeudi et de 4,2% mercredi.   »La Turquie s’enlise dans une crise politique et la livre turque est à un niveau historiquement bas », observait Olivier Jakob du cabinet Petromatrix.  Cette tourmente intervient malgré la décision de la banque centrale turque, annoncée mardi, d’injecter des liquidités pour tenter d’enrayer la chute de la livre, déjà fragilisée par le resserrement monétaire annoncé par la Fed américaine et qui défavorise les investissements internationaux dans les marchés émergents.  La banque centrale turque a prévu d’injecter 450 millions de dollars chaque jour d’ici au 31 décembre et un total de 3 milliards USD en janvier.  Le Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan traverse sa plus grave crise politique depuis son arrivée au pouvoir en 2002, son entourage étant touché par un scandale politico-financier de grande ampleur.  La crise politique se ressent aussi sur le marché obligataire, où le taux de l’obligation à 10 ans atteignait vendredi 10,63% pour 9,84% le 25 décembre et 9,37% au début décembre.   »La situation en Turquie est grave, c’est le moins que l’on puisse dire », souligne à l’AFP Markus Huber, courtier chez Peregrine and Black.   »Pas seulement à cause de la chute de la livre turque et de la Bourse mais aussi en raison de la très grande incertitude qui règne et qui ne va pas s’atténuer dans un proche avenir », ajoute-t-il.  Selon Markus Huber, « l’une des principales raisons pour laquelle la Turquie se redressait ces dernières années était la stabilité intérieure qui aidait à attirer les investisseurs et l’argent dans le pays et contribuer à une forte croissance économique ».  Selon lui, « il faut encore savoir combien de personnes sont impliquées dans le scandale de corruption et, pour les investisseurs, combien de temps il faudra pour y mettre fin ou si cela sera étouffé pour ressortir plus tard ».  Le Premier ministre avait annoncé mercredi le remplacement de près de la moitié de son gouvernement après la démission de trois ministres (Intérieur, Environnement, Economie) mis en cause par une enquête de la justice visant un trafic d’or avec l’Iran soumis à des sanctions internationales et des irrégularités sur des appels d’offres publics immobiliers.  Des manifestations devaient se tenir vendredi soir dans plusieurs grandes villes de Turquie, dont Ankara et Istanbul, pour réclamer la démission de M. Erdogan.  Le chef du gouvernement avait déjà été il y a six mois la cible d’une vague de manifestations qui a fait vaciller son pouvoir.   »Le feu est important, plus important que ce que l’on prévoyait, et se propage vite », a écrit vendredi l’éditorialiste Huseyin Gulerce dans le quotidien Zaman, proche du prédicateur musulman Fetullah Gülen, exilé au Etats-Unis.  Sa confrérie, omniprésente dans la police et la magistrature, n’a pas pardonné au gouvernement sa décision de fermer les nombreux établissements de soutien scolaire, une de ses importantes sources de revenus.

 

Economie mondiale : le tassement des pays émergents

Economie mondiale : le tassement des pays émergents

 

Depuis des années, l’économie mondiale ne jurait que par eux: le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud…  Leur forte croissance compensait la stagnation des pays avancés, leurs marchés intérieurs en pleine expansion aiguisaient les appétits des grands groupes occidentaux, leurs bas coûts de production faisaient tourner le commerce mondial et leurs réserves de devises leur permettaient de financer l’endettement occidental.  Mais 2013 a marqué un coup d’arrêt. Ils ont perdu un peu de leur lustre, pour être considérés d’un ?il peut-être plus lucide.   »Nous l’attendions depuis un moment, mais c’est devenu très clair » en 2013, a déclaré à l’AFP Jennifer Blanke, chef économiste du World Economic Forum (WEF), basée à Londres.  Pour l’économiste Chris Weafer, associé-senior de la firme de conseil Macro Advisory, basée à Moscou, ce « changement d’attitude envers les émergents » était « nécessaire et retardé depuis trop longtemps » par des investisseurs bercés d’illusions, voire « complaisants ».  Tout d’abord, plusieurs grands émergents ont vu leur croissance nettement ralentir. La Russie, l’Afrique du Sud, mais surtout, le premier d’entre eux, la Chine. Et si la Chine éternue, l’économie risque le rhume un peu partout dans le monde.  La banque espagnole BBVA identifie comme un « facteur de risque » au niveau international « l’ajustement (à la baisse) de la croissance de la Chine et d’autres économies émergentes ».  Pour la Banque centrale européenne, « tout ajustement plus brutal ou désordonné dans les économies émergentes doit être surveillé de près, compte tenu des risques d’impact plus forts et plus durables en zone euro ».   »Les investisseurs avaient présumé que la Chine continuerait à croître à un taux de 8-9% par an. C’est impossible sur le long terme », explique à l’AFP M. Weafer, alors que l’objectif officiel de croissance de Pékin pour 2013 est de 7,5%.  Malgré tout, « nous sommes soulagés parce que certains parlaient d’un atterrissage brutal » de l’économie chinoise, qui aurait eu des conséquences plus graves, pointe Mme Blanke.   »Plusieurs pays sont devenus dépendants » de la croissance chinoise, souligne UBS dans une note sur les perspectives d’investissements en 2014.   »La croissance des investissements chinois a alimenté la demande de matières premières et soutenu plusieurs économies telles que le Brésil ou l’Australie », poursuit la banque suisse qui prévient qu’il « n’y a pas de +Chine après la Chine+ ». En d’autres termes, il n’y aura pas de superpuissance avec une croissance à deux chiffres capable de remplacer la Chine comme moteur de l’économie mondiale.  A ce ralentissement vient s’ajouter un deuxième facteur de risque: l’instabilité financière. Cet été, Bourses et devises de plusieurs émergents ont été très chahutées par le reflux brutal de capitaux provoqué par la perspective de la fin de la politique monétaire ultra-généreuse de la Banque centrale américaine.  Plusieurs grands groupes américains ou européens ont ainsi subi de lourdes pertes financières à cause des effets de change.  Enfin, l’instabilité sociale est un autre facteur de risque, « comme ce que nous avons vu récemment au Brésil ou en Afrique du Sud, avec des gens qui exigent une plus grande part du gâteau, parce qu’ils ne constatent pas d’amélioration (de leur qualité de vie) aussi rapide qu’ils le souhaitent », analyse Mme Blanke.  C’est « un très gros risque, et je crois que ces pays en sont conscients », selon Mme Blanke, même si elle admet que plusieurs d’entre eux n’ont pas assez mis à profit les années d’opulence écoulées pour se réformer suffisamment.   »Un gouvernement doit écouter la voix de la rue. Un gouvernement ne peut pas s’isoler et se refermer sur lui-même », reconnaissait fin novembre dans le journal El Pais la présidente du Brésil, Dilma Rousseff.

Manifestation de la faim au Niger

Manifestation de la faim au Niger

L Niger l’un des pays les plus autres au monde connait sa première révolte de la faim. Des dizaines de milliers d’opposants au président Mahamadou Issoufou ont manifesté samedi à Niamey pour dénoncer les conditions de vie au Niger, l’un des pays les plus pauvres au monde. Il s’agit de la plus importante manifestation au Niger depuis les rassemblements de 2009-2010 contre le président de l’époque, Mamadou Tandja, qui souhaitait effectuer un troisième mandat jusqu’à son renversement par l’armée en février 2010. La police a estimé le nombre de participants samedi à 20.000 tandis que les organisateurs ont fait état de 30.000 manifestants. Cette manifestation est la première démonstration de force de l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR), une coalition de 15 partis d’opposition formée en octobre. « Mahamadou Issoufou avait promis la fin de l’insécurité alimentaire mais la population continue d’être décimée par la faim et la soif », a déclaré Amadou Hama, président de l’Assemblée nationale dont le Mouvement démocratique nigérien (Moden) a rompu avec la coalition au pouvoir cette année. Le Niger, pays de 17 millions d’habitants, est le quatrième producteur mondial d’uranium. Il est engagé dans des négociations avec Areva sur une nouvelle convention encadrant l’extraction d’uranium.

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

France : le nouveau malade de l’Europe

France : le nouveau malade de l’Europe

 

Avec parfois une certaine condescendance, on s’est moqué de la crise en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Des crises sérieuses mais dont ces pays sont en train de sortir même si on doit regretter la casse sociale. La croissance revient, l’emploi va suivre, les équilibres financiers s’améliorent . En Allemagne évidemment et dans certains pays du Nord pas d’inquiétude, même en Grande Bretagne, le pays sort du tunnel et retrouve une évolution positive de l’ activité et de l’emploi. La France risque d’être à partir de 2014 le nouveau malade de l’Europe. La croissance y est atone, le chômage en hausse (même ralentie), ce sera encore le cas en 2014 d’après l’INSEE. Contrairement à la promesse,  les équilibres financiers ne s’améliorent pas puisque si quelques dépenses ont été réduites (il y a encore de la marge !), l’activité stagnant, le taux de prélèvement obligatoires  va encore croitre en 2013. Dès lors comment s’étonner qu’Hollande n’ait plus aucun crédit en Europe et en particulier auprès de Merkel, désormais la seule patronne de l’Union économique. Surtout que Hollande n’est plus soutenu que par environ 20% des français. Qui pourrait l’écouter ? Exemple sur la question centrafricaine il s’est fait rabroué par toute l’Europe. Ne parlons de cet hypothétique de relance européenne ( et pourtant nécessaire) , phantasme de Hollande. Le président du conseil économique et social (troisième institution  après l’  assemblée et le sénat) analyse lucidement la situation : la France est au bord de l’implosion  et les politiques sont hors jeu, discrédités. Ils sont à la fois incompétentes et sans courage. Jamais le fossé n’a été aussi grand entre l’ oligarchie ‘( ceux qui font carrière comme ils disent sans honte ) et la France d’en  bas. Aucune réforme n’est désormais possible car la pouvoir en place ne dispose que de la légitimité institutionnelle mais plus d’ aucune légitimité populaire. Du coup, on fait du bricolage, on met des rustines et on promet que ça ira mieux demain ; sur le chômage par exemple. Certes les situations de crises des différents pays évoqués sont différentes et les cures d’austérité ne sont ni de même nature, ni de même ampleur. Pour la France ce ne sera peut-être pas la Grèce mais une situation assez proche de l’Italie et de l’Espagne. Une situation caractérisée par un matraquage fiscal mais cependant insuffisant pour améliorer les grands équilibres, la croissance et l’emploi. Pendant combien de temps la France pourra encore tenir avec 7 ou  8 millions de sans emploi (chômeurs, RSA, allocataire adultes handicapés etc.). Après les élections municipales et surtout européennes, les scrutins vont démontrer  qu’une vraie crise de légitimité se pose pour ce gouvernement de fonctionnaires, qu’il faudra la résoudre à moins d’accepter le chaos et le déclin et pour longtemps.

« La France au bord de l’implosion  » (Jean-Paul Delevoye)

« La France au bord de l’implosion  » (Jean-Paul Delevoye)

Pour une fois un responsable fait une analyse lucide de la société : trop de politiciens, pas assez de politique, déphasage avec la société réelle, risque d’implosion et émergence d’une autre démocratie en particulier avec les sites internet qui ne se contentent pas reprendre les communiquées officiels du gouvernement, des institutions ou des entreprises.   »Une société nouvelle est en train d’émerger », annonce Jean-Paul Delevoye sur RTL samedi. L’ancien médiateur de la République et Maire UMP de Bapaume (Pas-de-Calais) a dressé le bilan de l’année 2013, avant d’évoquer l’avenir de la France.  On va faire disparaître des industries et des sites [internet] vont émerger », prévoit le président du Conseil économique, social et environnemental. Mais il estime que la classe politique n’est pas en phase avec ces changements, et « cherche à surfer sans fixer de cap ». Pour Jean-Paul Delevoye, il n’y a « pas d’excès de politique » dans le débat public, « mais un excès de politiciens ». « La France est victime de son système politique », analyse-t-il. Un problème, pour résoudre « un problème de dette », mais aussi « de coût du travail », ou encore pour faire face « aux enjeux environnementaux ». Et si « une colère associative en train de s’exprimer », avec entre autres les mouvements des pigeons ou plus récemment celui des Bonnets rouges, « il faut les canaliser », conseille Delevoye. Car si rien ne change, la société « risque d’imploser », prédit-il. Et d’ajouter : « L’Europe devrait présenter une espérance aux prochaines élections, mais aucun projet n’apparait », dénonce l’ancien parlementaire. Le maire de Bapaume depuis 31 ans, et qui ne souhaite pas se représenter, a noté « un paradoxe » dans la société française. Il y a, raconte-t-il, « une France qui veut partir à l’étranger », pendant qu’une une autre « se bat », et que le reste « se laisse aller ». Il faut des lieux où il n’y a pas d’enjeu de pouvoirs Jean-Paul Delevoye Existe-t-il une ou plusieurs solutions pour sortir de cette crise sociétale ? « Il faut des lieux où il n’y a pas d’enjeu de pouvoirs », selon Jean-Paul Delevoye.

 

Centrafrique: Hollande appelle au secours

Centrafrique:  Hollande appelle au secours

 

Hollande  (et surtout l France) s’enfonce dangereusement dans le bourbier centrafricain qui oppose des chrétiens, musulmans, milices, extrémistes et bandes mafieuses. Hollande a voulu réalisé un coup médiatique (après celui du Mail) ; cette fois il s’est lourdement trompé car la situation en Centrafrique est autrement plus complexe que celle du Mali (où tout n’est cependant pas réglé dans le nord°) ; 1600 soldats français c’est évidemment ridicule pour mettre fin au conflit (soit dix soldat en moyenne pour l’équivalent de la surface d’un département français). Il en faudrait dix fois plus et surtout sous l’égide et de l’Europe et de l’ONU. Seulement voilà Hollande a voulu agir seul pour montrer ses muscles, quelques semaines après l’intervention, la présence de la France est contestée et surtout inopérante. Hollande sait que Merkel et d’autres ne veulent pas entendre parler de la Centrafrique alors il se tourne vers l’ONU ! Au cours d’un entretien téléphonique avec Ban Ki-moon, François Hollande a souhaité que « les Nations unies jouent un rôle plus important encore dans la période de transition en Centrafrique », après l’avoir remercié « pour l’action déployée par les Nations unies en vue de renforcer » la force africaine sur place, la Misca. Lors du vote du Conseil de sécurité de l’ONU donnant mandat à la France pour intervenir en Centrafrique, le 5 décembre, la résolution envisageait la transformation de la Misca en force de maintien de la paix de l’ONU, mais à condition que le Conseil donne son feu vert. De source proche du président français, on rappelle que le secrétaire général de l’ONU doit rédiger « au plus tard » dans les trois mois un rapport sur la transformation éventuelle de la Misca en une opération de maintien de la paix des Nations unies. Interrogé sur la radio RTL, l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, a réitiré vendredi son appel à l’envoi urgent de Casques bleus.  »Je demande à ce que les forces onusiennes puissent être déployées pour aider l’armée française qui est là et qui fait ce qu’il faut faire, mais les limites, nous les voyons chaque jour avec le déplacement massif de gens qui quittent les quartiers et qui vont dans un autre quartier, ou bien encore avec les éléments incontrôlés qui tirent et qui tuent ou qui empêchent les autres de se déplacer », a-t-il dit.

 

Ayrault: la bataille de l’emploi repoussée

Ayrault: la bataille de l’emploi repoussée

 

Il faut évidemment une grille de lecture pour comprendre la dialectique alambiquée des politiques et d’Ayrault en particulier sur le chômage. Quand il affirme que désormais la bataille de l’emploi ‘s’inscrit dans la durée, c’est qu’il acte que le pari idiot de Hollande sur l’inversion en 2013 est perdu. Sur les chiffres du chômage, on ne parle plus de réduction  mais de moindre augmentation des sans emploi. Nuance de taille. Le chômage augmente mais moins qu’avant. Enfin sur la baisse du coût du travail Ayrault oublie de préciser que cela a surtout profité aux entreprises (type supermarchés) qui n’étaient pas soumise à la concurrence infranationale alors qu’évidemment les allégements auraient du concerner en priorité ces sociétés. Bref encore un discours d’Ayrault qui mélange tout, se contredit, des propos dignes d’un président de conseil général mais pas d’un Premier ministre.  Accompagné du ministre du Travail, Michel Sapin, le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, s’est rendu ce vendredi 27 décembre à l’agence Pôle emploi de Lorient (Morbihan). Au lendemain de la publication de chiffre du chômage en hausse pour le mois de novembre, Jean-Marc Ayrault a affirmé que la « tendance est à la diminution du nombre de demandeurs d’emploi. « La bataille contre le chômage, nous sommes totalement déterminés à la gagner et nous allons la gagner ». Il a reconnu « une hausse du nombre de chômeurs de la catégorie A » en novembre, mais « notre bataille s’inscrit dans la durée, nous sommes convaincus que la situation de l’emploi va s’améliorer ». A l’issue d’une rencontre avec des « personnes concernées par des parcours de retour à l’emploi », il assure avoir pris conscience de « l’utilité et de la performance des mesures que nous avons engagées pour les personnes qui en bénéficient ».  Sur la question des emplois non-pourvus, qui suscite des « jugements hâtifs » alors que c’est « pourtant une réalité », il considère que le gouvernement a avancé. Il a mené un « inventaire des besoins, terminé en août », qui a donné lieu à « 30.000 formations réalisées », un « vrai succès ». Jean-Marc Ayrault rappelle que le nombre de demandeurs d’emplois augmentait de 30.000 au premier trimestre, de 18.000 au deuxième trimestre, soit une baisse « progressive ».  Pour les jeunes, les « emplois d’avenir » ont fait leur preuve. Ce sont « de vrais emplois utiles, qui ouvrent une perspective professionnelle durable ». D’ailleurs la courbe du chômage des moins de 25 ans s’est bien retournée, elle, depuis six mois maintenant.  « Cette tendance n’est pas le fruit du hasard », elle est due à « la politique économique cohérente », notamment la « politique volontariste de l’emploi » menée par le gouvernement « que nous revendiquons, pour aider les jeunes et les moins jeunes ». « Ceux qui nous reprochent d’avoir financé des emplois aidés ont tort, il s’agit de ne pas laisser tomber les gens », a indiqué le Premier ministre. « Une des grandes mesures que nous avons prise, c’est la baisse du coût du travail, de 4% début 2014″, s’est-t-il félicité, en reconnaissant qu’il fallait encore « poursuivre et amplifier le travail », a souligné le chef du gouvernement, en particulier sur « le coût du travail, le financement des entreprises, le financement de l’investissement, leur accompagnement à l’export ». « Il faut redonner à nos entreprises des marges de manœuvre ».   »La France a pris du retard sur le chemin de l’innovation, comme l’a montré le rapport Gallois, il s’agit de rattraper dix ans de retard », a-t-il admis. « Après cinq ans de croissance zéro en moyenne, les perspectives sont là ».

 

SITL : cessation de paiement (409 salariés)

SITL :  cessation de paiement (409 salariés)

SITL, ex-usine du groupe FagorBrandt, a déposé au tribunal de commerce de Lyon une déclaration de cessation de paiement, vendredi 27 décembre.L’entreprise – 409 salariés- a annoncé cette nouvelle aux partenaires sociaux lors d’un comité d’entreprise (CE), vendredi matin.La situation était devenue critique pour cette société, qui, en plus de la fabrication de lave-linge, s’était lancée dans la construction de voitures électriques. Elle avait signalé mi-décembre n’être pas en mesure de payer les salaires du mois de décembre. De même, la grande majorité des salariés se sont retrouvés en chômage partiel depuis le mois d’octobre.

 

Chine : exportations en hausse en 2013, +7%

Chine : exportations en hausse en 2013, +7%

 

Signe sans doute d’une certaine reprise mondiale (sauf en France), les exportations chinoises sont reparties. Le total des exportations et importations chinoises devrait atteindre 4.140 milliards de dollars cette année, a dit vendredi le ministre du Commerce Gao Hucheng, une somme qui représente une hausse de 7% du commerce extérieur du pays par rapport à 2012 alors que l’objectif officiel était d’une progression de 8%. Gao Hucheng a ajouté que le ministère redoublerait d’efforts pour assurer une poursuite de la croissance du commerce extérieur en 2014, ajoutant que le rééquilibrage allait se poursuivre avec une augmentation des importations de matières premières et d’énergie. « En 2014, nous accélérerons le processus d’ajustement des exportations et des importations (…) », a précisé le ministre. Après avoir pesé sur la croissance au cours des trois premiers trimestres 2013, les exportations de la Chine sont reparties de l’avant à la faveur de la reprise économique des Etats-Unis et de l’Europe. Elles devraient même être un des moteurs de l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) chinois l’année prochaine. Ceci étant dit, le gouvernement ne veut plus que ce soit le seul puisqu’il cherche à rééquilibrer l’économie chinoise pour favoriser le développement de la consommation et des services alors que la croissance repose pour l’instant avant tout sur les exportations et l’investissement.

Production : hausse de 0,5% des prix en novembre

Production : Hausse de 0,5% des prix en novembre

 

En dépit de  la hausse de novembre, la faiblesse de la demande tire les prix à la baisse (-0.6% sur un an). Les prix à la production de l’industrie sur le marché français ont augmenté de 0,5% en novembre par rapport au mois précédent, une hausse principalement due à celle des prix de l’électricité, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Sur un an, les prix à la production sont en recul de -0,6%. L’institut de la statistique souligne dans un communiqué que les prix de l’électricité ont progressé de 4,1% sur le mois du fait du passage au tarif d’hiver. Les prix des produits manufacturés ont été quasi-stables ou en légère baisse le mois dernier. La hausse de novembre fait suite à un recul révisé a -0,3% en octobre (-0,2% en première estimation). Les prix des produits industriels destinés aux marchés extérieurs sont restés stables après avoir reculé de 0,5% en octobre. Sur un an, ils reculent de -1,2%. Sur l’ensemble des marchés, les prix ont progressé de +0,3% après -0,3% en octobre, leur baisse sur un an ressortant a -0,8%.

Chômage : déni de réalité, incompétence ou hypocrisie de Hollande

Chômage : déni de réalité, incompétence ou hypocrisie de Hollande

 

La ficelle est tellement grosse qu’on se demande à quoi attribuer le surréalisme dans lequel s’enferment et le gouvernement à propos du chômage. Incompétence sans doute en premier lieu de la part de cette équipe de fonctionnaires (Hollande, Sapin, Ayrault etc.)qui n’entretient avec l’économie qu’un rapport très ésotérique.  Hypocrisie bien sûr car on sait bien que les promesses n’ engagent que ceux qui les écoutent et Hollande s’en sortira par une pirouette notamment lors de ses vœux ; Un pirouette du style «  l’inversion a déjà eu lieu avec la diminution du rythme de la croissance du chômage ». Déni de réalités car sur le terrain, rien ne change au contraire. Les usines continuent de fermer et on ne voit pas le  moindre début d’ amélioration sur le front de l’emploi. , les  enfin. L’opposition a dénoncé vendredi ce « déni de réalité » de François Hollande, qui estime que l’inversion de la courbe du chômage, promise avant la fin de l’année, est amorcée malgré la hausse du nombre de demandeurs d’emploi au mois de novembre. Le nombre de demandeurs de catégorie A, sans le moindre emploi, a augmenté en novembre de 0,5%, en métropole, pour s’établir à 3.293.000. En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), leur nombre recule toutefois de 0,1% (-6.900) à 4.876.100. Avec les départements d’Outre-mer, le total atteint 5.174.300. En dépit de la hausse du nombre de demandeurs en catégorie A, le chef de l’Etat a estimé jeudi soir que « l’inversion de la courbe du chômage est bien amorcée » et que « la diminution durable du chômage est désormais à notre portée ». Lors d’une visite dans une agence Pôle Emploi à Lorient (Morbihan), aux côtés du ministre du Travail Michel Sapin, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré devant la presse que la situation allait s’améliorer. « Je comprends évidemment l’impatience des gens qui sont au chômage aujourd’hui et qui ne se contentent pas des statistiques et qui parfois sûrement s’irritent des débats », a-t-il dit. « Ce qui est important c’est d’inscrire notre action dans la durée, la bataille de l’emploi est une bataille qui s’inscrit dans la durée. Est-ce que oui ou non la situation de l’emploi va s’améliorer ? Nous sommes convaincus que oui. » Un jeu sur les mots pour l’opposition, qui y voit un déni de réalité de la part du gouvernement et un manque de savoir-faire en termes de communication politique. « Ce qui était absurde de (la) part (de François Hollande) il y a un peu plus d’un an, c’était de lancer un pari de ce type, il n’avait aucune maîtrise des clefs de l’économie française et surtout aucune politique susceptible d’améliorer la compétitivité de l’économie française », estime l’ex-ministre UMP de la Défense, Gérard Longuet, sur RTL. « Nous dire ‘ne vous inquiétez pas, dans six mois c’est mieux’, c’est demain on rase gratis, c’est la dégradation de l’image de la parole politique dont malheureusement nous souffrirons tous », ajoute-t-il, parlant de « déni de réalité ».  

 

L’euro trop haut

L’euro trop haut

 

Mauvaise nouvelle pour le commerce extérieur français avec la montée de l’euro, un commerce extérieur déjà en plein déclin. Une seule bonne nouvelle pour les consommateurs, le pétrole étant payé en dollars, le prix carburant sera contenu. L’euro a atteint vendredi son plus haut niveau depuis plus de deux ans face au dollar, porté par des achats des banques avant la fin de l’année. La monnaie unique européenne a touché un pic à 1,3894 dollar selon les données d’EBS, un niveau sans précédent depuis octobre 2011. La Banque centrale européenne (BCE) doit prochainement procéder à une évaluation des actifs des banques de la zone euro en prenant la fin 2013 comme référence, afin de déterminer quels établissements auront besoin de lever des capitaux. Cette perspective favorise la demande d’euros des banques, qui cherchent ainsi à augmenter la taille de leur bilan, expliquent des cambistes.

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

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Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Offre d’emploi : 40 minutes par jour à 20 kms du domicile ( Pôle emploi )

Offre d’emploi : 40 minutes par jour à 20 kms du domicile ( Pôle emploi )

 

Authentique, une jeune chômeuse après trois ans d’inscription au chômage vient de recevoir enfin une offre de Pôle emploi. Un contrat comme assistante de vie (ADVF) à domicile pour une durée de 40 minutes par jour à 20 kms de son domicile. , en plus un contrat à durée déterminée. Il est en outre précisé qu’en cas de refus non motivé, elle sera rayée des listes. Si certains se posent encore se poser  la question : à quoi sert Pôle emploi, la réponse est claire,  à rien ! Il faut préciser que les frais de transport sont à la charge de la chômeuse. Soit un coût journalier de 16 euros (plus une assurance spécifique couvrant les déplacements professionnels). La rémunération est de moins de 10 euros de l’heure. Soit en fait un revenu brut  mensuel de 250 euros, imposables bien entendu et un revenu net proche de zéro. .. Pas de doute donc la situation du chômage s’améliore en France ! Elle risque d’être rayée des listes de Pôle emploi. Hollande et sapin pourront déclarer qu’il y a bien inversion de la courbe du chômage. Ou quand la micro socio-économie se heurte la vision abstraite de l’approche macro.

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