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Archive mensuelle de décembre 2013

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Russie : deuxième attentat en deux jours avant les J.O

Russie : deuxième attentat en deux jours avant les J.O

Danger sur les J.O d’hiver en Russie avec ces attentats ; Poutine visiblement n’a pas encore réussi son opération séduction avec sa campagne de vernis démocratique qui a consisté à libérer quelques  opposants. Le signe sans doute que le pays est encore très loin d’une vraie démocratie ( même si on ne peut que condamner ces actes terroristes) et que certain russes ne tolèrent plus la chape de plomb post KGB de Poutine. Au lendemain de l’attentat-suicide qui a coûté la vie à 16 personnes dans la gare de Volgograd, une explosion a ravagé un trolleybus de la ville ce lundi matin. Un premier bilan évoque 10 victimes. Une enquête est ouverte pour « attentat terroriste et trafic d’armes », indiquent les enquêteurs russes. Le trolleybus n’est plus qu’une carcasse déformé sur une route de la ville de Volgograd. D’après la chaîne de télévision RussiaToday, « l’explosion a été très puissante, brisant les fenêtres des maisons voisines« . D’après les premiers éléments de l’enquête ouverte pour « attentat terroriste et trafic d’armes« , cette nouvelle explosion a eu lieu un peu avant 5h30, heure française (8h30, heure locale). Selon « des données préliminaires« , 10 personnes seraient mortes dans le trolleybus ou à proximité et 26 autres ont été hospitalisées. Les médias locaux évoquent eux une quinzaine de victimes. La ville de Volgograd, située près du très instable Caucase russe, a déjà été secouée hier dimanche par une explosion mortelle. D’après les autorités russes, une kamikaze a fait sauter sa bombe dans l’entrée de la gare principale de la ville, faisant 16 victimes.  En réaction, et à six semaines de l’ouverture des Jeux olympiques de Sotchi, les autorités locales avaient annoncé la mise en place d’un niveau élevé d’alerte terroriste dans une région très frappée par un attentat en octobre dernier.

 

Hausse de TVA au premier janvier

Hausse de TVA au premier janvier

La  hausse de TVA c’est évidemment un coup de massue sur les consommateurs déjà affectés par nombre de fiscalités. Dans certains secteurs où les marges sont réduites ces hausses seront catastrophiques car il faudra arbitrer entre compétitivité et marge. Le bâtiment, les services notamment la restauration ou encore les transports subiront de plein fouet ces hausses.

Bond du taux intermédiaire : de 7 à 10%

Ces 3 points supplémentaires vont être répercutés intégralement sur le prix des billets dans les transports et sur les factures liées à des travaux à domicile. Concernée aussi, la note de restaurant ou d’hôtel va sans doute augmenter ainsi que le ticket à la fête foraine. Sans oublier l’entrée dans un musée ou un zoo et les médicaments non remboursables.

Hausse modérée du taux normal : de 19,6 à 20%

La hausse s’appliquera à la grande majorité des produits et services. Cette petite augmentation de 0,4 point ne sera pas forcément répercutée intégralement et immédiatement par les commerçants, surtout dans les secteurs fortement exposés à la concurrence.

Stabilité du taux réduit : 5,5%

Le taux réduit ne change pas. Il concerne principalement les produits alimentaires, à quelques exceptions près comme le chocolat au lait, les boissons alcoolisées ou le caviar.

De rares baisses

Les baisses sont très ciblées. Si les travaux que vous engagez chez vous visent à renforcer l’isolation thermique, la TVA non seulement ne passera pas à 10% mais elle baissera à 5,5%.

Idem pour les tickets de cinéma, les préservatifs ou encore les engrais naturels, qui désormais bénéficieront du taux réduit à 5,5%. Les gérants de salles de cinéma ont déjà annoncé qu’il proposerait des places à 4 euros aux moins de 14 ans.

Des tablettes espionnent les lecteurs

Des  tablettes espionnent les lecteurs

Comme le rapporte le New York Times, les liseuses électroniques, comme le Kindle d’Amazon, sont des armes de choix pour les éditeurs. Elles permettent de traquer et d’analyser très finement vos comportements de lecture. Et demain, pourquoi pas, d’adapter l’offre au goût des lecteurs. Un trentenaire aux cheveux sombres et aux yeux verts avec un accent européen: voici l’homme idéal selon les lectrices américaines de romans à l’eau de rose. Portrait-robot dressé à partir des données récoltées depuis les liseuses électroniques. Car ces discrets appareils sont aussi de redoutables mouchards. Ils savent qu’un fan de la saga Hunger Games lit en moyenne 57 pages par heure, que vous avez lâché Guerre et Paix au bout de deux chapitres et que vous avez triché en lisant directement la fin d’Harry Potter.  Ces données pourraient changer la vie des éditeurs, en leur permettant d’adapter finement leur offre selon vos goûts. La structure des romans par exemple : les liseuses montrent que l’on finit plus souvent les œuvres lorsqu’elles sont découpées en chapitres courts. Et même le contenu est concerné. L’éditeur en ligne Coliloquy analyse ainsi les préférences des lecteurs et leur permet de choisir la suite de l’intrigue. A l’écrivain de s’adapter à la demande. Certains y verront une négation de la littérature, d’autres l’entrée dans un nouvel âge, où le lecteur/consommateur est roi.

 

Sport business: des jeux faute de pain

Sport business: des jeux faute de pain

 

La crise n’a pas vraiment handicapé le sport business et des records de dépenses ont été atteints ; d’une certaine manière c’est un antidote à la crise. Le  sport fait rêver dans ce monde de grisaille et c’est tant mieux (c’est bien aussi de pratiquer). Pour autant certaines dépenses paraissent complètement démesurées en particulier dans le foot (où pourtant la plupart des grands clubs sont t en déficit). On peut aimer le foot et regretter toutefois les salaires indécents des pros comparés à ceux d’autres disciplines moins médiatisées et plus ingrates (athlétisme par exemple).

Quelques chiffres

> 100 millions d’euros : le prix du Gallois Gareth Bale, passé cet été de Tottenham au Real Madrid. Il s’agit du transfert le plus cher de l’histoire. Néanmoins, les dirigeants madrilènes réfutent ce montant, évoquant de leur côté la somme plus modique… de 91 millions.

> 1,4 milliard de dollars : les retombées économiques -initialement prévues- de la Coupe de l’America pour la ville de San Francisco. Mais un fiasco ayant entraîné le désistement de plusieurs participants a largement contribué à leur révision, de 500 millions de dollars environ.

> 34,3 millions de dollars : l’ensemble des gains distribués lors de l’US Open de tennis, en août dernier. Ce qui en fait le tournoi le mieux doté de l’histoire.

> 1,2 millions d’euros : le montant versé chaque année par Canal Plus pour le championnat de France de handball. A titre de comparaison, la Ligue de football professionnelle reçoit, elle, environ 150 millions d’euros par an.

> 540 millions d’euros : le budget que vise le Paris Saint-Germain à l’horizon 2016, ce qui le hisserait à hauteur des clubs les plus riches du monde comme le Real Madrid, le FC Barcelone, ou Manchester United.

> 200 milliards de dollars : la somme qu’est prêt à investir le Qatar dans l’organisation de la Coupe du monde, en 2022. Un montant qui devrait avoir du mal à éclipser la polémique sur les conditions de travail des ouvriers oeuvrant sur les chantiers qataris.

> 450.000 euros : la somme remportée par le vainqueur du Tour de France 2013, Christopher Froome. Son équipe, elle, a récolté plus de 500.000 euros.

> 400 millions d’euros : le prix global du Stade des lumières de Lyon, dont la première pierre a été posée en novembre par Jean-Michel Aulas, le président de l’OL. Il s’agit du premier stade de cette envergure (58.000 places) financé exclusivement par des fonds privés.

> 66 millions d’euros : le montant annuel proposé par Canal Plus pour conserver les droits du Top 14 de rugby, sur la période 2014-2018. Pas assez, selon la Ligue, qui a lancé un nouvel appel d’offres en décembre dernier, après de nombreux rebondissements. Du coup, l’affaire pourrait finir devant les tribunaux.

> 800.000 dollars : le prix (maximum) d’une place pour assister au Superbowl, en février dernier. La finale du championnat de football américain bat d’autres records : pour l’édition 2014, le spot de pub s’est vendu 4 millions de dollars pour…30 secondes.

 

Une compagnie chinoise achète 20 Airbus

Une compagnie chinoise achète 20 Airbus

 

Compagnie basée à Hangzhou, dans l’est de la Chine, Zhejiang Loong Airlines venait de recevoir l’agrément des autorités pour le transport de passagers quand elle avait signé ce protocole d’accord avec Airbus au Salon aéronautique de Pékin.  Dans le détail, la compagnie chinoise commande onze A320 « classiques » et neuf A320neo.  Zhejiang Loong Airlines a « effectué son premier vol commercial inaugural avec un A320 loué, devenant par la même occasion un nouvel utilisateur d’Airbus », a précisé le constructeur.  Ces deux événements concomitants « démontrent notre détermination à contribuer au développement économique et social de la province du Zhejiang en offrant des services de transport efficients?, a déclaré Liu Qihong, président de la compagnie, cité par Airbus.  Il a précisé souhaiter développer les liaisons « dans un rayon de quatre heures de vol » autour de Hangzhou.  ? La famille A320 est la famille de mono-couloirs la plus éco-efficiente, et notre réseau mondial de support client constituera pour Zhejiang Loong Airlines une excellente plate-forme qui lui permettra de tirer le meilleur parti de la croissance économique de la région?, a estimé de son côté John Leahy, directeur commercial d’Airbus.  L’A320neo est doté de nouveaux réacteurs plus efficients et de +sharklets+, grands dispositifs d’extrémités de voilure, « deux innovations qui permettront une réduction allant jusqu’a 15% de la consommation de carburant », assure Airbus.  Ce seul appareil totalise selon Airbus 2.523 commandes fermes fin novembre.

2014 : année de la reprise pour le président du conseil européen

2014 : année de la reprise pour le président du conseil  européen

 

Le président du conseil européen Herman Van Rompuy a affirmé dimanche qu’il s’attendait à un redressement de l’activité économique en Europe en 2014, précisant qu’il y aura de la croissance positive partout en zone euro, à l’exception de la Slovénie et de Chypre.  S’exprimant en flamand sur la chaîne de télévision VTM, il a déclaré que « dans la zone euro, à l’exception de la Slovénie et de Chypre, nous irons vers de la croissance économique positive ».  Selon lui, même les pays en difficulté comme l’Espagne et la Grèce montrent des signes de croissance.  Pour M. Van Rompuy, 2014 sera l’année de la reprise bien que ce ne soit pas encore visible à cause de la persistance actuelle des mauvais chiffres du chômage.  Des créations d’emplois nécessiteront plus de temps, a ajouté le président du conseil européen, qui rédige à l’heure actuelle un livre dont le titre sera « l’Europe après la tempête ».   »Je suis persuadé qu’une majorité écrasante des populations européennes est en faveur de l’Union européenne », a-t-il dit.

 

Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 

 Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis l’éclosion de la crise de la dette en 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.  Le gouvernement table sur un excédent primaire d’environ 3 milliards d’euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6% après six ans de récession profonde.  Cependant l’OCDE prévoit la poursuite de la récession l’année prochaine avec une contraction de l’économie grecque de 0,4%. « L’OCDE est l’un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver », a rétorqué M. Stournaras.  Selon le ministre, la Grèce n’aura pas besoin d’un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l’éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d’euros.  Mais Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de la dette publique, c’est-à-dire « une réduction importante des taux d’intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette », a rappelé M. Stournaras.  La discussion sur ce sujet « doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu’après leur tenue », a-t-il ajouté.  La troïka des créanciers du pays, UE-BCE-FMI, a récemment insisté sur l’adoption de nouvelles mesures d’austérité lors de l’élaboration du budget de moyen terme 2014-2017, qui doit être approuvé d’ici fin février afin de combler un trou dans les finances publiques pour les années prochaines.  Mais le gouvernement et les hauts représentants de la troïka qui doivent retourner à Athènes en janvier, se disputent sur le montant de ce trou.  Excluant l’éventualité de l’adoption d’un budget supplémentaire pour 2014, M. Stournaras a souligné que « le trou n’est pas si important mais que le gouvernement va continuer ses efforts pour réduire les dépenses publiques et élargir la base d’imposition » afin d’augmenter les recettes publiques.  Le ministre a également exclu « un +haircut+ des dépôts bancaires » (ponctions) comme cà a été le cas à Chypre et annoncé un projet de loi-cadre sur « la privatisation des banques dont une part importante appartient au Fonds financier hellénique de stabilité » après leur recapitalisation au printemps.  Ce projet vise à attirer des investisseurs étrangers ou grecs et à favoriser la concurrence, a-t-il expliqué.

Budget : 10% des textes rejetés par le conseil constitutionnel

Budget : 10% des textes rejetés par le conseil constitutionnel

 

 

 

Les  Sages du Palais Royal ont annoncé dimanche avoir annulé plus de 10% des articles des deux textes, dont certains de leur propre initiative.  Soulagement pour le gouvernement: la taxe à 75% a cette fois échappé à la censure. Dans sa nouvelle mouture, elle s’applique aux entreprises versant à des salariés une rémunération annuelle supérieure à un million d’euros.  Promesse phare de François Hollande, cette taxe avait été retoquée l’an dernier, mettant le président et son gouvernement dans une position particulièrement inconfortable.  De même, une des marques de fabrique du quinquennat Hollande, la refonte de la politique familiale, a été validée par le Conseil. Celui-ci a en effet jugé que l’abaissement du plafond du quotient familial à 1.500 euros par demi-part au lieu de 2.000, une des dispositions les plus contestées par l’opposition, n’était « pas contraire au principe d’égalité ».  Se disant « satisfait que la quasi-totalité des articles » aient été validés, le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve a en outre rappelé à l’AFP que « la trajectoire de finances publiques » du gouvernement, c’est-à-dire ses prévisions macro-économiques et l’effort budgétaire entrepris, n’avait pas été remise en cause.  Son entourage a rappelé que les mesures sanctionnées, si elles étaient quantitativement plus nombreuses que l’an dernier, avaient un impact financier nul ou insignifiant quand celles validées permettaient notamment de réaliser 15 milliards d’économies sur la dépense publique.  Cette source a également rappelé que la contribution énergie-climat, la fameuse « taxe carbone » si contestée, avait été entérinée.   »Les mesures annulées ne modifient qu’à la marge l’équilibre défini dans les lois de finances. L’objectif de réduction continue du déficit public engagé depuis 2012 est ainsi confirmé », ont réagi dans un communiqué le ministre de l’Economie Pierre Moscovici et M. Cazeneuve.  Le nombre de dispositions censurées peut se lire comme une critique par les Sages de la qualité du travail parlementaire: plus de la moitié ont en effet été retoquées pour des raisons de pure forme, notamment parce qu’elles ont été jugées « hors sujet » par le Conseil et n’ayant pas leur place dans un texte budgétaire.  Plus gênant pour le gouvernement, une nouvelle modalité de plafonnement de l’Impôt de solidarité sur la fortune, déjà retoquée l’année dernière sous une autre forme, a été annulée par le Conseil.  Les revenus « latents » émanant de contrats d’assurance-vie en euros ne pourront pas être pris en compte dans le calcul du plafonnement qui permet aux contribuables de ne pas payer plus de 75% de leurs revenus annuels au fisc.  Les Sages ont également annulé la réforme de l’imposition des plus-values enregistrées lors de la cession de terrains à bâtir car, selon le Conseil, « le contribuable pouvait être imposé dans des conditions qui méconnaissent l’exigence de prise en compte de ses capacités contributives ».  Malgré cette décision, « une grande partie des dispositions (…) visant à la modernisation de l’économie par la relance de l’activité immobilière » a été validée, a observé M. Cazeneuve.  Concernant la série de dispositions censurées sur la lutte contre la fraude fiscale qui émanait d’amendements parlementaires, le ministre a rappelé qu’il avait lui-même « exprimé des réserves en séance » devant les parlementaires.  De leur propre chef, les Sages ont de nouveau annulé la prolongation du régime fiscal dérogatoire dont bénéficie la Corse sur les droits de succession sur les biens immobiliers.  Ils ont par ailleurs empêché le gouvernement de mettre un terme à la saga des emprunts « toxiques » souscrits par nombre de municipalités, en rejetant la disposition qui permettait de valider les emprunts souscrits même en l’absence de la mention d’un taux effectif global.  Ce vice de forme avait été utilisé par les avocats de certaines municipalités pour obtenir une très forte réduction de leurs remboursements… au détriment des banques prêteuses, souvent soutenues à bout de bras par l’Etat.  En revanche, le conseil a validé la création d’un fonds de soutien de 100 millions d’euros par an pendant 15 ans pour aider les municipalités incapables de faire face à leurs engagements.  Dans la loi de finances rectificative pour 2013, le Conseil a validé la création d’un fichier national des contrats d’assurance-vie, au nom de la lutte contre la fraude fiscale.  En revanche, le Conseil constitutionnel a refusé que la « taxe Buffet » sur la cession des droits télévisés d’événements sportifs se déroulant en France soit appliquée aussi aux organisateurs basés à l’étranger, comme l’UEFA par exemple.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Hollande : des vœux 2014 pathétiques… sans doute

Hollande : des vœux 2014 pathétiques.. sans doute

 

On se demande bien ce que Hollande pourrait dire de positif lors de son allocution pour les vœux de 2014. Sans doute une intervention pathétique car il a à peu près tout raté ; la croissance, le chômage, les déficits, la justice sociale, le pouvoir d’achat. Lui qui voulait réenchanter le rêve français a plongé un peu plus le pays dans le cauchemar. Sans doute n’est-il pas responsable seul de ce déclin du pays engagé déjà depuis de nombreuses années mais il porte une lourde responsabilité du fait de son déni de réalité et de ses promesses irresponsables. On connait déjà le fond du discours : demain ça ira mieux, on est sur la bonne voie, la croissance est là, l’inversion du chômage est amorcée. Ce ne sont pas tant ses lamentables résultats qui lui sont reprochés que ses mensonges. Mensonge d’abord sur son idéologie. Théoriquement socialiste, Hollande pratique en fait un  social libéralisme qu’il n’assume pas  ; En gros, il suit avec des contradictions les injonctions de Bruxelles. Injonctions qu’il avait promis d’ infléchir en menaçant de ne pas signer le pacte de stabilité. En fait il s’est couché devant Merkel et la commission européenne. Il a bien tenté de masquer la gravité du déclin économique avec des questions de société mais les français ne sont pas dupes. La seule question prioritaire c’est l’emploi (il s’en est rendu compte bien tardivement) et donc d’abord la croissance. Sur ce point la France ne connaitra pas d’amélioration significative avant 2015 ; même sur le plan de la posture, il a menti. Il voulait être un président normal, discret, réfléchi alors qu’il a occupé l’espace médiatique autant que Sarkozy intervenant sur tout et sur rien (le sommet étant atteint avec l’affaire Leonarda). De toute évidence Hollande (Président par défaut suite à l’affaire DSK)  n’a pas l’étoffe pour assumer la charge. Le costume est encore bien  trop grand en dépit de l’embonpoint retrouvé. La vérité c’est que cet homme d’appareil, pur produit de l’oligarchie française, n’a aucune ligne politique qu’il suit le courant dominant mais en essayant de slalomer entre les obstacles pour éviter d’avoir à trancher et à faire les réformes structurelles pour sortir le pays de sa paralysie. Hollande était usé avant même sa prise de fonction, sans véritable vision, sans stratégie et même sans réelle conviction autre que celle du pouvoir ; un pouvoir dont il ne sait que faire. Il est tellement discrédité que même éventuelles profitions pertinentes ne pourraient plus trouver de crédit  auprès d’une opinion lassée, désespérée en pleine dépression économique, sociale et même morale.

Mediapart : redressement fiscal d’un million d’euros

Mediapart : redressement fiscal d’un million d’euros

Mediapart a indiqué vendredi 27 décembre avoir reçu un redressement fiscal de 1,06 million d’euros, correspondant à la TVA non acquittée en 2008, 2009 et 2010, augmentée d’une pénalité de 40% pour « manquement délibéré ». Ces exercices auraient été prescrits fin décembre. Le fisc demande aussi l’annulation du crédit impôt recherche accordé au site. Mediapart estime que le montant du redressement pourrait grimper à 6 millions d’euros s’il était étendu aux exercices 2011, 2012 et 2013.  Tout le monde est au moins d’accord sur un point: Mediapart est une success story, d’autant plus que le pari n’était pas gagné d’avance. Dès ses débuts, le site d’informations en ligne a mis en place un modèle économique remettant en cause la sacro-sainte gratuité de l’information sur le web, en misant sur la qualité de son contenu plutôt que sur un traitement complet de l’actualité. Depuis 2011, Mediapart est bénéficiaire, et 2013 devrait confirmer la tendance.  Malgré tout, cette rentabilité n’aurait peut-être pas été aussi précoce si Mediapart n’avait pas fait preuve d’une certaine audace.  Le site présidé par Edwy Plenel a en effet -sans s’en cacher- appliqué le taux de TVA super réduit de 2,1%, réservé à la presse papier. La presse en ligne, elle, doit en principe appliquer le taux normal de 19,6% (20% en 2014). Or, l’ancien directeur de la rédaction du Monde réclame de longue date une égalité de traitement pour la presse, quel que soit le support. Et répète à qui veut l’entendre que Mediapart ne bénéficie d’aucune subvention publique, n’ayant comme seules ressources les revenus issus des abonnements.  Plus que la cause, largement défendable, c’est la méthode employée qui interpelle. Si les comptes de Mediapart sont totalement transparents, Edwy Plenel joue un jeu dangereux. « S’agissant de la TVA à 2,1%, Mediapart respecte simplement la position adoptée depuis 2009 aussi bien par les pouvoirs publics que par les syndicats professionnels. (…) Qu’il s’agisse de la présidence de la République, du ministère de la communication, des divers rapports de la Cour des comptes, de ceux des parlementaires sur le budget, etc., tous ont pris position pour l’égalité de TVA entre presses, papier et numérique, et donc pour la fin d’une injustice par l’extension à la presse en ligne de la TVA super réduite », affirme-t-il, en réponse à un article de L’Express sur le sujet. Dans sa réponse à l’Express, Edwy Plenel écrit: « cet article aurait été plus équitable s’il avait rappelé que Mediapart n’a aucune autre ressource que les abonnements de ses lecteurs, et notamment aucune subvention publique. En comparaison, L’Express touche par an plus de 6 millions (6.232.242 précisément) de l’Etat (source Cour des comptes) ». En réalité, Mediapart a touché des subventions publiques à la fois du ministère de la Culture (fonds Spel) et d’un programme de recherche sur le numérique piloté par l’ANR (Agence national de la recherche). Précisément, le site indique avoir demandé à la rue de Valois 319.288 euros de subventions en 2009 et 2010, mais n’en utiliser finalement que 288.564 euros, dont la moitié a effectivement été perçue fin 2012. Quant au programme de recherche, il a permis à Mediapart de toucher une avance sur subvention de 54.407 euros. Edwy Plenel tient à préciser: « nous avons décidé de ne plus demander d’aides publiques depuis que Mediapart a atteint l’équilibre fin 2010 et est devenu profitable en 2011″. Sauf que s’il est exact que les pouvoirs publics se sont bien prononcés pour une égalité entre les différents supports de la presse, aucune loi n’est venue valider cette posture. Même si Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a récemment promis une loi en ce sens pour 2014. Et que l’absence de redressement fiscal relève plus d’une tolérance que d’une bénédiction. En outre, le fait de ne pas payer un impôt jugé injuste pourrait ouvrir la porte à un certain nombre de dérives. Autre problème: d’autres sites (mais pas tous) ayant employé la même méthode que Mediapart ont fait, eux, l’objet d’un redressement fiscal. C’est le cas d’Arrêt sur images ou du Dijonscope, cités par L’Express. Comme quoi, promouvoir l’égalité peut aboutir à un traitement inégalitaire. Malgré tout, Mediapart semble sûr de son coup, puisque le site ne passe plus de provision dans ses comptes depuis 2011 pour faire face à un éventuel redressement.  Dernier point d’interrogation: Mediapart aurait-il été rentable s’il s’était acquitté de la TVA à 19,6%? A priori non: ses bénéfices cumulés sur les deux dernières années représentent environ 1,3 million d’euros (572.000 en 2011 et 703.000 en 2012).  Si le taux normal de TVA avait été appliqué, le site aurait dû débourser 1,6 million d’euros de plus (735.500 en 2011 et 873.300 en 2012).  Au total, appliquer la TVA réduite lui a évité de débourser 2,3 millions d’euros entre sa création et fin 2012, soit à peu près le montant de sa trésorerie, qui s’élevait à 2,2 millions fin 2012.  Cet argent pourrait servir, en partie, à racheter les parts du fonds actionnaire Odysée, si celui-ci venait à se retirer en mars 2014, comme une clause le lui permet. Et permettrait donc à Mediapart de renforcer son indépendance économique.

 

Centrafrique : la France va échouer d’après le général Desportes

Centrafrique : la France va échouer d’après le général Desportes

 

Le général Desportes dit tout haut ce que tous les stratèges militaires pensent tout bas, la France va se planter  en Centrafrique si elle se limite aux 1600 hommes envoyés sur le terrain. En clair si on se retire ce sera un coup porté à l’image du pays, si on se maintient il faut nettement renforcer les effectifs et sans doute pas seulement avec des militaires français mais aussi européens et de l’ONU.  Le général Vincent Desportes, professeur de stratégie à Sciences-Po et HEC, commente ainsi  l’envoi de troupes françaises en Centrafrique. Dans une interview à paraître dimanche dans le JDD, il estime qu’en dessous de 5.000 Français, « on n’y arrivera pas ».

Question :

Pensez-vous nécessaire l’envoi de troupes françaises supplémentaires?
Les 1.600 militaires actuellement déployés ne peuvent pas accomplir leur mission. L’effondrement de la Misca nous place dans une nouvelle situation. Désormais, en dessous de 5.000 Français et de l’envoi de véhicules blindés légers supplémentaires, on n’y arrivera pas. Soit la France se retire et son image en sortira considérablement dégradée ; soit elle engage d’un coup les moyens nécessaires à la réussite de l’opération.

Jean-Jacques Goldman personnalité préférée des français …. Pour son silence !

Jean-Jacques Goldman personnalité préférée des Français …. Pour son silence !

 

Il est le préféré des français mais ne s’sen glorifie pas au contraire. « Je ne souhaite toujours pas participer à cette bizarrerie de l’époque qui consiste à dire très fort et partout qu’on n’a rien de spécial à dire », a réagi le chanteur-auteur-compositeur. Une maxime de sagesse dont devraient bien s’inspirer nombre de politiques !  En effet Le chanteur Jean-Jacques Goldman est la personnalité préférée des Français, selon un sondage paru dans le « Journal du Dimanche » ce 29 décembre. Jean-Jacques Goldman domine pour la deuxième fois le classement des personnalités préférées des Français établi par le Journal du Dimanche, et publié ce dimanche 29 décembre. Le chanteur se situe très largement en tête, avec 48% d’opinions favorables, en hausse de 8 points par rapport au précédent classement. En deuxième position, celui qui l’avait détrôné, l’acteur Omar Sy. En revanche, Sophie Marceau perd sa troisième place au profit de Mimie Mathy. Jean-Jacques Goldman, 62 ans, tient à sa discrétion.

« Pas encore nettement d’inversion du chômage » (Cambadélis, PS)

« Pas encore nettement d’inversion du chômage » (Cambadélis, PS)

 

 Formidable batille dialectique et sémantique pour le chômage. Pour certains, la reprise est là (Hollande, Ayrault), l’inversion a déjà eu lieu, pour d’autres elle se profile à un horizon à déterminer, Pour Jean-Christophe Cambadélis ce n’est pas nettement une inversion. On ne sait plus si on parle du chiffre  chômage ou  de la tendance de la baisse, ou encore de la création d’emplois. En fait une dialectique de statisticien politicien «  il y a une baisse tendancielle de la hausse de la courbe du chômage ». En clair, le chômage continue d’augmenter. Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste, par exemple affirme en effet dans une interview à paraître dimanche dans «Le Parisien – Aujourd’hui-en-France» qu’«il n’y a pas encore nettement d’inversion de la courbe, mais c’est à portée de main». «Les chiffres ne sont pas décevants. Ils sont encourageants pour les jeunes et ils marquent une tendance à la décélération du chômage», ajoute le député de Paris. «J’ai toujours pensé que 2013 et 2014 seraient des années de transition dans le redressement productif, économique et moral. Ce sont les années les plus difficiles du quinquennat», affirme-t-il. Conclusion, rien à attendre de 2013 et de 2014 (comme le prévoit l’INSEE) pour l’emploi, pas de véritable amélioration en 2015. En fait un léger décalage temporel au sein même du PS entre ceux qui pensent  que déjà en 2013 le gouvernement a réussi son pari idiot et ceux qui estiment qu’il faudra attendre 2015. Au-delà de l’enjeu central, à savoir l’emploi, se pose visiblement au sein du PS une approche de la communication ; il serait la aussi souhaitable d’inverser la courbe du nombre de  contradictions.

Vers une remontée des taux ?

Vers une remontée des taux ?

 

En théorie on devrait assister  une remontée des taux des banques centrales avec la reprise qui s’annonce dans certains  pays ; Pour autant rien n’est sûr sur l’ampleur de cette reprise et il se pourrait que 2014 constitue une année de transition avec encore le maintien d’une certaine politique accommodante pour ne pas tuer le réveil de l’emploi et l’activité. Dans une économie en convalescence, la Réserve fédérale américaine (Fed) aura été la star de l’année. Les 85 milliards de dollars injectés chaque mois dans le circuit financier ont permis aux taux d’emprunts à dix ans des Etats-Unis, mais aussi des pays de la zone euro, de revenir à des niveaux plus confortables.  Le taux de l’emprunt allemand de référence, appelé « Bund », s’est ainsi rapproché de son plus bas historique, à 1,152% le 2 mai, son homologue français inscrivant ce même jour un record à 1,659%. Ceux de l’Espagne et de l’Italie, qui s’étaient envolés au plus fort de la crise de la zone euro, sont aussi retombés sous les 4%. Jusqu’à ce que Ben Bernanke, le patron de la Fed, annonce qu’en raison des progrès de l’économie, un début de réduction de ce soutien pouvait être envisagé.  L’été devait alors connaître une remontée brutale des taux.  L’effet de cette annonce a été atténué par le statu quo observé ensuite par la Fed ainsi que par l’engagement de la Banque centrale européenne (BCE) à maintenir sa politique accommodante, avec notamment l’annonce surprise d’une baisse de son taux directeur en novembre.  La situation a été « particulièrement difficile de début mai à début septembre, quand la Fed a commencé à parler de réduire ses achats d’actifs, car le marché a aussi conclu que cette réduction allait être suivie par d’autres pas, et notamment une hausse des taux ». D’où un « effet très négatif sur le marché obligataire », relate Vincent Chaigneau, responsable de la stratégie obligataire à la Société Générale.   »Depuis, la Fed a fait des efforts considérables pour bien expliquer » qu’il s’agissait de « deux choses très différentes », ce qui a permis d’ »enrayer le mouvement de forte hausse des taux longs », complète-t-il.  La boucle a été bouclée avec la dernière réunion de la banque centrale américaine le 19 décembre qui a mis ses avertissements à exécution, en réduisant de 10 milliards de dollars ses achats.  Les principaux bénéficiaires cette année ont été les pays plus fragiles de la zone euro, dont l’écart de taux (« spread ») avec le Bund, est au plus bas depuis la crise de 2011.  C’est une « très belle année pour l’Italie et spectaculaire pour l’Espagne », relève Axel Botte, strategiste obligataire de Natixis AM.   »Les investisseurs vont vers un début de normalisation » pour ces dettes, « même si nous sommes encore très loin des normes », juge également Frédérik Ducrozet, économiste du Crédit Agricole CIB.  Avec un taux d’emprunt à dix ans inférieur à celui des États-Unis, la France est aussi « toujours vue comme » un des pays les plus solides en zone euro, explique M. Botte.  Elle bénéficie en outre d’une « grosse épargne et du soutien des investisseurs domestiques en premier lieu les assureurs », souligne Patrick Jacq, stratégiste obligataire de BNP Paribas.  Le défi pour 2014 sera de se passer des banques centrales, ce qui se traduira sans doute par un début de remontée des taux d’emprunt. Une tendance accentuée par la reprise, car ce marché refuge en temps de crise offre des rendements moins intéressants quand les investissements plus risqués comme la Bourse sont florissants.  La situation semble désormais assainie: le Portugal a repris avec succès ses émissions de dette, l’Irlande est sortie du plan d’aide, l’Italie a retrouvé la stabilité politique, la Grèce a réduit son déficit et Chypre progresse rapidement.   »Pour 2014, nous prévoyons la poursuite de la remontée des taux américains », ce qui « traduit notre optimisme sur l’économie américaine, avec des prévisions de croissance supérieures à 3% », détaille M. Chaigneau. Côté européen, la remontée devrait être plus lente, « car nous pensons qu’en zone euro la croissance va rester faible à 0,6% ».  La reprise restant fragile, les banquiers centraux devraient néanmoins continuer à surveiller les marchés comme le lait sur le feu.  Selon M. Botte, 2014 sera « une année de transition pour la Fed, car il faut préparer le marché à un retour à une politique de taux plus basée sur des données macroéconomiques. Le marché va devoir se réhabituer à cela, mais ce n’est pas un ajustement très difficile à faire ».

 

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