Stabilité fiscale pour Hollande ou mise à plat fiscale pour Ayrault,
Pue d’observateurs ont noté l’énorme contradiction entre les propos d’Hollande en Arabie saoudite sur la fiscalité et ceux d’Ayrault. Hier en Arabie saoudite Hollande à voulu rassuré les investisseurs en affirmant que désormais ce serait la stabilité fiscale en France. Ayrault de son coté avait sorti de son chapeau ( et sans en parler à personne, surtout pas à Moscovici et Bercy) une remise à plat totale de la fiscalité. Pourquoi une telle contradiction ? Simplement parce que la remise à plat fiscale est une lubie d’Ayrault qui a tenté de sauver son poste par un coup médiatique. Que Hollande ne l’a vraiment jamais appuyé sur ce point assurant même qu’il fallait « sanctuariser ce qui avait été déjà décidé. (Autant dire ne pas le bouger). Surtout parce que Hollande vient de s’apercevoir que cette instabilité fiscale nuit grandement à la confiance des investisseurs qui savent bien que lorsqu’on augmente un impôt, on ne sait jamais s’il sera compensé par la baisse d’un autre et à qui. Bref, un enterrement de la grande réforme fiscale d’Ayrault. Le président de la République a donc déclaré, ce lundi 30 décembre, devant des investisseurs saoudiens, que « la stabilité fiscale doit être la règle » en France. Alors que le Conseil constitutionnel a censuré 24 des 236 articles de la loi de Finances pour 2014 et du collectif budgétaire 2013, François Hollande a voulu rassurer, ce lundi 30 décembre. A l’occasion de sa visite d’Etat en Arabie Saoudite, le président de la République a pris, devant des investisseurs saoudiens, l’engagement suivant: « la stabilité fiscale doit être la règle, la simplification doit être le comportement quotidien de l’administration française et l’attractivité doit être la priorité ». « C’est bien la volonté qui est la mienne », a-t-il lancé, répondant aux souhaits exprimés quelques instants plus tôt par ces mêmes investisseurs, et qu’il a rappelés, « d’assurer une stabilité fiscale et des normes » ainsi qu’une « simplification » administrative en France. Cette volonté, a-t-il détaillé, est de « faire en sorte que les règles fiscales soient connues et ne bougent pas et notamment pour tout ce qui peut être source d’attractivité pour les investissements ». « Chaque fois qu’un investissement vient en France pour créer de la richesse, c’est favorable à l’emploi, au développement des technologies et des échanges », a encore fait valoir François Hollande. Le président de la République n’a toutefois pas précisé de quelle manière cette promesse de stabilité fiscale s’articulerait avec le chantier de « remise à plat » de la fiscalité engagé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ni à quelle date elle interviendrait.
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