Impôts: le fallacieux prétexte du pacte républicain
Pour justifier tout et n’importe quoi le gouvernement ne cesse de brandir le pacte républicain comme justificatif. Il est clair que le pacte républicain implique l’acceptation du principe de l’impôt mais cela ne saurait justifier le niveau intolérable- économiquement et socialement- des prélèvements obligatoires. A cet égard, il y a bien un dévoiement du contenu de ce qui fonde les principes républicains. Un principe qui pour le gouvernement évolue vers l’étatisation de la richesse produite (la droite avait déjà bien entamé le processus). C’est devenu une habitude à gauche de se servir des questions sociétales pour justifier l’injustifiable ou encore pour détourner l’attention. Les valeurs républicaines ne sauraient être en cause et ne peuvent l’être pour autant cela ne légitime pas la politique fiscale irresponsable qui plombe consommation et compétitivité. Même le prudent Draghi, président de la BCE estime aujourd’hui qui faut de la stabilité fiscale et ne plus compter sur la fiscalité pour équilibre les comptes. Le pacte républicain ne saurait servir de caution à toutes les erreurs de gouvernance. Les derniers résultats économiques sont dramatique, contrairement à ce qu’a affirmé Hollande la croissance n’est pas là. La consommation, seul moteur de la croissance en France, est restée étale en novembre, les enquêtes Markit sont très mauvaises ; La France va friser la récession. Bien entendu l’inversion durable du chômage est une illusion (on pourra encore manipuler le nombre de chômeurs de Pôle empli, cela ne changera rien quand au nombre réels de sans emploi). Ce pacte républicain par exemple ne saurait dissimuler l’incompétence totale de Pôle emploi et ses 55 000 salariés qui ne servent strictement à rien comme un grand nombre des 600 000 élus en France dont 8 français sur 10 pensent à juste titre qu’ils sont trop nombreux. La démocratie (comme le pacte républicain) ne saurait se mesurer à l’importance de sa bureaucratie et de son oligarchie
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