Hollande : président de l’étranger ?
Alors que Hollande patauge en politique intérieure, il ne cesse de s’investir en politique étrangère. Il est vrai que l’affaire du Mali lui avait plutôt réussi. Même si en fait n’est totalement réglé dans ce pays puisque contrairement aux engagements, les troupes françaises sont contrariantes de demeurer sur ce territoire africain. Ensuite Hollande s’est trouvé le premier, puis le seul, à vouloir punir la Syrie ; dans son dos Obama et Poutine (avec l’accord discret de l’Allemagne) ont mis fin à ces velléités guerrière avec un accord qui finalement conforte le dictateur Assad. . Le risque était trop grand de déstabiliser encore un peu plus proche et moyen orient en laissant les islamistes prendre le pouvoir. Même défaite sur le nucléaire en Iran avec les mêmes acteurs : La France a élevé le ton puis s’est couchée devant les Etats-Unis soucieux de rétablir ses relations économiques avec l’Iran. .. L’affaire de Centrafrique offrait une nouvelle opportunité à Hollande de montrer ses muscles. Mais encore une fois la France est bien seule et se pose la question de la suite et de la durée de cette opération. Hollande tente sans doute de compenser ainsi son impuissance totale en Europe ; Il avait promis de booster la politique économique de Bruxelles mais il n’a d’autre solution finalement que de se soumettre à l’Allemagne. En fait il accepte et pratique une politique d’austérité. L’objet serait d’assainir les comptes publics et notamment de réduire les déficits. Pari impossible car Hollande plombe la croissance, et l’emploi. Du coup les recettes fiscales comme la TVA baissent et le déficit ne diminue pas. Quand au chômage, sa promesse d’inverser durablement la tendance est une fumisterie contredite par tous les experts et institutions internationales. La baisse artificielle du chômage n’est due qu’un un bricolage statistique de pôle emploi qui a rayé 52 000 chômeurs pour des raisons administratives (en hausse de 10%).et aux emplois fiancés par le contribuable. L’échec est total sur le plan intérieur, les mauvais résultats de novembre vont même faire craindre de retrouver la récession d’après les enquêtes Markit. Hollande n’est plus soutenu que par 15 à 20% de français et le risque est grand qu’il poursuive sa politique de fuite en avant sur les terres étrangères. Non pas que cette intervention en Centrafrique soit inutile, elle était nécessaire pur des motifs humanitaires mais on aimerait que Hollande fasse preuve de la même détermination pour régler (ou contribuer) à à stopper le déclin français.
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