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Archive mensuelle de novembre 2013

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Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Réforme fiscale: gros coup de bluff d’Ayrault

Réforme fiscale: gros coup de bluff d’Ayrault

Au moment même où se votent  les hausses fiscales, Ayrault tente un coup de bluff avec la réforme fiscale et tente sans doute en même temps de sauver sa peau. En fait cela pourrait se réduire à une fusion CSG –IR qui toucherait tous les français mais menacerait alors le financement de la protection sociale. Le nouvel impôt risque de finir en effet dans le trou du budget de l’Etat. Cette réforme sera conduite via un « dialogue approfondi » avec « l’ensemble des partenaires sociaux », qu’il recevra « dans les prochains jours », a précisé M. Ayrault.  La question d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la Cotisation sociale généralisée (CSG), mesure défendue par François Hollande durant sa campagne mais repoussée ensuite aux calendes grecques, « fera partie du débat », parmi un vaste éventail de sujets incluant « la politique de l’emploi, les investissements, la formation professionnelle et le pouvoir d’achat ».  Le Parlement jouera quant à lui un « rôle essentiel » dans ce processus. Au terme de cette « concertation », le gouvernement prendra, selon lui, « ses responsabilités comme il l’a fait pour les retraites et fera des propositions au Parlement » dans le cadre du projet de budget 2015.  Le Premier ministre a assuré aux Echos qu’il ne reculerait pas sur la hausse de la TVA au 1er janvier, qui suscite une opposition grandissante de plusieurs professions et personnalités politiques. Un aménagement de la baisse de la TVA sur les travaux de rénovation énergétique est cependant évoqué.  L’écotaxe dans les cartons jusqu’à la réforme  L’écotaxe, ajournée fin octobre sans délai précis, restera quant à elle suspendue tout le temps de cette remise à plat générale, a annoncé de son côté le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin.  L’UMP a pourfendu cette démarche, y voyant une mauvaise réponse aux problèmes des Français.  Son président Jean-François Copé a estimé sur France 2 que « la priorité (…) ce n’est pas de savoir si on remélange encore les impôts dans un sens ou dans un autre, c’est comment on les baisse. Il faut rendre de l?argent aux gens ».  L’ex-ministre UMP du Budget, Valérie Pécresse, a quant à elle jugé cette annonce « surréaliste ».  En revanche, les écologistes se sont réjouis mardi d’une « annonce audacieuse » qui montre que « le quinquennat n’est pas fini ».  Note discordante au sein du PS, le rapporteur du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée Gérard Bapt s’est dit mardi « réticent » à une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG.  Les syndicats partants, le patronat circonspect  Ces annonces ont été bien accueillies dans le monde syndical, où plusieurs organisations réclamaient avec insistance une refonte du système fiscal.  La CFDT a estimé qu’il fallait « redonner du sens et de l’équité au système fiscal ».   »C’est une bonne initiative que le Premier ministre reçoive dans les jours à venir les interlocuteurs sociaux » sur la fiscalité, a affirmé de son côté le numéro un de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, sur France Inter.  Le président du Medef, Pierre Gattaz, a affirmé que si la concertation annoncée par Jean-Marc Ayrault consistait « juste à faire un jeu de bonneteau sur la fiscalité », il ne « resterait pas » à la table des négociations.  L’UPA (Union professionnelle artisanale) a elle estimé que « le gouvernement avait entendu le cri d?alarme » du secteur, mais « sans répondre à la demande d?une réduction du coût du travail dès 2014″.  Pour Olivier Passet, économiste de la société Xerfi, il serait toutefois illusoire d’attendre du gouvernement plus qu’une « consolidation et une simplification », car « la leçon du passé, c’est qu’une réforme fiscale de grande ampleur, cela ne marche qu’en période de croissance, car il faut minimiser le nombre de perdants. »

Centres équestres : manif à Paris

Centres équestres : manif à Paris

 

 

Une manif vraiment justifié avec le passage de la TVA de 7 à 20% surtout pour une activité à la rentabilité très précaire contrairement à l’idée que s’en fait sans doute le gouvernement.  Il fait évidemment être fou et/ou complètement incompétent pour décider d’une telle hausse qui va tuer une filière structurellement fragile. A Paris, des milliers de cavaliers et poneys contre la hausse de la TVA Des milliers de cavaliers et de poneys, venus de toute la France, vont battre les pavés parisiens dimanche pour protester contre la hausse de la TVA de 7% à 20%, a indiqué Pascal Mulet-Querner, porte-parole du collectif équitation en péril. A pied ou à poney, les militants partiront à 13H00 de la place d’Italie pour défiler jusqu’à la place de la Bastille et de la Nation.  Cette manifestation nationale est soutenue par la Fédération Française d’Equitation (FFE), la Fédération Nationale du Cheval (FNC), le Groupement Hippique National (GHN), la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ainsi que tous les Comités régionaux d’équitation de France.   »La filière du cheval refuse catégoriquement la mise en place de toutes subventions, primes ou fonds + cheval+ », a averti le dirigeant d’un centre équestre.  Selon lui, « cette augmentation va entraîner la fermeture de 2.000 centres équestres sur 7.000, la perte de 6.000 emplois directs et envoyer 80.000 chevaux à l’abattoir ».  Serge Lecomte, président de la FFE, « travaille à une solution juridique qu’il va proposer bientôt au gouvernement ».  De son côté, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron a déclaré à l’AFP « que le gouvernement est prêt à activer tous les leviers pour garantir les perspectives de la filière ».   »Il faut que l’on puisse réviser cette directive (NDLR: européenne) TVA et pouvoir emmener d’autres pays qui n’y sont pas favorables à ouvrir légalement un taux de TVA réduit pour les centres équestres », a-t-elle dit.   »Il faut repartir sur une directive européenne révisée, mais cette renégociation n’est pas à court terme et dans cette période nous activons donc tous les leviers en concertation avec la filière pour que cet impact de la TVA soit limité », a-t-elle ajouté.

Faillite Mory Ducros : le résultat d’une politique

Faillite Mory Ducros : le résultat d’une politique

Mory-Ducros c’est plus de 10 fois le dossier Florange qu’on n’a pas été capable de traiter. Autant dire qu’il y a peu d’espoir de redressement. Il faut plutôt envisager un dépeçage avec au moins la moitié des effectifs supprimés, si ce n’est davantage. En fait c’est le résultat d’une mauvaise gestion récurrente chez Mory depuis des années mais surtout d’une politique des transports qui favorise le dumping social en Europe. La libéralisation (via le cabotage) a permis aux pavillons des pays de l’Est de pratiquer des prix de transport de dumping qui ont pesé sur toute la filière transport ; la plupart des entreprises françaises de messageries ont d’ailleurs changé de mains. Par ailleurs bien avant la crise de 2009, la surcapacité de l’offre pesait déjà sur les prix ; avec la crise, le phénomène s’est accentué. D’une manière ou d’une autre (reprise totale peu probable, ou reprise site par site) Mory Ducros sera dépouillé. C’est le plus gros dossier de faillite depuis 15 ans en France (depuis Moulinex). Le gouvernement qui a été incapable de gérer Florange ne gérera pas mieux Mory Ducros. Pas plus qu’il ne remettra en cause une politique des transports ultra libérale qui permet aux camions des pays de l’Est (de l’Espagne aussi et du Portugal) d’envahir les routes françaises pour des marchés nationaux.  Vendredi 22 novembre le transporteur Mory Ducros a donc annoncé qu’il déposera le bilan le 26 novembre prochain, menaçant l’avenir de 5.200 emplois directs et environs 2.000 postes supplémentaires de sous-traitants. Il s’agit tout simplement de l’un des dépôts de bilan les plus lourds depuis la faillite de Moulinex, en 2001. L’exécutif a promis d’agir. Mais dans les faits sa marge de manœuvre est étroite.  Le gouvernement était inquiet de la situation de Mory Ducros bien avant son dépôt de bilan. Le Monde révélait début novembre que le dossier traînait depuis plusieurs semaines sur les bureaux du CIRI, le Comité interministériel de restructuration industriel, bras armé du ministère du Redressement productif à Bercy. D’où la déclaration d’Arnaud Montebourg qui, vendredi soir, a affirmé avoir reçu « des manifestations d’intérêts » à l’attention de Mory Ducros mais pas de « proposition » ferme de reprise. « Autant dire rien ! Ce dossier Mory Ducros est exemplaire car il illustre les incohérences de la politique économique du gouvernement ( et des précédents)  et sa soumission totale à l’ultralibéralisme de Bruxelles.

Vote pour plafonner les salaires des patrons…en Suisse !

Vote pour plafonner les salaires des patrons…en Suisse !

. Après avoir approuvé, en mars, l’initiative Minder, qui met fin aux parachutes dorés et donne davantage de pouvoir aux actionnaires pour fixer les salaires des dirigeants, les électeurs helvétiques sont à nouveaux appelés aux urnes. Cette fois, ils doivent se prononcer sur l’initiative « 1:12″, qui propose qu’un patron ne puisse gagner plus de douze fois ce que le salarié le moins bien payé de l’entreprise touche sur la même période. Cette initiative a été portée par le mouvement des Jeunes Socialistes. Mais, contrairement à l’initiative Minder, qui avait recueilli plus de 67% de suffrages favorables, le scrutin du 24 novembre s’annonce serré. Selon un sondage cité par la RTS le 13 novembre, l’initiative recueillait 54% d’opinions « plutôt ou très négatives », avec toutefois un niveau assez élevé d’indécis. De fait, l’initiative pâtit du clivage gauche-droite. Le Parti Socialiste et les Verts la soutiennent tandis que le PLR (Parti libéral radical) et l’UDC (Union démocratique du centre) la rejettent. Et, sans surprise, le patronat s’y oppose. Dans une lettre envoyée à ses collaborateurs, dont Le Temps s’est procuré une copie, le géant helvétique de l’agroalimentaire Nestlé considère que cette initiative restreindrait « massivement la liberté contractuelle et la compétitivité d’entreprises comme Nestlé ». Le SonntagsBlickcite également Nick Hayek, patron de Swatch Group, qui évoque « une initiative dogmatique avec des exigences trop rigides ».

 

Sondage- élections Européennes : un vote de méfiance pour 74%

Sondage- élections Européennes : un vote de méfiance pour 74% 

Les Français seraient favorables à des avancées de la construction européenne, comme un « président de l’Europe » élu au suffrage universel ou une armée commune, mais paradoxalement veulent exprimer aux élections européennes de mai prochain leur « méfiance » à l’égard de l’Europe telle qu’elle se construit, selon un sondage. Le sondage IFOP, publié par Sud Ouest Dimanche à six mois du scrutin européen, met en évidence « un rapport paradoxal à la construction européenne », que l’ampleur et la violence de la « crise de l’euro » ont « puissamment contribué à entretenir », selon l’IFOP. Ainsi, 74% des personnes interrogées disent qu’au moment de voter le 25 mai, elles souhaiteront exprimer « plutôt leur méfiance à l’égard de l’Europe telle qu’elle se construit actuellement », contre 26% désirant plutôt exprimer leur « confiance ». De même, une majorité de Français (58%) souhaiteraient, compte tenu de la crise actuelle, « moins d’intégration européenne, et des politiques économiques et budgétaires propres à chaque Etat », contre 42% seulement souhaitant « une intégration européenne renforcée, avec une politique économique et budgétaire unique ».

 

Zone euro: « sans relance de la croissance, une génération perdue » (Benoît Coeuré)

Zone euro: « sans relance de la croissance, une  génération perdue » (Benoît Coeuré)

 

Les pays de la zone euro ont un « impératif de solidarité » face à la crise, car faute « d’action résolue » en faveur de la croissance, « le risque est réel de créer une génération perdue », a estimé Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE. « La crise en cours, à travers la contraction des revenus et la hausse du chômage qu’elle a provoquées, suscite de l’incompréhension et parfois de la colère dans de nombreuses régions d’Europe », a déclaré M. Coeuré, selon le texte de son discours prononcé samedi matin devant la 19e Université d’automne de la Ligue des droits de l’Homme, à Paris.   »Le taux de chômage atteignait 12,2% dans la zone euro en septembre 2013, contre 7,6% au début de la crise financière, au deuxième trimestre 2007″ a-t-il poursuivi, soulignant que les jeunes « paient un très lourd tribut avec plus de 3,5 millions de moins de 25 ans sans emploi (…), soit près d’un quart de cette tranche d’âge ».   »Cette situation explique la perte de confiance dans les institutions nationales et européennes. Or on ne peut relever le défi du chômage en revenant aux solutions nationalistes du passé », a estimé M. Coeuré, pour qui « seul un effort conjoint peut faire reculer le chômage de manière soutenable, en utilisant à la fois les instruments nationaux et européens ».   »En l’absence d’action résolue pour la croissance, le risque est réel de créer une +génération perdue+, comme l’Europe l’a fait dans des circonstances plus tragiques, en 1914-1918″, a jugé le responsable de la BCE.   »Les interdépendances et la responsabilité commune qu’implique l’euro créent un impératif de solidarité européenne face à la crise », a-t-il encore affirmé, évoquant un « défi majeur » pour l’UE.

 

Transport routier européen: trop de dumping social

Transport européen: trop de  dumping social

 

 

 

Des syndicats européens du transport ont annoncé samedi au Touquet (nord de la France) la création d’une confédération pour « lutter contre le dumping social et la concurrence déloyale » dans leur secteur.   »Première en Europe », la Confédération du transport et de la logistique en Europe (CTLE) « veut défendre les patrons et les salariés » et « lutter contre le dumping social, le cabotage illégal et l’esclavagisme moderne », a déclaré Pascal Debruyne, président de l’UNOTRE (Fédération patronale française du transport) du nord de la France lors de l’assemblée générale de l’organisation.  Les membres fondateurs de la CTLE – l’UNOTRE, le syndicat des transports en Belgique SECOP-ITSRE, le syndicat italien UNITI si VINCE, auxquels doivent s’associer des syndicats de transports néerlandais, luxembourgeois et allemand – ont annoncé le lancement d’une pétition pour demander la démission de Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne et commissaire aux Transports, qu’ils accusent de « favoriser les transporteurs de l’Est ». « Des transporteurs français possèdent une simple adresse dans des pays de l’Est comme la Pologne ou la Hongrie et viennent faire rouler leur camion, immatriculé à l’étranger, pour faire du transport France-France », malgré une réglementation européenne, a expliqué M. Debruyne, réclamant la fin de « l’hémorragie ».   »Entre 2008 et aujourd’hui, on a perdu 4.700 postes de chauffeurs routiers et nous n’avons pas pour autant moins de camions sur nos autoroutes, il y a donc un sérieux problème. On est dans un gouffre, on est au bord du précipice, il faut changer la manière d’action et rassembler tout le monde autour de la problématique du transport », a renchéri Alain Durant, président de la SECOP-ITSRE, syndicat des employés, cadres, ouvriers et patrons en Belgique.   »Aujourd’hui, l’Italie est touchée par la présence accrue de chauffeurs routiers low cost. Il y a des flottes de camions immatriculés dans les pays de l’Est et qui restent deux à trois mois en Italie. Sur dix camions, sept sont des poids lourds étrangers », a dénoncé Renzo Erbisti, président d’UNITI si VINCE.

 

Sondage Réforme fiscalité: « injuste et inefficace » pour 72%

Sondage Réforme fiscalité: « injuste et inefficace » pour 72%

A la question « Pensez-vous qu’il soit nécessaire de remettre à plat la fiscalité en France? », 89% des personnes interrogées ont répondu par l’affirmative, 10% ont exprimé une opinion inverse, et 1% ne se sont pas prononcées, selon cette enquête réalisée pour iTélé.  Les sympathisants de gauche (91%) et ceux de droite (85%) ont répondu « oui » dans des proportions similaires.  Interrogés sur le fait de savoir s’ils pensaient que « le gouvernement (allait) mettre en place une réforme de la fiscalité juste », 72% des sondés ont répondu « non », tandis que 26% disaient « oui » et 2% n’avaient pas d’avis. Près de trois quarts des sondés (74%) ont aussi répondu « non » lorsqu’on leur a demandé s’ils estimaient que cette réforme sera « efficace ». A l’inverse, 23% ont dit « oui » et 3% n’ont pas exprimé d’opinion. Toutefois, les réponses divergent fortement selon la sensibilité politique des personnes interrogées: six sympathisants de gauche sur dix (60%) pensent que la réforme sera « juste », et quasiment autant (56%) qu’elle sera « efficace ».  A l’inverse, sans surprise, les sympathisants de droite jugent massivement (96%) qu’elle ne sera ni juste ni efficace.

 

Mory Ducros : « dossier trop difficile » ! Montebourg

Mory Ducros : « dossier trop difficile » ! Montebourg

P eu despoir pour Mory Ducros d’après le  ministre du Redressement productif  qui réagit à la faillite du transporteur Mory Ducros, 5.000 salariés, qui a déposé le bilan vendredi. « Tout le monde devra faire des sacrifices », prévient Arnaud Montebourg.  dans le JDD. 

À quoi attribuez-vous l’échec de la restructuration de Mory Ducros?
La reprise économique n’a pas été suffisante, l’entreprise était en surcapacité et les dirigeants ont trop attendu pour réduire les coûts d’exploitation. Caravelle, le fonds de retournement qui a repris l’affaire il y a deux ans, n’avait pas connu d’échec auparavant. Mais ce dossier était trop difficile. Un rapport établi à la demande des salariés dresse le même diagnostic. Il faudra attendre l’analyse de l’administrateur judiciaire pour construire les solutions.

À combien chiffrez-vous la casse sociale estimée par certains entre 2.000 et 3.000 postes?
Pour répondre, il faudrait connaître la teneur des projets de reprise. Mais vu l’état de l’entreprise, tout le monde devra faire des sacrifices. Les salariés, les actionnaires, les banques.

Actu- Economie, politique, société: infos les plus lues

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Réforme fiscale : la réforme à l’envers

Réforme fiscale : la réforme à l’envers

 

La réforme fiscale voulue par Ayrault est une réforme à l’envers. Il s’agit d’étudier les modalités de rentrées des impôts sans remise en cause du niveau de prélèvements  (parmi les plus hauts du monde). Or la question première est celle de l’ampleur des dépenses et de leur nature. En clair ,il s’agit de remettre en cause les dépenses des collectivités, notamment celle de l’Etat. Certes davantage de simplification ne serait pas inutile  (actuellement quelques 300 taxes et environ 500 niches fiscales !), pour autant il faut surtout s’interroger sur le poids de la fiscalité qui plombe à la fois la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages. Cette surfiscalité tue la croissance et affecte même les rentrées fiscales (TVA par exemple ou imposition sur les bénéfices). Un vrai cercle vicieux dont il faut sortir. Ayrault à sorti de sa poche cette réforme ( sans en parler à Moscovici et Touraine ) d’une part pour tenter d’étouffer une peu la ralbol fiscal, aussi pour sauver son poste. De  toute manière, même si elle devait se faire, cette réforme demanderait plusieurs années compte tenue de la complexité du système fiscal actuel. Enfin, le gouvernement ne dispose plus de la légitimité populaire pour bouleverser un système qui fera surtout des mécontents. Notamment parce que tous les ménages deviendront soumis à l’impôt sur le revenu mais surtout parque que les redistributions risquent de provoquer de nombreuse réactions négatives de nombre de catégories.

Plans sociaux : partout en France, +16% en 2013

Plans sociaux : partout en France, +16% en 2013

De Gad à La Redoute, en passant par Air France, Alcatel-Lucent ou France Télévisions, aucune région de France n’a été épargnée par les annonces de plans sociaux ou de menaces sur l’emploi depuis début 2013.  Entre janvier et septembre, le nombre de plans sociaux est reparti à la hausse, avec 736 plans recensés, soit 16% de plus que sur la même période en 2012, selon des données provisoires du ministère du Travail citées par l’AFP. C’est toutefois 60% de moins qu’en 2009 quand près de 1800 plans étaient comptabilisés sur la même période.

 

Manifestation en Bretagne : les syndicats essaient de reprendre la main

Manifestation en Bretagne : les syndicats essaient de reprendre la main

 

Ne pas défiler aux côtés des « Bonnets rouges », pour ne pas y être assimilés. C’est en partie pour cette raison que les principaux syndicats ont décidé d’organiser, entre eux, une manifestation bretonne une semaine avant les opposants déterminés au gouvernement. Sept syndicats régionaux – CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, Unsa, FSU et CFE-CGC – appellent ce samedi à défiler en masse dans les rues des principales villes bretonnes – Rennes, Saint-Brieuc, Morlaix et Lorient -, pour crier leur inquiétude et leur colère face à la crise économique qui frappe la région. Le syndicat Force ouvrière s’est désolidarisé du mouvement, considérant que le Pacte d’avenir est déjà lancé. L’intersyndicale, qui se veut unie, entend mettre la pression sur le gouvernement, après l’annonce le mois dernier d’un « Pacte d’avenir pour la Bretagne » par Jean-Marc Ayrault. Les sept syndicats qui vont manifester ce samedi ne sont pas satisfaits des premières annonces du Premier ministre, face à l’avalanche de plans sociaux qui secouent la Bretagne, et notamment son secteur agroalimentaire, chez Gad SAS, Doux ou encore Tilly-Sabco. Au-delà des mesures économiques, la plupart veulent avant tout des mesures sociales, comme la formation et l’accompagnement des personnes licenciées, ou encore le renforcement du dialogue social. Les leaders des syndicats, et en premier lieu Laurent Berger pour la CFDT et Thierry Lepaon pour la CGT feront le déplacement en Bretagne pour l’occasion

Départ de Hollande: « la question posée » (Boutin)

« La question du départ de Hollande peut se poser » (Boutin)

 

 

« La question du départ de François Hollande peut se poser », a répondu vendredi à l’AFP l’ancienne présidente du Parti chrétien-démocrate Christine Boutin, interrogée au sujet de propos qu’elle a tenus sur une télévision iranienne. Dans cet entretien avec PressTV enregistré mi-octobre et relevé par BFMTV jeudi, Mme Boutin s’exprime en français mais ses propos sont couverts par une voix off en anglais, Press TV étant une télévision iranienne anglophone. « Pour elle, +la question est de savoir si François Hollande sera en mesure de terminer son mandat, ce dont +personnellement+ elle doute », retranscrit BFMTV sur la base de la voix off anglaise.  Mme Boutin a déclaré à l’AFP « ne pas se souvenir » de la teneur exacte de ses propos. Mais, a-t-elle ajouté, « le 18 octobre la situation était meilleure pour François Hollande qu’elle ne l’est aujourd’hui. On ne peut d’ailleurs pas s’attendre à ce que je fasse des compliments. Et oui, la question de son départ peut se poser ».

 

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