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Archive mensuelle de novembre 2013

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Cahuzac : sa femme possède elle aussi un compte en Suisse

Cahuzac : sa femme possède elle aussi un compte en Suisse

L’affaire Cahuzac n’en finit pas détonner avec la découverte d’un compte en Suisse au nom de la femme du ministre. Un ministre bien représentatif de la sociologie du PS où se côtoient oligarques, hauts fonctionnaires et affairistes. Pas étonnant que les couches populaires se tournent vers le populisme ! Cahuzac touchait des honoraires souvent versés en liquide… (Normal pour celui qui fut chargé du budget et donc de la fiscalité !) C’est ce qui pourrait expliquer un compte en Suisse bien fourni : un million d’euros, selon les enquêteurs. Un compte détenu par Patricia Cahuzac, médecin dermatologue, qui travaillait avec son mari Jérôme, ancien ministre, dans leur clinique d’implants capillaires. C’est en menant des investigations « complémentaires » à celles menées contre son mari que les enquêteurs ont découvert le pot-aux-roses, raconte le journal suisse l’Agefi, qui révèle l’information. Et qui raconte que des témoins ont évoqué de fréquents paiements en liquide.  Reste que, selon l’Agefi, le compte de Cahuzac a été ouvert en 1992, celui de Patricia beaucoup plus récemment ; celui de Jérôme est considéré comme « dormant », celui de sa femme était régulièrement alimenté ces dernières années.

PSA : 21 millions pour Varin, ou l’’austérité patronale »

PSA : 21 millions pour Varin, ou l’’austérité patronale »

Viré pour mauvaise gestion mais récompensé avec une retraite chapeau de 21 million, l’austérité vue du coté patronal ! De l’autre les 11  000 licenciés de PSA (et les sous-traitants) ! Une info qui ne choque personne au gouvernement.  L’argent est déjà provisionné, bloqué sur un compte par le groupe PSA Peugeot Citroën. A la fin de l’année dernière, 20.968.000 euros ont été attribués à Philippe Varin, le patron de PSA, en prévision de son départ à la retraite. Et la date approche, avec son remplacement, courant 2014, par Carlos Tavares. Intégralement financée par l’entreprise, la retraite chapeau est exonérée de cotisations sociales et de CSG. Philippe Varin pourra la toucher s’il reste à la tête du groupe jusqu’en juin et s’il prend définitivement sa retraite à 62 ans, âge qu’il atteindra en août prochain. Il touchera alors environ un million d’euros par an pendant 20 ans, soit un peu moins que sa rémunération actuelle qui est de 1,3 millions d’euros par an. Mais à cette somme, il faut ajouter sa retraite du régime général et sa complémentaire. La direction du groupe souligne que cette retraite chapeau est tout à fait classique et fait le distinguo avec un parachute doré. Elle insiste sur le fait que Philippe Varin a déjà fait des efforts en abandonnant la part variable de son salaire pendant deux années de suite. Mais les salariés ont d’autant plus de mal à se réjouir de la bonne fortune de leur patron que le nouveau contrat social de l’entreprise prévoit un gel des salaires pendant un an, en plus d’une flexibilité accrue. La CGT, qui demande à Philippe Varin de renoncer à son avantage, ne se fait pas prier pour rappeler les 11.000 suppressions de postes et la fermeture de l’usine d’Aulnay. Et jusqu’au sein de la direction, certains conseillent à Philippe Varin de faire un geste pour ne pas en rajouter à un climat social plus que tendu.

Mory Ducros : en redressement avant des suppressions massives d’emplois

Mory Ducros : en redressement avant des suppressions massives d’emplois

 

Six mois gagnés pour le gouvernement  (surtout en vue des municipales!) car Mory Ducros est en redressement. Ensuite peut –être un tiers des emplois sauvés sur 5000 plus 2000 sous-traitants. Rien n’est sûr car le secteur de la messagerie – comme l’ensemble du transport routier- est dévasté (surcapacité de l’offre, prix de dumping, marges très dégradées°.  Le tribunal de commerce de Pontoise (Val-d’Oise) a ouvert, comme le sollicitait l’entreprise, une procédure de redressement avec une période d’observation de six mois.   »Cette période d’observation est l’occasion d’élaborer avec le soutien des pouvoirs publics une solution pour l’avenir », a déclaré à la presse André Lebrun, président d’Arcole Industries, propriétaire de Mory Ducros.  Aujourd’hui, « il est essentiel de conserver la confiance de l’ensemble des clients », a-t-il ajouté, s’employant également à rassurer les salariés: « Les salaires seront payés, 13e mois compris ».  Dans un communiqué, la direction de Mory Ducros a assuré qu’elle visait « une solution de reprise globale ». Mory Ducros et Arcole Industries se disent « convaincus de la possibilité de bâtir un périmètre viable au sein du groupe », sans préciser les contours d’un éventuel plan de restructuration. « Des investisseurs de premier plan, industriels et financiers, ont d’ores et déjà marqué leur intérêt », ces contacts laissant « penser qu’un projet de reprise pourrait être présenté rapidement », a ajouté la direction.  La mise en redressement fait suite au dépôt de bilan de l’entreprise, annoncé vendredi aux salariés, l’un des plus importants en France depuis la faillite de Moulinex en 2001.  La procédure, qui gèle temporairement les dettes antérieures de l’entreprise, va lui permettre de poursuivre son activité. Le tribunal a retenu le 31 octobre comme date de cessation des paiements et une prochaine audience fixée au 20 décembre.   »L’objectif est maintenant de sauver l’entreprise et un maximum d’emplois. Tout le monde va se retrousser les manches (…) et dès demain tout le monde repart au boulot pour rassurer les clients », a affirmé le secrétaire du comité d’entreprise, Denis Jean-Baptiste (CFDT), qui s’exprimait au nom de tous les syndicats.  Le CE était représenté à l’audience par Thomas Hollande, fils du président, et avocat au cabinet LBBA.  Le tribunal de commerce a désigné deux administrateurs judiciaires, dont l’un chargé spécialement de faire le lien avec les salariés. A l’annonce de la décision, certains salariés ont laissé exploser leur colère, à l’image d’Ahmed Jaouid, persuadé que « les salariés vont payer les pots cassés à la fin des six mois ». Celui-ci attend maintenant du gouvernement qu’il mette « de l’argent sur la table ».  Avant l’audience, une centaine de conducteurs de camions avaient manifesté devant le tribunal où se jouait leur avenir, mais aussi celui de 2.000 sous-traitants.  Au Mans, une cinquantaine ont défilé jusqu’à la préfecture, où une délégation a été reçue, comme à Toulouse.  Les syndicats craignent des suppressions d’emplois massives.  Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a d’ores et déjà laissé entrevoir des milliers de suppressions d’emplois. « Tout va être mobilisé, tout va être étudié » pour espérer le « sauvetage de 2.000 emplois au moins », a-t-il déclaré vendredi.  Alors que le gouvernement dit examiner tous les scénarios, y compris celui d’une reprise « site par site », le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a confirmé que Mory Ducros était éligible au fonds spécial de 380 millions, récemment réactivé et abondé pour les entreprises en difficultés.  Les préfets des régions concernées devaient être reçus mardi au ministère de l’Intérieur afin d’ »étudier l’ensemble des situations », avant les organisations syndicales jeudi à Bercy.  Depuis le début de l’année, Mory Ducros perd, selon M. Montebourg, « 5 millions d’euros par mois ». L’an dernier, le transporteur a réalisé un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros.  La CFDT évalue les besoins de financement de l’entreprise à une quarantaine de millions.  Né de la fusion fin 2012 de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, spécialisé dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du secteur.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France passer de 115 à 84.

Immobilier : toujours en baisse dans le neuf

Immobilier : toujours en baisse dans le neuf

 

Crise, loi Duflot, instabilité fiscale, coût de construction,  resserrement du crédit des banques autant d’éléments qui font plonger les ventes dans le neuf. Les mises en chantier de logements neufs en France ont diminué de 2,8% sur un an, pendant les trois mois allant d’août à octobre, à 76.624 unités, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi. En succédant à un repli de 0,6% entre juillet et septembre, ce recul plus accentué confirme que la légère embellie constatée entre juin et août (+2,1%) n’était que passagère. D’août à octobre, le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…) a toutefois vu ses mises en chantier bondir de 20,2% à 5.026 unités sur un an, alors que celles des logements ordinaires ont baissé de 4,1% à 71.598 unités. Sur les douze mois écoulés entre novembre 2012 et octobre 2013, le nombre de logements neufs mis en chantier est toujours en net repli de 9% à 339.957 unités. « On est toujours sur les niveaux très déprimés qu’on a connus en 2010″, commente Sophie Tahiri, économiste chez Standard and Poor’s. « On a un déficit de logements en France et avec 340.000 mises en chantier, on est très loin des 400 à 500.000 logements que l’on estime nécessaire de construire pour compenser la croissance démographique et l’augmentation du nombre de ménages ».   »La demande des ménages reste faible car il leur est encore difficile d’obtenir un prêt (…), les investisseurs restent frileux en raison de l’instabilité fiscale, et l’impact du dispositif (d’incitation fiscale) Duflot reste incertain, causant une grande prudence de la part des investisseurs », observe-t-elle.  Plus inquiétant pour les mois à venir, le nombre des permis de construire accordés aux logements neufs, qui représentent les futures mises en chantier, a chuté de 23% d’août à octobre, à 101.989 unités, comparé à la même période un an plus tôt.  Et sur douze mois, la tendance est toujours à une nette baisse, avec un repli cumulé de 15,4% à 441.071 unités entre novembre 2012 et octobre 2013, comparé à la même période un an plus tôt.   »Tant du côté des mises en ventes de logements que des mises en chantier, qui allaient un peu mieux depuis quelques mois mais repassent dans le rouge, tous les indicateurs convergent pour indiquer que la machine ralentit de plus en plus », souligne François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).   »Après avoir vendu 75.000 logements neufs l’an dernier, nous pourrions tomber à 70.000 cette année. Nous retournons sur les niveaux des années 1993-1994, qui étaient très mauvaises », dit-il à l’AFP.  Pour les promoteurs, « les perspectives pour le quatrième trimestre et le premier semestre 2014 sont très mauvaises », estime-t-il.  Comme l’ensemble des observateurs, le Crédit Foncier rappelle que la principale explication de ce ralentissement du rythme de construction réside dans la crise économique actuelle, « conjuguée à une incertitude sur l’évolution incertaine des prix à terme », des facteurs qui « n’encouragent pas les Français à se projeter dans l’avenir ».  Or, en parallèle à cette dégradation de la conjoncture économique, les coûts de construction – qui se situaient déjà à des niveaux élevés, en raison de la cherté du foncier – se sont envolés, du fait d’une accumulation des normes de construction (performance énergétique, règlementation thermique, normes handicapés, normes sismiques…), rappelle le Crédit Foncier.  Ainsi les prix de revient (coût du foncier, coût de la construction et coût des honoraires) ont-ils augmenté de « plus de 28% en Ile-de-France entre 2005 et 2011, et de 55% en dehors de cette région », selon la même source.   »De ce fait, les prix de l’immobilier neuf ressortent à de tels niveaux que les promoteurs sont plus prudents à construire des programmes, par crainte de ne pouvoir les commercialiser », conclut le Crédit Foncier.

Création d’un fonds d’investissement du ferroviaire

Création d’un fonds d’investissement du ferroviaire

Arnaud Montebourg et Frédéric Cuvillier, ont porté mardi sur les fonts baptismaux un nouveau fonds d’investissement destiné à favoriser le développement des entreprises du secteur de la construction ferroviaire en France. Organisé autour de la Banque publique d’investissement, ce fonds réunit les principaux acteurs privés comme publics d’un secteur qui pèse 4,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires, réalisé pour 30% à l’export, et 84.000 emplois. Doté de 40 millions d’euros, dont 14 millions apportés par Alstom Transport et 10 millions par BPI France, Croissance Rail investira comme actionnaire minoritaire des tickets de un à quatre millions « dans des entreprises performantes ayant une activité significative dans le secteur ferroviaire ». Elles devront en outre présenter un « potentiel de croissance en France et à l’international ». La SNCF, le canadien Bombardier et la RATP complètent le tour de table de Croissance Rail qui s’inspire d’autres fonds sectoriels créés ces dernières années et déjà animés par la BPI dans des domaines comme les équipements automobiles, les biotechnologies ou la filière bois.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Moral des industriels : toujours bas

Moral des industriels : toujours bas

 

L’industrie manufacturière française ne va pas mieux, mais pas moins bien non plus en novembre par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres de l’INSEE parus ce lundi 25 novembre. Le moral des chefs d’entreprise interrogés en novembre 2013 se maintient au niveau atteint en août 2013, de 98, soit proche de sa moyenne à long terme. Ils ont globalement une meilleure perception de leur activité passée, mais sont légèrement plus pessimistes concernant leurs perspectives personnelles.  Dans le détail, l’industrie agroalimentaire tire son épingle du jeu. La perception des industriels du secteur de leur activité passée « progresse nettement » pour atteindre un niveau « supérieur à sa moyenne longue période », indique l’Insee. Les carnets de commandes s’améliorent. Enthousiasme relatif du côté des industriels des équipements électriques, électroniques et informatiques. Ils évoquent une amélioration très tangible de leur activité passée, mais se plaignent d’un niveau de commande « toujours très bas ». Notez aussi une amélioration des perspectives dans l’automobile, où les dirigeants considèrent le niveau de leurs carnets de commandes comme « supérieurs à la normale » tandis que le niveau des stocks et perçu comme « inférieur à la normale ».

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

« Nous sommes disposés à participer à une offre de reprise partielle, aux côtés de partenaires et avec le soutien des pouvoirs publics, afin de constituer un réseau de messagerie viable dans la durée », a assuré le président d’Arcoles Industries, André Lebrun, au quotidien économique Les Echos de lundi.  Mory Ducros, qui emploie plus de 5.000 personnes, doit être placé en redressement judiciaire mardi par le tribunal de commerce.  La période d’observation qui s’en suivra est l’occasion d’ouvrir « le champ des possibles », a précisé André Lebrun.  Né de la fusion de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, filiale du groupe Caravelle spécialisée dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du marché de la messagerie.  En 2012, l’ensemble a enregistré une perte d’exploitation de 65 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, a précisé M. Lebrun.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France diminuer de 115 à 84.  André Lebrun n’a pas précisé le périmètre d’activité envisagé dans le cadre d’une reprise partielle de Mory Ducros.

 

Sondage-municipales : 18 à 42% pour le FN !

Sondage-municipales : 18 à 42% pour le FN !

 

Les municipales pourraient faire émerger une véritable vote de protestation en effet 42% des Français pourraient voter pour une liste Front national aux élections municipales si l’occasion se présentait dans leur ville. Selon ce sondage publié ce lundi 25 novembre par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et réalisé par l’institut Polling Vox, 18% des Français répondent qu’ils pourraient voter « certainement » pour une liste soutenue par le Front national dans leur ville, 24% « peut-être ». 58% d’entre eux à l’inverse répondent « non, en aucun cas ». Parmi les sympathisants UMP, le cumul de ceux pouvant « certainement » ou « peut-être » voter pour une liste du Front national atteint 59% contre 9% pour les sympathisants de gauche. Dans le même sondage, la grande majorité des Français (88%) répond penser que « parmi les candidats présentés par le Front national il y a des personnes tenant des propos racistes ou antisémites« . Mais selon 40% d’entre eux, il n’y en a pas davantage que dans les autres partis. 69% disent qu’ils modifieraient leur vote si un candidat pour qui ils avaient l’intention de voter tenait des propos racistes ou antisémites, mais 30% ne le feraient pas. 71% trouvent justifié de poursuivre en justice un homme politique tenant de tels propos. Pour l’UEJF, qui veut réunir des partenaires partout en France « pour lancer un observatoire du racisme dans les discours de campagne », « il n’est pas surprenant que les sympathisants FN soient les plus complaisants à l’égard des propos racistes ». « Ce parti continue de se structurer autour d’un discours qui distille la haine, attise les peurs et agite les préjugés », juge le président de l’UEJF Jonathan Hayoun.

 

Réforme fiscale : Pierre Moscovici  » en phase » avec Jean-Marc Ayrault mais absent !

Réforme fiscale : Pierre Moscovici  » en phase » avec Jean-Marc Ayrault mais absent !

Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici s’est dit dimanche 24 novembre « totalement en phase » mais il sera absent des premières consultations. Signe évident qu’il n’a pas été consulté par Ayrault (comme Touraine ou Sapin et même Hollande qui a recadré la réforme d’ici la fin du quinquennat alors qu’Ayrault veut l’appliquer dès 2015).  Avec le Premier ministre au sujet de la remise à plat fiscale annoncée par Jean-Marc Ayrault mardi. « Il n’y a pas, il n’y a plus d’incident ou de malentendu », a déclaré Pierre Moscovici, lors de l’émission « Internationales » (TV5Monde/RFI/Le Monde).    »Je suis totalement en phase avec le Premier ministre et, évidemment, mon ministère, Bercy, prendra toute sa place dans la réforme fiscale et d’ailleurs comment l’imaginer autrement ? », a ajouté Pierre Moscovici, à l’issue d’une semaine qui a vu le Premier ministre dicter sa politique à Bercy par voie de presse. Concernant l’annonce via la presse du remplacement éventuel des directeurs du Budget et du Trésor, Pierre Moscovici a concédé : « Peut-être l’annonce ne m’a-t-elle pas réjoui. » « Sur le reste, ce ministère, Bercy, est tenu (…). Cette administration d’excellence a besoin d’avoir un chef, je suis le chef de cette administration », a-t-il rappelé. Concernant la réforme de la fiscalité annoncée par le Premier ministre, Pierre Moscovici s’est dit « en total accord avec Jean-Marc Ayrault : il ne s’agit pas d’un tournant mais d’un approfondissement, d’une nouvelle étape, d’une remise à plat ».    »Je ne me suis senti en rien marginalisé ou affaibli, parce que le Premier ministre, et c’est son rôle, prenait une grande initiative politique, je l’approuve », a-t-il précisé, se disant « loyal au président de la République, loyal au Premier ministre ».   »Ce sont des décisions collectives, le gouvernement, le président, c’est un ensemble, c’est l’exécutif », a-t-il dit. « Nous travaillons en totale harmonie », il n’y a « aucune divergence, aucune différence », a-t-il affirmé, ajoutant qu’ »il n’y a aucun problème politique ou personnel entre Jean-Marc Ayrault et (lui) ». Pour Pierre Moscovici, « c’est une excellente initiative que de remettre à plat l’ensemble de notre système fiscal, de faire à prélèvements constants, et de chercher la visibilité, la transparence, la simplicité et la justice dans notre système », ainsi que « d’engager une grande concertation avec les partenaires sociaux ».  Interrogé sur les rumeurs de changements au sein de la haute administration du ministère de l’Économie, Pierre Moscovici a répondu : « Des changements dans les administrations, de directeurs en l’occurrence, le directeur du Trésor et le directeur du Budget, peuvent intervenir et doivent intervenir, mais il faut qu’ils interviennent en bon ordre. »  Selon le ministre de l’Économie, cela doit se faire « dans un lieu, le Conseil des ministres, sur la proposition du ministre concerné, en concertation avec le président et le Premier ministre, et dans une relative discrétion ».  Le Premier ministre doit entamer lundi un premier round de consultations en recevant à Matignon les partenaires sociaux sur cette vaste réforme, dont les conclusions sont attendues à l’été 2014. Pierre Moscovici, qui sera en déplacement en Chine – prévu de longue date -, ne sera pas présent.

 

Réforme fiscale : « un miroir aux alouettes » (François Baroin)

Réforme fiscale : « un miroir aux alouettes » (François Baroin)

.Jean-Marc Ayrault lance ce lundi une série de concertations pour mettre en place sa « réforme fiscale », mais François Baroin est loin d’être convaincu, surtout par la perspective d’une fusion entre l’impôt sur le revenu et la CSG. Certes, « c’est une idée qui a séduit à peu près dans tous les camps et à toutes les périodes », concède l’ex-ministre du Budget. Mais c’est surtout, pour lui, « une réforme insurmontable qui apparaît au final comme un miroir aux alouettes ».  Selon François Baroin, une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG est « une opération très compliquée », à cause de la nature très différente des deux taxes. « Ça sera un piège terrible, y compris pour eux [les socialistes]« , prévient-il. En tant que ministre du Budget, il affirme avoir « assumé » les hausses d’impôt à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. « On a été plutôt courageux », juge-t-il. « On a vécu sous une pression énorme, avec une menace terrible sur la disparition de l’euro. » Aujourd’hui, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault bénéficie, argue-t-il, de « deux cartes-maîtresses » dont l’équipe de François Fillon ne disposait pas. D’abord, une « intervention décisive de la BCE » qui aide les États en difficulté, et de l’autre, la modification du « regard » du FMI sur les plans de rigueur. Si la droite avait eu ces outils à sa disposition, « probablement qu’il y aurait eu deux plans de rigueur que nous n’aurions pas fait », assure François Baroin. Toujours est-il qu’à l’heure actuelle, il est « impossible » de demander la baisse des impôts, « avec 95% de dette et 4 points de déficit public », affirme François Baroin. « Il faut un effort de contribution : la question c’est de savoir s’il est juste. » L’ancien ministre met en garde contre la pression fiscale sur les entreprises, qui entraîne « une économie en cale sèche » : « Quand vous avez un prélèvement plus une instabilité fiscale, vous avez toutes les conditions réunies pour un affaiblissement progressif du consentement à l’impôt (…) et une économique au statu quo. »

 

Réforme fiscale: du bluff, du bidouillage et de l’arnaque

Réforme fiscale: du bluff, du bidouillage et de l’arnaque

 

 

Théoriquement une grande réforme fiscale paraît souhaitable pour en simplifier les modalités (environ 300 taxes et 500 niches fiscales !). Il faut cependant lui donner un sens, un objectif qui devrait impérativement viser à la diminution des prélèvements obligatoires.  Ces prélèvements les plus hauts du monde qui tuent  croissance, emploi et pouvoir d’achat. Or ce n’est pas l’objet du débat ! En fait c’est d’abord un coup de bluff d’Ayrault pour tenter d’étouffer le ralbol fiscal. Du bluff aussi parce cette réforme très complexe ne pourra se faire avant plusieurs années ; du coup le risque de bidouillage est grand avec des mesurettes chaque année. On prend aussi un risque grave d’installer une nouvelle instabilité fiscale nuisible à la visibilité des entreprises et des ménages. Une arnaque enfin car tout cela se traduira en fin de compte pas de nouvelles hausse dimpôts comme ‘est le cas depuis des dizaines d’années  (ce que pensent d’ailleurs les français dans un sondage IFOP) °. Normal, on élargit l’assiette pour faire payer davantage couches moyennes et populaires (même principe que la TVA). Finalement une vraie réforme à l’envers puisqu’on aurait du commencer par mettre en cause la nature et le volume des dépenses publiques. Jean-Marc Ayrault a réussi son coup de diversion en annonçant lundi dernier « la remise à plat de la fiscalité » dans une interview aux Echos. Mais va-t-il transformer l’essai cette semaine avec sa consultation des partenaires sociaux avant celle des parlementaires?  Les premiers sont en effet invités à venir, lundi 25 et mardi 26 novembre, présenter au Premier ministre leurs revendications en matière de prélèvements. « Ensuite, il y aura la discussion avec les présidents, les groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition », a expliqué, mercredi 20 novembre, le chef du gouvernement.  Première difficulté pour lui: ses interlocuteurs ne vont pas défendre les mêmes réformes. Les syndicats vont plaider pour un allègement du poids de l’impôt sur le revenu et une baisse de la TVA quand le patronat réclamera moins de charges sociales sur les entreprises et la stabilité fiscale. Car derrière la remise à plat de la fiscalité se profile la réforme du financement de la protection sociale promise par l’exécutif depuis des mois.  De son côté, le PS veut la fusion CSG-impôt sur le revenu quand la priorité de l’UMP est une baisse des prélèvements obligatoires gagés sur des baisses de dépenses publiques.  Autre problème pour Jean-Marc Ayrault: le calendrier. Son objectif est d’intégrer les premières mesures dans le budget 2015, c’est à dire qu’elles devront être discutées au parlement dès l’automne 2014. Matignon prévoit donc de rendre publique une « feuille de route » précise avec la mise en place d’un comité de pilotage de la réforme supervisé par le Premier ministre. Autant dire que Jean-Marc Ayrault souhaite aller vite pour tenter de garder la main. Mais le 20 novembre, à l’issue du sommet franco-italien à Rome, François Hollande a, lui aussi, précisé le calendrier comme s’il ne voulait pas laisser à son Premier ministre actuel le bénéfice de l’opération. Il a jugé « très utile » de « réunir dès la semaine prochaine » ces « forces de proposition ». Mais il a averti que cette remise à plat s’inscrirait dans la durée. « Il y a là un engagement (.) Qui prendra le temps nécessaire, c’est-à-dire le temps du quinquennat », a-t-il déclaré. Mais la réalité c’est que ni Hollande, no Ayrault ne dispose désormais de la légitimité populaire pour opérer de tels changements qui risquent de faire émerger des mécontentements multiples, contradictoires et qui paralyseront une réforme qui aurait pu intervenir tout au début du quinquennat mais pas avec seulement 15% de popularité.

 

Espagne: manif contre l’austérité

Espagne: manif contre l’austérité

 

Sous les mots d’ordre « stop aux budgets antisociaux » et « Coupes: assez! », les manifestants ont défilé dans la capitale catalane, Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, à l’appel du Sommet social, qui regroupe les syndicats et une centaine d’associations citoyennes.   »Ils coulent le pays », « Ni travail, ni retraites », pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, qui agitaient aussi le « Non » accompagné d’une paire de ciseaux devenu dans une Espagne plombée par un chômage de près de 26% l’emblème de la lutte contre les coupes budgétaires.  En Andalousie aussi, les manifestants étaient appelés dimanche à manifester dans plusieurs grandes villes.  Samedi, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Madrid à l’appel du Sommet social et des Marées citoyennes, des collectifs professionnels nés pour défendre des services publics comme l’éducation et la santé et qui manifestent habituellement de leur côté.  Deux ans après l’arrivée au pouvoir du gouvernement de droite de Mariano Rajoy, les manifestants ont défilé derrière une grande banderole blanche portant les mots: « Jugement pour les banques. Sauvons le service public, les pensions, les personnes ».  Parmi leurs cibles, le système bancaire dont les dérives ont contribué à précipiter le pays dans la crise en 2008. Arrivé au pouvoir à la fin 2011, le gouvernement Rajoy a soumis l’Espagne à une cure d’austérité sans précédent, au prix de douloureux sacrifices. Deux ans plus tard, le pays vient de renouer

 

Sondage –Réforme fiscale : une majorité de français s’attendent à une hausse

Sondage –Réforme : une majorité de français s’attendent à une hausse

 

Face à l’annonce de Jean-Marc Ayrault de vouloir « remettre à plat la fiscalité », la moitié dit redouter que cette réforme ne se traduise par une hausse de leurs impôts. C’est ce que révèle un sondage IFOP publié dans le Figaro du lundi 25 novembre. Si 50% attendent une hausse des impôts à la suite de cette réforme, ils sont 35% à estimer que la charge fiscale restera stable et 12% à attendre une baisse. Cette enquête fait également ressortir que 54% des sondés sont favorables à l’idée de fusionner impôt sur le revenu et CSG, quand 55% approuvent la proposition d’un prélèvement à la source. En revanche, seules 32% des personnes interrogées pensent que Jean-Marc Ayrault pourra mener à bien sa réforme. Autre indicateur du scepticisme des Français, Le Figaro note que le soutien à un prélèvement à la source est en net recul : il atteignait 64% en avril 2002.

 

BCE : pas de déflation en Europe ?

BCE : pas de déflation en Europe ?

 

Ce n’est pas la déflation dit B. Coeuré membre de la BCE ; pourtant ça y ressemble  (croissance atone, très faible inflation). Si la Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux d’intérêts au début du mois, ce n’est pas parce qu’elle perçoit des risques de déflation dans la zone euro, a déclaré lundi Benoît Coeuré, membre du directoire. La BCE a ramené le 7 novembre son principal taux directeur à un nouveau plus bas niveau historique, une décision inattendue qu’elle a justifié par le ralentissement marqué de l’inflation, signe de faiblesse de la reprise économique de la zone euro. « Ce n’est pas parce que nous craignons une matérialisation des risques de déflation dans la zone euro que nous avons agi », a dit Benoît Coeuré, lors d’une conférence à Tokyo. « Si nous avons agi, c’est plutôt parce que nous voulions maintenir une marge de sécurité suffisamment importante, au-dessus d’une inflation à 0% », a-t-il ajouté.

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