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Archive mensuelle de novembre 2013

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Titan : pas besoin de Goodyear à Amiens

Titan : pas besoin de Goodyear à Amiens

 

 Titan n’a pas besoin d’acheter l’usine Goodyear d’Amiens-Nord mais est prêt à le faire « avec un prix correct et des travailleurs compétents », a déclaré le PDG du groupe américain. Dans une interview au Monde parue vendredi, Maurice Taylor réaffirme que Goodyear et les syndicats devront parvenir à un accord sur un plan social pour les 1.137 employés du site avant un éventuel rachat partiel par Titan. L’industriel américain a fait savoir au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qu’il pourrait reprendre 333 employés de l’usine pour y fabriquer des pneus pour engins agricoles. Mais « la première étape est que la CGT et Goodyear scellent un accord sur des indemnités de départ pour tous les employés (…) Si tous les salariés acceptent, le projet d’achat de l’usine démarre avec zéro employé », dit-il. Pour cette raison, Maurice Taylor estime impossible de donner à ce stade une garantie de quatre ans pour les 333 emplois que Titan pourrait créer, comme le réclame selon lui Arnaud Montebourg. « Si M. Montebourg parvient à ce que la CGT et Goodyear se mettent d’accord et que Titan achète l’usine, nous avons bien l’intention de rester à Amiens-Nord plus de quatre ans », ajoute-t-il cependant. « Titan n’a pas besoin d’acheter cette usine. Mais, avec un prix correct et des travailleurs compétents, cela vaut le coup d’essayer », dit-il encore. Maurice Taylor se déclare d’autre part « désolé » s’il a pu blesser des gens en évoquant, lors d’échanges vifs avec Arnaud Montebourg début 2013, de « soi-disant ouvriers » qui « travaillent trois heures par jour ». « Mais la France a un haut niveau d’impôt et de chômage aussi. La vérité vous blesse-t-elle ? Travailler sept heures par jour quand dans d’autres pays on travaille huit heures handicape la France. »

 

Ayrault : la trouille de la Bretagne

Ayrault : la trouille de la Bretagne

 

De toute évidence le gouvernement craint la manifestation de samedi en Bretagne. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé vendredi un appel au calme à la veille de la manifestation prévue à Quimper pour l’emploi en Bretagne et pour la suppression de l’écotaxe sur fond de crise dans le secteur agroalimentaire local. « Je souhaite que cette manifestation soit pacifique, c’est le souhait de l’immense majorité des Français, c’est aussi le souhait des Bretons et de tous ceux qui veulent redonner confiance à ce territoire », a-t-il dit depuis Moscou, où il effectue une visite officielle. « On ne résoudra pas le problème des Bretons autrement que par le dialogue », a affirmé Jean-Marc Ayrault. « L’essentiel c’est que tout le monde se mette autour de la table et au travail. » Plusieurs organisations, notamment le patronat local, les transporteurs routiers, le comité régional des pêches ou encore la FNSEA se sont désolidarisés de cette manifestation après la décision prise mardi par le gouvernement de suspendre l’entrée en vigueur de l’écotaxe poids lourds. Une précédente action, organisée samedi dernier à Pont-de-Buis (Finistère) avait donné lieu à des débordements et des heurts avec les forces de l’ordre. Sur Europe 1, la ministre de la Fonction publique et de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, a déclaré de même espérer que la manifestation de samedi ne dégénérerait pas. « Je pensais très honnêtement que cette manifestation n’aurait plus lieu » après la suspension de l’écotaxe, a-t-elle dit. « J’espère surtout qu’il n’y aura pas de violences. » La ministre, qui est une élue du Finistère, a fait état de retours « nous disant que certains groupes déjà sur place ont l’intention de faire de cette manifestation quelque chose d’un peu plus violent qu’on ne pourrait malheureusement l’espérer. » « J’espère que ceux qui ont appelé à la manifestation (…) sauront éviter et prévenir si jamais ce genre de groupes est effectivement présent à Quimper pour faire autre chose que manifester », a-t-elle ajouté.

 

Espagne : du mieux pour Fitch

Espagne : du mieux pour Fitch

Fitch a revu en hausse sa perspective sur l’Espagne, à « stable » contre « négative » jusqu’à présent, et a confirmé la note souveraine BBB de Madrid, évoquant des progrès dans la maîtrise de ses déficits, un retour à la croissance plus rapide que prévu et des efforts en matière de réformes structurelles. La note actuelle accordée par Fitch à l’Espagne classe cette dernière deux crans au-dessus de la catégorie spéculative (« junk »), alors que la note de Standard & Poor’s (BBB-), et celle de Moody’s (Baa3), ne sont qu’un cran au-dessus. S&P et Moody’s ont en outre des perspectives négatives sur la note de crédit du pays. « Les autorités ont réalisé d’importantes réformes du marché du travail, du système de retraites, du cadre budgétaire et du secteur financier », constate Fitch dans un communiqué. « Le rythme des réformes devrait ralentir en 2014-2015 avec le relâchement des pressions externes et l’approche des élections de 2015, mais les efforts réalisés jusqu’à présent devraient placer l’économie en meilleure position. » L’Espagne est sortie de la récession au troisième trimestre après neuf trimestres de contraction de son produit intérieur brut (PIB). Mais son rythme de croissance devrait rester faible, dans contexte marqué par un chômage massif et l’un des plus lourds déficits de la zone euro. Fitch évoque également dans son communiqué la récente amélioration des conditions de financement du pays, après les pics de rendements atteint au cours de l’été 2012, qui avaient failli obliger Madrid à demander un plan de sauvetage. Le rendement de la dette souveraine à 10 ans est retombé sous la barre de 4% pour la première fois en trois ans cette semaine, après avoir atteint plus de 7,6% en juillet 2012.

 

Economie, politique, société: infos les plus lues 1er novembre 2013

Economie, politique, société: infos les plus lues  1er novembre 2013

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Ayrault : la com. pour politique ?

Ayrault : la com. pour politique ?

L’aventure à Matignon n’aura duré que cinq mois. Nommé en octobre, le conseiller spécial de Jean-Marc Ayrault, Bernard Candiard, quitte ses fonctions. C’est ce qu’ont annoncé les services du Premier ministre vendredi, par communiqué. Le chef du gouvernement procède en effet à une « réorganisation de son cabinet », est-il indiqué. »L’ensemble des conseillers chargés de la stratégie, de la communication, de la presse, des médias sociaux, et des discours et études », seront désormais réunis au sein d’un « même pôle », précise Matignon. Ce pôle sera dirigé par Jérôme Batout, qui « prendra ses fonctions mercredi 3 avril » comme conseiller spécial, succédant à Bernard Candiard. Dans son communiqué, Jean-Marc Ayrault tient à remercier ce banquier de profession, ancien conseiller de François Mitterrand à l’Elysée, « pour les missions qu’il a remplies depuis sa nomination ».Jérôme Batout travaillait jusqu’à présent au sein de Publicis Consultants, dont il dirigeait depuis janvier le département Affaires publiques après avoir été directeur de cabinet de Maurice Lévy, patron du groupe. Entre 2004 et 2006, ce trentenaire a été conseiller dans le cabinet de François Hollande, alors premier secrétaire du PS, et chargé de la coordination du projet du PS pour 2007.A la tête du service presse de Matignon depuis mai 2012, Dominique Bouissou reste pour sa part membre du cabinet de Jean-Marc Ayrault. Elle « exercera les fonctions de conseiller auprès du Premier ministre jusqu’à son prochain départ », précise le communiqué du chef du gouvernement, qui tient également à la « remercier chaleureusement » pour « l’importance du travail qu’elle a accompli depuis l’installation du gouvernement. »

 

France : vers le chaos économique, social et politique

France : vers le chaos économique, social et politique

 

La France est déprimée parce que les résultats économiques été sociaux sont catastrophiques mais surtout parce qu’aucune perspective de redressement ne se profile. Hollande est désormais paralysé et ne pourra plus rien décider de fondamental. Il va payer la facture électorale aux municipales et surtout aux européennes. Il na plus aucune chance pour 2017.  Il changera bien sûr de gouvernement qui sera aussi incompétent que le précédant. L’impopularité sera alors telle qu’il dissoudra l’assemblée. Mais pour designer quel  gouvernement : de droite ? Il faudrait encore que cette droite , sans leader (hormis Sarkozy mais plombé par les affaires), sans projet,  ait la majorité. Elle ne fera pas une politique très différente de celle de Hollande. (En fait celle de Bruxelles°) ; Ou alors une alliance droite classique FN qui ne pourra pas tenir longtemps tellement les contradictions sont fortes. On pourrait imaginer un gouvernement d’union nationale car les positions PS droite classique ne sont pas si éloignées que cela (la sociologie des dirigeants est la même : des bourgeois et des hauts fonctionnaires). Ce serait une manière de renforcer encore le FN. Enfin une expérience FN mènerait rapidement le pays à la ruine et au discrédit. Reste  alors un gouvernement d’experts pendant une période pour qu’enfin les sacrifices  servent enfin  à la croissance et à l’emploi. Ce n’est pas pour demain ;  en attendant la France  va agoniser. Aucun parti, aucun leader n’a aujourd’hui les compétences, le charisme et l’honnêteté pour  engager le redressement qui s’impose dans tous les domaines. La glissade vers le déclin va durer encore quelques années, trop de fondamentaux sont à changer (l’école, la formation en général, le rapport au travail, l’Etat, la fiscalité, les structures administratives et politiques etc.).

Sabco : 300 emplois menacés

Sabco : 300 emplois menacés

Le  volailler breton Tilly-Sabco a annoncé jeudi qu’il allait suspendre à partir de janvier sa production de poulets pour l’export, une activité qui menace, selon lui, un millier d’emplois « à très court terme ». Le 18 juillet, Bruxelles avait décidé de supprimer les aides à l’exportation pour les petits poulets congelés. Ces aides (« restitutions ») permettaient aux poulets bretons de concurrencer les volailles brésiliennes sur la scène internationale. Or, le poulet à l’export représente 90% du chiffre d’affaires de Tilly-Sabco et occupe la quasi-totalité de ses employés (300 sur 340 salariés). La survie de l’entreprise est donc en jeu. Au delà de l’entreprise finistérienne, en amont, les couvoirs, les fournisseurs d’aliments, les éleveurs, l’abattoir et les partenaires logistiques et de transport, sont menacés. En annonçant la suspension de sa production, Tilly-Sabco, qui ne parle toutefois pas de licenciements, lance donc un appel du pied à l’Etat: « En l’absence de soutiens financiers des pouvoirs publics, la filière ne peut supporter à elle seule (…) la mise à zéro des restitutions, l’effondrement des prix à l’export et le niveau très élevé de l’euro ». Face à cela, le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, a assuré jeudi soir à l’AFP que le gouvernement travaillait « activement à trouver des solutions pour maintenir l’activité de l’entreprise ». « Les 15 millions d’euros du plan Bretagne sont notamment destinés à soutenir la filière avicole et les abattoirs », a-t-il rappelé.

 

Foot : Hollande maintient la Taxe à 75%

Foot : Hollande maintient la Taxe à 75%

 

Hollande avait besoin de montrer enfin son autorité, c’est fait, il a tenu tête aux clubs pros de foot ( c’est plus facile que vis-à-vis de la Syrie !) et maintient la taxe à 75%. Une décsion sans grand danger pour Hollande puisque les français approuvent. En cause évidemment la situation salariale scandaleuse de tous les footballeurs qui ruinent les clubs. Des salaires démentiels par des présidents fous (dans toute l’Europe voire au-delà) pour des joueurs souvent immatures et –ou incultes. Le foot est un magnifique sport mais sa gestion est scandaleuse (voir le dernier épisode de la coupe du monde au Qatar où la corruption a fait pencher la balance). Pourtant taxer les clubs n’est pas la bonne solution car tous les clubs pros français sont en déficit.  François Hollande, qui recevait ce jeudi 31 octobre, une délégation, a maintenu la taxe à 75% sur les hautes rémunérations. Le président de la République n’a pas accédé aux requêtes des patrons de football, qui espéraient une non-rétroactivité, c’est à dire ne payer le nouvel impôt que sur les futurs contrats de joueurs. Jean-Pierre Louvel, président du syndicat des clubs de foot professionnels, en réaction, a annoncé que la grève serait maintenue.  Les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ne vont donc pas jouer lors du week-end du 29 novembre au 2 décembre pour protester contre cette « contribution exceptionnelle de solidarité » qui touche la part des salaires annuels supérieurs à un million d’euros versés en 2013 et 2014. Par ailleurs, Jean-Pierre Louvel a déclaré « nous suspendons toujours notre participation à la commission Glavany (dite du football « durable ») ». Cette fin de non-recevoir de Français Hollande n’est pas une surprise. « Toutes les entreprises concernées doivent la payer. C’est le principe qui sera rappelé », avait déclaré Bernard Cazeneuve sur BFM TV – RMC ce jeudi 31 octobre un peu plus tôt. Ajoutant : « la décision est prise d’appliquer cette taxe aux clubs de foot». Il avait rejeté l’idée suggérée par les clubs de ne pas l’appliquer aux contrats signés en 2013, tout comme la possibilité de déduire une partie des charges patronales sur les droits à l’image. François Hollande a exclu, vendredi 25 octobre, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, de faire une exception pour les joueurs de football. Son message a depuis été largement relayé par le gouvernement et la majorité. »Cette journée sans football est incompréhensible pour les Français. Le président doit dire aux présidents de clubs de foot qu’il faut qu’ils mouillent le maillot pour notre pays », a déclaré mercredi 30 octobre sur France Info Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a également maintenu, par la voix de sa porte-parole, une ligne dure. »Je vous confirme que nous ne reviendrons pas sur le principe d’une taxe à 75%, qui s’applique également aux joueurs de foot, comme à tous ceux qui perçoivent une rémunération (annuelle) supérieure à un million d’euros », a dit Najat Vallaud-Belkacem à l’issue du conseil des ministres. La nouvelle mouture de la taxe, dont une première version a été invalidée par le Conseil constitutionnel, prévoit qu’elle sera payée par les entreprises. La a estimé qu’elle devrait toucher 13 clubs de Ligue 1 pour plus de 44 millions d’euros, un montant contesté par le gouvernement, et ce au moment où plusieurs clubs connaissent des difficultés financières. Pour atténuer l’impact de la taxe, le gouvernement a décidé qu’elle ne pourrait dépasser 5% du chiffre d’affaires d’une entreprise.

 

Taxe à 75% : une fumisterie de Hollande

Taxe à 75% : une fumisterie de Hollande

 

La fameuse taxe à 75% qui devait faire payer les riches et surtout donner un vernis socialiste à Hollande finit en eau de boudin. Certes elle sera appliquée mais son rendement sera ridicule : autour de 200 millions ; Elle sera en outre détournée de son objet puisque ce ne sont pas les riches salairiés qui seront taxés mais les entreprises. Hollande a été élu en grande partie sur cette promesse bidon, comme le rappelle le Monde. Ce fut l’une des promesses les plus symboliques de François Hollande pendant la campagne présidentielle. Voire la plus emblématique. Le candidat socialiste s’était engagé à créer une nouvelle tranche d’imposition à 75 % pour la part des revenus dépassant 1 million d’euros par an. Au moment où le candidat Hollande fait son annonce surprise, le 27 février, sa campagne est bien lancée et il est en tête des sondages mais son principal adversaire, Nicolas Sarkozy, revient dans la course. La dynamique de son entrée en campagne tardive porte ses fruits : le président-candidat assomme son adversaire par un flot de mesures clivantes depuis qu’il a annoncé sa candidature, quinze jours avant.Chaque jour ou presque, le candidat UMP déroule ses propositions, notamment sur le travail ou les questions sociales, multiplie les meetings, accuse le PS de matraquage des classes moyennes depuis plusieurs semaines et remonte peu à peu son retard dans les sondages. M. Sarkozy se retrouve de nouveau au centre du jeu. Le débat se structure autour de ses propositions.Au même moment, M. Hollande paraît manquer de souffle et donne l’impression de ne plus avoir de propositions fortes à lancer… Le 27 février à midi, Le Monde explique que le candidat PS n’a plus beaucoup de marges de manœuvre et affiche en « une » ce titre : « Ce que M. Hollande se prépare à garder de l’héritage Sarkozy. »Le peuple de gauche craint de voir le « rouleau compresseur » Sarkozy écraser le candidat PS dans les cinq dernières semaines de campagne, avant le premier tour. Quand vient ce fameux lundi 27 février… Ce jour-là, M. Hollande est l’invité de l’émission « Parole de candidat ». Il dégaine sa proposition choc.  La surprise est totale : la mesure ne figurait pas dans les « 60 engaments » du candidat. Il annonce même, dans un premier temps, qu’elle concerne les revenus supérieurs à 1 million d’euros « par mois », avant de se reprendre et de préciser « par an »… Le député Jérôme Cahuzac, son conseiller pour les questions fiscales, apprend le soir même, sur France 2, l’existence de cette proposition. Et se retrouve bien embarrassé pour donner des précisions… Du point de vue électoral, l’annonce est un vrai coup politique. Elle permet au candidat PS de contenir la poussée du candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, qui a le vent en poupe, et de prendre à revers Nicolas Sarkozy, à qui il recolle un peu plus l’image de « président des riches ». Ce dernier ne trouve d’ailleurs pas d’argument saillant pour contrer l’offensive du candidat PS, dénonçant seulement « l’amateurisme » de son adversaire. L’offensive du candidat UMP, pris de court, est stoppée. M. Hollande garde son avance dans les sondages. Une semaine après l’annonce, le candidat PS est si content de son coup qu’il confie au Monde ce qui l’a poussé à prendre tout le monde par surprise : « Il faut savoir ‘accrocher’ au bon moment, étonner quand c’est nécessaire, déstabiliser au besoin. » En fait, l’idée avait germé deux jours avant dans les têtes des trois hommes forts de la campagne de M. Hollande – Pierre Moscovici, Manuel Valls et Stéphane Le Foll. Avant qu’elle soit actée définitivement, quelques heures avant le passage du candidat sur TF1. 

 

Air-France pose ses conditions pour sauver Alitalia

Air France pose ses conditions pour sauver Alitalia

 

Air France-KLM a annoncé jeudi avoir entièrement déprécié sa participation de 25% dans Alitalia à la suite du projet d’augmentation de capital de la compagnie italienne, une levée de fonds à laquelle il a réaffirmé ne vouloir participer qu’à des conditions « très strictes ». Le PDG du groupe franco-néerlandais Alexandre de Juniac s’est dit « offensé » et « découragé » de ne pas avoir été davantage associé aux discussions concernant l’avenir d’Alitalia, dont il est le premier actionnaire. Air France-KLM a voté à la mi-octobre en faveur d’une augmentation de capital de 300 millions d’euros pour sortir la compagnie italienne de l’ornière, mais a jusqu’à la mi-novembre pour décider d’y participer ou pas. « Nous envisagerons d’y participer si les conditions sont satisfaites. Si elles ne sont pas remplies, nous n’envisagerons pas de participation », a dit Alexandre de Juniac lors d’une conférence de presse consacrée aux résultats trimestriels d’AF-KLM. Le groupe a dû repousser jeudi plusieurs objectifs clés face aux difficultés persistantes du moyen-courrier et du fret, dans une conjoncture morose à laquelle s’ajoute la volatilité des cours du pétrole et des devises. Alexandre de Juniac a de nouveau plaidé pour une restructuration financière en profondeur d’Alitalia, dont Air France-KLM, a-t-il dit, reste un partenaire « loyal et sérieux ». « On n’est pas là pour mettre de l’argent dans une société qui ne peut pas tenir à long terme. Il faut un plan propre, carré, qui tient la route », a-t-il dit à des journalistes à l’issue de la conférence de presse. « Ce n’est pas une punition pour les Italiens ou un mauvais traitement, je pense que c’est bon pour les Italiens de faire cela. »  

 

Fagor : 2000 salariés menacés

Fagor : 2000 salariés menacés

 

.Affaibli par la baisse continue de ses ventes, le groupe espagnol a annoncé le 16 octobre avoir engagé une procédure de sauvegarde pour tenter de refinancer sa dette. Fagor, qui revendique le cinquième rang du marché européen de l’électroménager, employait 5.642 personnes au 30 juin dernier, dont près de 2.000 en France. La société, qui n’est pas cotée en Bourse, est contrôlée par Mondragon, le plus gros groupe coopératif du monde. En France, un comité central extraordinaire est prévu le 6 novembre et les syndicats redoutent de mauvaises nouvelles. Le quotidien Le Figaro précise dans son édition de vendredi que le ministère du Redressement productif organisera le 7 novembre une table ronde avec les responsables des collectivités locales où sont implantées les quatre usines de FagorBrandt, soit Aizenai et la Roche-sur-Yon (Vendée), ainsi que Vendôme et Orléans (Loir-et-Cher).

Heuliez : la fin pour 285 salariés

Heuliez : la fin pour 285 salariés

 

La majorité des 285 salariés de l’équipementier automobile Heuliez SAS mis en liquidation judiciaire se sont réunis une dernière fois jeudi dans leur usine de Cerizay (Deux-Sèvres), mais ils veulent encore croire en une hypothétique reprise. Il est loin le temps, une quinzaine d’années, où l’usine fourmillait de ses 1.500 salariés, un chiffre qui est même monté à 3.200 en 2005 lorsqu’Heuliez carrossait l’Opel Tigra. L’espoir, en ce dernier jour d’activité, a été nourri jeudi par la décision du tribunal de commerce de Niort qui a autorisé la cession des bâtiments et des machines à la Société d’économie mixte (SEM) lancée par la région Poitou-Charentes. Le but de cette offre formulée par la collectivité présidée par Ségolène Royal, qui se bat depuis des années pour la survie d’Heuliez, est de préserver l’outil de production en cas d’accord sur un plan de reprise par un industriel espagnol. « Il s’agit seulement d’éviter la dispersion de l’outil industriel et de préserver la capacité de production dans l’hypothèse d’une future reprise du site », indique l’ordonnance du tribunal, qui fixe le montant de la reprise à 5.000 euros. La SEM, qui répond au nom de « Fabrique régionale du Bocage » a un capital de 900.000 euros, dont 650.000 apportés par la région, le reste provenant de plusieurs entreprises régionales. Elle permettra de conserver l’usine en l’état en attendant un gros marché de fourniture de pièces de rechange pour Volkswagen qui, s’il se concrétisait, permettrait la reprise de l’usine de Cerizay par l’Espagnol Cosmos XXI. Ce dernier « est en négociation avec des constructeurs et attend toujours la réponse de Volkswagen. On pourrait espérer alors qu’à terme ce sont 200 à 250 personnes qui pourraient être reprises », explique le délégué CFDT Xavier Cailloux.

 

France 2013 : croissance nulle

France 2013 : croissance nulle

 

Il n’ay aura pas de miracle pour 2013, la croissance sera quasi nulle. Attendue en hausse la consommation a baissé au troisième trimestre du fait de la hausse des impôts et du climat très déprimé. La consommation des ménages français en biens a baissé de 0,1% en septembre après avoir reculé de 0,3% au mois d’août, fragilisant la croissance économique du troisième trimestre. Sur l’ensemble du trimestre, la consommation a baissé de 0,1% contre +0,3% au deuxième trimestre, un recul qui tient selon l’Insee aux dépenses en énergie (-3,0% après +2,5%). Ce « repli modeste » sur le mois comme sur le trimestre « fragilise la prévision de croissance du troisième trimestre autour de 0 ou légèrement négative », déclare Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, sur Twitter. Treize économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une hausse de 0,3% de la consommation en septembre. « Bien que plus faible qu’attendu, la publication d’aujourd’hui reste cohérente avec notre prévision d’une hausse de 0,1% du PIB au troisième trimestre », estime Tullia Bucco, économiste chez UniCredit, dans une note de recherche. Les premiers résultats du produit intérieur brut du troisième trimestre seront publiés le 14 novembre par l’Insee. La correction des dépenses d’énergie efface la hausse enregistrée au deuxième trimestre, qui avait largement contribué à la croissance de 0,5% du PIB, souligne Tullia Bucco. Selon Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas, le détail de la statistique montre malgré tout que la tendance haussière persiste et pourrait réapparaître au quatrième trimestre. À la fin du deuxième trimestre, l’acquis de croissance pour 2013, à savoir la croissance moyenne en cas de stagnation de l’activité au deuxième semestre, s’établissait à +0,1% , confortant la prévision du gouvernement pour l’année (+0,1%).

 

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