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Archive mensuelle de novembre 2013

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100 millions : le coût de la monarchie républicaine à L’Elysée

100 millions : le coût de la monarchie républicaine à L’Elysée

 

 

La France n’as plus d’argent mais sait entretenir la pompe monarchique républicaine. Un coût de 100 millions pour l’Elysée, une bricole dans un pays en crise, il faut bien sûr y ajouter les quelques milliards nécessaires pour faire fonctionner le gouvernement, l’assemblée nationale, le sénat, le conseil économique et social etc. La royauté coûtait  cher et n’était pas très démocratique, pas sûr que cette monarchie républicaine coûte moins chère et soit plus démocratique! « Logiquement, » c’est le contribuable qui finance le fonctionnement de la présidence de la République via le budget de l’Etat. Pour 2014, la dotation destinée à l’Elysée s’élèvera à 101,7 millions d’euros, soit 1,8% de moins qu’en 2013. Mais les crédits budgétaires ne représentent pas tout. Selon le projet de budget 2014, les « produits divers de gestion » rapporteront 2 millions d’euros l’an prochain. « Ils représentent désormais près de 2% des ressources de la Présidence », remarque le député UMP Marc Le Fur, rapporteur des crédits de l’Elysée pour la commission des finances de l’Assemblée nationale. Parmi ces produits, les intérêts des deux comptes courants ouverts par l’Elysée auprès du Trésor public atteindront en 2014 quelques 902.000 euros pour des dépôts de 27,1 millions. Une somme qui devrait cependant baisser de 6,5% par rapport à 2013. Ces comptes servent à payer les dépenses courantes engagées durant l’année par l’Elysée. D’autres produits exceptionnels alimentent le budget présidentiel. C’est le cas des recettes du restaurant de l’Elysée, cantine très nettement améliorée où se restaurent les collaborateurs et les employés de la présidence. En 2014, ces recettes s’élèveront à 606.000 euros, soit 4,7% de moins qu’en 2013 sans que les documents budgétaires fournissent d’explication. Quant aux plateaux-repas servis aux conseillers du président dans leurs bureaux, ils génèreront 29.200 euros de recettes, soit 3,9% de plus qu’en 2013. Enfin, en 2014, l’Elysée pourra utiliser une partie du produit de la vente aux enchères d’un dixième de la cave que la Présidence a réalisée en mai dernier. « Après reversement de la moitié du produit de cette vente au budget de l’État, soit 250 000 euros, 50 000 euros seront en effet prélevés sur la part restant à la Présidence, soit 250 630 euros, pour acquérir de nouveaux millésimes et concourir au renouvellement de la cave », explique le député Marc Le Fur…. qui ne semble éprouver aucune honte !

Réforme statut des fonctionnaires : c’est pas pour demain

Réforme statut des fonctionnaires : c’est pas pour demain

Le rapport sur l’évolution du statut des fonctionnaires finira nécessairement en eau de boudin. D’abord il s’ agira d’un rapport adouci compte tenu du contexte de  la révolte qui gronde en France, ensuite on prendra peut-être quelques mesurettes mais pas question de remettre en cause une catégorie qui reste en majorité  le seul soutien de ce gouvernement, Un rapport va être remis au gouvernement lundi 4 novembre. « L’évolution de la fonction publique dans les années à venir » est attendu avec appréhension par les syndicats.Par prudence le gouvernement a confié la rédaction de ce rapport à un haut fonctionnaire !  A la demande de Jean-Marc Ayrault, le conseiller d’État Bernard Pêcheur a donc travaillé depuis mai à cerner les possibles « évolutions des modes de recrutement, de rémunération, de gestion et d’organisation des carrières ainsi que des parcours professionnels » des fonctionnaires. Ses propositions, sur lesquelles le gouvernement va s’appuyer pour négocier avec les fonctionnaires sur les carrières et les rémunérations, étaient attendues le 29 octobre. Une réunion de crise des élus bretons et des ministres concernés à Matignon liée à la bataille contre l’écotaxe, les a reportées d’une semaine.  Pour la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, le rapport Pêcheur, « dont on attend beaucoup », doit être « un départ » et permettre un travail visant à « améliorer les choses ».Marylise Lebranchu a indiqué que le statut des fonctionnaires pourrait évoluer à la suite de ce rapport, supposé « tout remettre sur la table». Elle s’est aussi appliquée cette semaine à défendre les fonctionnaires: « Il faut savoir qu’il y a 1.640.000 agents qui sont quasiment payés au Smic, ce ne sont pas des privilégiés », a-t-elle dit sur France 2 mercredi 30 octobre, en déplorant que « chaque mesure prise pour un fonctionnaire soit considérée comme un privilège ». Les discussions sur les carrières et rémunérations s’engageront le 5 décembre, avant le début officiel des négociations en mai 2014.Alors que les syndicats réclament une concertation spécifique sur les salaires après trois années consécutives de gel du point d’indice (outil principal de calcul des rémunérations), ces discussions vont s’ouvrir dans un contexte contraint sur le plan budgétaire. Le document sera présenté officiellement aux syndicats jeudi 7 novembre.

 

TVA du Chocolat : une fiscalité kafkaïenne

TVA du Chocolat : une fiscalité kafkaïenne

.Les professionnels du chocolat ont de quoi s’arracher les cheveux, car dans ce domaine, le taux de TVA change pour ainsi dire d’un produit à l’autre. Une fiscalité qu’on pourrait résumer ainsi: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Le chocolat noir, tout comme les fèves de cacao et le beurre de cacao, est au taux réduit de 5,5%. Exception faite des tablettes fourrées et autres grandes bouchées fourrées au taux normal de 19,6% (et 20% au 1er janvier 2014).Le chocolat au lait, lui, est soumis au taux normal. Mais le « chocolat de ménage au lait« , destiné à être fondu pour l’utiliser dans des pâtisseries, que la loi définit comme « composé de 30% minimum de matière sèche de cacao », est à 5,5% !Les bonbons au chocolat, qu’il soient noir, au lait ou blanc, sont, eux taxés à 5,5 %. Encore faut-il que ce soit des « bouchées » dont la taille et le poids n’excédent pas 5 centimètres et 20 grammes. Et « pour autant que le chocolat ne représente pas moins de 25 % du poids total du produit ». En revanche, les sujets fabriqués avec des chocolats différents, par exemple une poule de Pâques avec un corps en chocolat noir et une tête au chocolat blanc, sont à 19,6%. A moins que le producteur ou le vendeur souhaite « ventiler » les taux de TVA en fonction de la proportion de chaque chocolat. Les pâtes à tartiner sont soumises, elles, à la TVA de 5,5 %. Si tant est que la proportion de chocolat soit supérieure à 25%, proportion dans laquelle il faut comptabiliser les noisettes ou autres accompagnements type fruits secs, mais seulement dès lors qu’ils sont « intégrés ou étroitement liés au chocolat ». Monsieur Ferrero et son Nutella n’ont qu’à se débrouiller…Et ne parlons pas des produits à base de chocolat. Là, c’est carrément la jungle. Crème dessert au chocolat? 19,6%. Pain au chocolat? 5,5%.N’essayez pas de comprendre, même les confiseurs ont renoncé. Face au maquis des exceptions, et à des textes fiscaux à la lisibilité toute relative, leur syndicat conseille de s’adresser directement à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) pour savoir à quelle catégorie appartient son produit. Le gouvernement, qui a décidé de faire passer le taux maximal de TVA de 19,6 à 20% sans toucher au taux de 5,5% au 1er janvier 2014, n’a pas prévu de simplification du système.

 

Sondage- Hollande : pas un changement de gouvernement mais de politique

Sondage- Hollande : pas un changement de gouvernement mais de politique

Pour les français un changement de gouvernement ou un remaniement n’apportera pas grand-chose, c’est le contenu même de la politique qu’il convient de réorienter, aussi la méthode Hollande, son incapacité à trancher et à rassembler. Bref une mise en cause directe du chef de l’Etat. Les Français veulent que ça change. 91% d’entre eux, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour le JDD, estiment que François Hollande ne pourra pas se contenter de ne rien faire jusqu’aux scrutins du printemps prochain. Mais quand on leur demande ce que le Président doit changer, ils répondent d’abord sa politique (43%) et ensuite sa gouvernance (30%). Si la demande de changement de politique est plutôt classique quand un pouvoir traverse une crise, la pression des Français sur la méthode de gouvernement est plus inédite. Cela souligne en creux l’incapacité de François Hollande à rassurer les Français sur ses aptitudes à présider, à gouverner. Plus surprenant, les Français ne semblent pas convaincus par la pertinence d’un (petit ou grand) remaniement de l’équipe gouvernementale dirigée par Jean-Marc Ayrault. Seuls 18% placent cette option comme prioritaire.

 

Sondage -Bayrou : sympa, honnête mais pas charismatique

Sondage -Bayrou : sympa, honnête mais pas charismatique

 

 

Bayrou a de nombreuses qualités reconnues par les français pourtant qui n’en veulent pas comme Président de la république. Il a souvent des positions pertinentes mais ça ne passe pas.  En cause sans doute surtout son manque de charisme  et de détermination ; un candidat « mou » en quelque sorte pour la France qui en a déjà élu un avec Hollande… et qui le regrette amèrement. François Bayrou n’a donc pas la cote auprès des Français. Plus de la moitié (56%) ont une mauvaise opinion de lui et sept sur dix (72%) pensent qu’il ferait un mauvais président de la République, selon un sondage BVA publié dimanche 3 novembre dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. 46% des sondés ont une « plutôt mauvaise opinion » et 10% une « très mauvaise opinion » du président du Modem, contre 40% qui ont une « assez bonne opinion » et 2% une « très bonne opinion » (2% de sans réponse). 47% pensent qu’il ferait un « plutôt mauvais président de la République » et 25% un « très mauvais » contre 20% qui estiment qu’il serait un « plutôt bon » chef de l’Etat et 3% un « très bon » (5% ne savent pas). 78% pensent qu’il est « isolé », 68% qu’il est « honnête », 66% qu’il a « des convictions profondes » et 62% qu’il est « sympathique ». Les personnes interrogées se divisent à part égale sur le mariage projeté entre les formations centristes : 45% souhaitent que François Bayrou « reste indépendant » et 45% qu’il « s’allie avec l’UDI » de Jean-Louis Borloo (10% sans opinion).L’opinion est aussi partagée sur le futur candidat du centre à l’élection présidentielle : 45% préféreraient que ce soit Jean-Louis Borloo et 44% François Bayrou (11% sans opinion).

Sondage- impôts : hausse pour 60% des français

Sondage- impôts : hausse pour 60% des français

Plus de six Français sur dix ont constaté une hausse de leurs impôts locaux et de leur impôt sur le revenu en l’espace d’un an, révèle un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche. Selon l’étude, 68% des Français ont constaté une hausse de leurs impôts locaux et 61% de leur impôt sur le revenu. Dans ces deux groupes, 17% et 24% des personnes interrogées ressentent respectivement ces hausses comme « très importantes ». A l’inverse, un quart des sondés constatent une stabilité de ces deux prélèvements. « Ces perceptions ne sont toutefois pas homogènes », relève le sondage.  Les seniors se montrent les plus prompts à indiquer que leurs impôts locaux ont augmenté : 73% des personnes âgées de 50 ans et plus, contre 49% pour les jeunes de moins de 25 ans, sachant que 29% d’entre eux ne payent pas cet impôt, rappelle l’Ifop. Les catégories socioprofessionnelles supérieures sont également plus nombreuses à ressentir la hausse de leurs prélèvements locaux. Ils sont 75% contre 69% chez les professions intermédiaires et 67% pour les catégories socioprofessionnelles modestes. En revanche, les habitants de l’agglomération parisienne se distinguent du reste de la France en constatant dans des « proportions moindres » une hausse de leurs impôts locaux : 60% contre 69% pour les Français habitant en province. Pour l’impôt sur le revenu, l’augmentation est particulièrement ressentie chez les plus âgés et chez les sympathisants UMP (71% contre 56% pour ceux de gauche), constate l’étude. Parallèlement, la pression fiscale est davantage ressentie lorsque le revenu du ménage est élevé. Dans les foyers gagnant moins de 2.000 euros par mois, environ une personne sur deux a perçu une hausse de l’impôt sur le revenu. Elles sont deux sur trois dans les foyers dont le revenu excède 3.000 euros par mois. Le sondage révèle également que 76% des Français indiquent avoir perçu une augmentation de leur facture de gaz et d’électricité sur un an, dont 22% estiment que cette hausse a été « très importante ».

Bretagne : révolte des bonnets rouges

Bretagne : révolte des bonnets rouges

 

Triple mécontentement en Bretagne, la fiscalité dont l’écotaxe, le chômage et le centralisme parisien ; pour ces raisons des milliers de personnes coiffées de bonnets rouges se sont rassemblées samedi à Quimper (Finistère), où des heurts ont éclaté avec la police malgré les appels au calme. La manifestation a rassemblé plus de 10.000 personnes selon la préfecture et plus de 30.000 personnes selon les organisateurs, réunissant salariés de l’industrie agro-alimentaire, artisans, agriculteurs, transporteurs routiers, pêcheurs et chefs d’entreprise. En milieu d’après-midi, des heurts ont éclaté entre une centaine de manifestants et les forces de l’ordre rassemblées près de la préfecture du Finistère qui ont répliqué à des jets de projectiles en faisant usage de lances à eau et de grenades lacrymogènes. La préfecture a signalé plusieurs blessés légers lors de ces échauffourées. Dans le département voisin du Morbihan, un portique de contrôle de l’écotaxe est tombé samedi après avoir été incendié par des manifestants à proximité de Saint-Allouestre. Pour symboliser les difficultés que traverse actuellement la Bretagne, notamment dans le domaine agro-alimentaire, les manifestants ont installé des dizaines de pots de chrysanthèmes multicolores près de la préfecture et aux abords de la place de la Résistance. « Tous mes voisins sont dans l’agro-alimentaire ou dans la pêche, ces chrysanthèmes, c’est pour montrer que la Bretagne est en train de mourir », a dit à Reuters Armelle, une assistante sociale de 46 ans, venue de Brest. Les manifestants portaient des bonnets rouges, en référence aux révoltes paysannes bretonnes de la fin du 17e siècle.

Grèce : versement prochain d’une nouvelle tranche de prêt

Grèce : versement prochain d’une nouvelle tranche de prêt

Les membres de la « troïka » des institutions créancières de la Grèce (Commission européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) sont attendus mardi à Athènes pour décider de l’opportunité de verser une nouvelle tranche de prêts dans le cadre du plan de sauvetage financier du pays. Leur dernière visite, qui sert à vérifier les progrès réalisés sur les engagements pris par le gouvernement grec en échange de financements, remontait à octobre. Jeudi, des responsables de la zone euro avaient annoncé le report de la visite programmé la semaine prochaine faute d’accord entre la « troïka » et Athènes sur la façon de combler un « trou » de deux milliards d’euros dans le budget 2014.Le problème a toutefois pu être réglé vendredi soir lorsque les Grecs ont envoyé à leurs créanciers des informations sur la manière de combler ce déficit budgétaire et d’atteindre d’autres objectifs, y compris par la voie de privatisations. La Grèce a été sauvée de la banqueroute grâce à une assistance d’urgence octroyée par ses partenaires de la zone euro et le FMI, avec 240 milliards promis à Athènes depuis 2010, en échange d’un programme d’austérité draconien. Après six ans de récession qui a détruit 40% des revenus disponibles des ménages et fait s’envoler le taux de chômage à près de 28%, les Grecs disent toutefois qu’ils n’en peuvent plus.

Economie, politique, société: infos les plus lues 2 novembre 2013

Economie, politique, société: infos les plus lues  2 novembre 2013

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Les frais de fonctionnement du Conseil économique social vont augmenter de 500.000 euros

Les frais de fonctionnement du Conseil économique social vont augmenter de 500.000 euros

Alors que le gouvernement devait décider de supprimer les conseils, comités et autres commissions inutile, le conseil économique, lui, va augmenter ses frais de fonctionnement. Une augmentation qui suscite des critiques mais la vraie question est :  à quoi sert ce comité ? En période de chasse aux économies budgétaires, la mesure a de quoi surprendre. En 2014, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dépensera 500.000 euros en plus en frais de fonctionnement. C’est ce qui ressort des documents budgétaires du projet de loi de finances.  Au point que Philippe Marini, le président UMP de la commission des finances du Sénat a décidé de s’abstenir sur ce budget en commission le 22 octobre dernier. La discussion en séance publique dans les prochains jours pourrait être animée. De quoi en tout cas relancer l’éternel débat sur l’utilité même du CESE. En 2014, le CESE disposera de 38 millions d’euros de budget, soit 0,6% de baisse. A priori, le CESE va donc faire des efforts. Il annonce ainsi qu’il va réduire de « 3 équivalents temps pleins » son plafond d’emploi. Sauf qu’il s’agit d’emplois vacants dont le financement est déjà affecté à d’autres dépenses. En fait, les dépenses de fonctionnement augmenteront de 500.000 euros gagés il est vrai par une baisse des dépenses d’investissement. Or, cette hausse servira à payer les dépenses de personnel (156 agents), note le rapporteur des crédits du CESE à l’Assemblée, l’UMP Philippe Vigier. « Le CESE doit s’astreindre à un effort de rigueur supplémentaire », écrit-il dans son rapport.  Par ailleurs, malgré une récente réforme du régime de retraite des conseillers du CESE, la subvention d’équilibre versée par l’Etat atteindra encore 4,9 millions d’euros l’an prochain, la même somme qu’en 2013.

 

Foot- Taxe à 75% : 15 clubs concernés

Foot- Taxe à 75% : 15 clubs concernés

Quinze clubs de Ligue 1 seront assujettis au nouvel impôt sur les revenus supérieurs à un million d’euros par an. Le PSG devra payer vingt millions d’euros. François Hollande est resté sur sa position. Après une heure et demie d’entretien avec les patrons du football français ce jeudi 31 octobre à l’Élysée, le président de la République a réaffirmé que la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros par an concernerait bien les clubs de football.  Sur vingt clubs de Ligue 1, quinze seraient concernés par ce nouvel impôt, représentant un gain de 44 millions d’euros pour l’État. 116 joueurs et huit entraîneurs français touchent actuellement un salaire supérieur à un million d’euros par an. 21 d’entre eux jouent au Paris Saint-Germain qui devrait être imposé à hauteur de vingt millions d’euros.  Échappent à cette nouvelle taxe les clubs de Lorient, Nantes, Reims, Sochaux et Évian/Thonon.

 

Bretagne : la colère gronde encore

Bretagne : la colère gronde encore

Naïvement le gouvernement croyait que la suspension de l’écotaxe suffirait à calmer la colère en Bretagne ; en réalité cette suspension- une on décsion typique de la politique de Hollande_  divise les français ; En outre la colère s’alimente surtout du déclin économique qu’une suspension d’écotaxe ne saurait résoudre. Il faudra autre chose pour calmer les bonnets rouges une vraie politique économique notamment pour la filière agroalimentaire. Agriculteurs, artisans, transporteurs, marins, commerçants, patrons et salariés d’entreprises en difficulté veulent faire une démonstration de force contre l’écotaxe et plus généralement pour la défense de l’emploi dans une Bretagne frappée par les plans sociaux, notamment dans l’agroalimentaire. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) du Finistère a annoncé la venue à Quimper de l’ancien candidat à l’élection présidentielle Philippe Poutou, qui sera «aux côtés des salariés licenciés ou menacés de licenciement des entreprises GAD, Marine Harwest, Tilly-Sabco, Doux, etc…», selon un communiqué.  Plusieurs partis et syndicats se sont cependant désolidarisées de l’appel à manifester à Quimper, la CGT, Solidaires et FSU appelant à leur propre rassemblement à Carhaix, à 60 km de Quimper. Le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Pascal Durand, a annoncé qu’il se rendrait à la manifestation de Carhaix et non celle de Quimper : «Cette manifestation est clairement distincte de celle appelée par les décideurs économiques et les lobbies productivistes à Quimper. Pour les organisations syndicales, la manifestation de Quimper, lancée par ceux-là mêmes qui sont les responsables de la crise, n’est pas celle des salariés». Les deux manifestations se dérouleront une semaine après celle, violente, qui avait fait plusieurs blessés lors d’une opposition entre manifestants et forces de l’ordre à Pont-de-Buis. Une situation que le collectif «Vivre, décider, travailler en Bretagne», organisateur du rassemblement de Quimper, veut à tout prix éviter. «Il faut que les choses se déroulent dans le calme et la dignité», a affirmé Christian Troadec, maire (DVG) de Carhaix à l’origine du collectif. La famille de Mikaël Cueff, le manifestant blessé et amputé de la main droite à la suite de l’action à Pont-de-Buis le 26 octobre, a lancé un «appel solennel» à ce que le rassemblement de Quimper «se passe dans la plus grande dignité et le calme». Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a quant à lui mis en garde contre toute «spirale de la violence.» Car selon le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine, la manifestation «fédérera un grand nombre de groupes très différents entre eux, y compris des militants d’ultra-droite identitaire et de groupes gauchistes, avec un risque d’affrontements de ces groupes dans la foule». 

 

Sondage Ecotaxe : la division

Sondage Ecotaxe : la division

 

La suspension annoncée mardi de l’écotaxe poids-lourds qui devait entrer en vigueur le 1er janvier ne satisfait que 31% des Français, des sondés regrettant qu’elle n’ait pas été abrogée et d’autres déplorant à l’inverse le recul du gouvernement, selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France. « Si 31 % des Français sont plutôt favorables à cette annonce qui va selon eux dans le bon sens, 57 % ne sont pas satisfaits… mais pas tous pour la même raison », note l’institut dans cette étude publiée à la veille d’une manifestation anti-écotaxe à Quimper. Dans le détail, parmi les insatisfaits, « les partisans de l’écotaxe et ceux qui pensent que le gouvernement ne doit pas céder à la pression des manifestants représentent 27 % quand en face, 30 % se disent mécontents car ils souhaitent la suppression de cette taxe et non pas sa simple suspension », note l’Ifop. La tendance est davantage marquée en Bretagne, où 38 % des sondés souhaitent la suppression pure et simple de l’écotaxe, 36 % se satisfaisant à ce stade de sa simple suspension. Dans cette région, seuls 18 % des sondés qui estiment que l’écotaxe est souhaitable.

 

Nissan: mise au placard du numéro deux

Nissan: mise au placard du  numéro deux

Nissan lance un profit warning. Le constructeur révise nettement à la baisse ses prévisions pour l’exercice 2013-2014. Conséquence directe de cette contreperformance: Carlos Ghosn réorganise l’état-major de Nissan.Le numéro deux du constructeur japonais, Toshiyuki Shiga, est démis de ses fonctions. Il se voit confier la vice-présidence du conseil, un poste non-opérationnel. Ils sont trois à le remplacer dans ses fonctions exécutives. A l’avenir, les activités de Nissan seront plus indépendantes les unes des autres. Trois directeurs prendront respectivement en charge les voitures traditionnelles Nissan, les véhicules non polluants -comme l’électrique dont les ventes sont décevantes-, et enfin les nouveaux marchés, dont la marque à très bas coûts Datsun.L’autre grosse révolution est la nouvelle répartition géographique de Nissan. Il y aura désormais six directions régionales, contre trois à ce jour. L’une d’elle sera en charge uniquement de la Chine, un marché sur lequel Nissan a de très hautes ambitions.Le but de cette réorganisation: remettre Nissan sur les rails pour porter, comme prévu, de 6% à 8% de parts de marché mondial en 2017.

 

Volailler Doux: des capitaux de l’Arabie saoudite

Volailler Doux: des capitaux de l’Arabie saoudite

. Le groupe saoudien Almunajem, premier client du volailler breton Doux, s’est dit prêt vendredi à « prendre une participation significative au capital » de l’entreprise, en redressement judiciaire. Le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé à l’AFP que sa participation serait « dans un ordre de grandeur autour de 25% » mais que le montant exact « pourrait varier ». Il a affirmé qu’Almunajem « travaillait de manière très étroite » avec le gouvernement français dans ce dossier. Le groupe Doux avait évoqué dès le mois de septembre une possible entrée à son capital de son partenaire saoudien. Interrogé sur le montant de l’investissement, Amr Al Kouatli a répondu qu’il « préférait que tout chiffre reste confidentiel ». « Nous travaillons d’arrache-pied pour rapprocher les points de vue des différentes parties », a ajouté le représentant du groupe saoudien. La famille Doux contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas 20%. L’homme d’affaire s’est dit « optimiste » sur les chances de conclure « un pacte d’actionnaires ». En mai, la société Doux, qui se trouve en redressement judiciaire depuis l’été 2012 et a déjà supprimé un millier d’emplois, avait annoncé une autre arrivée prochaine à son capital, celle de l’homme d’affaires Didier Calmels. Ce projet, qui avait suscité une certaine défiance des syndicats, ne s’est toujours pas concrétisé. Almunajem se présente dans un communiqué comme un fidèle client de Doux « depuis plus de 40 ans ». Il affirme qu’il « participe activement, depuis juin 2012, notamment par le paiement accéléré de ses commandes, et par l’augmentation du volume d’achat, à l’amélioration de la trésorerie et à la poursuite de l’activité ».

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