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Archive mensuelle de novembre 2013

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auto-entrepreneurs : nombre en hausse , 900.000

auto-entrepreneurs : nombre en hausse , 900.000

Plus de 914.000 auto-entrepreneurs étaient recensés fin août en France, soit un peu plus de 90.000 de plus qu’à fin 2012, selon les données publiées lundi par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de sécurité sociale. Sur le total, 53% (465.000) sont économiquement actifs, ayant déclaré un chiffre d’affaires positif au titre du deuxième trimestre 2013. Cette proportion reste stable depuis plus d’un an. Leur chiffre d’affaires global pour le deuxième trimestre est estimé autour de 1,57 milliard d’euros, un montant en hausse de 5,2% par rapport à la même période de 2012.Mais le nombre d’auto-entrepreneurs ayant augmenté entre-temps de 9,2%, le chiffre d’affaires moyen accuse sur un an un recul de 3,6%, à 3.368 euros. La proportion de ceux qui ont déclaré un chiffre d’affaires supérieur à 7.500 euros atteint 6%, dont la moitié (26.700) est au-dessus de 10.000 euros, alors qu’ils sont 22% à avoir dégagé moins de 1.500 euros. L’Acoss souligne que, compte tenu des déclarations retardataires, le montant de chiffre d’affaires et le nombre d’économiquement actifs pourraient être réévalués à terme d’environ 9 à 11%.

Marine-Harvest : occupation par les salariés

Marine-Harvest : occupation par les salariés  

Le groupe a annoncé en juin la suppression de 400 postes en Bretagne, dont environ près de 300 (CDI et intérimaires) à Poullaouen, où Marine Harvest possède un site de production et un autre d’expédition de saumon fumé. Lundi soir, une cinquantaine de salariés « étaient partis pour bloquer le site d’expédition pour une durée illimitée », a indiqué à l’AFP un représentant CGT, Patrick-Guy Leveille. « Ils sont en train de tenter de sauver leur emploi et on pense que c’est possible », a déclaré à l’AFP le maire En juin, Marine Harvest avait annoncé son intention de fermer au premier semestre 2014 ses sites de Poullaouen (187 CDI et une centaine d’intérimaires), près de Carhaix (Finistère), et de Châteaugiron (125 CDI et une cinquantaine d’intérimaires), en Ille-et-Vilaine. Une réorganisation cruciale « pour pérenniser les activités françaises du groupe », avait justifié le groupe. « La décision de fermer Poullaouen est actée, ils ne vont pas faire machine arrière », a commenté M. Leveille, représentant CGT à Landivisiau, autre site de Marine Harvest, où la direction prévoit d’investir 8 millions d’euros sur les deux années à venir. « Il faut accepter la mobilité pour les plus jeunes, et augmenter la prime supra-légale pour les plus anciens »" salariés, a ajouté M. Leveille. Les représentants du personnel à Poullaouen n’étaient pas joignables. « Il y a eu des avancées de la part de la direction sur les indemnités de mobilité et sur les primes supra-légales », a-t-il ajouté. Mais ces dernières restent « largement insuffisantes » pour les plus anciens, a-t-il assuré. A titre d’exemple, a-t-il cité, un salarié avec 11 ans d’ancienneté et âgé de 52 ans toucherait 32.000 euros. La direction propose aussi 80 postes à Landivisiau au lieu de 64, dans le cadre de la mobilité. Selon M. Leveille, le site de production de Poullaouen fermerait le 31 mai au lieu du 31 mars. Le site d’expédition fermerait quant à lui le 31 décembre 2015 au lieu de fin mars 2014. M. Troadec souhaite de son côté « soit une réindustrialisation du site par Marine Harvest elle-même, soit par un repreneur que Marine Harvest doit trouver », a-t-il dit à l’AFP. La direction devrait rencontrer les salariés mardi midi. Un nouveau CCE est prévu mercredi, a indiqué M. Leveille.

 

Tilly-Sabco : occupation de la sous-préfecture de Morlaix

Tilly-Sabco : occupation de la sous-préfecture de Morlaix

 

 Environ 200 salariés de l’entreprise agroalimentaire en difficulté Tilly-Sabco, deuxième exportateur de poulets français, ont occupé lundi la sous-préfecture de Morlaix (Finistère) pour réclamer des aides. Les manifestants, portant des bonnets rouges mais dont l’action n’est pas directement liée à l’écotaxe, ont détruit la grille d’entrée du bâtiment pour pénétrer dans la cour où ils ont allumé des feux. Le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine, a prévenu que cette occupation ne serait pas tolérée longtemps. « On va continuer la discussion avec ceux qui sont sur place et l’appel à la raison. Mais une situation de blocus prolongée ne serait pas tolérable », a-t-il dit sur BFMTV. Présent sur les lieux, Daniel Sauvaget, le PDG de Tilly-Sabco, a expliqué faire partie intégrante des manifestants, sans être l’initiateur de l’opération, pour exprimer « le ras-le-bol » de la profession. « Il y a 5.000 emplois en jeu dans notre filière », a-t-il dit sur la même chaîne. Les salariés de la société en difficulté financière ont dit vouloir camper sur place « jusqu’à l’arrivée de Stéphane Le Foll », le ministre de l’agriculture, attendu vendredi en Bretagne. Tilly-Sabco a annoncé la semaine dernière qu’à partir de janvier, l’entreprise cesserait son activité de poulet export, qui représente 90% de son chiffre d’affaires. Cette décision menace un millier d’emplois, selon elle. Les salariés réclament surtout la réinstauration des subventions européennes à l’exportation supprimées en juillet dernier par la Commission de Bruxelles.

 

Economie, politique, société: infos les plus lues 4 novembre 2013

Economie, politique, société: infos les plus lues  4  novembre 2013

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Ecotaxe: contreproductive pour Joly

Ecotaxe: contreproductive pour Joly

Interrogée par i>TELE sur les destructions, en Bretagne, de portiques destinés à ce prélèvement, l’eurodéputée écologiste les a jugées « tout à fait désagréables ». Mais « c’est toute cette écotaxe qui pose problème ». « Telle que, elle est très contreproductive, ce n’est pas une vraie écotaxe ».  Le contrat public-privé passé pour percevoir ce nouvel impôt « a été conçu pour produire de l’argent pour le concessionnaire », a-t-elle accusé. Or la société en question, Ecomouv’, « n’avait que 30 millions de fonds propres pour un projet de 800 millions. C’est une absurdité, cela pose beaucoup de questions et M. (Jean-Louis) Borloo et NKM », Nathalie Kosciusco-Morizet, anciens ministres UMP de l’Environnement », doivent répondre », a insisté l’élue écologiste.  Comment a-t-on « pu laisser une société privée collecter l’impôt », a-t-elle insisté , en relevant qu’Ecomouv’ devait garder 20% de l’argent recueilli. « Le produit n’est pas une vraie écotaxe et on fait bien de ne pas la mettre en place telle qu’elle est aujourd’hui », a encore dit la députée européenne. « Il faut dénoncer ce contrat et il faut faire une enquête ». L’ancienne juge d’instruction demande « une enquête parlementaire » et souhaite par ailleurs qu’un dossier qui avait été « transmis au parquet de Nanterre soit réellement instruit, parce qu’à l’époque c’était (Philippe) Courroye le procureur, et rien n’est arrivé ». Plus généralement, il y a en Bretagne, selon elle, « une situation exceptionnelle de rencontre de problématiques identitaires et de questions sociales ».  »

 

Grande-Bretagne: le patronat pour le maintien dans l’UE

Grande-Bretagne: le patronat pour le maintien dans l’UE

 

Le marché unique est fondamental pour notre avenir », a déclaré le directeur général de la Confédération patronale CBI, John Cridland, avant l’ouverture de sa conférence annuelle lundi.  Le Premier ministre conservateur David Cameron s’est engagé en janvier à organiser, d’ici à 2017 s’il est réélu, un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à une UE préalablement réformée. Il a pris ses engagements sous la pression de la frange la plus eurosceptique du Parti conservateur et des succès du parti UKIP (opposition), qui milite pour le retrait de l’UE. Mais la CBI souligne l’importance du maintien dans l’UE pour l’économie britannique, estimant que cette adhésion représente 4 à 5% du produit intérieur brut (PIB) annuel du pays, soit 62 à 78 milliards de livres (environ 73 à 91 milliards d’euros). L’adhésion permet l’accès à un marché de près de 500 millions de personnes et a consolidé la position de Londres comme l’un des tout premiers centres financiers dans le monde, juge l’organisation patronale, qui revendique l’adhésion de 240.000 entreprises.   »Nous sommes mieux dans une UE réformée qu’en dehors et sans influence », affirme M. Cridland.  Il souligne en effet qu’en dehors de l’Union européenne, le Royaume-Uni devrait tout de même se conformer à nombre de ses règles sans pouvoir autant influencer sur leur élaboration. Un scénario à la norvégienne ou à la suisse ne fonctionnerait pas, estime-t-il.  Pour le patronat, l’enjeu est de rester dans l’UE, jugée imparfaite sous sa forme actuelle, pour la réformer de l’intérieur dans un sens plus favorable aux entreprises.  La CBI demande ainsi le maintien de la clause de non-participation à la directive sur le temps de travail ou encore que la législation sur le travail soit du ressort des Etats

 

Nouveau plan social avec Fagor : 1800 postes menacés

Nouveau plan  social avec Fagor : 1800 postes menacés

Les  plans sociaux succèdent aux plans sociaux ; cette fois il concerne les 1.800 salariés de Fagor Brandt, filiale française du groupe d’électroménager espagnol Fagor. Les syndicats des sites d’Aizenai et de la Roche-sur-Yon (Vendée), ainsi que de Vendôme et Orléans (Loir-et-Cher) seront reçus ce lundi au cabinet du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Le comité central extraordinaire du 6 novembre ne leur laisse rien présager de bon. Sur le papier pourtant, Fagor a tout d’une valeur intemporelle. Vaisseau amiral de la puissante coopérative basque espagnole Mondragon, fondée par un prêtre dans les années 50 et qui emploie plus de 80.000 personnes dans le monde, Fagor se hisse au cinquième rang du marché européen de l’électroménager, avec 5.642 salariés. La plupart en Espagne, ainsi qu’en France, en Pologne, au Maroc et en Chine.Mais la dette de Fagor est à peu près aussi légère à porter qu’un lave-linge dans un escalier : 800 millions d’euros. Et Mondragon a jeté un froid la semaine dernière en annonçant qu’elle rennonçait à payer pour sa filiale, plombée par une baisse de 19% du chiffre d’affaires, due à une chute des ventes. Dans la foulée, la filiale polonaise a déposé le bilan. Et tout le groupe Fagor se prépare à suivre le même chemin d’ici une à deux semaines, sans même profiter du délai de quatre mois que lui accorde la loi espagnole pour trouver de nouveaux financements

Achat d’une maison : il faut 4500 euros de revenus mensuels

Achat d’une maison : il faut 4500 euros de revenus mensuels

 

Selon l’étude annuelle réalisée par le courtier en ligne Empruntis.com, un bien immobilier coûte en moyenne en France 220 387 €. Du jamais-vu! Un montant vertigineux qui confirme que seuls les Français les plus aisés poussent aujourd’hui la porte des agences immobilières.  Un chiffre résume la situation : le revenu net moyen par foyer du candidat à la propriété s’établit en 2013 à 4 500 €, soit 800 € de plus qu’il y a neuf ans. Autant dire qu’il exclut de fait des millions de Français. Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee (en 2010), moins de 20% des foyers hexagonaux perçoivent plus de 4 467 € par mois, tous revenus confondus. Pourtant, le rêve d’être propriétaire reste vivace. « Nous sommes toujours amoureux de la pierre, insiste Maël Bernier, responsable des études chez le courtier en ligne. Posséder un toit reste notre investissement préféré. »Plus inquiétant, si seuls les plus riches peuvent aujourd’hui s’offrir une maison ou un appartement, ce privilège est désormais réservé aux plus âgés. En neuf ans, l’âge moyen des acquéreurs a augmenté de trois ans, pour se fixer à 37 ans. Oubliée, la divine période des Trente Glorieuses où l’ouvrier de 25 ans pouvait s’offrir son premier logement, assez vaste pour installer femme et enfant. Un quart de siècle plus tard, ce dernier, devenu adulte, peine à se payer un simple loyer! Pour les experts immobiliers, une fracture générationnelle est en train de se creuser. Conséquence, ces dernières années, le taux de propriétaires est resté stable, nettement en dessous de la moyenne européenne. Le rêve d’une France de propriétaires voulue par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne de 2007 n’a pas vu le jour. Les  mesures prises par l’actuel gouvernement, dans le cadre de la loi Duflot notamment, ne suffiront pas  à changer les choses.

Sondage Hollande : pas un remaniement, un grand nettoyage

Sondage : pas un remaniement, un grand nettoyage

 

Les français ne veulent pas de bricolage style remaniement du gouvernement ; ils veulent  un grand nettoyage, c’est-à-dire une autre politique. Hollande est au fond du trou, comme dans la vase,  plus il s’agite,  plus il s’enfonce. Il n’y a que 9% qui pensent que Hollande ne doit rien changer, la cote du Président est au plus bas autour de 20%. La déroute complète pour un président au bout seulement d’un an et demi de mandat. Du jamais vu.  Certes la crise est là pour rendre plus complexe la gestion mais précisément face à une situation de crise, il faut une politique et un gouvernement de crise. Pas une politique d’alignement sur celle de Bruxelles, pas un gouvernement de caciques qui n’ont jamais mis les pieds dans l’économie réelle. Le changement, c’est maintenant pour les Français. 91% d’entre eux attendent du changement de la part de François Hollande, en premier au niveau de sa politique, devant sa méthode et enfin de son équipe gouvernementale, révèle un sondage Ifop pour le Journal du dimanche.  Selon cette enquête, réalisée alors que la popularité du chef de l’Etat est en chute libre et que ses choix sont contestés de toutes parts, 43% des Français estiment qu’il « doit avant tout changer de politique », 30% souhaitent d’abord un changement de méthode et 18% attendent surtout un remaniement. Seules 9% des personnes interrogées jugent que le président ne doit rien changer.Largement réclamé parmi les sympathisants UMP et FN, le changement l’est aussi majoritairement au sein des sympathisants de gauche: 35% sont pour un changement de politique, 30% de méthode et 20% d’équipe. Seuls 15% ne veulent que rien ne change. Une liste de cinq personnalités socialistes susceptibles d’entrer au gouvernement lors d’un éventuel remaniement laisse plutôt sceptique les sondés.L’arrivée de la maire de Lille Martine Aubry est approuvée par 37% mais rejetée par 58%, celle du maire de Paris Bertrand Delanoë recueille 34% d’avis favorables contre 54%. La présidente de Poitou-Charentes Ségolène Royal est espérée par 30% et recalée par 67%. Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone et le maire de Lyon Gérard Collomb ferment la marche avec respectivement 19% et 13% en faveur de leur entrée au gouvernement contre 32 et 24%.Chez les sympathisant socialistes, une majorité place Aubry en tête (65%), devant Delanoë (55%), Royal (52%), Bartolone (30%) et Colomb (16%).

Licenciements à La Redoute: embêtant pour Aubry à quelques mois des élections

Licenciements à La Redoute: embêtant pour Aubry à quelques mois des élections

 

Ce qui semble inquiéter Aubry c’est surtout juste avant les élections  les  700 suppressions d’emplois et une cession d’ici à la fin de l’année. En faiat elle aurait pu s’inquiéter bien avant car il y a longtemps que la vente traductionnelle par correspondance bat de l’aile au profit notamment des nouveaux circuits via internet. Les temps sont très difficiles pour La Redoute. Kering (ex-PPR), propriétaire de la célèbre enseigne de VPC, nordiste qui fait vivre 6.000 personnes dans la région, souhaite s’en séparer pour se recentrer sur ses marques de luxe. Une manifestation des salariés est d’ailleurs prévue jeudi 8 novembre. Dans une intreview au JDD de ce 3 novembre, Martine Aubry, la maire PS de Lille, et élue du Nord où est implantée La Redoute, s’en prend à Kering. « La société dirigée par François-Henri Pinault a laissé La Redoute s’enfoncer. Les investissements nécessaires à la formation des salariés, à la modernisation de l’informatique et de la logistique n’ont pas été faits. C’est irresponsable de se comporter ainsi », estime-t-elle. « Pourquoi le processus de vente s’accélère-t-il à quelques mois des municipales? « , interroge l’ancienne ministre. « Kering nous a contactés pour la cession d’actifs immobiliers, afin de générer du casch, sans évoquer la vente globale dans de brefs délais. Nous surveillons La Redoute comme le lait sur le feu. Dans le Nord, la vente par correspondance, c’est comme l’automobile à Sochaux ».A la question de savoir si les collectivités locales du Nord pourraient participer à un éventuel tour de table, l’ancienne ministre du Travail de Lionel Jospin répond:  » nous n’en sommes pas là. Arnaud Montebourg (le ministre du Redressement productif ndlr) considère comme moi que Kering a les moyens de traiter La Redoute convenablement ».

Vallaud-Belkacem : « On ne change pas de cap! »… mais on ne sait pas où on va !

Vallaud-Belkacem : « On  ne change pas de cap! »… mais on ne sait pas où on va !

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Pas très à l’aise la porte parole du gouvernement, très vasouillarde même sur de nombreux aspects ; les français veulent un changement de politique, elle, elle  veut garder le cap ; Pour aller où, elle n’en sait rien, comme beaucoup, c’est une fonctionnaire de la politique qui n’a pratiquement jamais travaillé et qui fait « carrière », l’archétype du responsable national du PS. . C’est tout juste si on trouve un peu de conviction dans ses propos à défaut de compétence. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a en effet estimé dimanche qu’il ne fallait « surtout pas changer de cap » dans la politique gouvernementale, en réponse à un sondage publié par le Journal du Dimanche. Selon cette enquête, plus de neuf Français sur dix attendent du changement de la part de François Hollande, en premier au niveau de sa politique (43%), devant sa méthode (30%) et enfin de son équipe gouvernementale (18%). « Ne changeons surtout pas de cap ! », a répondu Vallaud-Belkacem dans « BFM Politique » de BFMTV/Le Point/RMC. « C’est au contraire avec la persévérance et la détermination qui sont celles du président de la République que nous arriverons à obtenir des résultats ». « Je pense par exemple à cette obsession (de François Hollande, NDLR) à l’égard de l’inversion de la courbe du chômage: et bien je suis persuadée que c’est la façon dont nous avons tenu et agi depuis 18 mois qui va nous permettre d’arriver à cette inversion d’ici la fin de l’année, car j’y crois et de façon durable », a insisté la porte-parole. Quant à un remaniement ministériel, « c’est au président de répondre à cette question, s’il souhaite changer d’équipe », a botté en touche Najat Vallaud-Belkacem, ajoutant: « Chacun des membres du gouvernement est tellement occupé à se retrousser les manches pour apporter des réponses à l’urgence et préparer l’avenir que ces questions de politique fiction, on n’a même pas le temps de se les poser ».

 

Air-France veut 5000 licenciements chez Alitalia

Air-France veut 5000 licenciements chez Alitalia

 

Air France-KLM veut  la suppression de 5.000 emplois chez la compagnie aérienne italienne, détenue à 25% par le transporteur franco-néerlandais, rapporte dimanche Il Sole 24 Ore. Dans un article ne citant aucune source, le quotidien italien précise qu’Air France-KLM a communiqué « il y a dix jours environ » sa liste de conditions au ministre des Transports italien Maurizio Lupi. Il Sole 24 Ore précise qu’Air France-KLM a également exigé la démission de l’actuel conseil d’administration d’Alitalia ainsi qu’un nouveau plan de restructuration visant à réduire de 70% à 80% l’endettement de près d’un milliard d’euros de la société italienne déficitaire. Selon le quotidien, 5.000 suppressions de postes seraient plus du double de ce que prévoit actuellement Gabriele de Torchio, l’administrateur délégué d’Alitalia, dans le cadre de son plan de sauvetage de l’entreprise. Une source proche d’Air France-KLM, elle-même engagé dans un plan de restructuration passant par des milliers de suppressions de postes, a précisé que la compagnie avait réclamé « beaucoup » de postes en moins chez Alitalia, tout en ajoutant, sans le préciser, que ce chiffre n’allait pas jusqu’à 5.000. Air France-KLM a refusé de commenter l’information et personne n’était disponible dans l’entourage de Maurizio Lupi pour réagir dans l’immédiat à l’article d’Il Sole 24 Ore. La compagnie a voté à la mi-octobre en faveur d’une augmentation de capital de 300 millions d’euros pour sortir la compagnie italienne de l’ornière, mais a jusqu’à la mi-novembre pour décider d’y participer ou pas. Jeudi, le transporteur franco-néerlandais a dit avoir entièrement déprécié sa participation de 25% dans Alitalia à la suite du projet d’augmentation de capital de la compagnie italienne, une levée de fonds à laquelle il a réaffirmé ne vouloir participer qu’à des conditions « très strictes ».

Banques centrales : changement de philosophie

Banques centrales : changement de philosophie

 

La semaine qui s’ouvre sera, pour les marchés financiers, dominée par la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), les derniers indicateurs macroéconomiques confirmant l’extrême fragilité de la reprise et l’absence totale d’inflation (+0,7% sur un an en octobre) en zone euro, ce qui alimente des anticipations de baisse des taux. De leur côté, la Fed et la Banque du Japon ont décidé ces derniers jours de prolonger leur politique d’assouplissement quantitatif ou « quantitative easing » (QE) qui consiste à acheter massivement des actifs, obligations d’Etat et hypothécaires pour la Fed, obligations et actions pour la BOJ. « Le thème de la normalisation des politiques monétaires est un faux ami pour des raisons à la fois conjoncturelles et structurelles », juge Pascal Blanqué, directeur des investissements (CIO) chez Amundi, numéro un de la gestion d’actifs en France. Face aux risques déflationnistes, le Japon et l’Europe vont, selon lui, faire plutôt plus que moins de QE. La BCE ne procède pas à des achats massifs d’actifs mais elle peut baisser son taux principal, le refi (aujourd’hui à 0,5%) ou procéder comme à la fin 2011 à une opération de refinancement à long terme (LTRO à 3 ans), ajoute-t-il. Etienne Gorgeon, CIO chez Tikehau Investment Management, estime lui aussi que les banques centrales ne peuvent pas arrêter totalement le QE même si la Fed, bien que confrontée à une croissance sans emploi et sans inflation, peut être amenée à réduire ses rachats d’obligations (85 milliards de dollars par mois pour l’instant). Il explique que les montagnes de liquidités qui ont été déversées depuis cinq ans par les banques ont profité aux marchés financiers, notamment aux actifs risqués, actions et obligations d’entreprises, et non à l’économie réelle. Depuis le début 2009, rappelle-t-il, il y a eu 324 baisses de taux dans le monde, essentiellement dans les pays développés. La liquidité mondiale est passée dans le même temps de 12.600 milliards de dollars à 21.500 milliards, soit une hausse de 8.900 milliards, la capitalisation des marchés d’actions de 25.500 à 60.300 milliards de dollars (+34.800 milliards) et celle des marchés obligataires de 27.000 à 42.400 milliards (+15.400 milliards). Sur la même période, le PIB mondial nominal n’est passé que de 58.100 à 71.900 milliards de dollars, une croissance de 13.800 milliards sans commune mesure avec celle des actifs financiers. Au-delà des contraintes conjoncturelles, « le thème de la liquidité va continuer à dominer », dit Pascal Blanqué pour qui les banques centrales sont « en train de changer d’ADN ». « On est en train d’abandonner un modèle de Banque centrale du type Paul Volcker » (président de la Fed de 1979 à 1987) qui s’était fait le champion de la lutte contre l’inflation et du contrôle de la masse monétaire. »La nécessité a introduit une nouvelle pratique des banques centrales : le non-conventionnel », poursuit-il. « Il est clair qu’elles ont intégré le prix des actifs financiers dans leurs objectifs ». »On verra émerger une théorisation de ces pratiques. Le non-conventionnel qui dure devient du conventionnel », explique Pascal Blanqué.Selon lui, pour lire les politiques de la Fed ou de la BCE il faudrait savoir quels sont aujourd’hui leurs indicateurs clefs. »On est dans une mutation. Il y a un paradoxe de crédibilité : les marchés sont longs (acheteurs, ndlr) de banques centrales au moment où le cadre a perdu de sa lisibilité », souligne-t-il. »Je pense qu’elles vont assumer la présence du prix des actifs. Elles vont assumer le fait que les actifs sont pour elles un objectif et que les bulles existent, ce qu’Alan Greenspan (prédécesseur de Ben Bernanke à la tête de la Fed) niait ».Comme Etienne Gorgeon, il constate que depuis 2008-2010, certains segments de marché ne sont plus régis par les forces du marché. « La Fed est en train de nationaliser certains points de la courbe des taux américaine », dit Etienne Gorgeon qui précise que la banque centrale détient 70% des emprunts d’Etat de maturité 24 à 25 ans. Les deux CIO avancent un autre facteur qui milite en faveur du QE : l’ampleur de l’endettement public et une croissance trop faible. Les banques centrales chercheront donc à retrouver les canaux de transmission de la politique monétaire à l’économie réelle, et à créer de l’inflation.

 

Economie, politique, société: infos les plus lues 3 novembre 2013

Economie, politique, société: infos les plus lues  3 novembre 2013

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Hollande : « Pépère », redescend sur terre !

Hollande : « Pépère », redescend sur terre !

 

Hollande a beau tenter prendre des allures de monarque républicain, il n’’y parvient pas, il ressemble davantage à un notaire de province qu’à un chef d’Etat. En cause, cet embonpoint renaissant qui fait éclater le costume pourtant trop grand pour lui. Un comble ou une mauvaise répartition des masses graisseuses. La fonction devrait faire grandir, Hollande, lui grandit en largeur, pas en état d’esprit  mais en de tour de taille. Certes, il lève le menton plus haut que d’habitude mais rien dans son port, ses discours ou son élocution ne parvient à faire croire qu’il a compris ce qu’était la fonction présidentielle. D’abord Pépère doit bien comprendre qu’il a été élu par défaut. C’est DSK qui était destiné à la fonction et qui  en a été écarté par ses frasques (dommage, lui, il connaissait l’économie). Ensuite, c’est surtout le rejet de Sarkozy qui a permis l’élection de Pépère. Un vote de rejet pas d’adhésion. D’adhésion à quoi d’ailleurs. Le PS ou Hollande n’a jamais eu de projet (le socialisme ? la social démocratie ? le social libéralisme ?) ni politique, ni économique. . Ah si la taxe bidon de 75% sur les riches, concoctée à la hâte la veille de son annonce à la télé le 27 février 2012. Un truc vite fait pour faire plaisir aux pauvres et aux couches moyennes et, en fait une arnaque (autour de 200 millions par an et pour deux ans seulement) quand la populace va se manger les hausse de TVA pour l’éternité. Une taxe fausse taxe sur les riches   pour  légitimer le matraquage fiscal de ces couches moyennes et populaires. Pour le reste, on suit Bruxelles et ses fonctionnaires qui n’en savent pas plus que Hollande (Barnier, Barroso etc. quelle équipe de pieds nickelés !). Nul sur le fond mais nul aussi sur la forme.  Pépère !  Quelle idée de s’agiter chaque jour dans les médias toi qui devais combattre l’ominprésidence. On le voit partout à l’accueil des otages libérés, au chevet du foot, dans les usines, les expos, sur les marchés, à la télé. Pour dire quoi ? Des banalités et mal encore. En plus ses discours soient une nullité affligeante, des discours de sous préfet et mal dit. Il y a personne à ‘Elysée qui pourrait lui dire de supprimer les « heu » tous les trois mots ? C’est insupportable ! Pépère, il est temps de redescendre sur terre ; Aucune chance d’être réélu en 2017. Même avec les magouilles mitterrandiennes (dissolution de l’assemblée, montée du FN et reflexe républicain). C’est cuit, ce sera le sort de Jospin. Pas sûr même qu’il pourra tenir 5 ans, Pépère. A moins de virer la bande de fonctionnaires qui gangrènent  le gouvernement et qui ne pigent rien aux réalités économiques et sociales. Pépère redescend sur terre, essaye de comprendre et tais-toi pour un temps. Tu nous soules.

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