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Archive mensuelle de novembre 2013

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Etats-Unis: recul des inscriptions hebdomadaires au chômage

Etats-Unis: recul des inscriptions hebdomadaires au chômage

 

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis à un rythme légèrement inférieur aux prévisions des analystes, a indiqué jeudi le département du Travail.Le ministère a recensé 336.000 nouvelles demandes d’allocations chômage pour la semaine close le 2 novembre, soit un recul de 9.000, en données corrigées des variations saisonnières. La prévision médiane des analystes tablait sur 335.000 nouvelles demandes.

 

Baisse surprise du taux de la BCE

Baisse surprise du taux de la BCE

La très grande majorité des analystes s’attendaient à ce que la BCE résiste, du moins ce mois-ci, aux appels des marchés financiers et de responsables politiques, pour agir face à une inflation très basse. « Il est évident que la BCE sous la présidence de Draghi est devenue beaucoup plus pro-active que sous ses prédécesseurs », selon Carsten Brzeski, économiste chez le bancassureur ING. Pour Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities, « la réaction des marchés est cohérente, puisqu’ils apprécient les politiques monétaires accommodantes quelle que soit la logique à l’oeuvre ». Selon lui, la BCE a d’abord réagi à la forte baisse de l’inflation observée récemment. Son président Mario Draghi a en outre prévenu que la zone euro était potentiellement au seuil d’une « période prolongée d’inflation basse » en ajoutant que la BCE disposait encore d’instruments en réserve pour agir. « La BCE a montré une nouvelle fois qu’elle peut devenir très créative dans le but de soutenir la fragile reprise en zone euro », indiquent les stratégistes chez Kempen Capital Management.  Plusieurs indices boursiers s’inscrivaient en nette hausse, alors qu’il évoluait autour de l’équilibre avant l’annonce de la BCE.  Vers 15H40 (14H40 GMT), le CAC 40 à Paris prenait 0,98% et le Dax à Francfort 1,14%. En revanche, d’autres indices étaient plus contrastés, avec le FTSE à Londres (+0,11%) l’Ibex à Madrid (+0,42%) et le Mib à Milan (-0,33%).  De son côté, Wall Street a ouvert en hausse, alors que la croissance américaine a été beaucoup plus vive que prévu au troisième trimestre à 2,8%, contre des attentes à 2%. Le Dow Jones prenait 0,27% et le Nasdaq 0,13%.  De même, le marché obligataire a applaudi la nouvelle, qui permet aux investisseurs de prendre davantage de risque.  Les pays les plus fragiles ont été les premiers bénéficiaires. Le taux à 10 ans de l’Espagne baissait à 4,031% (contre 4,149% mercredi à la clôture), tout comme celui de l’Italie à 4,066% (contre 4,210%), sur le marché secondaire où s’échange la dette déjà émise.  Dans le même temps, le taux de l’Allemagne reculait à 1,691% (contre 1,741%) et celui de la France à 2,157% (contre 2,222%).  Enfin, l’euro était un autre grand bénéficiaire de l’annonce et reculait à 1,3374 dollar contre 1,3517 dollar mercredi à 22H00 GMT.  Pour autant, la force de l’euro par rapport aux autres monnaies mondiales n’a joué « aucun rôle » dans la décision de la BCE, a affirmé Mario Draghi.

 

Actu- Economie, politique, société: infos les plus lues 7 novembre 2013

Actu- Economie, politique, société: infos les plus lues  7  novembre 2013

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Sondage Hollande : toujours plus bas !

Sondage  Hollande : toujours plus bas !

Toujours plus bas pour Hollande empêtré  dans ses contradictions notamment dans le dossier fiscal, le chômage, l’affaire Leonarda, la révolte bretonne, les rythmes scolaires et autres affaires type taxe 75% sur le foot. Avec une vraie crise de  crédibilité et  l’autorité de l’Etat. Les trois quart des français condamnent  la politique de Hollande.  Les cotes de popularité du président et du Premier ministre reculent en effet à nouveau en octobre pour s’établir respectivement à 25 % et 30 %.  La popularité de l’action de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault a fortement reculé au mois d’octobre, atteignant son plus bas depuis le début du quinquennat, selon le baromètre* Ifop-Paris Match publié mardi. 75 % des personnes interrogées désapprouvent l’action du chef de l’État, soit six points de plus qu’en septembre. Impopulaire auprès de l’opposition, François Hollande décroche également auprès des sympathisants du Front de gauche, dont un tiers expriment un avis positif (35 %, – 14) et des Verts (39 %, – 10) ainsi qu’auprès des sympathisants socialistes (63 %, – 12). Quant au Premier ministre, 30 % des personnes interrogées seulement déclarent soutenir son action, ce qui constitue le plus bas niveau enregistré depuis le début du quinquennat, note l’Ifop. Une impopularité dont ne semble pas tirer profit l’opposition : seuls 39 % des Français jugent qu’elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, soit un résultat stable depuis le début de l’année et équivalent à celui du mois dernier. Si les sympathisants de l’UMP sont majoritairement convaincus de la crédibilité de l’opposition (75 %), les proches du Front national restent en revanche partagés (54 %).

 

Défaillances entreprises : 60.000 en un an

Défaillances Entreprises : 60.000 en un an

59.369 procédures de redressements et liquidations judiciaires ont été enregistrées en France entre octobre 2012 et septembre 2013, selon le cabinet d’étude Altares.  43.302 redressements et liquidations judiciaires ont eu lieu depuis janvier 2013, soit 1.783 cas de plus qu’à la même période l’année dernière, d’après les données du cabinet d’étude Altares. Depuis octobre 2012, ce sont 59.369 procédures de ce type qui ont été enregistrées. Après un pic de 16.000 redressements et liquidations judiciaires au dernier trimestre 2012, la tendance est à la baisse mais reste élevée. Les secteurs d’activité les plus touchés sont ceux de la construction et du commerce, avec respectivement 17.000 et 13.600 dépôts de bilan environ depuis octobre 2012.Les activités financières et d’assurance sont les plus épargnées, avec 353 cas enregistrés. En tête des régions les plus concernées, l’Île-de-France comptabilise plus de 11.000 redressements et liquidations judiciaires. Suit la région Rhône-Alpes avec près de 6.500 cas.À l’inverse, la Corse et le Limousin affichent les plus bas taux avec respectivement 357 et 635 procédures.

Crédits immobiliers : baisse des taux

Crédits immobiliers : baisse des taux  

Les taux des crédits restent historiquement bas. Après une faible hausse continue depuis le début de l’été, le taux a légèrement baissé en novembre. Il ressort à 3,08% sur 15 ans contre 3,11% en octobre. Mais il augmente à 3,39% sur 20 ans et à 3,75% sur 25 ans. Selon le courtier Meilleurtaux.com, « la hausse sensible des taux n’aura peut-être pas lieu en 2013 ». 65% des banques n’ont pas fait évoluer leur taux de crédit ce mois-ci. Elles sont même 20% à les avoir abaissés, et une d’entre elle uniquement les a augmentés. Après un été plutôt calme, comme chaque année, le volume de crédit a augmenté avec une hausse de 20,1% par rapport au mois d’octobre 2012. Le nombre d’emprunts bancaires a cru, sur la même période, de 10,6%.Y a-t-il des risques de remontée dans les prochains mois ? Hervé Hatt, président de meilleurtaux.com, se montre confiant. « La fin de l’année devrait être plutôt stable », prévoit-il. Un autre indice, l’observatoire Crédit Logement/CSA, mise sur une légère hausse, mais parle de taux « à des niveaux rarement vus par le passé ».

Société générale : 400 emplois menacés

Société générale : 400 emplois menacés

La Société Générale réduirait encore un peu plus la voilure. Selon les Echos, la banque supprimerait 375 postes entre 2014 et 2015 en Europe. Ces suppressions feraient suite à la création d’un pôle regroupant les activités de banque de financement et d’investissement, de banque privée, de gestion d’actifs et services aux investisseurs. ce jeudi matin, la Société Générale a publié ses résultats du troisième trimestre : la banque a multiplié par six son bénéfice net sur la période, à 534 millions d’euros, et atteint plusieurs objectifs qu’elle s’était fixés pour la fin de l’année, notamment en matière de solvabilité. Le résultat net, plombé par des éléments exceptionnels l’an passé, reste toutefois inférieur aux prévisions des analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires, qui tablaient en moyenne sur 629 millions d’euros. Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d’affaires) est lui conforme aux attentes, à 5,7 milliards (+6,1%). Par ailleurs, selon les Echos, la banque supprimerait 400 postes entre 2014 et 2015. Ces suppressions feraient suite à la création d’un pôle regroupant les activités de banque de financement et d’investissement, de banque privée, de gestion d’actifs et services aux investisseurs.

 

La BCE va décider de ne rien décider

La BCE va décider de ne rien décider

 

 

La courageuse BCE et son sulfureux président ( grâce à qui la Grèce est entrée dans l’union européenne avec des comptes truqués)vont  sans doute décider de ne rien décider. Surtout en matière de taux alors que l’inflation ne dépasse pas 0.7%. et que l’objectif est de la contenir à moins de 2%. Ce taux avait été porté en mai à 0,5%, soit le niveau le plus faible de son histoire, pour tenter de soutenir la reprise précaire de l’économie régionale. En outre la BCE avait adopté en juillet un « biais baissier », c’est-à-dire qu’elle s’est engagée à maintenir ses taux à leur niveau actuel voire à les diminuer encore en cas de nécessité.   »Elle pensait sans doute s’acheter de la tranquillité jusqu’à ce que la reprise se matérialise », analyse Bruno Cavalier, d’Oddo Securities.  Mais le recul de l’inflation, à 0,7% en octobre, soit bien en dessous de l’objectif de la BCE de la maintenir sous mais proche de 2%, est passé par là, faisant jaillir le spectre de la déflation, synonyme de baisse des prix mais aussi des salaires et au final de l’activité. D’où des appels pressants des marchés et de responsables politiques pour que la BCE ramène son taux directeur à 0,25% lors de la réunion de son conseil des gouverneurs jeudi ou au plus tard en décembre. D’autant qu’à la question de l’inflation vient se greffer celle de l’appréciation de l’euro, à son plus haut niveau depuis 2011, ce qui inquiète plusieurs pays dont la France.  Mais ces attentes risquent d’être déçues, d’après Carsten Brzeski, économiste de la banque ING, car une baisse des taux serait « prématurée » à ce stade. D’abord souligne-t-il, la BCE n’a pas coutume de réagir face à un indicateur unique et en outre une baisse des taux ne serait que de peu d’efficacité vu qu’elle peine déjà à transmettre sa politique monétaire aux pays en difficulté où entreprises et particuliers restent confrontés à des taux d’emprunt élevés.  Mark Wall et Gilles Moëc de Deutsche Bank jugent qu’une baisse de taux « signifierait renier l’hypothèse actuelle d’une reprise ».  Certes le retour à la croissance s’avère lent, fragile et inégal -comme en témoigne la prévision mardi d’une croissance moins forte qu’attendue l’an prochain en zone euro par la Commission européenne-, mais c’est précisément le diagnostic posé depuis des mois par le président de la BCE Mario Draghi, rappellent ces économistes.  Une autre possibilité d’action pour la BCE serait d’annoncer une nouvelle injection massive de liquidités par l’intermédiaire d’un nouveau prêt à long terme aux banques, à des conditions très favorables (ou LTRO), avec l’espoir de les inciter à prêter à leur tour pour faire redémarrer la machine économique.  C’est « l’option de prédilection de beaucoup d’acteurs de marché et d’économistes », notent Jörg Krämer et Michael Schubert, de Commerzbank.  Mais remarquent Mark Wall et Gilles Moëc, s’il s’est dit prêt à user de « tous les moyens disponibles » pour soutenir l’économie, M. Draghi n’a pas fait référence nommément à cet instrument dans ses discours récents. Ils jugent donc plus probable que la BCE décide encore de prolonger sa politique d’allocation illimitée de liquidités hebdomadaires et mensuelles, à taux fixe, au-delà de juillet 2014.  Sur la question des taux de change, « la BCE n’a jamais réagi avec l’outil des taux d’intérêt », rappelle aussi Bruno Cavalier, soulignant que si elle utilisait dès maintenant une baisse des taux, elle risquerait de devoir opter par la suite pour des « actions non-standard » périlleuses.  Selon lui, « le plus probable est que la BCE ne change strictement rien au réglage actuel de sa politique monétaire et que le discours de Mario Draghi, sans fermer aucune porte, reste délibérément flou ».  Toutefois « les interventions verbales ne fonctionnent que de manière temporaire », met en garde Holger Schmieding, de la banque Berenberg, jugeant qu’ »au final, il faut que les actions suivent ».  Pour les analystes de Newedge Strategy, la révision de ses prévisions d’inflation et de croissance en décembre pourraient constituer une bonne occasion d’agir.

Rythmes scolaires : grève en décembre

Rythmes scolaires : grève en décembre

A son tour Peillon s’enlise dans une réforme, celle des rythmes scolaires. Pas étonnant, il y avait sans doute plus urgent : le contenu des programmes notamment !Le SNUipp-FSU, principal syndicat d’enseignants du primaire, a donc menacé mercredi 6 novembre d’appeler à une grève nationale début décembre si Vincent Peillon n’ouvre pas rapidement des discussions avec la communauté éducative pour « améliorer » la réforme des rythmes scolaires. « La tenue d’une table ronde est aujourd’hui une urgence« , estime le syndicat dans un communiqué, rappelant qu’il réclame « depuis un an que soient réunis ensemble, et non séparément, les représentants des collectivités locales, des parents et des enseignants pour améliorer cette réforme ». Le ministre de l’Éducation nationale « doit répondre. Pour le SNUipp-FSU, la question d’une grève nationale début décembre est d’ores et déjà clairement posée ». « Si cette réforme se révèle être un casse-tête pour les communes, elle concerne aussi les enseignants et les familles qui ont leur mot à dire », fait valoir l’organisation syndicale, à quelques jours du congrès des Maires de France. Devant l’inquiétude des élus face au surcoût généré par la réforme (transport, cantine, organisation des activités périscolaires, recrutement d’animateurs expérimentés…), François Hollande avait annoncé au congrès de 2012 un étalement sur deux ans de la mise en oeuvre de la réforme et un fonds d’amorçage de 250 millions d’euros. L’Assemblée nationale a voté mardi une reconduction d’un an des aides aux communes.Environ 4.000 communes (sur les 24.000 ayant au moins une école) appliquent la semaine de 4,5 jours dans le primaire à cette rentrée. Deux communes, Boves (Somme) et Crillon (Oise) sont repassées à la semaine de 4 jours. Les autres communes sauteront le pas à la rentrée 2014. Le maire de Janvry (Essonne) a appelé pour sa part « à la désobéissance civile ». La demande d’une table ronde « est au coeur des mobilisations » (rassemblements, demandes d’audience avec les directeurs de l’Éducation nationale, grèves…) lancées lundi, dont le point culminant sera un rassemblement national devant le ministère le 20 novembre. Plusieurs départements appellent à une grève soit le 13 novembre, soit le 14 novembre, selon un premier bilan du SNUipp-FSU. Des mobilisations sont prévues ces jours-là, à l’appel de collectifs de parents d’élèves et de plusieurs syndicats représentant les enseignants et autres personnels travaillant dans les écoles (agents territoriaux….).

 

Enquête judicaire sur la magouille Ecomouv’

Enquête judicaire  sur la magouille Ecomouv’

 

Magouille ou incompétence pour Ecomouv’ (qui devait percevoir 20% de l’écotaxe) ? , sans doute les deux. En moyenne le coût de recouvrement de l’impôt est situé entre 1 et 2% des recettes dans les grands pays. Une légère différence qui ne peut s’expliquer par l’investissement de départ (500 millions) et surtout pas par de supposés risques financiers (quels sont les risques financiers quand la recette est assurée) ; Encore un mauvais choix d’une superstructure incompétente en matière de gestion, de ministres qui n’approfondissent pas les dossiers et sans doute aussi de relations malsaines entre le politique et certaines entreprises. Le procureur de la République de Nanterre (Hauts-de-Seine) a donc décidé de rouvrir l’enquête autour des conditions d’attribution du contrat Ecomouv’ à l’origine de la fronde bretonne, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. Les conditions du contrat signé entre Ecomouv’ et l’ancien gouvernement Fillon pour la collecte de l’écotaxe cristallisent les critiques de droite comme de gauche. Une première procédure ouverte à la suite d’une plainte avait été classée il y a quelques semaines. « Au vu des éléments publiés dans la presse, le procureur a décidé de faire effectuer des vérifications complémentaires », a déclaré une porte-parole. Le député écologiste François-Michel Lambert, qui qualifie de scandale d’Etat le contrat passé avec Ecomouv’, a récemment demandé des éclaircissements sur l’abandon de la première enquête par le parquet de Nanterre. « Cette enquête a été confiée en juin 2011 au parquet de Nanterre territorialement compétent, dirigé alors par M. Philippe Courroye », souligne l’élu dans une question écrite à la ministre de la Justice Christiane Taubira. Philippe Courroye, réputé proche de Nicolas Sarkozy, a occupé le poste de procureur de Nanterre jusqu’à sa mutation durant l’été 2012. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui était ministre de l’Écologie lors de la signature du contrat avec Ecomouv’, a assuré qu’il avait été « passé dans les règles ». Selon les conditions du contrat liant Ecomouv’ à l’État, le dispositif doit rapporter 1,15 milliard d’euros par an, dont 20% pour Ecomouv’, soit 250 millions d’euros.

 

Chômage : de plus en plus de chômeurs sans indemnité

Chômage : de plus en plus de chômeurs sans indemnité

.L’association, qui dresse dans son rapport annuel publié jeudi un état des lieux sur l’accès à l’emploi des populations précaires, relève que 37,5% des personnes qu’elle a accueillies en 2012 étaient chômeurs. Le Secours catholique a accueilli près de 600.000 ménages en 2012 dont le revenu moyen de 786 euros mensuel est en baisse de 1,8% par rapport à l’année précédente. Représentant près de 26% des personnes accueillies, « la proportion des chômeurs sans droits, qui ne perçoivent aucune indemnité, n’a cessé d’augmenter depuis 2003″, année où elle atteignait déjà près de 22%. Les chômeurs non indemnisés représentaient près de 47% des actifs accompagnés par le Secours catholique, contre moins de 42% en 2008 au commencement de la crise. « C’est le signe évident d’une durée de chômage plus longue », note l’association qui évoque un « chômage qui s’enracine dans le temps ». Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an a franchi la barre des deux millions en septembre et s’inscrivait alors en hausse de 14,4% sur un an, selon les données de la Dares. Près de 570.000 demandeurs d’emploi en catégories A, B et C (sans emploi ou exerçant une activité réduite) étaient inscrits à Pôle Emploi depuis trois ans ou plus à cette date en France métropolitaine, un chiffre en hausse de 17,8% sur un an et qui représente près de 12% du nombre total des demandeurs d’emplois dans ces trois catégories (4.843.400 personnes à fin septembre, +7,3% sur un an).

 

Cazeneuve : des vœux pieux pour les dépenses

Cazeneuve : des vœux pieux pour les dépenses

 

Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve veut rassurer Bruxelles qui doute des objectifs de réduction de déficit. Il hausse le ton mais la musique est la même « on fera a des économies mais on ne sait pas où ». « Nous avons déjà décidé de 15 milliards d’économies pour 2014, ce qui est sans précédent (…) En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017. Il y a là un chemin exigeant, mais c’est celui qui nous sortira de la crise », ajoute-t-il. A la question de savoir comment il compte convaincre du bien fondé de cette politique, il répond: « En expliquant que l’objectif est avant tout de conforter notre modèle social et nos services publics. » « Si la mauvaise dépense publique continue de chasser la bonne, nous ne parviendrons pas à atteindre le but », dit encore le ministre, pour qui « augmenter les prélèvements n’est ni souhaitable ni soutenable pour l’économie ». S’agissant de l’exécution du budget 2013, Bernard Cazeneuve déclare qu’il sera « intraitable » sur les dépenses et que l’objectif d’un déficit public à 4,1% du produit intérieur brut sera tenu. Ainsi, des nouveaux crédits de trois milliards d’euros ouverts dans le projet de loi de finance rectificative présenté le 13 novembre, notamment pour l’emploi (plusieurs centaines de millions d’euros), le budget européen (1,1 milliard) et les opérations extérieures de défense (600 millions) « seront tous compensés à l’euro près ». Cette compensation se fera « par autant d’annulations réparties sur l’ensemble des ministères, y compris d’ailleurs ceux qui bénéficient des ouvertures, grâce au gel de crédits de début d’année et à la réserve complémentaire que nous avions mise en place ». Pour le projet de budget 2014, le ministre confirme que le manque à gagner de 200 millions d’euros occasionné par le recul du gouvernement sur la fiscalité de l’épargne sera financé par de nouvelles économies.  

 

Actu -Economie, politique, société: infos les plus lues 6 novembre 2013

Economie, politique, société: infos les plus lues  6  novembre 2013

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Taxe à 75%-foot : le mensonge de Hollande

Foot-Taxe à 75% : le mensonge de Hollande

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La scène se passe trois mois avant l’élection présidentielle de 2012. Le 31 janvier 2012 dans un hôtel parisien, le candidat socialiste François Hollande rencontre les présidents de clubs de football professionnels. Il prend alors l’engagement « qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôt sur les clubs sportifs ». « Les temps sont durs », explique-t-il devant une caméra. La vidéo a été diffusée mercredi matin sur i-Télé.Cette promesse de campagne, qui n’avait pas été officialisée dans le programme de François Hollande, entre aujourd’hui en contradiction avec la volonté du gouvernement d’imposer les joueurs les mieux rémunérés du football professionnel. La taxe à 75% sur les hauts revenus doit en effet s’appliquer à partir de 2014 à l’ensemble des entreprises, clubs inclus. Une mesure qui est la traduction de l’un de ses engagements phares de campagne. Le 27 février 2012, un mois après cette rencontre avec les dirigeants du football professionnel, il annonçait en effet en direct sur TF1 une taxe sur les revenus supérieurs à un million d’euros par an.  Aujourd’hui, le président ne veut plus d’exception pour le football, malgré la menace des clubs de football de faire grève fin novembre. Lors d’une réunion la semaine dernière à l’Elysée, François Hollande avait confirmé aux patrons de clubs que les clubs seront bien assujettis à la taxe à 75%. Interrogé mercredi sur i-Télé, Jean-Pierre Louvel, président de l’Union des clubs professionnels de football, a indiqué qu’il avait « rappelé » au chef de l’Etat cet engagement de campagne. « Il avait bien différencié les clubs des football des autres entreprises », a noté le patron du club du Havre. Et d’ajouter :  »Il est prisonnier d’annonces faites à l’emporte-pièce. »

 

Ralbol fiscal : ambiance de révolte

Ralbol fiscal : ambiance de révolte

 

Le gouvernement ne pourra pas sortir par le haut de la révolte en Bretagne qui illustre en fait la ralbol général concernant le matraquage fiscal et la dégradation économique. Il va faire semblant de maintenir l’écotaxe mais elle sera repoussée aux calandres grecques. On va sans doute attribuer une enveloppe financière à la Bretagne pour tenter d’éviter la contagion à d’autres régions et à d’autres catégories professionnelles. Pas sûr que ce sera suffisant pour stopper hémorragie de popularité du gouvernement. Le mécontentement est général et ce qui est en cause, c’est le contenu même de la politique de Hollande. Une politique dont la pression fiscale étouffe l’économie, tue la croissance et l’emploi. Ce gouvernement d’apparatchiks dont la plupart n’ont jamais mis les pieds dans l’économie réelle est doublement prisonnier ; d’abord des orientions de Bruxelles et de l’austérité érigée en dogme, ensuite du fait de son incompétence, prisonnier aussi des superstructures étatiques.et de sa bureaucratie  (dernier exemple avec l’écotaxe  qui a fait déborder le vase de la pression fiscale). Le mécontentement concerne toutes les catégories, patrons, commerçants, salariés, ménages ; En dépit de l’  austérité, les plans sociaux succèdent aux plans sociaux, le chômage atteint des niveaux historiques et les équilibres financiers e s’’améliorent pas. ; Tous les ingrédients sont réunis pour que la révolte se propage. D’autant que l’Etat pris dans ses contradictions se montre incapable d’affirmer la moindre autorité (voir la piteuse affaire Leonarda). Comment tout cela va-t-il finir ? Mal nécessairement avec une crise sociale et/ou politique car ce gouvernement ne dispose plus d’aucun soutien  populaire.

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