Immobilier: acheter maintenant ? NON
Le lobby de l’immobilier (agences, notaires etc.) ne cessent de faire passer des messages pour faire peur aux acquéreurs potentiels. Par exemple sur la remontée des taux ou sur la fiscalité. Et d’autres arguments aussi spécieux. En fait il faut attendre car les prix sont encore nettement trop élevés ; normal, les prix avaient doublé en dix ans. (En moyenne 220 000 euros pour un bien immobilier, ce qui nécessite un revenu de 4500 euros ! donc inaccessible à la plupart des jeunes ménages). En 2014, les prix seront sur une nette tendance baissière. Exemple d’arguties développées dans BFM Business :
« Est-ce, oui ou non, le moment d’acheter? Les Français qui pensent à investir dans un bien immobilier reçoivent, en ce moment, une multitude d’informations, parfois contradictoires. Jeudi 7 novembre, la BCE a décidé de baisser son principal taux directeur à 0,25%, offrant ainsi une « bouffée d’air » aux banques, nous explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com. Suite à cette annonce, les professionnels de l’immobilier misaient sur une stabilité des taux jusqu’à la fin de l’année. Mais coup de tonnerre vendredi 8 novembre, l’agence de notation Standard & Poor’s a décidé de dégrader la note de la France. « Cela a contrebalancé l’annonce de la BCE », note Sandrine Allonier. Et si « cette décision de S&P n’est pas aussi importante que la BCE pour les banques », cela peut avoir des conséquences. »Lorsque la France s’était faite dégradée en janvier 2012, le contexte était moins tendu donc l’OAT 10 ans – qui permet aux banques de déterminer les taux fixes des crédits immobiliers – ne s’était pas envolé », explique Sandrine Allonier. Aujourd’hui, la situation est différente. « La France se rapproche des pays du Sud », l’OAT 10 ans pourrait donc augmenter. Néanmoins, si l’OAT 10 ans progresse, cela ne signifie pas que les banques vont répercuter cette hausse sur les taux de crédits immobiliers. « Aujourd’hui, les marges et le coût du risque sont plus maîtrisés ». De plus, les transactions immobilières étant toujours très faibles, « les banques n’ont pas intérêt à augmenter drastiquement les taux immobiliers. Elles veulent surtout limiter la casse ».Pour Sandrine Allonier, les particuliers qui veulent acheter peuvent tranquillement attendre la fin de l’année. Mais pas plus tard! Et ceux pour deux raisons. Tout d’abord, actuellement les prix sont stables, « mais beaucoup de biens sont à vendre depuis l’été. Cela est long, les vendeurs sont donc plus enclin à négocier les prix ». Ensuite, les droits de mutation vont augmenter l’année prochaine. Autant ne pas attendre qu’ils progressent. Par ailleurs, « nous n’avons aucune visibilité pour 2014″. La situation pourrait donc se détériorer.Pas d’affolement donc, mais il ne faut pas traîner non plus. La responsable des études économiques de meilleurtaux.com rappelle qu’ »il n’y a pas de marché immobilier entre le 15 et le 30 décembre. Tout est à l’arrêt (banque, notaire, …) ». Donc mieux vaut s’y intéresser avant. »
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