Fronde TVA : après les bonnets rouges, les bonnets verts
Alors que les couvre-chefs fournis par Armor-Lux aux détracteurs bretons de l’écotaxe sont devenus le symbole de la révolte de la filière agroalimentaire, les bonnets verts surfent sur leur succès. Utilisés par les opposants à la hausse de TVA des transports publics, ils cherchent à faire reculer le gouvernement sur cette question, tout comme celui-ci l’a fait sur l’écotaxe. Dans un post Facebook publié sur leur groupe, les bonnets verts réclament «la suspension de la TVA à 10%» au motif que «les transports en commun sont des services publics de première nécessité». La TVA sur les transports publics doit pâtir au 1er janvier de la révision des taux, passant de 7 à 10%. «Cette décision touche les revenus les plus modestes, les plus fragiles», s’offusquent les bonnets verts. Qui se font même menaçants lorsqu’ils demandent s’il faut que «les usagers de ces transports collectifs en viennent à des actions musclées ou de blocage pour faire reculer le gouvernement sur une mesure qui s’apparente à une injustice sociale».Soutenus par 560 personnes sur Facebook et suivis par un peu plus de 770 internautes sur Twitter, les bonnets verts se disent pourtant être les porte-parole de tous les utilisateurs des transports publics, soit plusieurs millions de Français. La pétition qu’ils ont lancée ce lundi n’a pour l’instant recueilli que 250 signatures mais ce nouveau groupe contestataire compte sur l’effet boule de neige pour donner de l’écho à sa cause.
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