Grande Distribution : encadrement législatif des “drive”
Le « drive » ou e-commerce qui permet de commander par internet et de récupérer sa commande globale au dépôt s’est développé plus vite que ne le pensait le régulateur. Du coup C’est cette seulement semaine que sera discutée à l’Assemblée nationale l’encadrement législatif des « drive », dans le cadre du projet de loi Duflot. Aujourd’hui, seul un permis de construire est demandé. Le gouvernement souhaite rendre obligatoire une demande d’autorisation de surface commerciale, afin de limiter leur expansion anarchique. Mais la réponse législative vient un peu tard. Le parc de drive est pratiquement arrivé à maturité. On compte aujourd’hui plus de drives que d’hypermarchés en France. Soit 2500 au total. Les ouvertures se sont enchaînées ces derniers mois grâce à un nomans’land législatif. La future réglementation : les distributeurs l’ont en fait déjà devancée. Du coup, le parc est bien fourni et c’est tout naturellement que le nombre de nouvelles ouvertures ralenti. Aujourd’hui, la bataille des distributeurs ne se fait plus sur les emplacements mais sur l’offre commerciale proposée. Cora par exemple met en avant ses 20 000 références, quand Leclerc Drive n’en propose que 6000. Il faut faire la différence autrement pour attirer une clientèle pressée qui se révèle bien plus fidèle que celle en magasin. Une fois qu’on a établi sa liste de courses sur un site, on s’y tient en général. C’est pour cela que la bataille des drive n’est pas prête de se terminer. Seul 1 français sur 4 est aujourd’hui utilisateur de ce mode d’achat.
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