Croissance- emploi ou impôts – chômage t: quel choix pour Hollande
Dans un environnement international en crise, la France ajoute une difficulté supplémentaire, son hésitation permanente entre austérité et relance ; De fait la politique économique françaises a été largement inspirée sinon imposée par Bruxelles, d’où cette obstination à réduire brutalement les déficits notamment par le biais du matraquage fiscal. Ce n’est que récemment qu’on a décidé de figer un peu le niveau des prélèvements obligatoires dans le budget 2014. En réalité, il y aura bien augmentation en 2014 et ce n’et qu’éventuellement en 2015 qu’il aura éventuellement un figeage de la pression fiscale. Cette hésitation permanente s’est illustrée à travers discours et pratiques à l’égard des entreprises, d’abord taxées, puis détaxées, à nouveau fiscalement sollicitées et réconfortées lors du congrès du Medef. La vérité c’est qu’il n’ya aucune ligne économique au gouvernement qui slalome entre les exigences de Bruxelles et ses contradictions caractérisées par ses lubies fiscales qui tuent la consommation, la compétitivité et l’emploi. Contrairement à ce qu’affirme Hollande et certains experts aux ordres, la reprise n’est pas là, le bon chiffre de 0.5 % du second trimestre n’est dû qu’augmentation de dépenses de chauffages. L’activité manufacturière ne reprend pas ni en juillet, ni en aout. Et les dépenses contraintes (impôts notamment) ne vont pas favoriser la reprise en fin d’année. Comme d’habitude, il est probable que Hollande va décider de ne pas choisir, ce qui va pour longtemps nous condamner à la croissance molle.
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