Harlem Désir : élu « langue de bois d’or » pour »le minimum de hausse d’impôts » en 2014
Désir n’a pas été élu « langue de bois d’or » par les journalistes pour rien. Sans conteste, il sait parler pour ne rien dire. En plein débat sur le « ras-le-bol fiscal » ambiant, Harlem Désir a a assuré qu’il y aurait « le minimum de hausse de prélèvements » l’an prochain, en expliquant qu’il fallait « financer la cohésion nationale ». « On a besoin de l’impôt pour financer le service public, pour financer la cohésion nationale », a-t-il avancé. « Notre objectif, c’est que les prélèvements, les impôts augmentent le moins possible », a-t-il expliqué. « Tout l’effort doit être concentré sur la réduction de la dépense, mais pas aux dépens de l’avenir, pas aux dépens de l’emploi ». Il a promis dans le même temps que la fiscalité serait « stabilisée » voire « même, nous l’espérons, quand le retour de la croissance va permettre de renflouer les caisses publiques », allégée. »Le but » est « de redresser les finances publiques du pays, donc des efforts ont été demandés », particulièrement « aux plus favorisés », a-t-il justifié, critiquant le « bouclier fiscal » instauré par la droite, qui a coûté selon lui « 600 milliards d’endettement supplémentaire ». « Nous ne voulons pas accroître l’endettement », une dette qui a « doublé » en dix ans, de 2002 à 2012, selon lui. Dans ce contexte, le plan de Jean-François Copé, qui a dit vendredi envisager une baisse de « 130 milliards » dans les dépenses, est « fou », a jugé Harlem Désir.
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