Armements : des pots-de-vin en Allemagne, c’est pas possible !
Une enquête sur des pots de vin en Allemagne, quelle surprise quand on sait qu’il n’est pratiquement pas possible de vendre des armes sans trafic d’influence (avec ou sans pots de vins, et éventuellement même rétro commission. A tout le moins, il faut rétribuer grassement des intermédiaires qui se chargent d’arroser les décideurs. (Exemple affaire Takiedinne-Balladur en France). Belle hypocrisie en tout cas ! Deux entreprises allemandes sont soupçonnées d’avoir versé des pots-de-vin lors de ventes d’armements en Grèce et ont été perquisitionnées, a affirmé samedi le parquet de Brême (nord-ouest) confirmant une information du quotidien Süddeutsche Zeitung. Les sociétés Rheinmetall Defence Electronics et Atlas Elektronik, perquisitionnées dans la semaine, auraient corrompu des fonctionnaires grecs pour favoriser la signature de contrats portant sur des équipements pour sous-marins, selon un porte-parole du parquet qui a ajouté que les entreprises étaient également soupçonnées de fraude fiscale. Rheinmetall Defence Electronics a réfuté ces allégations, les considérant comme « sans fondement », selon les propos d’un porte-parole, cité par le Süddeutsche Zeitung, le journal affirmant par ailleurs qu’EADS et ThyssenKrupp, les maisons-mères des deux entreprises mises en cause, avaient confirmé les perquisitions dans leurs filiales. Selon le porte-parole du parquet de Brême, ce dossier pourrait, pour partie, présenter des similitudes avec l’affaire Ferrostaal. L’entreprise avait versé des commissions occultes de plusieurs millions d’euros afin de décrocher des marchés de sous-marins. En janvier 2012, un tribunal de Munich a condamné l’entreprise à une amende de 140 millions d’euros et deux de ses anciens responsables à des peines de prison avec « sursis ».
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