Réforme pénale : enjeux
En gros soit le tout carcéral ou l’aménagement des peines courtes ; Plusieurs raisons, d’abord une raiosn économique, la France n’a palus les moyens de construire assez de prisons et il y a une surpopulation d’environ 25%. Dès lors ne reste plus que le laxisme à vernis humanitaire type Taubira. Finalement Valls a raison de manifester une fermeté vis à vis de la délinquance mais il est impossible de faire appliquer les peines ; de l’autre Taubira n’a pas complètement tort car la prison n’est pas un lieu idéal de se réinsérer mais elle rêve et de gave de mots quand elle affirme « il faut changer de paradigme ». Depuis la loi sur l’homosexualité Taubira a les pieds qui ne trouvent plus terre, elle a même une suffisance et une arrogance qui surprennent quand elle ne fait pas dans le théâtral ; par exemple quand elle se rend à vélo ( pour des motifs écolos) à son ministère mais entourée de motos et de voitures ! Dans une circulaire présentée en septembre 2012, la ministre de la Justice prônait une rupture avec le tout-carcéral. Elle y rappelait que « le recours à l’incarcération doit être limité aux situations qui l’exigent strictement » et que « faire de l’aménagement des peines d’emprisonnement (devait être) une priorité de politique pénale ». Christiane Taubira avait aussi annoncé qu’elle ne reprendrait pas le souhait de l’UMP de construire 24.000 nouvelles places de prison sur le quinquennat. « L’engagement est d’atteindre 63.000 places », contre environ 57.000 aujourd’hui, indiquait-elle alors. Au 1er juillet, on comptait 68.569 détenus dans les prisons françaises, soit un taux d’occupation de près de 120%. Entre les deux ministres, il y a des divergences de méthode et de fond. Dans son courrier à François Hollande, Manuel Valls revient sur les points les plus essentiels à ses yeux. Ce dernier estime notamment qu’il n’est pas acceptable « d’ignorer la question du dimensionnement du parc immobilier pénitentiaire » et refuse que la surpopulation carcérale soit uniquement expliquée par « le recours ‘par défaut’ à l’emprisonnement et par l’effet des peines planchers ». Il se positionne ainsi en faveur de la construction de nouvelles prisons. Le ministre de l’Intérieur est également critique envers la « peine de probation » qui « n’est pas défini précisément », selon lui. Quant à la question de la récidive, il assure que le phénomène « oblige à une exigence accrue de prévisibilité et de fermeté ». Et estime que les récidivistes devraient être exclus du dispositif d’aménagement des peines, à l’exception de certains cas. « Mme Taubira est contre la prison », a déclaré Christian Estrosi (UMP) mercredi sur BFMTV. Une phrase qui résume les reproches de l’opposition à l’encontre de Christiane Taubira, alors que Manuel Valls, sur une ligne plus droitière au sein du PS, obtient davantage ses faveurs. L’UMP juge « dangereuse » la politique pénale conduite par la garde des Sceaux, depuis son entrée en fonction. « Dire que le recours à la prison ferme doit désormais être l’exception (…) est totalement irresponsable », estime Eric Ciotti. De son côté, Manuel Valls convainc au-delà de son camp. Son attitude jugée autoritaire séduit.
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