Noyades : verbalisation ou maitre nageurs ?
On hésite entre maitres nageurs et verbalisation, entre prévention et PV ; En faiat les sauveteurs qui surveillent les plages sont évidddemenet trop peu nombreux (policiers et privés). Par ailleurs l’évolution des mœurs favorise un certain laxisme par rapport à la norme ; du coup i faudrait envisager à la fois une augmentation du nombre de sauveteurs (quitte à les faire fiancer par les baigneurs) et en même temps aussi envisager des sanctions à l’égard de ceux qui prennent des risques inconsidérés. Depuis le 1er juillet, 91 personnes se sont noyées en France, dont 37 sur le littoral marin. S’il paraît difficile de surveiller tous les lacs et étangs de la métropole, les autorités travaillent sur des moyens plus efficaces de prévenir les risques en bord de mer. C’est le préfet de l’Hérault, Pierre Bousquet de Florian, qui a d’abord lancé l’idée : dans un courrier adressé aux treize maires du littoral de son département rendu public vendredi, il les invitait, si nécessaire, à mettre à l’amende les « vacanciers en situation d’infraction (…) pour non-respect des règles de sécurité (…) lorsque le drapeau rouge est hissé ». Les plages de son département venaient alors d’enregistrer un bilan, « hors-normes » selon les pompiers, de sept morts pour la seule journée du 28 juillet. Cette proposition a connu un retentissement médiatique qui a étonné jusqu’au préfet lui-même. Interrogé par l’AFP, son directeur de cabinet, Frédéric Loiseau, a expliqué qu’il s’agissait surtout d’insister sur la prévention et non la répression. Depuis, 16 nouveaux décès par noyade ont été comptabilisés en France de vendredi à dimanche, en mer, en rivière ou sur des plans d’eau. De quoi prendre au sérieux l’idée du préfet de l’Hérault. Interrogée lundi sur RTL, la ministre du Tourisme Sylvia Pinel n’a pas écarté un recours à la verbalisation des baigneurs faisant fi du drapeau rouge : « Cela peut passer par là, mais je souhaite surtout qu’il y ait une prise de conscience collective. » En déplacement lundi en fin d’après-midi sur les plages de Berck (Pas-de-Calais) et Fort-Mahon (Somme), Frédéric Cuvillier, le ministre de la Mer et des Transports, a réagi à cette déclaration sur BFMTV : « Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à la verbalisation (…) la répression n’est pas obligatoire, mais il faut suivre absolument les recommandations des sauveteurs et des forces de l’ordre. » Un appel à respecter les règles de sécurité qu’il a réitéré sur son compte Twitter :
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