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Archive mensuelle de juillet 2013

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Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Le chômage continue d’augmenter mais mois que les mois précédents ; plusieurs facteurs explications ; traditionnellement les inscriptions sont mois nombreuses l’été, les emplois saisonniers, la chasse aux inscrits radiés pour non actualisation. Plus grave l’intérim ne reprend pas, idem pour les embauches dans le privé. Fin juin, le nombre d’inscrits dans cette catégorie, en hausse continue depuis 26 mois, a ainsi atteint un nouveau record: 3,279 millions.  Au total, en ajoutant les personnes ayant eu une activité réduite, on grimpe à 4,799 millions d’inscrits à Pôle emploi (plus de 5 millions outre-mer compris), soit une hausse de 4.100 personnes en juin.  Si les moins de 25 ans ont été épargnés le mois dernier, un signe jugé « très encourageant » par le ministère, le nombre de seniors et de chômeurs de longue durée a lui explosé.   »Après une forte progression observée sur les quatre premiers mois de 2013 (35.000 en moyenne en catégorie A) », « cette progression modérée du nombre de demandeurs d’emploi confirme une amélioration sur le front du chômage, même si elle ne traduit pas encore l’inversion de la courbe du chômage qui est l’objectif des prochains mois », a réagi le ministère du Travail dans un communiqué.  Mardi, lors d’un déplacement à Dunkerque (Nord), François Hollande a une nouvelle fois répété que sa « première volonté » était d’inverser la tendance à la fin de l’année.  Les prévisionnistes de l’OCDE, comme ceux de la Commission européenne et du FMI, restent pessimistes pour l’emploi en France jusqu’en 2014. Et l’Insee n’entrevoit pas non plus d’embellie d’ici à la fin de l’année, sur fond de croissance atone.   »Je sais que les prévisions ne sont pas forcément conformes à mon engagement, mais justement l’engagement, ça consiste à ne pas valider les prévisions. Sinon pourquoi être aux responsabilités? », a dit le président de la République.  De son côté le ministre du Travail Michel Sapin estimait lundi que « la première bataille est de stopper la hausse » et que « nous sommes dans cette phase ». Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, la hausse modérée en juin par rapport à la moyenne de l’année écoulée (27.000 par mois) est imputable à deux facteurs: un recul des entrées reflétant « une stabilisation de l’activité » d’une part, et des sorties nombreuses, du fait du « très haut niveau des radiations et des cessations d’inscription pour défaut d’actualisation » d’autre part. « Le nettoyage des fichiers a continué à un rythme fort », dit-il.  En mai, le nombre de demandeurs d’emploi avait marqué une pause inattendue (+100 en catégorie A, sans aucune activité). Mais un grand nombre de chômeurs (36.400) avaient disparu des listes faute d’avoir « actualisé » leur situation mensuelle.  Pour inverser la tendance, François Hollande compte sur les outils mis en place depuis le début du quinquennat (les emplois d’avenir, dont 40.000 ont déjà été signés, le contrat de génération et la loi emploi) et sur un allongement des contrats aidés classiques (440.000 en 2013 dans le secteur non marchand).  Afin de consolider cet arsenal anti-chômage, il a annoncé à Dunkerque que le nombre de formations prioritaires destinées à pourvoir des emplois non pourvus serait porté à 100.000 d’ici à fin 2014.  Pour Marion Cochard, économiste à l’OFCE, « inverser la courbe reste mission quasi-impossible ». « Le seul moyen serait un effet statistique, induit par la création de beaucoup d’emplois aidés et de formations. On n’a pas assez de croissance pour faire baisser le chômage », dit-elle.  Après la publication des chiffres de juin, la CGT a appelé « à mettre fin à la politique d’austérité et changer de cap » et « à se mobiliser le 10 septembre prochain ».  Pierre Gattaz, patron du Medef, a quant à lui plaidé pour des « réformes structurelles indispensables », estimant que ce sont « les entreprises qui créent de l’emploi ».  Le mois dernier, l’exécutif insistait sur des « signaux positifs » sur le front de l’emploi, parmi lesquels une reprise de l’intérim et des déclarations d’embauche. Or ces deux indicateurs sont de nouveaux repartis à la baisse.

 

économie,politique, société: pages les plus regardées 24 juillet 2013

 

 

 

 

Chine: forte chute production manufacturière

Chine: forte chute  production manufacturière

 

C’est sans doute l’indicateur mondial le plus inquiétant pour l’économie qui marque la baisse de la demande internationale. L’indice provisoire PMI des directeurs d’achat publié par la banque HSBC  est tombé à 47,7 en juillet contre 48,2 en juin.  Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.  Le repli fait lui-même suite à une contraction plus forte que prévu en juin, l’indice final s’étant avéré encore inférieur à la prévision initiale de 48,3.  Cette contraction, qui reflète notamment « une baisse des nouvelles commandes » pour l’industrie manufacturière, « accroit encore la pression sur le marché du travail », a commenté Qu Hongbin, chef économiste pour la Chine chez HSBC.   »Le gouvernement a récemment insisté qu’il fallait maintenir un niveau de croissance minimal pour stabiliser le niveau de l’emploi (dans le pays), et cet indice PMI renforce la nécessité d’adopter des mesures supplémentaires pour stabiliser la croissance », a-t-il poursuivi.  Selon des remarques publiées cette semaine par des médias officiels, le Premier ministre Li Keqiang a indiqué que Pékin « ne permettrait pas » à la croissance de descendre sous le seuil de 7%, et qu’un niveau de 7,5% était un objectif « raisonnable », correspondant aux exigences d’une stabilisation de l’emploi.  La Chine a vu sa croissance économique ralentir sensiblement au deuxième trimestre, à 7,5%, renforçant les doutes des économistes sur la capacité du géant asiatique à atteindre son objectif officiel, adopté en mars, d’une hausse de 7,5% du PIB en 2013.  Avec une croissance de 7,8%, le pays avait enregistré l’an dernier sa performance la plus faible depuis treize ans.  HSBC a indiqué qu’elle publierait son indice PMI définitif de juillet le 1er août.  Cet indice, ainsi que d’autres indicateurs des directeurs d’achats, compilés par des établissements privés ou par le gouvernement, sont des éléments clés pour suivre l’évolution de l’économie chinoise, numéro deux mondiale.

 

 

Transmission d’entreprises: le projet Hamon dangereux pour les PME

Transmission d’entreprises: le projet Hamon dangereux pour les PME  

Avertir 2 mois à l’ avance les salariés d’une transmission c’est  la rendre publique et inquiéter fournisseurs, clients et banques. D’une certaine manière cela peut remettre en cause la transmission et déstabiliser l’entreprise surtout dans un contexte extrêmement concurrentiel du faiat de la crise.  Le projet de loi sur l’économie solidaire est présenté ce 24 juillet en Conseil des ministres. Une disposition fait bondir les organisations patronales: obliger les dirigeants à avertir les salariés 2 mois avant la cession de leur entreprise.  La CGPME en est sûre: cette loi va freiner les transmissions d’entreprises! Pour l’organisation patronale, si on prévient tous les salariés d’un projet de cession en amont, l’effet est dévastateur: en interne, tout le monde s’inquiète, et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter.  Enfin, les éventuels repreneurs hésitent à passer à l’acte face à une situation qui peut se tendre à tout moment.  L’enjeu principal de ce dossier, c’est l’emploi. Voilà pourquoi le gouvernement veut laisser cette option de reprise aussi aux salariés. Les représentants patronaux comprennent cette volonté politique d’impliquer le plus en amont possible les salariés. D’ailleurs, sans grande surprise, les représentants des SCOP, dont les associés majoritaires sont les salariés, saluent le texte. Mais ils fustigent un projet de loi qui ne prend pas en compte la réalité du terrain. Et cette réalité, c’est la discrétion qui, nous dit on à la CGPME, doit être un préalable à la transmission d’entreprise.

 

 

Croissance juillet : toujours une petite récession

Croissance juillet : toujours une petite récession

La contraction de l’activité dans le secteur privé français a ralenti en juillet plus qu’anticipé grâce à une nette amélioration du secteur manufacturier qui confirme les espoirs d’une sortie de récession de la deuxième économie de la zone euro, selon les premières estimations PMI publiées mercredi par Markit. L’indice du secteur manufacturier est ressorti à 49,8, un plus haut de 17 mois, se situant juste sous la barre des 50 qui sépare croissance et contraction. Celui des services, à 48,3, retrouve son meilleur niveau depuis 11 mois. Le premier s’était inscrit en juin à 48,4 et les prévisions des économistes pour juillet se situaient en moyenne à 48,8. Le second, qui était à 47,2 en juin, était attendu à 47,6. En conséquence, l’indice composite flash, qui combine l’industrie et les services, a atteint un plus haut de 17 mois à 48,8 après 47,4 en juin. Selon Chris Williamson, économiste chez Markit, « les entreprises françaises sont en mesure de gagner des contrats à l’exportation, augmentent leur chiffre d’affaires et sont plus compétitives ». Les chefs d’entreprise interrogés par Markit font état d’une hausse de production dans le secteur manufacturier pour la première fois depuis près d’un an et demi grâce à un retour de la croissance des commandes en provenance de l’étranger. Dans le même temps, le rythme des suppressions d’emploi dans les entreprises françaises est tombé à son plus bas depuis 15 mois. Les données de Markit confortent le scénario d’un rebond de l’économie française, qui devrait avoir renoué avec une croissance positive au deuxième trimestre, même si les perspectives pour le second semestre laissent penser qu’il sera d’ampleur limitée.

 

Logement- Duflot : qui va payer les loyers impayés ?

Logement- Duflot : qui va payer les loyers impayés ?

 

Le droit au logement c’est bien, à condition que le parc soit suffisant, ce qui est loin  d’être le cas et les objectifs de construction prévus par le gouvernement ne seront pas tenus. Reste l’épineuse question du financement des loyers impayés car la garantie obligatoire va mécaniquement faire augmenter les loyers donc aussi les impayés. La Commission des affaires économiques de l’Assemblée a commencé mardi soir l’examen de ce projet de loi de 84 articles, présenté le 26 juin en Conseil des ministres par Mme Duflot, et qui sera examiné en première lecture par l’Assemblée à compter du 10 septembre, premier jour de la session parlementaire extraordinaire de rentrée. La commission doit examiner 1.118 amendements.  Ce texte renforce l’encadrement des loyers et prévoit d’instaurer, à partir de 2016, une garantie obligatoire publique contre les loyers impayés, financée par les cotisations des bailleurs et des locataires, ce qui a suscité de vives réactions des propriétaires et professionnels de l’immobilier.  Il vise à « faire en sorte que nos concitoyens puissent avoir accès à un logement (…) compatible avec leurs revenus », a plaidé mardi la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, soulignant qu’un « ménage sur cinq dans le parc privé utilise plus de 40% de ses ressources pour se loger ».   »Je sais qu’il y a sur ces bancs de très nombreux combattants du droit au logement, je sais qu’il est venu, le temps de la régulation, celui qui mettra fin à l’exagération de la spéculation et je sais (…) que visiblement, ça dérange », a lancé la ministre dans l’hémicycle lors des questions au gouvernement.   »Alors je dirai à certains des collègues, sur les bancs de la droite de l’Assemblée, +Attaquez-vous à notre projet de loi, attaquez-vous à ceux qui défendent le droit au logement!+, mais je dirai aussi que c’est au nom de toutes celles et de tous ceux qui ne sont pas dans cette salle et qui ont du mal à se loger, que vos attaques insidieuses ne porteront pas », a-t-elle poursuivi.   »Je suis heureuse de ce projet de loi, qui remettra le logement au centre du pacte républicain et social (…) et je dirai à ceux qui essaieront d’y faire échec, que je ne suis pas en tungstène, mais je serai solide, et comme diraient les Malouins: +Qui qu’en grogne!+ », a-t-elle conclu. En commission, l’UMP, pour qui l’encadrement des loyers est « une erreur majeure » qui va accentuer la pénurie de logement, s’est déclarée contre le projet, selon une source parlementaire. L’UDI est réservée, tandis que les écologistes et le Front de gauche l’ont globalement approuvé, de même que les socialistes.  Le gouvernement a déposé notamment un amendement prévoyant que les modalités d’exercice de la garantie obligatoire — remboursement des impayés et conditions exigées pour le bénéfice de celle-ci — « seront précisées par décret, dans le but d’éviter la déresponsabilisation des locataires et des bailleurs, et maîtriser le coût du dispositif ».  Mardi en début de soirée, la commission n’avait pas encore examiné cet amendement, mais avait en revanche voté un autre, déposé par les rapporteurs, les socialistes Daniel Goldberg et Audrey Linkenheld, qui impose une référence à un loyer médian de référence dans les contrats de bail afin d’améliorer l’information des locataires.

 

 

Chômage juin : mauvais chiffres mais pas « catastrophiques », pourquoi ?

Chômage juin : mauvais chiffres mais pas « catastrophiques », pourquoi ?

 

Les chiffres du chômage seront encore mauvais en juin mais pas catastrophiques d’après l’Elysée. En faiat il n’y a aucune amorce de l’inversion du chômage promise par Hollande ; traditionnellement, les inscriptions en juin à Pôle emploi sont faibles en été du faiat des vacances mais en septembre la forte hausse reprendra. Dans l’entourage du président, on expliquait que pour les chiffres de juin, il ne fallait « s’attendre ni à un miracle, ni à une catastrophe », pour des chiffres en hausse depuis plus de deux ans.  En mai, le nombre de demandeurs d’emploi avait marqué une pause inattendue (+100 en catégorie A, sans aucune activité). Mais un grand nombre de chômeurs (36.400, 20% de plus qu’en avril) avaient disparu des listes faute d’avoir « actualisé » leur situation mensuelle, expliquant en partie cette accalmie accueillie avec prudence par le gouvernement.  Les listes de Pôle emploi atteignaient toutefois fin mai un record: 3,26 millions d’inscrits n’ayant eu aucune activité en métropole, plus de 5 millions d’inscrits toutes catégories confondues et Outre-mer compris.   »La bataille pour l’emploi, c’est l’enjeu majeur pour le pays, c’est la première préoccupation de nos compatriotes, c’est la première priorité du gouvernement et c’est ma première volonté de faire en sorte qu’il y ait cette inversion de la courbe du chômage à la fin de l’année », a déclaré le chef de l’Etat à Dunkerque en sonnant de nouveau la mobilisation du gouvernement contre le chômage. »Je sais que les prévisions ne sont pas forcément conformes à mon engagement, mais justement l’engagement, ça consiste à ne pas valider les prévisions. Sinon pourquoi être aux responsabilités ? », a-t-il fait valoir.  Les prévisionnistes de l’OCDE, comme ceux de la Commission européenne et du FMI, restent en effet pessimistes pour l’emploi en France jusqu’en 2014. Et l’Insee n’entrevoit pas non plus d’embellie d’ici la fin de l’année, sur fond de croissance atone.  Mais pour le ministre du Travail Michel Sapin, « la première bataille est de stopper la hausse » et « nous sommes dans cette phase ».  Pour consolider son arsenal anti-chômage, François Hollande a annoncé à Dunkerque que le nombre de formations prioritaires destinées à pourvoir des emplois dits « vacants » s’élèverait au total à 100.000 d’ici fin 2014.  Fin juin, en clôturant la deuxième conférence sociale, Jean-Marc Ayrault avait déjà annoncé un dispositif d’urgence pour 30.000 demandeurs d’emploi, doté de 185 millions d’euros.  Au total, le gouvernement comptabilise entre 200.000 et 300.000 emplois non pourvus en France faute d’adéquation entre l’offre et la demande.  L’exécutif mise sur ce dispositif de formation, combiné aux outils mis en place depuis le début du quinquennat (emplois d’avenir, contrat de génération, loi emploi) et à un allongement des contrats aidés classiques (440.000 en 2013 dans le secteur non marchand), pour parvenir à une baisse du nombre d’inscrits à Pôle emploi à la fin de l’année.  Si baisse il y a, cette dernière ne sera pas forcément confirmée par l’évolution du taux de chômage publié trimestriellement par l’Insee, calculé selon une méthodologie complètement différente (enquête auprès de 100.000 personnes selon les critères du Bureau international du travail).  Mardi, le président de la République a annoncé que le nombre d’emplois d’avenir, destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés, s’élevaient déjà à 40.000, ce qui permettra, selon lui, « d’atteindre l’objectif de 100.000″ à la fin de l’année.  Pour les contrats de génération, « nous avons bon espoir d’atteindre là aussi l’objectif, même si ce sera plus long », a-t-il reconnu.  Le mois dernier, l’exécutif insistait sur des « signaux positifs » sur le front de l’emploi, parmi lesquels une reprise de l’intérim et des déclarations d’embauche. Or ces deux indicateurs sont de nouveaux repartis à la baisse.  Après trois mois de répit, l’emploi intérimaire a reculé de 1,4% en mai par rapport à avril. Et les déclarations d’embauche pour des contrats de plus d’un mois, hors intérim, ont elle aussi baissé de 6,5% en juin par rapport au mois précédent, effaçant le rebond enregistré en mai.

 

 

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

 

L’Economie sociale existe, qu’elle se développe,   c’est bien mais de manière marginale par rapport à l’ensemble de l’économie. De là  à croire qu’elle peut créer 100 000 emplois, c’est le délire de Hamon ( dont le seul fait d’armes pour l’instant est davoir coulé Sphanguero !). Promis depuis un an par le ministre en charge de l’ESS, Benoît Hamon, ce texte a pour ambition première de « favoriser l’emploi ».  Quelque 100.000 emplois nets pourraient découler de la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire comme un secteur à part entière, avance-t-on dans son cabinet.  L’ESS représente aujourd’hui 10% du Produit intérieur brut (PIB) de la France et 10% des emplois, soit 2,35 millions de salariés, et pèse déjà beaucoup dans certaines régions comme le Poitou-Charentes ou la Bretagne. « Nous croyons aussi au potentiel du secteur pour redynamiser les espaces ruraux », souligne-t-on dans l’entourage de Benoît Hamon.  L’économie sociale et solidaire regroupe environ 200.000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), qui concilient activité économique et utilité sociale, une gestion désintéressée et une gouvernance démocratique.  Pour la première fois, ce périmètre sera donc précisé dans la loi. Une reconnaissance censée donner accès aux entreprises du secteur à des financements dont elles manquent parfois cruellement.  Alors que « jusqu’ici, les porteurs de projets d’innovation sociale n’étaient pas suffisamment accompagnés » selon le cabinet de Benoît Hamon, ils pourront désormais frapper à la porte de la Banque publique d’investissement (BPI), qui doit diriger vers l’ESS quelque 500 millions d’euros de crédits.  Des instruments financiers spécifiques seront réformés, pour améliorer par exemple le financement des associations, ou développer les fonds propres des mutuelles.  Les « agréments solidaires », qui permettent aux entreprises du secteur d’accéder aux fonds d’épargne salariale solidaire, seront « rénovés » et davantage ciblés vers des structures ayant « une forte utilité sociale et une faible rentabilité ».  Pour développer le modèle coopératif – et notamment les Scop (sociétés coopératives et participatives, associant les salariés), qui emploient aujourd’hui 40.000 personnes – le texte prévoit la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires.  Pendant ce laps de temps (7 ans), la société bénéficiera d’un système fiscal avantageux.  Et pour faciliter les reprises de petites entreprises par leurs salariés, une autre mesure projette que ceux-ci soient informés au moins deux mois à l’avance d’un projet de cession, pour leur permettre, le cas échéant, de formuler une offre.  Cette disposition mécontente fortement le patronat, qui redoute une paralysie, voire un échec des processus de cession dans les entreprises de moins de 50 salariés.  Mais « ce droit à l’information peut permettre de sauver des dizaines de milliers d’emplois par an », plaide Benoît Hamon, car il va donner « au chef d’entreprise une opportunité supplémentaire de trouver un repreneur », sans pour autant remettre en cause son droit de choisir son successeur « au prix qu’il a fixé ».  Pour la CGPME, il faudrait cantonner ce droit « aux seules TPE et PME contraintes de cesser leur activité faute de repreneur ».  Le ministère espère, lui, doubler en cinq ans le nombre d’emplois dans les Scop.  Il compte aussi développer les autres formes de coopératives – il en existe une trentaine au total – en modernisant leur statut afin d’en faire « un nouvel outil juridique plus lisible ».  Le projet de loi, qui sera examiné début octobre au Sénat, contient encore des dizaines de mesures visant à doper le secteur. L’une d’elle vise par exemple le développement des coopératives d’activité et d’emploi (CAE). Ce concept original offre à des créateurs de projet – en général des demandeurs d’emploi – un lieu d’accueil, un salaire et une couverture sociale, en leur permettant d’être à la fois entrepreneurs et salariés de la coopérative.  Autre volonté: soutenir les « pôles territoriaux de coopération économique », dans lesquels coopèrent entreprises de l’ESS, sociétés commerciales, collectivités territoriales ou encore centres de recherche, dans le but de « créer des emplois non délocalisables ».

 

 

Prince royal : les médias français en mode Jour de France – Paris match

Prince royal : les médias français en mode Jour de France – Paris match

 

Juillet, c’est les vacances, éviter de parler des sujets qui fâchent. La naissance du prince royal a envahi tous les journaux avec un florilège de niaiseries qui nous ramène à l’info d’il y a 40 ou 50 ans. Les télés, les radios, la presse écrite font la Une sur cet événement. Une manière d’éviter l’autre nouvelle du jour, affaire Cahuzac qui a « oublié » s’il a participé à une Réunion à l’Elysée avec notamment Hollande sur son compte en Suisse. Hollande il est vrai bichonne les médias, comme Trierweiler. On a aussi évité de parler de cette honteuse loi qui veut dissimuler le patrimoine des élus ; tous les médias en fait en mode Jour de France ou Paris-Match avec les niaiseries habituelles :

« Il a une bonne paire de poumons. C’est un beau bébé, il est assez lourd (3,8 kg à la naissance) et il a déjà plus de cheveux que moi, on réfléchit encore au prénom », a déclaré William en s’adressant brièvement aux médias.

« C’est un moment spécial, plein d’émotions, je pense que tous les parents comprennent ce que cela représente », a déclaré pour sa part la Duchesse de Cambridge, très souriante.

« Il ressemble à sa mère, Dieu merci », a encore plaisanté le prince William, avant de faire un nouveau geste prouvant son aspiration à une vie aussi normale que possible, en ne laissant à personne d’autre le soin de conduire l’imposant 4×4 noir ramenant la famille princière au palais de Kensington, sa résidence londonienne. »

 

« Le prince de 31 ans avait déjà donné des gages de modernité en assistant à l’accouchement avant de passer la première nuit à l’hôpital. Mardi, il a confié aux reporters qu’il changeait aussi les couches.

« Le couple, qui a reçu la visite des quatre grands-parents maternels et paternels dans l’après-midi, a ainsi réédité le geste de Charles et Diana, qui avaient présenté leur premier fils, le prince William, exactement au même d’endroit il y a trente-et-un ans. « 

« L’attente a duré plus d’une heure, parfois sous une pluie fine, pour les journalistes dont certains avaient derrière eux trois semaines de siège. « 

« La longue attente en trois actes (l’arrivée de Kate à la maternité, la naissance, le départ) est prolongée par un suspense à propos du ou plutôt des prénoms du petit prince ».

« L’Australie a évoqué « un jour heureux pour nos amis au Royaume-Uni et dans le Commonwealth », alors qu’au Canada, les chutes du Niagara ont été éclairées de bleu en l’honneur du petit prince, désormais rentré chez lui »

Reste à espérer qu’Hollande fera pas un héritier à Trierweiler car là, il n’y aurait qu’une solution : le noyer… de louanges bien sûr !

 

 

Hollande : « La naissance du Prince a réjoui le peuple français » ; Tu rigoles ? 75% sont indifférents !

Hollande : « La naissance du Prince a réjoui le peuple français » ; Tu rigoles ? 75% sont indifférents !

Hollande toujours aussi dithyrambique écrit «  la naissance du prince royal a réjoui le peuple français « En fait d’après un sondage, 75% des français sont indifférents à cette naissance ; Hollande en rajoute donc dans le ridicule ; des félicitations sur ce sujet  relève de l’ordre de la diplomatie encore faut-il ne pas trop en faire ou alors c’est pour masquer le reste. Ce qu’on bien faiat les médias mardi soir en consacrant l’essentiel de leur journal à la naissance de l’enfant royal évitant ainsi de parler du nouveau scandale du mensonge de Cahuzac qui ne se souvient plus s’il a participé à la réunion du 16 janvier à l’Elysée avec Hollande, Moscovici et Ayrault.. La naissance lundi du fils de Kate et William a été saluée par nombre de chefs d’Etat. François Hollande n’a pas dérogé à la règle.  »L’heureuse nouvelle de la naissance du Prince a réjoui le peuple français. Je souhaite vous exprimer, avec Valérie Trierweiler, nos plus sincères félicitations, ainsi que nos voeux les plus chaleureux de joie et de bonheur pour votre famille nouvellement agrandie », écrit-il dans une lettre adressée au couple royal. 

 

 

Transparence patrimoine des élus : un débat opaque et douloureux pour les parlementaires

Transparence patrimoine des élus : un débat opaque et douloureux pour les parlementaires

 

Faute de pouvoir accoucher d’un texte sur la transparence des patrimoines à laquelle sont opposés nombre de parlementaires, on reverra la question en septembre. Dans une ambiance surchauffée mardi, les députés de l’opposition ont, quelques minutes avant le vote en nouvelle lecture du texte sur la transparence, scandé à tue-tête dans l’hémicycle « Cahuzac, Cahuzac, Cahuzac! », quasiment au moment même où l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac était entendu par la commission d’enquête, dans un autre bâtiment de l’Assemblée.  Ce projet adopté par les députés comprend la consultation en préfecture du patrimoine des parlementaires, avec une amende en cas de divulgation. Selon une source gouvernementale, il sera voté définitivement le 10 ou 11 septembre lors de la session extraordinaire du Parlement. Il repassera auparavant au Sénat où il a connu un parcours chaotique.  Fait notable comme en première lecture: les radicaux de gauche ont voté contre.  Mais, le Sénat donne du fil à retordre et complique le planning du gouvernement aussi sur les textes contre la fraude fiscale, qui fait également partie du « paquet » moralisation conçu comme une réponse à l’affaire Cahuzac.  Il a en effet été annoncé mardi que ces textes, qui créent notamment une infraction de fraude fiscale en bande organisée et un procureur financier à compétence nationale, ont été repoussés en septembre. Là aussi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à se mettre d’accord.  La nouvelle lecture par l’Assemblée et le Sénat, comme la lecture définitive par les députés, interviendra en septembre, a-t-on précisé dans l’entourage du ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.  Pour le rapporteur de ces textes, le député PS Yann Galut, « après l’échec de la CMP, il était extrêmement compliqué de faire passer les textes avant la fin de la session extraordinaire de juillet en respectant le rythme de travail parlementaire, vu l’importance des divergences avec nos collègues du Sénat, qu’on ne peut balayer ».  Outre le désaccord sur le procureur financier, les désaccords ont porté sur la possibilité pour les associations anti-corruption de se porter partie civile, sur le recours à des techniques spéciales d’enquête ainsi que sur la possibilité pour l’administration fiscale de s’appuyer sur des documents d’origine illicite, au sujet de laquelle « les positions étaient trop éloignées entre les deux assemblées pour envisager de trouver un accord », a-t-il précisé en CMP, selon une source parlementaire.  Sur la transparence, les députés ont rétabli le texte de l’Assemblée, issu d’un compromis entre le gouvernement et la majorité: patrimoine consultable en préfecture mais non publiable, contrairement à ce que voulait François Hollande, le président de la République.  Seule notable différence: la suppression de la peine de un an de prison en cas de divulgation de la déclaration de patrimoine (45.000 euros d’amende seulement). Les députés ont aussi repris la mesure de la sénatrice Laurence Rossignol (PS) sur la transparence de la réserve parlementaire.  Au vu du parcours parlementaire chaotique du projet de loi, le coprésident du groupe écologiste François de Rugy a ironisé mardi: « décidément l’accouchement de la transparence en politique est long et, pour certains, douloureux ». Guy Geoffroy (UMP) a moqué les péripéties parlementaires du texte, « fruit d’arrangements jusqu’à la dernière minute entre la majorité de l’Assemblée nationale et ce qui reste des majorités disparates au Sénat ».

 

 

Cahuzac perd la mémoire

Cahuzac perd la mémoire

 

Cette nouvelle audition a été l’occasion pour plusieurs députés de l’opposition de demander à nouveau de pouvoir entendre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui assistait selon M. Moscovici à cette fameuse rencontre à l’Elysée du 16 janvier entre Cahuzac, Holande, Moscovici et Ayrault.   »Je n’ai aucun souvenir d’une réunion dans le bureau du président de la République », a déclaré M. Cahuzac, ajoutant n’avoir pas souvenir non plus d’un échange à l’issue du conseil des ministres à la même date. « Selon moi, cette réunion n’a pas eu lieu », a ajouté l’ancien ministre, qui s’exprimait sous serment.  Les membres de la commission chargée de déterminer s’il y a eu dysfonctionnement du gouvernement et de l’appareil de l’Etat entre les révélations du site Médiapart le 4 décembre et les aveux du ministre déchu le 2 avril n’ont pas caché leur irritation devant cette « perte de mémoire ». Lors de sa première audition le 26 juin M. Cahuzac avait déjà refusé de répondre à un grand nombre de questions au motif qu’elles empiétaient selon lui sur l’enquête judiciaire.   »Vous vous réfugiez derrière une perte de mémoire. Ca ne peut pas nous satisfaire », lui a lancé le député UMP Georges Fenech.   »Dans l’hémicycle vous saviez répondre sans notes aux arguments très compliqués (…) sur des sujets très complexes et vous n’auriez pas bonne mémoire pour cette réunion ! », s’est exclamé Gérald Darmanin (UMP).  Guillaume Larrivé (UMP) a parlé d’une « amnésie très troublante au vu de l’acuité » d’esprit qui faisait la réputation dans le monde politique du député puis ministre Cahuzac.  Devant cette « contradiction totale entre les déclarations » de l’ex-ministre du Budget et de son ancien ministre de tutelle, l’UMP Philippe Houillon a demandé une audition commune des deux hommes. Les UMP Georges Fenech et Daniel Fasquelle ont réclamé une nouvelle fois d’entendre M. Ayrault.  Lors de son audition le 16 juillet, M. Moscovici, qui parlait sous serment comme tous ceux qui sont auditionnés par la commission, a confirmé l’existence en termes très précis de cette rencontre à quatre, révélée par la journaliste du Point Charlotte Chaffanjon dans un ouvrage publié le 4 juillet et intitulé « Jérôme Cahuzac Les yeux dans les yeux ». A la demande des députés, il a précisé qu’elle avait eu lieu dans une pièce attenante à la salle du conseil des ministres, et non pas dans le bureau présidentiel comme l’a écrit la journaliste.  Selon le ministre de l’Economie, Jérôme Cahuzac s’était alors montré « serein » et avait « demandé que la demande puisse couvrir la période la plus large possible ».  Une telle rencontre met, selon des membres de la commission, en doute la réalité de la « muraille de Chine » qui aurait été érigée dès le 10 décembre autour du ministre délégué au Budget pour l’écarter de tous les développements concernant les révélations du site Mediapart sur un compte caché en Suisse.  Lors de sa première audition, M. Cahuzac avait affirmé: « M. Pierre Moscovici ne m’a jamais informé de cette procédure ». Des déclarations qui ont conduit les membres de la commission à demander à M. Moscovici s’il pensait que son ex-ministre délégué leur avait menti.  La Commission cherche par ailleurs à savoir qui avait informé le JDD, qui a affirmé le 10 février que la Suisse blanchissait le ministre dans sa réponse à la France sur la détention ou non d’un compte caché.   »J’ignore qui a donné ce document, j’avais très clairement indiqué mon souhait d’une très grande discrétion », a déclaré M. Cahuzac.  L’ex-responsable de la communication de Jérôme Cahuzac, Marion Bougeard, auditionnée mardi matin, a pour sa part déclaré n’avoir livré à la presse aucune information sur l’affaire, car elle « n’en avai(t) pas, tout simplement ».  M. Cahuzac, qui a démissionné le 19 mars, a été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale après ses aveux du 2 avril.  La commission rendra ses conclusions et ses recommandations à l’automne

 

 

économie, politique, société: pages les plus regardées 23 juillet 2013

Japon: la reprise s’amorce

Japon: la reprise s’amorce

« L’économie montre des signes indiquant qu’elle se dirige vers la reprise », a déclaré le gouvernement dans son rapport mensuel sur l’économie de l’archipel, utilisant ce terme pour la première fois depuis dix mois.  La Banque du Japon avait elle aussi jugé que l’économie était en train de se reprendre à l’issue d’une réunion de son comité de politique monétaire le 11 juillet, pour la première fois depuis deux ans et demi.  Au premier trimestre, le produit intérieur brut de la troisième puissance économique mondiale a grimpé de 1% par rapport au quatrième trimestre 2012.  Lundi, M. Abe a promis « d’intensifier » sa politique de relance, surnommée « Abenomics » par les médias, au lendemain de la victoire de son Parti libéral-démocrate (PLD, droite) aux élections sénatoriales.  Dimanche, le PLD qu’il préside a conquis la majorité absolue à la chambre haute, avec l’appoint de son allié du Nouveau Komeito (centre), en partie grâce à la popularité du Premier ministre et de son programme de relance.  Depuis son retour au pouvoir en décembre, M. Abe a entre autres fait voter des budgets supplémentaires pour financer de grands travaux et a poussé la Banque du Japon à assouplir considérablement sa politique monétaire pour en finir avec une déflation chronique.   »Les récentes évolutions des prix indiquent que la déflation s’apaise », a expliqué le gouvernement dans son rapport publié mardi. L’un des objectifs majeurs de la politique de M. Abe est de mettre un terme à une quinzaine d’années de déflation, un phénomène qui décourage l’investissement des entreprises et incite les consommateurs à repousser leurs achats.  Dernier chiffres disponibles, les prix à la consommation, hors ceux des produits périssables, ont stagné en mai sur un an (+0,0%), la hausse des prix de l’électricité et du gaz compensant la baisse des tarifs alimentaires et de nombreux produits électroménagers.  La troisième « flèche » de la politique de M. Abe consiste par ailleurs à doper le potentiel de croissance du pays via un ensemble de réformes allant de la restructuration d’un secteur agricole vieillissant à toute une série de mesures de déréglementation en passant par la conclusion d’accords de libre-échange.  Mardi, le Japon a d’ailleurs officiellement rejoint l’ambitieuse négociation d’un accord commercial transPacifique (TPP), qui implique l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.  Le Japon négocie parallèlement avec l’Union européenne et avec le tandem Chine-Corée du Sud en vue de conclure deux autres accords de libre-échange.

 

Chine : une tour de 800m pour 30 000 personnes ! ou la folie du gigantisme !

Chine : une tour de 800m pour 30 000 personnes ! ou la folie du gigantisme !

L’immense structure pourra accueillir 30.000 personnes, comptera 4.450 logements, des écoles, des terrains de sport… (designmena.com)  En Chine, les travaux pour la construction de la plus grande tour du monde ont officiellement démarré ce lundi 22 juillet. Son nom, Sky City, dont la construction coûtera 1,1 milliard d’euros. Avec ses 838 mètres, elle dépassera de 8 mètres l’actuelle tenante du titre, la tour Burj Khalifa à Dubaï. Fanfaron, le promoteur chinois du projet indique d’ailleurs que cette tour ne sera pas un simple trophée, comme à Dubaï, et qu’elle au moins sera reliée à un système d’égouts ! Sky City doit compter 220 étages, pourra accueillir plus de 30.000 personnes, 92 ascenseurs, des commerces, des cinémas. Bref, elle consacrera l’avènement de l’ère de la ville verticale. Au-delà même de ses mensurations, ce sont ses délais de construction qui frappent le plus. Une fois les fondations achevées, le promoteur annonce un délai de…4 mois. En fait, tout l’édifice sera préfabriqué et assemblé au fur et à mesure. 19.000 ouvriers vont ainsi construire les différentes parties de la structure et 3.000 seront chargés, jour et nuit, de les assembler. Compter 7 étages par 24 heures. Pour prévenir toute crainte en matière de sûreté, le promoteur assure que le bâtiment est conçu pour résister à un séisme de magnitude 9. Mais une telle rapidité d’exécution inquiète déjà, la Chine étant souvent montrée du doigt pour la qualité variable de ses constructions dont les malfaçons provoquent parfois des catastrophes…

 

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