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Archive mensuelle de juillet 2013

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Hollande voit « une sortie de la récession en Europe ; il faut qu’il change de lunettes !

Hollande voit   »une sortie de la récession en Europe ; il faut qu’il change de lunettes !

De toute évidence Hollande a des problèmes de visions, plus exactement des visions tout court. Pour lui la fin de la récession est là en Europe comme la croissance en France. Hollande à la fois madame Soleil et marchand de confiance. Les spécialiste de la com. ont du le convaincre que la croissance était due à une crise structurelle (manque de compétititivité notamment) mais aussi à l’attentisme faute de confiance ; faute d’agir sur le premier élément,  Hollande se transforme en en camelot de la confiance. Exemple quand il affirme l’inversion du chômage que pourtant conduisent les chiffres et les experts. Après la France, l’Europe. Le 14 juillet, le président de la République affirmait: « la reprise est là », arguant que l’Hexagone allait renouer avec la croissance lors de la seconde partie de l’année. Lors du sommet des pays des Balkans occidentaux, organisé ce 25 juillet à Ljubljana, en Slovénie, François Hollande a peu ou prou tenu le même discours, mais cette fois pour l’Union européenne. « J’avais dit il y a quelques mois que nous étions sortis pour l’essentiel de la crise de la zone euro. C’est le cas » et, aujourd’hui, « il y a des indices, qui d’ailleurs sont publiés ces derniers jours, qui laissent penser qu’il y a une sortie de la récession qui est maintenant en vue », a-t-il déclaré.  Il est vrai que des indicateurs avancés ont montré des signes rassurants sur la santé de la zone euro. Mercredi 24 juillet, l’indice PMI des services en zone euro pour le mois de juillet, qui mesure l’activité du secteur privé, s’est établi à 50,4 points, soit son plus haut niveau depuis 18 mois. Et ce jeudi, le moral des entrepreneurs allemands, mesuré par l’indice Ifo, a progressé. De plus, selon les chiffres officiels publiés ce même jeudi, le chômage espagnol a baissé au deuxième trimestre 2013, pour la première fois en deux ans.  « Ce que nous devons faire, c’est soutenir cette dynamique qui est encore très fragile », a-t-il ajouté reprenant son credo en faveur d’une politique de croissance européenne. « On dit qu’il faut ouvrir une perspective européenne, mais encore faut-il que l’Europe soit un espoir et non pas une crainte. Il faut que l’Europe soit regardée comme une façon de trouver de la croissance, de l’emploi et pas seulement des mesures restrictives même si les disciplines sont nécessaires », a plaidé le président français. « C’est le message que je porte au niveau européen où nous devons assouplir un certain nombre de règles, mettre de la croissance, concevoir des politiques plus structurelles de long terme, pour l’industrie, pour l’énergie (…) a-t-il aussi déclaré.

 

 

Chine: la plus haute tour du monde, 838m, stoppée net

Chine: la plus haute tour monde stoppée net

La folie sans doute stoppée à temps avec l’annulation des travaux de cette tour la plus haute du monde qui devait accueillir 30 000 personnes. En Chine, les travaux de la future plus grande tour du monde ont été interrompus ce jeudi 25 juillet, à peine quelques jours après avoir débutés. D’après, les informations du quotidien chinois XiaoXiang Morning Post, le constructeur n’a pas obtenu les autorisations nécessaires. Les travaux de la tour que l’on présentait déjà comme la plus haute du monde avec ses 838 mètres, ne dépasse pour le moment pas le ras du sol. Les autorités ont ordonné d’interrompre le chantier, « car certaines procédures n’ont pas été effectuées pour obtenir l’autorisation de commencer les travaux ».  Une porte-parole du promoteur « Broad Group » a assuré, au contraire, que tout était en ordre. Mais apparemment, ce qui inquiète, c’est la méthode et la vitesse de construction. Une fois les fondations terminées, ériger la tour ne devait prendre que quatre mois grâce à l’utilisation notamment d’unités préfabriquées. Dernier fait d’arme du promoteur: une tour de 29 étages construite en quinze jours.Peut-on parler d’excès de prudence de la part des autorités chinoises. Il faut dire que le pays est secoué depuis plusieurs années par « le syndrome des constructions en tofu », du nom de cette pâte blanche et molle très consommée dans le pays. A de multiples reprises, des ponts, des routes, des barres d’immeubles toutes entières se sont effondrés, sans crier gare…

 

Sénat : 340 millions pour une assemblée qui ne sert à rien

Sénat : 340 millions pour une assemblée qui ne sert à rien

 

Presque 1 million par sénateur pour le budget de cette assemblée inutile ; 340 sénateurs en France quand les Etats-Unis n’en comptent que 100. La France est de toute évidence un pays très riche. 348 sénateurs et 577 députés, c’est trois fois de trop non seulement pour les couts de fonctionnement qu’ils entraînent directement mais surtout pour les conséquences financières et administratives de leurs décisions qui plombent la compétitivité et le pouvoir d’achat. Dès l’an prochain, la Cour des comptes va certifier les comptes de l’Assemblée nationale et du Sénat comme elle le fait depuis 2008 pour l’Elysée, a-t-on appris cette semaine.  Elle pourra ainsi constater que les sénateurs disposent d’une confortable « cagnotte » constituée de « fonds propres et de réserves ». Au 31 décembre 2012, cette cagnotte se montait à 1,71 milliard d’euros, selon les comptes publiés récemment sur le site du Sénat. Un montant jamais atteint dans le passé. Un an plus tôt, il était de 1,6 milliard. En face, l’Assemblée nationale joue les petits bras avec seulement 826,7 millions de capitaux propres.  D’où vient cette cagnotte ? D’abord des excédents budgétaires cumulés d’années en années. Ainsi, 4,1 millions ont été dégagés l’an dernier. Et ensuite des produits de placements de cette manne. Le Sénat a ainsi récolté 140 millions d’euros de revenus financiers l’an dernier.  Au total, le budget du Sénat (hors Musée et jardin du Luxembourg) a atteint l’an dernier 352 millions d’euros. L’Etat, en clair les contribuables, a alimenté ce budget à hauteur de 340 millions. Le reste provient de ressources propres du Sénat. Mais « dans un souci d’économies budgétaires, le Bureau (du Sénat) issu du renouvellement sénatorial de septembre 2011 a décidé une diminution de 3%, soit 10 008 000 euros, de la dotation demandée à l’Etat par le Sénat pour l’exercice 2012″, peut-on lire dans le rapport d’information de la Commission chargée du contrôle des comptes de la Haute assemblée, composée de sénateurs des différents groupes politiques.  Depuis des années, les gouvernements successifs souhaitent récupérer une partie de cette cagnotte pour réduire le déficit de l’Etat. Les sénateurs, eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Ils estiment que ces fonds propres garantissent les caisses de retraites des sénateurs et des fonctionnaires du Palais du Luxembourg.

 

Arles : Hollande va parler emploi et culture…. et d’arlésienne de l’inversion du chômage ?

Arles : Hollande va parler de emploi et culture…. et d’arlésienne de l’inversion du chômage ?

 

Il s’agira pour François Hollande de « donner un grand coup de chapeau à la photographie », dont la production artistique bénéficie d’un engouement sans précédent, même si la profession connaît actuellement aussi de grandes fragilités, et de saluer les Rencontres d’Arles, qui ont acquis aujourd’hui une « notoriété internationale forte », a-t-on indiqué à l’Elysée.  M. Hollande sera accompagné de la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, et de la ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, a précisé l’Elysée dans un communiqué.  L’objectif pour les autorités est de parvenir à la mise en place de 2.000 emplois aidés dans le domaine de la culture d’ici à la fin de l’année, a ajouté l’Elysée.  A la Fondation Van Gogh, lieu d’expositions, le président Hollande abordera « le thème de l’emploi des jeunes dans le secteur culturel ».

 

 

Patrimoine : les sénateurs rétablissent enfin la transparence

Patrimoine : les sénateurs rétablissent enfin la transparence

Un bon point pour le sénat qui rétablit la publication des patrimoines au J.O que l’assemblée, elle, avait supprimé instaurant même une peine de prison pou ceux qui diffuseraient publiquement ces informations ; une défaite donc pour Claude Bartolone, président de l’assemblée nationale, qui s’est largement discrédité dans cette affaire. En votant le texte par 168 voix pour et 155 contre, les sénateurs ont donné leur feu vert à deux amendements en ce sens, l’un du rapporteur Jean-Pierre Sueur (PS) et l’autre du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC).  Ces amendements reprenaient un amendement déposé en première lecture par 21 membres du groupe centriste de l’UDI-UC, dont leur président François Zocchetto. Plusieurs d’entre eux avaient ensuite fait volte-face, le faisant ainsi tomber.   »Je préfère retenir les apports du Sénat » à l’ensemble du texte, a déclaré M. Zocchetto en nouvelle lecture. « Notre groupe soutiendra, dans cet esprit, l’essentiel des amendements de la commission », a-t-il dit. De fait, 7 sénateurs UDI-UC ont voté le texte, 3 ont voté contre, et 22 se sont abstenus.  La publication du patrimoine des élus au JO figurait dans le texte initial du projet de loi du gouvernement. Mais au nom du respect de la vie privée, l’Assemblée nationale, sous la pression de son président Claude Bartolone (PS), avait instauré un dispositif autorisant la consultation des déclarations de patrimoine en préfecture, mais interdisant leur publication sous peine d’un an de prison et de 45.000 euros d’amende.   »Il est heureux que le Sénat sorte de ce débat avec une position claire », a déclaré M. Sueur. « Nous avons dit que la solution de l’Assemblée nationale paraît peu praticable » à l’heure d’internet, a-t-il poursuivi. « Nous avons ainsi réussi à réunir une majorité de sénateurs sur une position qui était celle du gouvernement », a-t-il affirmé en souhaitant que ce vote alimente la réflexion des députés durant le mois d’août sur le sujet.  Les deux projets de loi, un projet de loi organique concernant les parlementaires, et un projet de loi ordinaire qui étend le dispositif aux ministres, présidents d’exécutifs locaux ou encore aux conseillers de l’Elysée et membres de cabinets ministériels, feront en effet un retour à l’Assemblée à la rentrée.   »La présomption d’innocence devrait s’imposer aux républicains que nous sommes », a déclaré pour l’UMP Gérard Longuet en s’opposant au texte.   »Nous faisons les frais de l’affaire Cahuzac: cessons d’embêter les parlementaires honnêtes », a dit de son côté le sénateur non inscrit Jean-Louis Masson. « Tant qu’on y est: déclarons la couleur des chaussettes et des soutiens-gorge sur internet », a-t-il ajouté.  De son côté, le ministre des relations avec le Parlement Alain Vidalies a annoncé que les dotations d’action des ministères seraient rendues publiques. « Cela va dans le sens du progrès démocratique », a jugé Jean-Pierre Sueur.  A l’initiative de l’UMP, les sénateurs ont également retiré l’article 17 de la loi ordinaire qui instituait la protection de lanceurs d’alerte en cas de situation de conflit d’intérêts, considérant qu’il s’agissait « d’un dispositif incitatif à la délation ».

 

 

économie,politique, société: pages les plus regardées 25 juillet 2013

 économie,politique, société: pages les plus regardées 25  juillet 2013

 

Retraites: 44 ans de cotisations ( Medef)

Retraites: 44 ans de cotisations ( Medef)

Les propositions du Medef en matière de réforme des retraites sont nettement plus radicales que celles timidement évoquées par François Hollande et le gouvernement depuis la publication du rapport Moreau.  Passage rapide à 44 ans de cotisations, hausse de la CSG ou de la TVA en contrepartie d’une réduction des cotisations familles payées par les entreprise, non-indexation temporaire des pensions, mise en place d’un régime unique par points, développement de la capitalisation : l’ordonnance est salée. « Le Medef est en campagne », a ironisé ce matin sur BFMTV Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, pour expliquer les prises de positions radicales du patronat.  Dans une interview aux Echos de ce 25 juillet, Jean-François Pilliard, le vice-président du Medef en charge du pôle social affirme en préambule qu’il n’est pas hostile à une hausse de 0,1 point des cotisations, y compris celles payées par les entreprises, mais à condition que « l’ensemble des cotisations pour la branche famille de la Sécurité sociale, soit 5,4 points, soit simultanément transféré des entreprises vers la solidarité nationale via une hausse de la CSG ou de la TVA ».  Concernant le sujet brûlant du relèvement de l’âge légal de la retraite, actuellement de 62 ans, le Medef regrette que François Hollande rejette d’emblée cette solution.  » Le gouvernement estime qu’elle est moins juste socialement qu’une hausse de la durée de cotisation, qu’on nous le démontre ! », lance Jean-François Pilliard.   Le Medef propose de monter à 63 ans l’âge légal à l’horizon 2020 et 43 annuités de cotisations. En cas de refus du gouvernement, le patronat suggère en remplacement de relever la durée de cotisation de 41,5 ans actuellement à 44 ans dès 2020.  Enfin, le Medef estime que la désindexation des pensions sur l’inflation  » est envisageable si elle est limitée dans le temps, au maximum pendant trois ans ».   Le patronat n’est pas hostile non plus à la hausse de la CSG touchant les pensions des retraités imposables, une solution évoquée par la Cour des comptes et que ne contesterait pas François Hollande.  Sur le fond, le Medef rappelle enfin les réformes que le patronat soutient depuis des années : mise en place d’un système unique par points venant remplacer les différents régimes de base, et développement de la retraite par capitalisation.

 

Chômage: pas de retournement du chômage mais de veste pour Sapin

Chômage: pas de retournement du chômage mais de veste pour Sapin

 

Faute de retournement du chômage, sapin retourne sa veste. Il constate qu’il n’y a pas d’inversion, sauf pour les moins de 25 ans (qui ‘inscrivent moins en été !). « Non, le retournement n’est pas là. Il y a un ralentissement, le ralentissement c’est le moment qui précède le retournement » de la courbe du chômage, promis par François Hollande à la fin de l’année, a-t-il déclaré sur Europe 1.   »Le nombre des chômeurs toutes catégories diminuera vers la fin de l’année, car c’est là que l’inversion de la courbe du chômage s’inscrira dans la réalité », a affirmé M. Sapin.  Fin juin, le nombre des inscrits dans la catégorie des chômeurs sans activité en métropole, en hausse continue depuis 26 mois, a atteint un nouveau record: 3,279 millions.   »Pour la première fois, deux mois de suite, le chômage des jeunes de moins de 25 ans recule. L’inversion de la courbe du chômage existe pour les moins de 25 ans. C’est une grande satisfaction », a toutefois fait valoir le ministre.  Selon Michel Sapin, « le pire moment de Sarkozy c’était 60.000 (nouveaux inscrits) par mois. Le plus dur que nous ayons connu c’était 30.000 par mois. Aujourd’hui nous avons 15.000 chômeurs par mois ». « Pour pouvoir inverser, il faut d’abord ralentir », a-t-il dit.  Le nombre des nouveaux inscrits en catégorie A en métropole avait atteint 39.800 en avril dernier.  Le ministre du Travail a aussi évoqué des « signes d’amélioration en termes de reprise légère de la croissance au deuxième trimestre et sur le front du chômage ». « Mais l’amélioration n’est pas le retournement, il fait continuer la mobilisation, continuer les efforts », a-t-il dit.

Hamon : » les patrons font trop de politique» et les politiques pas assez d’économie ?

Hamon : » les patrons font trop de politique» et les politiques pas assez d’économie ?

Trop de politique pour les patrons mais dommage que les politiques ne connaissent rien à l’économie !. En présence d’une dizaine de journalistes et de quelques photographes, Benoît Hamon a effectué mercredi le service après-vente de son projet de loi sur l’économie sociale et solidaire, présenté plus tôt dans la journée en conseil des ministres et débattu à partir du mois d’octobre au Parlement. Pour expliquer le texte à la presse et en défendre le contenu, il a choisi de se rendre dans une petite structure coopérative : la société Tribu, un bureau d’étude technique spécialisé en développement durable et urbanisme situé dans le 19e arrondissement parisien. Le ministre délégué à la Consommation et à l’Economie sociale et solidaire a un objectif précis : expliquer en détail la partie de son projet de loi consacré aux Scop, les sociétés coopératives et participatives. Ce statut permet aux salariés d’être propriétaires de leur entreprise, l’un d’entre eux étant élu à la majorité « gérant ». Pour Benoît Hamon, la société Tribu, devenue une Scop en 2009, est un modèle que le gouvernement compte promouvoir : « Aujourd’hui, les Scop emploient 40.000 personnes en France. D’après notre étude d’impact, les mesures du projet de loi pourraient faire grimper ce chiffre à 80.000. » Benoît Hamon propose deux leviers : la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires, et surtout « le droit à l’information ». Ce dernier permettra aux salariés d’être informés de la vente de leur entreprise deux mois avant. Un délai qui doit donner le temps aux salariés de formuler une offre de reprise (que ce soit une Scop ou un autre modèle coopératif). Cette seule mesure a déclenché l’ire de certains patrons – qui, par ailleurs, ne critiquent pas davantage le reste du projet de loi. L’argument qui revient le plus souvent est celui de la confidentialité. En informant ses salariés, un patron rendra public deux mois avant son désir de vendre l’entreprise. « Je trouve cette idée très dangereuse car, en cas de cession, la discrétion est un élément crucial’, commente dans un communiqué Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CGPME. « Une fuite peut faire d’immenses dégâts auprès des fournisseurs, des clients et des créanciers », ajoute encore le représentant de la CGPME Autre organisation patronale à soulever le problème : le Medef. Sur France Inter le 17 juillet dernier, Pierre Gattaz a évoqué « une contrainte supplémentaire sur le dos des entreprises, qui dégrade l’attractivité du terreau France ». Interrogé par le site de L’Expansion, Thierry Viquerat, président du Fonds d’intervention pour les PME, souligne, lui, le « flou » qui entoure l’enclenchement du délai de deux mois. « Ils font un peu trop de politique », soupire Benoît Hamon,. Pour le ministre délégué, « il y a eu une montée de fièvre des organisations patronales, qui ont pourtant été consultées depuis un an ». Sur le délai de deux mois, il explique ainsi avoir fixé cette période après un tour de table complet de tous les acteurs du secteur. Présent mercredi, le président de la Confédération générale des Scop, Patrick Lenancker, confirme auprès du JDD.fr : « Nous avons discuté avec tout le monde. Après, les modalités peuvent toujours être débattues mais l’enjeu, soutenir les Scop, est acté. C’est le principal. » « Nous nous sommes basés sur les expériences passées », insiste le ministre renversant l’un des arguments de ses opposants : « Deux mois, c’est assez long pour permettre aux salariés de se mobiliser et de trouver les financements et assez court pour éviter de perdre des clients ou des fournisseurs. » A ses côtés, le co-gérant de Tribu Alain Bornarel confirme : « Au moment de notre passage en Scop, il n’y a eu aucune réaction de nos clients, dans un sens ni dans l’autre. » Ce délai de deux mois et plus généralement le « droit à l’information » devraient être au cœur du débat parlementaire, lequel débutera en octobre au Sénat. « Je sens les députés davantage aller dans mon sens », assure le ministre délégué avant de filer la métaphore rugbystique : « Nous sommes en entrée de mêlée et la proposition, à la sortie, ne pourra que renforcer les salariés. » Craint-il un coup de force de la part des organisations patronales? « Il est impensable de se réfugier derrière une idéologie », déclare-t-il avant de lancer : « Qui peut faire l’impasse sur un secteur, l’économie sociale et solidaire, qui représente 10% du PIB? » Pour lui, « il ne faut faire l’impasse sur aucune solution pour sauver des emplois ». Son projet de loi – « un choc coopératif », promet-il – va « tracer la bonne voie pour l’emploi ».

 

Cahuzac : Taubira savait

Cahuzac : Taubira savait

Christiane Taubira a reconnu, mercredi à la sortie du Conseil des ministres, avoir été tenue informée à plusieurs reprises de l’affaire Cahuzac. Et pourtant, elle était catégorique le 16 juillet devant la commission d’enquête parlementaire de l’affaire Cahuzac. « Que ça vous étonne ou que ça vous déplaise, (…) je n’ai jamais parlé de cette affaire, ni avec M. Valls, ni avec M. Moscovici », déclarait la garde des sceaux Christiane Taubira . Une affirmation que LeCanard enchaîné a mis en doute dans son édition de mercredi. Il revient sur la cinquantaine de rapports qu’aurait reçus le ministère de la Justice entre le 6 décembre 2010 et le 2 avril 2013. C’est en tout cas ce qu’indiquait Marie-Suzanne Le Quéau, directrice de l’entité de tutelle des parquets à la Chancellerie, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), lors de son audition par la commission le 9 juillet. Selon l’hebdomadaire, six de ces rapports portaient sur la plainte en diffamation de Cahuzac contre le site Mediapart, et « quarante-huit concernaient (…) la détention d’un compte en Suisse et le blanchiment ». Des rapports demandés au parquet général par la chancellerie, qui devrait avoir du mal à justifier, selon le journal, qu’elle les a commandés pour ne rien en dire à quiconque. « Il n’y a pas eu d’ingérence », a-t-elle donc assuré mercredi après le Conseil des ministres. Il n’y a « pas eu non plus d’entraves, il n’ y a pas eu d’instructions individuelles », a-t-elle ajouté. Elle a toutefois assuré :  »Je réaffirme tout ce que j’ai dit devant la commission d’enquête où j’ai déposé sous serment ».  »Il y a des remontées d’information qui se font du parquet général à la DSCG, il y en a de la DSCG à mon cabinet et il y en a de mon cabinet à moi-même », a précisé Christiane Taubira.

Le CSA plus indépendant ?

Le CSA plus indépendant ?

 

Les président de audiovisuel ne seront plus désignés par le Président de la république mais par le CSA, c’est-à-dire par des membres désignés par les parlementaires ; donc plus » indépendants » mais en faiat aussi politiques. Les députés français ont rendu au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) son pouvoir de nomination des présidents de l’audiovisuel public, qui lui avait été retiré par Nicolas Sarkozy, et ont renforcé son indépendance. Les deux textes votés dans la nuit de mercredi à jeudi reprennent l’engagement de campagne de François Hollande de revenir sur la loi voulue en 2009 par son prédécesseur. Celle-ci prévoyait que les PDG des chaînes publiques soient nommés et révoqués en conseil des ministres après avis conforme du CSA et des commissions des Affaires culturelles de l’Assemblée et du Sénat. « Cette loi est un socle, un socle qui va permettre en renforçant la légitimité, l’indépendance à la fois des présidents de l’audiovisuel public et du CSA, de bâtir désormais un audiovisuel tourné vers l’avenir », a dit Aurélie Filipetti, la ministre de la Culture et de la Communication. « Les textes inspirés par M. Sarkozy en 2009 risquaient de faire de l’audiovisuel public ‘la voix de son maître’ », a déclaré Roger-Gérard Schwartzenberg, le président du groupe radical de gauche. « C’est mieux qu’avant mais nous aurions souhaité une autre ambition », a dit la communiste Marie-George Buffet. L’Assemblée a adopté un amendement de Patrick Bloche (PS), président de la commission des affaires culturelles, qui permet au CSA de mettre un terme aux mandats en cours des présidents de l’audiovisuel public à partir de la promulgation de la loi. Les deux textes prévoient que les présidents de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde seront nommés pour cinq ans par le CSA. Le nombre de membres du CSA sera ramené de neuf à sept et le chef de l’Etat ne nommera plus trois de ses membres mais seulement son président. Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat désigneront chacun, comme ils le font actuellement, trois membres du CSA, qui transforme le statut du CSA en autorité publique indépendante. Ces nominations devront toutefois recevoir un avis favorable d’une majorité des trois cinquièmes des commissions des Affaires culturelles de l’Assemblée et du Sénat. Plusieurs amendements de la commission ont été entérinés comme celui du rapporteur qui précise que les membres du CSA devront être nommés en raison « de leur compétence en matière économique, juridique ou technique ou de leur expérience professionnelle dans le domaine de la communication ». Un autre amendement prévoit le maintien de la publicité entre 6 heures et 20 heures sur les chaînes de France Télévisions, qui aurait dû être supprimée à compter du 1er janvier 2016. La suppression de la publicité sur l’audiovisuel public à partir de 20h00 en 2009 a entraîné un manque à gagner pour l’Etat de 745,7 millions d’euros sur la période 2009-2013, selon un rapport parlementaire. Le Sénat examinera à son tour ces deux projets de loi à la rentrée en septembre.

 

Cahuzac : la commission bidon

Cahuzac : la commission bidon

 

 

 

Encore une commission parlementaire bidon puisque Cahuzac ne se souvient pas de la réunion du 16 janvier en présence de Hollande, Ayrault, de Moscovici et de lui-même. Que Taubira dit ne pas avoir été informé par le procureur général , ce qui paraît invraisemblable, que Moscovici lui se souvient mais ne sait plus très bien si Cahuzac a parlé, qu’enfin Ayrault refuse d’être entendu . Ce qui est sur c’est que la requête auprès de la Suisse était suffisamment tordue pour que la Suisse innocente dans un premier temps Cahuzac. En faiat tout le monde savait mais personne ne se souvient ! Dernière trouvaille, on décide à la majorité d’entendre ou non les témoins ! La veille, l’absence de « souvenirs » de l’ex-ministre du Budget concernant un échange le 16 janvier à l’Elysée avec le président François Hollande, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, évoqué pourtant par ce dernier, avait conduit des membres UMP de la commission d’enquête à réitérer leur demande d’audition du chef du gouvernement.  Au terme, selon des participants, d’une heure et demie de discussion à huis clos, la décision de ne pas auditionner le Premier ministre a été prise par dix voix contre huit.  Fureur alors des membres UMP de la commission qui ont quitté la salle et n’ont pas participé au vote sur la question d’entendre ou non conjointement Jérôme Cahuzac et son ancien ministre de tutelle, Pierre Moscovici. Le rejet de cette audition commune a alors été acquis à une plus large majorité.  Aussitôt, le président des députés UMP, Christian Jacob, a annoncé que les membres UMP de la commission suspendaient leur participation aux travaux de la Commission. Et cela, a précisé son entourage, tant que l’audition de Jean-Marc Ayrault ne serait pas décidée.   »On est dans une situation invraisemblable où la garde des Sceaux dit sous serment qu’elle n’avait pas d’informations sur l’instruction de l’affaire Cahuzac, or démonstration est faite que le procureur général lui a fait passer toutes les informations », s’est exclamé M. Jacob dans les couloirs de l’Assemblée.  Il faisait allusion aux affirmations du Canard enchainé selon lequel Christiane Taubira était informée très régulièrement de l’état d’avancement de l’instruction de l’affaire Cahuzac.   »On a aussi deux ministres qui disent des choses différentes sur cette réunion du 16 janvier, à laquelle a participé le président de la République. Donc il faut absolument que Jean-Marc Ayrault vienne s’expliquer devant la commission », a dit M. Jacob.   »S’il ne vient pas, cela veut dire qu’il a quelque chose à cacher et que l’on est sans doute devant un autre scandale que celui de l’affaire Cahuzac », a-t-il prévenu, soulignant que « l’attitude du Premier ministre (était) choquante et méprisante pour l’Assemblée nationale ».   »Il est impensable que le Premier ministre ne soit pas auditionné », s’est insurgé auprès de l’AFP le président de l’UMP, Jean-François Copé, pour qui clairement « des faits nouveaux ont été rendus publics » pour la justifier.  Le rapporteur PS de la commission, Alain Claeys, a jugé, à l’inverse auprès de l’AFP qu’il n’y avait « pas d’éléments nouveaux », et a souhaité présenter « ses orientations début septembre » aux membres de la commission.  Gérard Darmanin (UMP) est allé au-delà de la suspension de participation en annonçant sa démission de la commission d’enquête, car, a-t-il expliqué dans un communiqué, « en s?opposant à l?audition du Premier ministre, la majorité socialiste refuse que la vérité soit révélée dans l?affaire + Cahuzac+ ».   »Le refus d’Ayrault d’être auditionné constitue le prolongement de la stratégie d’amnésie et d’étouffement du gouvernement », a tweeté l’ex président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer.  Hervé Morin, président du Nouveau centre et député UDI, comme le président de la Commission, Charles de Courson, a dénoncé « l’esprit de fermeture » des socialistes, « comme s’il y avait quelque chose à cacher ».  Mardi, lors de la deuxième audition de M. Cahuzac, l’absence « de souvenirs » de l’ex-ministre concernant l’échange à l’Elysée du 16 janvier, avait passablement irrité l’opposition.   »On ne peut pas en rester là », avait souligné Philippe Houillon (UMP), évoquant « la nécessité, maintenant, d’entendre le Premier ministre ». « La vérité, elle ne se vote pas. Elle se construit », avait-il ajouté.  Après celle de l’ancien magistrat Jean-Louis Bruguière, mercredi, aucune autre audition n’était prévue pour cette session extraordinaire du Parlement qui se termine vendredi.  Si les députés de l’opposition, membres de la commission, décidaient de ne plus participer à ses travaux, ceux-ci perdraient toute portée.  La commission d’enquête, qui rendra ses conclusions et ses recommandations à l’automne, a été créée, à l’initiative de l’UDI, peu après les aveux de l’ex-ministre sur la détention d’un compte bancaire non déclaré à l’étranger, ce qu’il avait nié durant plusieurs mois.  Elle est chargée d’examiner s’il y a eu des dysfonctionnements au sein de l’Etat dans le cadre de cette affaire dont la justice est saisie. M. Cahuzac est mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Brétigny-sur-Orge : une conférence de presse pour rien

Brétigny-sur-Orge : une conférence de presse pour rien

Une conférence de presse du procureur de Brétigny qui en faiat n’apporte aucun éclairage et même peut susciter des interrogations car si l’éclisse soupçonnée d’être à l’origine de l’accident était bien dévissée, on ne sait pas dans quelles circonstances. En effet l’éclisse a pu être endommagé lors du choc ; ce n’est pas certain évidemment mais on ne peut l’exclure car on ne voit toujours pas commente une éclisse peut se dévisser. De la même manière écarter  a priori l’acte de malveillance est un peu léger, comme l’hypothèse de boulons déformés par la chaleur. En faiat on ne sait rien, et dans ces cas là pourquoi faire une conférence de presse sachant qu’une enquête de ce type demande des semaines et des mois. ?  A moins de vouloir inutilement rassurer l’opinion publique, ce qui semble bien le cas depuis le début de cet accident. Le volet justice de l’accident du train de Brétigny-sur-Orge vient de s’ouvrir. Le parquet d’Evry a annoncé le lancement d’une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires. L’un des objectifs de cette information judiciaire « sera d’identifier chacune des victimes corporelles de cet accident et de permettre à ces victimes d’obtenir réparation« , a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.  Trois juges d’instruction ont été désignés pour la conduire. »Leur priorité« , selon Eric Lallement, le procureur de la République d’Evry, sera sans doute « de diligenter des expertises métallurgiques sur le matériel saisi (vis, éclisse, aiguillages et essieux des wagons qui on percuté l’éclisse) » juste après la catastrophe qui a fait six morts le 12 juillet dernier. Cette conférence de presse intervient quelques heures après celle de la SNCF. Son président, Guillaume Pépy avait notamment détaillé les conclusions de la campagne de vérification des aiguillages, lancée au lendemain de l’accident de Brétigny-sur-Orge. Selon lui, il n’y avait pas de risque. Le procureur de la République d’Evry a expliqué avoir pris du temps avant de faire cette conférence de presse. Il a déclaré vouloir attendre une première conclusion sur les causes de l’accident. Selon les expertises, « le basculement de l’éclisse semble être à l’origine de la catastrophe« . « Très rapidement, la responsabilité du conducteur du train a été écartée » (Eric Lallement, procureur de la République d’Evry) Comment l’éclisse s’est-elle détachée ? Eric Lallement n’a pas encore la réponse. Défaut de matériel ou défaut d’entretien ? En tout cas, a expliqué le procureur, « l’acte de malveillance est, a priori, écarté« . Selon lui, il faut du matériel lourd pour pouvoir dégrader une éclisse. De plus, « plusieurs wagons sont passés sur l’éclisse avant qu’elle ne se détache« , puisque se sont les wagons 5 et 6 qui ont déraillé. Les expertises métallurgiques vont devoir « déterminer si les boulons étaient correctement serrés, quel était leur état même, s’ils ont pu être déformés par la chaleur ou par toute autre cause« , a souligné Eric Lallement. Le matin même, lors d’une autre conférence de presse, la SNCF avait indiqué que selon un rapport interne, l’accident avait une « origine technique« , évoquant également un problème au niveau de l’éclisse.Le parquet d’Evry a également évoqué les scènes de vols qui ont eu lieu après l’accident. Refusant de parler de « pillage », le procureur Eric Lallement a confirmé avec « certitude » qu’au moins « deux vols ont été commis au préjudice de deux passagers« . « Nous avons en l’état, deux objets qui paraissent avoir été volés« , a détaillé le procureur. D’autres objets qui avaient disparus après l’accident ont été retrouvés à Châtelet, au coeur de Paris. Les enqueteurs ont également pu voir, grâce aux caméras de vidéosurveillance, des individus qui ont quitté la gare avec des valises alors qu’ils n’en avaient pas en entrant. Eric Lallement a également détaillé les circonstances dans lesquelles un médecin du Samu, qui a porté plainte pour violences, s’est fait voler son téléphone portable. Selon lui, le secouriste a été « interpellé » par des jeunes lui demandant de « porter assistance » à leur amie, qui se trouvait à l’extérieur de la gare et n’était pas une victime. Le secouriste a jugé plus urgent de rejoindre les victimes du déraillement et c’est à ce moment qu’une  »une altercation » a éclaté, selon le magistrat. Au total, quatre plaintes ont été recencées par le parquet d’Evry. Concernant les victimes, ce sont les trois magistrats chargés de l’information judiciaire, qui travailleront sur une éventuelle indemnisation.

 

Accident ferroviaire en Espagne : en cause la vitesse

accident ferroviaireen Espagne : en cause la vitesse

Le virage A Gandeira, près de Saint Jacques de Compostelle, est bien connu des cheminots : le train à grande vitesse emprunte la voie classique. Il faut impérativement réduire la vitesse, passer de plus de 200 à 80 km/h en quelques instants. Ce qui n’a pas été, semble-t-il, le cas . C’est l’une des plus graves tragédies ferroviaires de l’histoire de l’Espagne. Et surtout la première qui se passe sur une ligne à grande vitesse.  Enfin, presque à grande vitesse : la ligne Madrid-Ferrol n’est pas entièrement équipée ; par endroits, elle emprunte des voies classiques. Ce qui n’est pas sans poser quelques menus problèmes : l’écartement des rails n’est pas le même. C’est pour cela que les trains Alvia sont conçus pour s’adapter aux deux normes : les lignes à grande vitesse sont aux normes internationales (1435mm d’écartement) , tandis que les voies classiques sont larges de 1668mm. Les trains s’adaptent automatiquement en roulant. A moins d’un dysfonctionnement ? Quoi qu’il en soit, pour franchir sans dommage le virage A Gandeira, près de Saint Jacques de Compostelle, là où a eu lieu l’accident, le conducteur du train doit réduire considérablement sa vitesse, passer en quelques instants de 200-220 km/h à 80 km/h. Ce qui n’a pas été le cas… Ou alors le conducteur a commencé à freiner trop tard. Le jour de l’inauguration de la voie, le 10 décembre 2011, le train avait déjà fait une embardée, provoquant une belle frayeur chez les passagers. Ce jour-là on avait beaucoup parlé de l’inertie du train, de la difficulté à faire descendre rapidement la vitesse…  Qui plus est, le conducteur ne bénéficie, à cet endroit, d’aucune aide extérieure : le tronçon n’est pas connecté à l’ERTMS, le Système européen de surveillance du trafic ferroviaire, qui empêche les trains de dépasser la limite maximale…

 

Accident ferroviaire : Espagne : 77 morts en Espagne

Accident ferroviaire : Espagne : 77 morts en Espagne

 

Des dizaines de personnes ont été tuées mercredi dans le déraillement d’un train près de Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le nord-ouest de l’Espagne. Le dernier bilan ce jeudi matin fait état d’au moins 77 morts et de 143 blessés. 73 personnes sont mortes sur les lieux de l’accident, 4 autres à l’hôpital, a déclaré la porte-parole, précisant qu’il s’agissait toujours d’un décompte provisoire. Selon la radio Cadena Ser, un témoin a évoqué une explosion juste avant le déraillement mais l’hypothèse privilégiée par le gouvernement est celle d’un accident. Un autre témoin, un passager rescapé, Ricardo Montesco raconte : « Dans une courbe, le train a commencé à bouger et les wagons se sont empilés les uns sur les autres. J’étais dans la deuxième voiture et il y avait du feu… J’ai vu plusieurs cadavres ». Le train qui reliait Madrid à la ville d’El Ferrol transportait 247 personnes, et le déraillement s’est produit à 20h41 (18h41 GMT), a précisé la Renfe, la compagnie des chemins de fer espagnols. Ce drame survient à la veille de la fête catholique de saint Jacques, évangélisateur de l’Espagne, et près de son sanctuaire galicien où affluent chaque année de nombreux pèlerins. Toutes les festivités ont été annulées, a annoncé l’office du tourisme de la ville où se rendra ce matin le président du gouvernement Mariano Rajoy. « Face à une tragédie comme celle qui s’est produite à Saint-Jacques de Compostelle, la veille du grand jour, je ne peux qu’exprimer ma plus grande sympathie en tant qu’Espagnol et Galicien », a déclaré Mariano Rajoy, lui-même né dans la ville. Selon un journaliste de Cadena Ser, toutes les voitures du convoi ont déraillé et de nombreux corps recouverts de couvertures ont été déposés près de la voie. Les cliniques de la ville ont été vite débordées par l’afflux de blessés et les hôtels ont aménagé des chambres gratuites pour les proches des victimes. Le gouvernement central a dépêché des experts en médecine légale et des personnels soignants par avion spécial. « La scène est choquante, c’est dantesque », a déclaré le président de la région de Galice, Alberto Nunez Feijoo, à la radio.

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