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Archive mensuelle de juillet 2013

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Valls : crise générale d’autorité en France

Valls : crise générale d’autorité en France

 

 

Valls met le doigt sur un facteur explicatif central (il y en a d’autres) de l’insécurité : le manque général d’autorité   »Nous vivons une crise de l’autorité. La voix des parents, de l’enseignant, du juge, du policier, de l’élu est trop souvent contestée », a affirmé l’ancien député maire d’Evry, martelant qu’ »il faut restaurer pleinement l’autorité » et ajoutant que « les relations entre les forces de l’ordre et la population doivent être des relations de confiance ».  Encore fau drait-il que cette autorité se manifeste ! A propos de l’affaire de Trappes, M. Valls rappelle que « ceux qui continuent à prôner le port du voile intégral dans l’espace public défient les institutions ».   »L’Islam de France doit être plus fort. Aujourd’hui il y a trop d’espace pour ceux qui le contestent, mais contestent aussi la République », regrette-t-il.   »Nicolas Sarkozy n’est pas responsable de tout mais sa conduite du pouvoir a cristallisé les tensions », déplore le patron de Beauvau. « Après les oppositions permanentes entre les Français, après les amalgames ou encore après l’affrontement entre la police et la justice, il faut tout reprendre », selon lui.  M. Valls assure que « cela nécessitera du temps » pour revenir à une situation apaisée.

 

« Politique business » de Copé ?

« Politique business » de Copé ?

D’anciens politiques grassement rémunérés pour une petite conférence, c’est la mode depuis longtemps désormais, ‘s’y ajoute des politique en fonction comme Copé ; ce que dénonce Désir du PS. En faiat la plupart du temps les vedettes politiques n’apportent pas grand-chose à ces conférences sinon leurs noms et leurs titres pour attirer les participants (qui payent très cher !). « Un chef de parti de notre pays n’a pas à être payé pour des prestations au service d’intérêts privés à l’étranger. Cette politique business du président de l’UMP en Afrique est profondément choquante, elle est contraire à tous les principes d’éthique et de transparence », a écrit M. Désir dans un communiqué. Selon lui « ce mélange des genres doit cesser ».  Contacté par l’AFP, l’entourage de Jean-François Copé a confirmé la participation du numéro un de l’UMP la semaine dernière à un forum économique organisé dans la capitale du Congo par le magazine Forbes. Il a en revanche refusé de commenter les propos de Harlem Désir.  M. Copé comptait parmi les intervenants du Forum Forbes Afrique 2013 aux côtés de patrons, d’hommes d’État africains, de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU. L’ancien Premier ministre belge et eurodéputé Guy Verhofstadt et l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse (coactionnaire du groupe Le Monde, dirigeant de la banque Lazard) étaient également annoncés au programme.  La participation de dirigeants politiques à des conférences contre rémunération n’est pas exceptionnelle. Elle est pratiquée par d’anciens chefs d’Etat ou de gouvernement tels Bill Clinton, Tony Blair, Nicolas Sarkozy ou encore le socialiste Michel Rocard.  Pour Harlem Désir toutefois cela ne doit pas concerner « des responsables politiques en fonction ». « Il est contraire à l’éthique de monnayer son image, et peut-être son influence, de dirigeant politique français, en échange de sommes d’argent sur lesquelles n’existe aucune forme de transparence », insiste-t-il.  Selon le Journal du dimanche (JDD), citant « un spécialiste » non identifié, Jean-François Copé « pourrait avoir empoché 30.000 euros » en donnant cette conférence mercredi dernier à Brazzaville.

 

économie, politique société: pages les plus regardées 28 juillet 2013

 

 

General Electric : 600 postes menacés en France

General Electric : 600 postes menacés  en France

General Electric (GE) va supprimer au total quelque 600 postes en France, via des plans de restructurations lancés ces derniers mois dans différentes entités, la filière finance étant la plus touchée, a-t-on appris vendredi de source syndicale et auprès de la direction, confirmant une information des Echos. « Nous avons recensé 620 postes qui vont disparaître d’ici à la fin de l’année ou au cours du premier semestre de l’année prochaine », a indiqué à l’AFP un syndicaliste membre du Comité de groupe de GE France, un nombre que la direction a qualifié de « proche de la réalité ». Selon un autre membre de ce Comité, GE France, qui est présent dans 20 métiers de l’énergie, des technologies médicale, des services financiers et l’industrie, a lancé « 5 à 6 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ». Un porte-parole de GE France a confirmé que ces chiffres étaient « proches de la réalité » et souligné que les plans, qui concernent des activités très différentes, avaient été « décidés entité par entité en fonction du contexte économique » afin de « sauvegarder la compétitivité ». Il a en outre indiqué que ces départs se feraient « essentiellement via des plans de départs volontaires ». La filière finance sera la plus touchée car 400 postes doivent être supprimés dans ce seul périmètre, a indiqué à l’AFP Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit SNB/CFE-GCC. Dans ce secteur, 222 postes doivent notamment être supprimés chez GE Money Bank (sur quelque 1.000 postes) et 33 dans la filiale qui fait du crédit immobilier, a précisé M. Dos Santos. A cela s’ajoutent une centaine de suppressions de postes dans l’énergie, un nombre du même ordre dans le secteur lié à l’industrie du pétrole (« oil and gaz »), une trentaine dans l’immobilier de bureau, ou encore dans une entité qui fait de l’affacturage. Pour M. Dos Santos, les suppressions de postes dans la finance ne sont pas justifiées économiquement car les activités sont « viables », et correspondent donc à des « licenciements boursiers ». Le syndicat compte assigner sous peu GE Money Bank au tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre pour contester le motif économique des suppressions de postes. GE France, présidé par Clara Gaymard, emploie 11.000 salariés dans l’Hexagone. Ses trois principaux sites de production sont à Belfort (GE Energy), à Buc (GE Healthcare) et au Creusot (GE Oil&Gas).

Athlétisme : record de France pour Lavillenie

Perche : record de France pour Lavillenie

Le  Clermontois a encore frappé un grand coup samedi dans la capitale anglaise, en s’offrant un nouveau record de France, à 6.02m! Un record  qu’il avait précédemment porté à 6.01m lors des championnats d’Europe par équipes de Leiria en 2009 et qu’il a donc amélioré, dès son premier essai à cette hauteur… « J’ai demandé le même monté de barres (5.91m-5.97m, ndlr) qu’aux Jeux! », expliquait-il également. Après avoir franchi des barres à 5.70m et 5.91m du premier coup, il a ensuite échoué à 5.97m, avant de passer tout de suite à 6.02m, avec le résultat que l’on connaît. Déjà en possession des cinq meilleures performances de l’année (5.92m à Saint-Denis et Ostrava, 5.95m à Paris et Eugene et 5.96m à Monaco le 19 juillet dernier), il a ensuite essayé de détrôner le « Tsar » Sergueï Bubka et de s’emparer du record du monde. Et s’il n’est pas parvenu à franchir 6.16m sous la pluie, personne ne lui en tiendra rigueur. « C’est une sacrée performance, savourait son entraîneur Philippe d’Encausse au micro de BeIN Sport. En plus il a tenté le record du monde sous la pluie, ça doit être une première ! Tous ses sauts du concours ont été de grande qualité, il avait une grande maîtrise. Il lui manquait juste une «perf» à plus de 6 mètres, et c’est fait. Maintenant, on pense surtout à la compétition dans quinze jours… » Des Mondiaux de Moscou où Renaud Lavillenie sera encore le grand favori de la discipline, lui qui a terminé, comme aux Jeux, devant les Allemands Björn Otto (5.77m) et Raphael Holzdeppe (5.70m).

 

Air France: des fermetures de lignes

Air France: des fermetures de lignes

La compagnie aérienne enregistre une nette amélioration de ses résultats au 2ème trimestre. Sa perte nette est divisée par cinq, à 163 millions d’euros. Sur le second trimestre, le groupe a dégagé un résultat opérationnel de 79 millions d’euros, une première depuis cinq ans. Pour autant, Air France KLM n’est pas encore tiré d’affaire. Ce résultat encourageant est dû à une facture pétrolière beaucoup moins élevée qu’attendue, et à une réduction de coûts issus du plan « Transform 2015″. Malheureusement, la recette unitaire par passager d’Air France KLM reste parmi les plus faibles du secteur.  Pour continuer le redressement économique, d’autres mesures de restructurations doivent être adoptées à l’automne prochain. Comme BFM Business l’annonçait la semaine dernière, c’est une réorganisation de l’offre sur les court et moyen courriers de la compagnie qui se prépare. Certaines lignes seront fermées, d’autres seront transférées aux marques Hop et Transavia. « Il y a probablement des affectations différentes à faire » entre les trois marques du groupe (Air France, Hop et Transavia), a expliqué Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France KLM, au micro de BFM Business. « Les destinations court et moyen courriers qui sont très loisirs, donc très sensibles aux prix, doivent être opérer par un opérateur comme Transavia, plutôt que par Air France, qui doit se concentrer d’avantage vers les destinations affaires » a-t-il poursuivi, avant de reconnaître qu’ « il y aura des fermetures de lignes ». 

 

Cartes de crédit: 160 millions piratées

Cartes de crédit: 160 millions  piratées

 

 

Cinq pirates informatiques présumés ont été inculpés pour avoir pénétré les systèmes de plusieurs sociétés américaines et européennes, dont Carrefour et Dexia, et avoir dérobé plus de 160 millions de numéros de cartes de crédit, a annoncé jeudi la Justice américaine. Le démantèlement de ce réseau a mis au jour « la plus grande opération » de piratage informatique et de vol de données de ce type jamais poursuivi aux Etats-Unis, affirme dans un communiqué le département américain de la Justice.  Les cinq hommes, quatre Russes et un Ukrainien, ont été inculpés à Newark (New Jersey, est). Ils sont soupçonnés d’avoir pénétré les systèmes informatiques d’une quinzaine de sociétés, parmi lesquels l’opérateur Nasdaq, la compagnie aérienne JetBlue, Visa Jordanie, ou encore la chaîne de supérettes 7-Eleven.  Figurent également parmi les victimes le groupe français Carrefour et la banque franco-belge Dexia.  La justice fédérale les accuse d’avoir installé des logiciels malveillants dans les systèmes de ces sociétés qui collectaient ensuite les données de cartes bancaires de leurs clients. Ils auraient ainsi récupéré plus de 160 millions de numéros de carte bancaire qu’ils auraient revendus de 10 à 50 dollars pièce selon qu’il s’agissait d’une carte américaine, canadienne ou européenne.  Le préjudice est estimé à plusieurs centaines de millions de dollars.  Carrefour par exemple en a ainsi été victime « au moins depuis octobre 2007″: « environ deux millions de numéros de cartes de crédit » ont été récupérés par les malfaiteurs, détaille le document d’inculpation rendu public.  Dexia a de son côté été victime de février 2008 à février 2009 et a perdu environ 1,7 million de dollars.  L’une des principales victimes, Heartland, spécialisée dans les moyens de paiement, s’est vue délester à elle seule de 130 millions de numéros de cartes pour un préjudice estimé par les enquêteurs à 200 millions de dollars.  Deux des prévenus, Vladimir Drinkman et Alexandre Kalinine, ont été arrêtés le 28 juin 2012 à la demande des Etats-Unis alors qu’ils se trouvaient aux Pays-Bas. Les trois autres personnes soupçonnées sont en fuite.  Kalinine et Drinkman avaient déjà été inculpés en 2009 sous l’identité de ? Hacker 1? et de ? Hacker 2? dans une affaire similaire qui visait déjà la société Heartland. Dans cette affaire, un pirate informatique de Floride, Albert Gonzalez, avait plaidé coupable de piratage informatique et été condamné à 20 ans de réclusion.

 

Augmentation des fonctionnaires : addition salée pour les collectivités locales

Augmentation des fonctionnaires : addition salée pour les collectivités locales

 

Selon le quotidien Les Echos daté du vendredi 26 juillet, Marylise Lebranchu a confirmé aux syndicats que le gouvernement ferait un geste salarial, dès le 1er janvier 2014. Celui-ci concernera les agents aux revenus les plus modestes, soit environ un fonctionnaire sur deux. Dans un communiqué, publié vendredi soir, a ensuite indiqué que le mardi 23 juillet « une proposition de grille a ainsi été faite aux organisations syndicales, avec un effort particulièrement marqué en direction des agents », de cette catégorie C. Les décisions sur les modalités de cette revalorisation » seront prises après une réunion, en septembre, précise le texte, qui explique qu’une proposition alternative, mise sur la table par « certains syndicats » sera examinée au cours de cette réunion. Selon Les Echos, les syndicats escomptent un relèvement de 200 à 300 euros par an, sous la forme d’une augmentation de 4 à 6 points d’indice.  Ce qui maintient la problématique du rapprochement des salaires entre privé et public, le gel du point d’indice pendant deux années consécutives et la hausse du Smic n’ayant pas arrangé les choses. Cette question ne devrait d’ailleurs pas être abordée avant 2016. La ministre de la Fonction publique avait déjà évoqué ce geste au micro de BFMTV, le 17 juillet dernier. « Il y a peu de gens dans le privé qui auraient accepté ce qu’ont accepté les fonctionnaires en terme de rémunération », avait-elle alors déclaré. Le coût de cette mesure pourrait être inférieur à 200 millions d’euros pour l’Etat, écrivent Les Echos. En revanche, pour les collectivités locales, qui ont beaucoup d’agents de catégories C dans leurs effectifs, la facture risque d’être plus salée. Elle pourrait s’élever à 600 millions d’euros.

 

Ukraine : Poutine craint le rapprochement avec l’Union européenne

Ukraine : Poutine craint le rapprochement avec l’Union européenne

Le chef de l’Etat russe qui a entamé une visite de deux jours en Ukraine pour célébrer le 1.025e anniversaire de l’introduction du christianisme dans la Russie kiévienne a célébré « une unité spirituelle solide » qui sert de « base à l’amitié russo-ukrainienne ».   »Nous sommes tous des héritiers spirituels de ce qui s’est passé ici il y a 1.025 ans (…) En ce sens, nous sommes un peuple uni », a-t-il déclaré, évoquant le baptême par le prince Vladimir en 988 de la Russie kiévienne, premier Etat des Slaves de l’Est qui se diviseront par la suite en Russes, Ukrainiens et Biélorusses.  Les festivités religieuses auxquelles participent également les présidents serbe Tomislav Nikolic et moldave Nicolae Timofti se déroulent avant un sommet à Vilnius en novembre qui pourrait voir la signature d’un accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne.   »Nous allons respecter tout choix du peuple ukrainien » concernant l’intégration aux structures post-soviétiques, dominées par Moscou, a souligné M. Poutine, ajoutant que, réunies, les économies des deux pays seraient plus compétitives.   »Aujourd’hui, nous assistons à une très forte concurrence sur les marchés mondiaux. Ce n’est qu’en unissant nos efforts que nous pourrons devenir compétitifs et gagner dans cette lutte acharnée », a estimé le président russe.   »Nous avons beaucoup d’intérêts communs qui peuvent créer des conditions favorables au développement de nos économies », a pour sa part souligné le président Viktor Ianoukovitch.  Moscou pousse depuis plusieurs années l’Ukraine à délaisser son orientation européenne pour se tourner vers l’Est et invite ce pays à s’intégrer à une union douanière composée pour l’instant de la Russie, du Kazakhstan et du Bélarus.  Ex-république soviétique aux portes de l’Europe, l’Ukraine est tiraillée depuis son indépendance en 1991 entre la Russie et l’Occident.  Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’Ukraine, en 2010, le président Viktor Ianoukovitch cherche à nouer des liens plus forts avec l’UE tout en tentant de rester en bons termes avec la Russie.  Les relations entre Kiev et l’Union européenne se sont nettement dégradées depuis l’incarcération en 2011 de l’ex-Premier ministre et opposante Ioulia Timochenko, dénoncée par l’UE qui soupçonne une persécution politique.  La signature d’un accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine est sans cesse repoussée en raison de l’affaire Timochenko.  Condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir, candidate malheureuse à la présidentielle contre M. Ianoukovitch, cette femme politique est aussi jugée pour fraude fiscale et inculpée de complicité dans l’assassinat d’un député en 1996.  Mme Timochenko a appelé samedi les Ukrainiens à « chérir » leur indépendance et le choix « fait il y a plus de 1.000 ans de faire partie de la civilisation européenne ».   »Cela a été un choix d’une importance colossale qui n’a rien à voir avec l’agitation politique actuelle, des rituels protocolaires futiles et les tentatives de faire renaître de fausses unions », a-t-elle estimé dans une déclaration disponible sur le site de son parti.  M. Poutine, accompagné par le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill a participé avec M. Ianoukovitch dans la matinée à un service religieux dans le centre de Kiev.  Une centaines de militants nationalistes ukrainiens ont manifesté non loin du lieu de la prière, brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Quand Kiev fut baptisée, Moscou n’existait pas encore », « Provinciaux Poutine et Goundiaïev (nom de famille du patriarche russe Kirill, ndlr), bienvenus dans la capitale de la Russie kiévienne » ou « n’entraînez pas l’Ukraine dans l’union douanière ».

 

Nouveau stade de foot à Lyon : 400 millions

Nouveau stade de foot à Lyon : 400 millions

 

La filiale de l’OL chargée de la réalisation de l’enceinte située à Décines, dans l’est de l’agglomération, a signé les contrats de crédit bancaire ainsi que les contrats obligataires nécessaires au bouclage du budget de 405 millions d’euros, a annoncé OL Groupe.  Les crédits bancaires, regroupant « 11 établissements », portent sur 136,5 millions d’euros. Deux contrats de financement obligataire ont par ailleurs été signés avec Vinci, pour 80 millions d’euros, et avec la Caisse des dépôts et consignations, pour 32 millions.  Enfin, une émission obligataire de 80 millions d’euros, donnant accès au capital de la société, sera lancée « dans les tout prochains jours ». Mais les principaux actionnaires de l’OL se sont engagés à la souscrire, ôtant tout suspense à cette ultime étape.  Selon le président du club, Jean-Michel Aulas, les travaux de la future enceinte « devraient débuter le 1er août ». La mise en service est attendue pour la « seconde moitié de la saison 2015-2016″, avant d’accueillir l’Euro 2016.  Le montage financier, au point mort pendant des mois, a été débloqué le 19 juillet par le vote, au conseil général du Rhône, d’une garantie financière de 40 millions d’euros sur l’un des emprunts obligataires de l’OL.  Adoptée une première fois fin 2012, cette garantie avait été retirée fin mai, faute de précisions sur le schéma de financement de ce complexe de 58.000 places flanqué d’hôtels, immeubles de bureaux, centre de loisirs et « centre médical dédié au sport ».  Précisé samedi par OL Groupe, le montage comprend 135 millions d’euros de fonds propres, un financement obligataire de 112 millions d’euros, un total de dettes bancaires et location financière de 144,5 millions, ansi que des revenus garantis pendant la phase de construction pour environ 13,5 millions.  Jean-Michel Aulas a chiffré les retombées pour le club à « des centaines de millions d’euros sur les vingt prochaines années », soit « 70 à 100 millions d’euros de ressources complémentaires annuelles ».  OL Groupe attend également des « revenus significatifs » du futur contrat de « naming » du stade, « qui consiste à adjoindre le nom d’une société commerciale à une infrastructure sportive », à l’instar de l’Emirates Stadium d’Arsenal ou de l’Allianz Arena de Munich.  Faute d’avancée sur ce volet, en cours de négociations depuis plusieurs années, l’enceinte reste baptisée « Stade des Lumières ».  Le Grand Stade, projet lancé officiellement début 2007, devait être inauguré à l’été 2010. Mais il a connu de nombreuses péripéties, liées à la forte opposition locale conjuguée aux déboires financiers de l’OL.  OL Groupe s’était introduit en Bourse le 9 février 2007, levant 94,3 millions d’euros pour financer la construction du stade. La holding avait mis en avant les « revenus récurrents » à attendre de l’enceinte, contrepoint à ses résultats sportifs par nature aléatoires.  Mais le projet, d’abord retardé par un revers juridique et des enquêtes publiques défavorables, a ensuite souffert de la fragilité financière de l’OL, en perte depuis 2010 faute de transferts majeurs de joueurs.  L’opposition au Grand Stade, très virulente, rassemble une coalition hétéroclite mêlant Etienne Tête, conseiller régional EELV et avocat redouté dans les projets d’urbanisme, le député UMP Philippe Meunier et plusieurs associations de riverains.  Les opposants déplorent principalement l’impact écologique et la desserte de l’enceinte, dans l’est de l’agglomération, plus excentrée que l’actuel stade de Gerland situé à Lyon, et refusent toute aide publique pour ce projet « entièrement privé ».

 

Panneaux solaires : accord entre l’ Europe et la Chine

Panneaux solaires : accord entre l Europe et la Chine

« Nous avons trouvé une solution amiable dans l’affaire des panneaux solaires UE-Chine qui va conduire à une nouvel équilibre sur le marché à un niveau durable de prix », a indiqué le commissaire européen chargé du Commerce Karel De Gucht dans un communiqué.  Cette percée intervient à un moment où Bruxelles et Pékin restent empêtrés dans une série de conflits sur d’autres produits allant des tubes en acier et des équipements de télécommunications au vin et à certains produits chimiques.  Les deux parties sont de grandes puissances commerciales, en même temps rivales et partenaires. Le total de leurs échanges l’an dernier a approché les 550 milliards de dollars (415 milliards d’euros), la balance penchant largement en faveur de la Chine.  Le gouvernement chinois a salué samedi l’accord sur les panneaux solaires. « La conclusion positive et constructive de nos négociations démontre pleinement, de part et d’autre, une attitude pragmatique et flexible, et une sagesse dans le règlement de ces différends », a déclaré Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce.  La Chine est également prête à « promouvoir davantage les échanges et la coopération avec la partie européenne dans le domaine de l’industrie photovoltaïque (solaire) », a ajouté M. Shen.  Le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler, dont le pays s’était le plus opposé à des droits de douane antidumping, a également salué l’accord : « C’est une bonne chose qu’il y ait maintenant une proposition en vue d’un compromis. Nous avons toujours souligné, qu’une solution négociée était meilleure qu’un conflit, qui aurait été préjudiciable aux relations économiques. J’espère que cette dispute pourra maintenant vite se terminer à l’amiable ».  Sans donner plus de détails, M. De Gucht a expliqué que « les deux parties avaient convenu d’un prix minimum pour les panneaux solaires chinois importés ».   »Nous sommes convaincus que cet engagement de prix permettra de stabiliser le marché européen des panneaux solaires et d’éliminer le préjudice que les pratiques de dumping ont causé à l’industrie européenne ».  Selon M. De Gucht, l’accord vise à « établir un équilibre entre deux éléments clés : éliminer le dumping préjudiciable constaté et assurer en même temps un approvisionnement stable en panneaux solaires sur le marché de l’UE ».  Dans la pratique, cela signifie que les exportateurs chinois s’engagent à respecter un prix plancher et à ainsi supprimer « les effets préjudiciables du dumping ».  Les détails de l’accord seront publiés ultérieurement, car il doit encore être officiellement approuvé par les Etats membres de l’UE, ajoute le communiqué.  Des sources diplomatiques ont toutefois déclaré que le prix minimum d’un panneau serait égal à 56 cents par watt qu’il est en mesure de produire.  Cette tarification s’appliquerait aux sept premiers gigawatts (Un gigawatt = 10 milliards de watts) de panneaux solaires importés et tout dépassement de ce quota serait frappé d’une taxe antidumping de 47,6%.  Le groupement d’entreprises européennes du secteur EU ProSun, qui avait saisi la justice en juin, a déclaré que ces chiffres étaient absurdes puisque les panneaux solaires chinois sont actuellement vendus à 59 cents par watt, tandis que la limitation à sept gigawatts donnerait à Pékin une part garantie du marché.  Les responsables de ProSun n’étaient pas disponibles dans l’immédiat samedi pour un commentaire.  Selon les chiffres chinois, la Chine a exporté en 2011 pour 35,8 milliards de dollars d’équipements solaires, dont plus de 60% vers l’UE, et a importé d’Europe pour 7,5 milliards de dollars d’équipements solaires et de matières premières.  En juin, après des mois de récriminations mutuelles, Bruxelles a imposé un droit de douane antidumping d’urgence de 11,8% sur les importations de panneaux solaires chinois, qui devait passer à 47% le 6 août faute d’accord entre les deux parties.  M. De Gucht avait expliqué cette mesure à l’époque par le fait que les panneaux solaires chinois sont vendus en Europe à un prix de près de 90% inférieur à leur coût, ce qui oblige les fabricants de l’UE à jeter l’éponge et à supprimer des milliers d’emplois.  La Chine avait proposé en juillet de plafonner ses exportations annuelles de composants solaires vers l’UE à dix gigawatts, à condition qu’ils soient dispensés de droits de douane ou taxés à un faible taux.

 

Tourisme : forte baisse en juillet

Tourisme : forte baisse en juillet

Forte baisse de la fréquentation des hôtels et restaurants en juillet, en cause le pouvoir d’achat amputé notamment par la fiscalité et les incertitudes sur l’emploi et les revenus. A noter parallèlement la nette diminution des prix des résidences secondaires en bord de mer.  Les hôtels et restaurants hexagonaux affichent, en juillet, un taux de fréquentation en baisse de 10% par rapport à juillet 2012. C’est ce que révèlent les premiers chiffres de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih),. Et les mauvais chiffres des hôtels et restaurants ne profitent pas à l’hôtellerie de plein air. Campings et parcs résidentiels de loisirs enregistrent eux aussi une baisse de 10% des réservations en juillet, d’après les premiers relevés de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA).

 

Effectifs Armée : 34.000 hommes en moins d’ici à 2019

Effectifs Armée : 34.000 hommes en moins  d’ici à 2019

Présentée vendredi prochain au dernier conseil des ministres avant les vacances, la loi de programmation militaire pour 2014-2019 va réduire le nombre de soldats mais renforcer leurs moyens matériels.  Sujet brûlant s’il en est au sein du gouvernement et entre le gouvernement et l’opposition, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 sera présentée lors du prochain conseil des ministres, vendredi. Au menu, un budget de la Défense maintenu pour les trois prochaines années mais de douloureux équilibres à trouver. L’armée française des années 2020 comptera davantage de matériel mais moins d’hommes : moins 34.000 par rapport à aujourd’hui.

 

onomie,politique, société: pages les plus regardées 27 juillet 2013

Etats-Unis: la croissance ralentit

Etats-Unis: la croissance ralentit

Après la Chine, c’est maintenant les Etats –Unis qui enregistrent une croissance moins forte que prévue. « Les récents indicateurs laissent prévoir un ralentissement de l’activité économique plus fort que prévu au deuxième trimestre », indique ce rapport des économistes du Fonds monétaire international sur la situation économique des Etats-Unis.  La première estimation officielle du PIB américain pour le deuxième trimestre doit être publiée mercredi par le département du Commerce.  Pour expliquer cette perception d’un ralentissement marqué, les experts du FMI notent dans leur évaluation annuelle de l’économie américaine (Article IV) « une faiblesse dans l’accumulation des stocks et dans les exportations, ainsi qu’une croissance de la demande privée plus faible, comme le suggèrent les ventes au détail de juin ».  Au premier trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 1,8%, selon les chiffres du département américain du Commerce.  Pour l’ensemble de l’année, le FMI, qui qualifie la reprise américaine de « tiède », a confirmé sa récente estimation d’une croissance de 1,7%, une évaluation plus faible que celle de la Réserve fédérale américaine (entre 2,3% et 2,6%). La croissance américaine devrait s’accélérer en 2014 à 2,7%, selon le FMI.  Dans ces conditions, le Fonds estime que la stratégie de la Fed de lier la réduction de ses injections de liquidités au rythme de la reprise « est la bonne », a indiqué le chef de la mission du FMI pour les Etats-Unis Gian Maria Milesi Ferretti lors d’une conférence téléphonique.   »Notre prévision de croissance étant relativement faible pour le reste de l’année –plus faible que la projection médiane du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC)– nous prévoyons une réduction des achats d’actifs au début de l’année prochaine, pour se poursuivre ensuite », a indiqué M. Ferretti.  Depuis le début de l’année, la Fed achète pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et titres hypothécaires afin de soutenir la reprise en influant sur les taux à la baisse.  L’institution relève « que communiquer de façon efficace sur la stratégie de sortie » de la Fed « sera primordial pour réduire les risques de relèvement soudain des taux à long terme (…) et une plus grande volatilité des marchés ».  Concernant le budget et le bras de fer de l’administration américaine avec le Congrès sur le relèvement du plafond de la dette, le FMI a redit que les coupes budgétaires, imposées par le Congrès, étaient « trop rapides ». La réduction du déficit « non seulement réduit la croissance à court terme mais pourrait amenuiser la croissance à moyen terme », affirme le rapport.  La réduction à marche forcée du déficit a coûté un demi point de pourcentage à la croissance cette année, estime le FMI qui se dit « confiant » qu’un accord sera trouvé à l’automne pour le relèvement du plafond de la dette.   »Nous pensons qu’il y a toutes les raisons d’éviter de créer une tension autour de la solvabilité du gouvernement en prolongeant une impasse sur le plafond de la dette », a conclu M. Ferretti. A l’été 2011, l’agence de notation financière Standard and Poor’s avait privé les Etats-Unis de leur Triple A, la meilleure note, en raison des incertitudes sur le paiement de leur dette.

 

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