Hollande : une dérive bonapartiste qui conduit à Waterloo
De toute évidence une grande partie de la France soutient la monarchie républicaine qui caractérise notre démocratie. Mais de proche en proche (et surtout depuis le quinquennat), la dérive Bonapartiste est certaine. La dialectique de Hollande était claire dès le départ « moi, président, moi président ». Depuis, ses déclarations sont truffées de « je, je ». En fait ce qui avait été dénoncé chez Sarkozy devient la norme. Il ne se passe pas un jour sans que Hollande fasse une déclaration, intervienne sur tout et sur rien. Ayrault est renvoyé à un rôle subalterne, pire que celui de Fillon. Mais cet interventionnisme tous azimuts nuit à la clarté du message et brouillent nettement le cap suivi. Deux raisons à cela ; la crise évidemment qui exacerbent les contradictions de tous ordres (sociales, économiques financières, environnementales). Hollande tient en fait deux discours un discours à usage interne sur le plan économique et social et un autre à Bruxelles où finalemenet il suit simplement les orientations de la commission et de Merkel. Dernier exemple en date qui frise le ridicule : sa volonté d’interrompre les discussions Europe-Etats Unis sur l’accord de libre échange suite à la question de l’espionnage. Son intention aura duré à peine plus de 24heures et finalemenet il a du se coucher une fois de pu devant Merkel. Du coup c’est à l’intérieur qu’il tente vainement de faire valoir son autorité qu’il confond avec autoritarisme. Le vidage de Batho est à cet égard très significatif ; il tape sur une personnalité qui ne représente pas grand-chose politiquement. La seconde raison c’est bien sûr son impopularité dramatique après seulement un an de mandat. Les positions se durcissent car il doit apparaitre comme celui qui oriente, qui gère qui décide. A cela il faut ajouter les méfaits des politiques de com. de l‘Elysée qui font du président la reine des abeilles mais une reine des abeilles qui ne sort pas de son bunker culturel de l’Elysée où la cour l’encourage dans sa solitude pathétique du pouvoir. Hollande ne se rend pas compte que plus il parle, plus il s’enfonce dans ses contradictions ; sa dérive Bonapartiste le conduira inévitablement vers Waterloo.
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