Archive mensuelle de juin 2013

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Sondage BVA-BFM: 71% pessimistes sur l’avenir économique

Sondage  BVA-BFM: 71% pessimistes

Certes, le pessimisme est toujours bien présent en France, avec 71% des personnes interrogées se déclarant « plutôt moins confiantes » dans l’avenir de la situation économique. Mais ces chats noirs sont moins nombreux qu’au mois précédent, tandis que le nombre d’optimistes augmente un peu. Sans surprise, les sympathisants de gauche sont les plus optimistes, à 53%, tandis que, seuls 4% des sensibilités de droite ont confiance dans l’avenir économique de la France.  Parmi les mesures jugées les plus efficaces pour l’emploi, les Français plaident pour un allègement des charges patronales sur les salaires, à 54%, et un « Small Business Act » pour favoriser les PME, à 52%. Cette dernière mesure est évoquée par les sympathisants de gauche, tandis que ceux de droite plébiscitent plutôt la baisse des charges patronales sur les salaires. Globalement, les personnes interrogées rejettent des réformes sociales à la Schröder, pourtant louées par François Hollande voici quelques jours, et une réforme du contrat de travail. Seul 7% des sondés sont en faveur de la baisse du Smic. En résumé, les Français préfèreraient des mesures favorisant les entreprises à celles pénalisant les salariés.  Une personne sur trois estime que François Hollande a une attitude plus favorable à l’encontre des entreprises ces derniers temps. Les classes supérieures « CSP+ » et les inactifs sont les plus convaincus de cela, tandis que la catégorie « CSP- », ouvriers et employés, adhèrent moins aux propos du Président. Mais un peu plus de la moitié des Français ne voit toujours pas de changement. Encore une fois, sans surprise, les sympathisants de gauche sont les plus convaincus, à 50%. A droite, en revanche, la cote du Président a baissé de 10 points concernant son attitude vis-à-vis des entreprises.  Près de sept sondés sur dix étaient favorables au versement des allocations familiales sous condition de ressources, une mesure que le gouvernement a pourtant rejeté dans sa réforme de la politique familiale au profit du plafonnement du quotient familial. Dans le détail, 85% des sympathisants de gauche étaient favorables à la mesure, contre seulement 52% à droite. Mais plus surprenant, plus de deux tiers des ménages aisés, pourtant les plus concernés par cette réforme, y étaient favorables.

BCE : encore une réunion pour pas grand-chose

 

BCE : encore une réunion pour pas grand-chose

 

Toujours tétanisée par la récession, la BCE ne devrait pas changer grand chose ; en fait on veut faire croire à une reprise d’ici la fin de l’année pour justifier l’immobilisme. Le grand rendez-vous européen des marchés se tiendra une nouvelle fois du côté de Francfort, ce jeudi 6 juin. La Banque centrale européenne (BCE) va, en effet, se réunir à l’occasion de sa conférence mensuelle de politique monétaire. Concrètement, l’institution européenne présidée par Mario Draghi, ne devrait pas toucher cette fois à ses taux directeurs. Lors de la dernière réunion, en mai, elle avait abaissé son taux de refinancement de 0,75% à 0,50% dans le but de donner un coup de pouce à l’économie de la zone euro, actuellement en berne. Dans leur grande majorité, les économistes ne s’attendent pas à nouveau coup de rabot de la part de la BCE, du moins pour cette conférence. Pour les suivantes, « si l’économie ne s’améliore pas et si l’inflation reste basse trop longtemps(…) une autre baisse de 0,25% du taux de refinancement pourrait être le premier de la BCE », explique ainsi Frédérik Ducrozet, économiste au Crédit Agricole CIB.  Or, justement, la BCE va, ce jeudi, mettre à jour ses prévisions de croissance et d’inflation pour la zone euro, ses dernières publications datant de mars dernier . Sur ce sujet, les économistes s’attendent à un abaissement de la part de l’institution, la Commission européenne, par exemple, l’ayant déjà fait le 3 mai dernier, en tablant sur -0,4% de croissance pour l’union monétaire, contre -0,3% auparavant. La véritable question, pour les marchés, va être de savoir si la BCE commence à douter de la reprise économique, car les indicateurs sont mauvais. Pour Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics, les récents indices PMI ainsi que la faiblesse de la croissance en zone euro (confirmée à -0,2% pour le premier trimestre, mercredi 5 juin) « ébranle les espoirs de la BCE quant à une reprise de l’économie vers le milieu de l’année ». Jusqu’ici, Mario Draghi a plusieurs fois répété que la reprise en zone euro surviendrait au second semestre 2013. Lors d’une conférence de presse à Shanghaï, lundi 3 juin, il a donné plus de précision: « la situation économique reste difficile dans la zone euro, mais il y a quelques signes d’une possible stabilisation, et notre scénario de base continue à prévoir une reprise très progressive à partir de la fin de l’année ».  Autrement dit, il va encore falloir prendre son mal en patience. Or, de cette lente reprise dépend l’avenir de la croissance française. Le 15 mai dernier, Pierre Moscovici estimait ainsi que la récession de l’économie hexagonale était « largement due à l’environnement de la zone euro ».  Deux jours plus tard il déclarait que la croissance « reviendra dans le courant du deuxième semestre 2013″, calquant ses propos sur ceux de Mario Draghi. Sauf qu’entre-temps ce dernier s’est montré un brin plus pessimiste…

 

Statut auto-entrepreneurs : la lutte continue

Statut auto-entrepreneurs : la lutte continue

Le gouvernement paralysé par le chômage agit au moins pour détruire des emplois, notamment ceux des auto-entrepreneurs. Ces derneirs Ils feront tout pour empêcher une limitation de leur régime. C’est ce qu’ont annoncé les « poussins », ces auto-entrepreneurs que l’annonce d’une réforme de leur statut par le gouvernement rend furieux. Réunis à la veille d’une rencontre avec Sylvia Pinel, la ministre déléguée à l’Artisanat, ils ont montré leur détermination. Ils dénoncent en particulier la limitation dans le temps du régime, entre deux et cinq ans, évoquée par la ministre en charge du dossier comme piste de réforme. Une façon de lutter contre les abus que permettrait, selon elle, ce statut, et qui pourrait favoriser une distorsion de la concurrence. En cas d’adoption, les organisations de défense des auto-entrepreneurs préviennent que leur mouvement « continuera, se structurera et s’amplifiera ».   »Les décisions qui sont en voie d’être prises sont des erreurs graves », martèle le coordonnateur du mouvement Aurélien Sallé, également vice-président de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE). Une rencontre est prévue jeudi entre Sylvia Pinel et les représentants des auto-entrepreneurs, ainsi que les organisations d’artisans. Elle tentera de calmer la fronde des « poussins », auto-désigné ainsi en référence aux « pigeons ». Comme ces entrepreneurs qui se prononçaient contre une modification de la taxation des plus-values mobilières, le mouvement des « poussins » est né sur les réseaux sociaux puis est parvenus à se faire entendre des médias, et enfin du gouvernement. Ils espèrent bien faire reculer les pouvoirs publics, comme y sont parvenus à l’automne dernier les patrons de start-up.

 

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