Archive mensuelle de juin 2013

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UE : chômage jeunes et PME, encore des mesurettes

UE : chômage jeunes et PME, encore des mesurettes

 

 

 

Un problème, une réunion, des mesurettes. Méthode classique de l’union européenne incapable de prendre la question centrale de la croissance à bras le corps. Cette fois pour les jeunes , quelques milliards pour les envoyer en formation et des mesurettes aussi pour les PME Les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles sur les modalités d’un plan de lutte contre le chômage des jeunes et de mesures pour faciliter le financement des PME. Ce Conseil européen a également validé l’accord conclu dans la matinée entre ses négociateurs et le Parlement européen sur le cadre budgétaire de l’Union européenne pour 2014-2020, malgré un ultime débat sur le « rabais » britannique. La France s’est pour sa part félicitée d’avoir obtenu une réécriture de la recommandation de la Commission européenne sur les réformes structurelles à entreprendre, en particulier pour assurer l’équilibre du système de retraites. Les Vingt-Sept ont accepté de concentrer sur 2014 et 2015 six milliards d’euros de crédits budgétaires européens initialement prévus pour sept ans, afin de financer un mécanisme garantissant à de jeunes chômeurs européens de retrouver un emploi, un stage, une formation ou un apprentissage. Selon la Commission européenne, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 23,5% en Europe -six millions de personnes. Experts et économistes jugent l’enveloppe de six milliards d’euros très insuffisante. Pour répondre à cette objection, les dirigeants de l’UE ont décidé qu’elle pourrait être complétée, au-delà de 2015 par des crédits dégagés grâce à la flexibilité introduite dans la gestion des lignes budgétaires de l’Union. « La flexibilité signifie qu’il y aura substantiellement plus d’argent disponible que les six milliards », a dit à la presse le président du Conseil, Herman Van Rompuy, qui a évalué la totalité des sommes ainsi disponibles à huit milliards d’euros. Le président français a pour sa part déclaré que les Vingt-Sept avaient décidé de consacrer en priorité à l’emploi des jeunes « toutes les marges de manœuvre supplémentaires qui pourront être dégagées à partir de 2015-2016″. « Ce qui veut dire qu’en réalité nous aurons non seulement les six milliards mais sans doute deux à trois fois plus de crédits européens pour lutter contre le chômage des jeunes » sur l’ensemble de la période 2014-2020, a ajouté François Hollande. La Banque européenne d’investissement (BEI) financera pour sa part des infrastructures d’apprentissage et d’enseignement supérieur, la formation des jeunes et des prêts étudiants, a également dit le président français. Ce programme sera concentré sur les régions de l’UE où le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25%. Pour la France, a souligné François Hollande, cela représentera 600 millions d’euros en 2014-2015, pour 300.000 jeunes. La BEI, dont le capital a été augmenté de 10 milliards d’euros dans le cadre du pacte de croissance conclu il y a un an par les Etats membres de l’UE, sera aussi mise à contribution dans un plan d’investissement et de financement des PME. Il s’agit de dégager 50 à 100 milliards d’euros de prêts aux PME par des mécanismes alliant effet de levier et garantie de ces crédits par les fonds structurels européens. Trois scénarios plus ou moins complexes sont proposés. Le choix sera fait en octobre. « A mes yeux, le meilleur est celui qui est mis en oeuvre le plus vite possible », a estimé François Hollande. « Il vaut mieux faire simple et tout de suite. »

 

Election UMP : après le suicide, le ridicule

Election UMP : après le suicide, le ridicule

 

Après la guerre suicidaire entre Copé et Fillon, on va demander aux adhérents qu’ils votent pour ne pas revoter ; une curieuse conception de la démocratie qui ajoute le ridicule au discrédit de l’UMP.  Les adhérents de l’UMP devraient donc enterrer le scénario d’une nouvelle élection à la présidence du parti, sept mois après le pugilat Copé-Fillon, un épilogue ironique pour une guerre qui a laissé des traces malgré les efforts de réconciliation. Un congrès extraordinaire « dématérialisé » est organisé de vendredi, 08h00, à dimanche, 18h00. Les adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2012 sont appelés à se prononcer par vote électronique sur les nouveaux statuts de l’UMP et sur l’opportunité de revoter en septembre après le congrès désastreux du 18 novembre dernier qui a vu Jean-François Copé prendre la direction du parti d’opposition au terme d’un scrutin entaché de fraude. L’armistice conclu le 7 décembre entre le député-maire de Meaux et son adversaire, l’ancien Premier ministre François Fillon qui revendique la victoire, prévoyait une nouvelle élection en septembre. Depuis, les esprits ont évolué et les ambitions se sont précisées. François Fillon, qui a entretenu un temps l’incertitude sur ses intentions, a finalement exclu de se représenter, se fixant pour seul objectif la primaire ouverte de 2016 à droite pour l’élection présidentielle de 2017.  De toute manière, les militants ne veulent pas d’une nouvelle élection. Que ce soit dans les fédérations ‘fillonistes » ou ‘copéistes’, ils ne voient pas de raison d’en organiser une autre », relève un cadre du parti. Pour nombre de responsables de l’UMP, renouer avec les tensions de l’automne dernier, dans un climat plombé par la querelle idéologique entre « droitiers » et modérés, serait suicidaire pour le mouvement qui est confronté à la concurrence du Front national pour les élections municipales de 2014. Le parti s’est entouré de toutes les précautions pour éviter la moindre contestation et un nouveau psychodrame. Le scrutin est informatisé, les procurations sont interdites, et « de nombreux dispositifs anti-fraude sont prévus », a précisé l’instance chargée de veiller au bon déroulement du vote. « L’Autorité de supervision du congrès » est composée d’une spécialiste du droit constitutionnel, Anne Levade, du député Etienne Blanc et du sénateur Hugues Portelli. « Ce vote est très important pour l’UMP. Il doit tourner la page de querelles dépassées et préparer l’avenir en dotant notre mouvement d’institutions solides et démocratique », souligne Jean-François Copé dans une lettre aux adhérents. Anne Levade a aidé à la rédaction des questions arrêtées de concert par Jean-François Copé et François Fillon, une manière de faire qui a irrité au sein du parti où l’on dénonce un verrouillage et un arrangement de circonstance entre ex-ennemis. « Tout ça pour ça… », soupire un élu « filloniste » qui a bataillé aux côtés de son champion. La première question porte sur les nouveaux statuts de l’UMP, qui dataient de la création du parti en 2002 et dont l’obsolescence avait été mise en cause lors du grand désordre de l’automne 2012. Ce nouveau règlement définit notamment les règles de la primaire d’investiture de 2016, une première à droite. La première question est ainsi libellée: « Approuvez-vous les projets de statuts, de règlement intérieur et de charte de la primaire issus des travaux de la Commission ad hoc de révision des statuts? » La seconde question porte sur l’approbation d’un dispositif transitoire qui s’appliquera si le « oui » l’emporte à la première question. Si le « oui » est majoritaire, il n’y aura pas de nouvelle élection à la présidence en septembre 2013 et l’élection des instances locales de l’UMP sera reportée au lendemain des élections sénatoriales de 2014, notamment. La prochaine élection du président se déroulerait en conséquence au terme du mandat de Jean-François Copé, en novembre 2015. Si c’est le « non » qui l’emporte, une nouvelle élection à la présidence sera organisée en septembre prochain. Le dépouillement du scrutin aura lieu dès la clôture du vote, dimanche à 18h00. L’Autorité de supervision proclamera les résultats après l’examen d’éventuelles réclamations. Les adhérents peuvent voter de chez eux par internet ou se rendre dans les bureaux de vote installés dans chaque département.

 

Déficit ; Hollande va tenir les comptes, encore une promesse bidon

Déficit ; Hollande va tenir les comptes, encore une promesse bidon

 

Cette promesse de tenir les comptes révèle à nouveau les contradictions de Hollande ; car cette promesse est une promesse d’austérité qui va à l’encontre de la croissance ; par ailleurs dans les faits, il laissera filer le déficit autour de 4% mais il aura alors renforce encore les doutes sur la clarté de sa politique. Pas étonnant que le moral des ménages ait attient depuis hier son plus bas historique.  François Hollande a promis vendredi de « tenir » la dépense de l’Etat en France pour empêcher un dérapage des déficits publics, après la publication par la Cour des comptes d’un rapport mettant en garde le gouvernement contre tout relâchement. Selon la Cour, l’atonie de la croissance économique risque en effet de placer le déficit public français aux alentours de 4,0% fin 2013 au lieu des 3,7% prévus par le gouvernement. Lors d’une conférence de presse tardive, en marge du Conseil européen à Bruxelles, le président français a admis que si la croissance économique restait aussi faible qu’elle l’est en ce moment, l’objectif de 3,7% serait difficile à atteindre. « Il est à craindre que nous ayons moins de recettes que prévu » et donc « un peu plus de déficit » à la fin de l’année, a-t-il expliqué. « Qu’est-ce que nous avons à faire compte tenu de cette perspective? » a poursuivi François Hollande. « D’abord tout faire pour qu’il y ait plus de croissance au second semestre. » « Mais ce que doit faire la France dans l’année 2013, c’est tenir la dépense publique », a-t-il ajouté. « La dépense 2013 doit être strictement égale pour l’Etat à la dépense 2012. » Il a rappelé que les lettres-plafond adressées aux ministres dans le cadre de la préparation du budget 2014 prévoyaient 1,5 milliard d’euros de dépenses en moins qu’en 2013 l’an prochain. Il a cependant assuré qu’il n’y aurait pas de prélèvements supplémentaires pour 2013. « Si les recettes rentraient moins bien faute de croissance au second semestre, les gels de dépenses qui ont déjà été décidés se traduiraient en annulations de crédits », a-t-il en revanche précisé. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait estimé jeudi que « pour 2013, malheureusement, du fait de l’absence de croissance, ce que dit la Cour des comptes est vrai ». Le gouvernement, qui refuse d’actualiser son budget 2013, semble ainsi assumer le risque d’un léger dérapage budgétaire anticipé par de nombreux économistes, qui ne redoutent pas de réaction violente des marchés financiers. François Hollande a ironisé sur les dirigeants de l’opposition qui le pressent de faire des économies. « Ceux qui nous demandent de faire des économies (…) sont toujours ceux qui ont laissé filer la dépense, comme peut-être un remords », a-t-il dit. « Ils s’en veulent tellement d’avoir laissé déraper les comptes publics qu’ils nous demandent, qu’ils nous supplient de faire des économies à leur place. »

 

Assemblée nationale : création d’un registre national des crédits aux particuliers

Assemblée nationale : création d’un registre national des crédits aux particuliers

 

-Les députés français ont donné jeudi soir leur feu vert à la création d’un registre national des crédits aux particuliers, dont le but est de responsabiliser les prêteurs et de mieux lutter contre le surendettement. Les députés, qui poursuivaient l’examen du projet de loi sur la consommation, ont entériné un amendement en ce sens présenté par le gouvernement et adopté en commission. Ce « fichier positif » sera une base de données recensant les Français bénéficiant d’un crédit à la consommation. Il sera placé sous la responsabilité de la Banque de France. Celle-ci dispose déjà des principales compétences au sein du service public de lutte contre le surendettement, notamment via la gestion du fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) et le réseau des commissions de surendettement. Tous les groupes ont voté ce dispositif à l’exception des radicaux de gauche, opposé par principe à la création de fichier, et de l’UMP qui juge qu’un tel fichier « est une fausse bonne idée ». Les députés devraient achever dans la nuit de jeudi à vendredi l’examen du projet de loi sur la consommation. L’Assemblée se prononcera mercredi prochain par un vote solennel sur l’ensemble de ce texte, et le Sénat l’étudiera en septembre.

 

Sondage UMP : Juppé, préféré des sympathisants

Sondage UMP : Juppé, préféré des sympathisants

Alain Juppé arrive en tête devant François Fillon et Jean-François Copé dans le coeur des sympathisants UMP qui à 54% considèrent qu’il « ferait un bon président de la République », selon un sondage BVA pour i>TELE et Le Parisien publié vendredi. Dans cette enquête, il arrive en tête sur cinq des sept traits d’images testés. Il est considéré comme « sympathique » par 42% des sympathisants UMP devant François Fillon (35%) et Jean-François Copé (15%), « proche des gens » par 40% devant Fillon (32%) et Copé (19%), « rassembleur » par 49% ( Fillon, 30%; Copé, 15%) et « rassurant » pour 50% d’entre-eux (Fillon, 40%; Copé, 3%). Il fait jeu égal avec François Fillon pour le « courage » (36% chacun) quand Jean-François Copé est choisi pour ce trait d’image par 22% des sondés. En revanche, le président de l’UMP arrive très largement en tête pour le dynamisme avec 54%, devant Juppé (25%) et Fillon (14%). Pour 54% des sympathisants UMP sondés, Alain Juppé « ferait un très bon président » (Fillon, 31%; Copé, 8%). 7% ne se prononcent pas.

 

Armstrong : « Impossible de gagner le Tour sans se doper »

Armstrong : « Impossible de gagner le Tour sans se doper »

 

Armstrong n’a sans doute pas tort mais on voit mal comment s’attaquer à cette institution si populaire mais trop exigeante pour les sportifs. Tour de France qui est aussi un business.  . Après les révélations de L’Equipe, lundi, sur Laurent Jalabert – probablement positif à l’EPO sur le Tour 1998 -, c’est au tour de Lance Armstrong de se livrer dans une interview au Monde.  Et le septuple vainqueur déchu de la Grande Boucle ne fait peu de mystère de ce qu’il pense du dopage, du cyclisme, et de « Jaja ». « Avec tout le respect que je lui dois, il est en train de mentir. Il aurait mieux fait d’éviter de parler de Ferrari et de Citroën [devant la commission] car il sait très bien que Michele [Ferrari] était le médecin de la Once au milieu des années 90″, dit-il. L’ancien coureur français et consultant de France TV a feint de ne pas savoir ce que contenait les injections reçues. Le coureur américain n’est pas tendre non plus avec les instances chargés de lutter contre le dopage. Selon lui, le président de l’Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, « n’a aucun crédit en matière de lutte contre le dopage. Les choses ne pourront tout simplement pas changer si McQuaid reste au pouvoir », estime encore Armstrong. Quant à la frilosité de l’UCI sur le sujet, le Texan l’explique simplement : « L’UCI refuse la mise en place d’une commission « Vérité et réconciliation » parce que le témoignage que le monde voudrait entendre ferait plonger McQuaid, Verbruggen [son prédécesseur] et toute l’institution », lâche-t-il encore. S’il confie ses remords au quotidien – « J’ai été trop dur avec les gens », « Je ne parviendrai jamais à réparer tout ça » – Lance Armstrong l’assure : « C’est impossible de gagner le Tour de France sans se doper ». Ambiance à la veille du départ.

 

économie, politique, société : pages les plus lues 27 juin 2013

 

 

Immobilier: tendance baissière et immobilisme

Immobilier: tendance baissière et immobilisme

 

En dépit des déclarations rassurantes des professionnels, la tendance baissière est nettement engagée même si le marché reste largement bloqué par l’attentisme des acheteurs qui attendent légitimement de nouvelles baisses. «Le marché du logement se fige», constate une étude du Crédit foncier. Malgré des taux de crédit historiquement bas (2,97% en moyenne hors assurance en mai), «les tendances observées en 2012 se sont poursuivies au premier trimestre. L’activité a encore ralenti sur l’ensemble des territoires, tant dans le neuf que dans l’ancien», précise l’étude. Dans un contexte économique morose, les ménages jouent donc la prudence. «Ils s’imposent des freins souvent psychologiques», estime Emmanuel Ducasse, directeur des études immobilières au Crédit foncier. D’un côté, les propriétaires craignant de ne pas parvenir à céder leur bien, renoncent souvent à le mettre sur le marché. Et de l’autre, les acheteurs attendent une baisse des prix qui peine à se matérialiser. Malgré la chute des volumes de transaction, le recul des prix reste très modéré et plus que jamais différencié. «En moyenne, les prix de l’immobilier affichent une quasi-stabilité, mais les écarts se creusent de plus en plus selon la situation géographique et la qualité du logement», selon l’étude. Dans l’ensemble, les prix des logements de qualité se maintiennent, voire progressent encore dans les centres-villes très recherchés. En revanche, ils se stabilisent ou baissent dans les campagnes éloignées des agglomérations. À Paris, où globalement les prix de l’ancien stagnent depuis un an, la situation est de plus en plus contrastée: les prix ont baissé de 0,4% à 11,5% entre fin mars 2012 et fin mars 2013 dans la moitié des arrondissements dont le IVe, alors qu’ils continuent à monter (jusqu’à +2%) dans l’autre moitié. Fait nouveau, «les prix des logements haut de gamme situés à Paris ou à l’ouest de la capitale commencent aussi à décrocher», constate Stéphane Imowicz, directeur général de Crédit foncier immobilier. À Neuilly, par exemple, les prix de ces biens baissent de 6%. Ces tendances devraient perdurer. Sur les marchés où l’offre est inférieure à la demande, comme à Paris et dans les centres des grandes métropoles régionales, «les prix resteront sous tension», estime l’étude. «Ailleurs, l’exigence des acheteurs devrait encore augmenter, se traduisant par une sélectivité accrue et un accroissement des marges de négociation». Au total, les prix devraient donc reculer de 3% à 8% en 2013. Mais cela ne suffira pas à redynamiser le marché immobilier. Le Crédit foncier table ainsi sur la vente de 630.000 logements anciens cette année, soit 11% de moins qu’en 2012 (709.000). Dans le neuf, seuls 315.000 logements devraient être construits en 2013 (-9% par rapport à 2012), loin des 500.000 prévus par le gouvernement. «Pour que le marché redémarre, il faudrait que les prix qui ont doublé en dix ans, baissent de 5 à 15%», avance Stéphane Imowicz. Dans ce contexte, la production de crédits immobiliers, qui a encore reculé de 11% au premier trimestre, après un recul de 26% en 2012, devrait continuer à fondre. Les banques devraient prêter entre 110 et 115 milliards d’euros cette année, contre 119,3 milliards en 2012. Les taux des crédits devraient, eux, légèrement augmenter cette année (de 0,5% au maximum). «La concurrence entre les établissements bancaires devrait modérer l’impact de la hausse des taux», estime Emmanuel Ducasse.

 

Karachi: Takiedinne a financé Balladur

Karachi: Takiedinne a financé   Balladur

L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takiedinne, au patrimoine de 100 millions qui n’a jamais payé un euro dimpôts en France* grâce à la protection d’hommes politiques est  actuellement en détention provisoire ; il  a affirmé devant les juges d’instruction avoir œuvré au financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, via des rétrocommissions, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information du Monde.  De son côté, l’avocat de l’ancien directeur de la campagne d’Edouard Balladur, Nicolas Bazire, mis en examen dans l’affaire Karachi, a démenti les déclarations de Takieddine dans un communiqué transmis par son avocat, Me Frédéric Landon. Entendu le 20 juin par les juges chargés du volet financier de l’enquête sur l’attentat de Karachi (15  morts le 8 mai 2002), M. Takiedinne, mis en examen dans cette affaire, a indiqué avoir participé au versement de rétrocommissions, avec son associé Abdulrahman El-Assir, à la demande de M. Bazire, et de Thierry Gaubert, tous deux proches de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et tous deux mis en examen dans le dossier. A la demande des deux hommes, M. Takieddine et son associé ont remis, à trois reprises, pour un montant de 6 millions de francs (environ un million d’euros), de l’argent liquide à M. Gaubert qui venait le récupérer dans des mallettes à Genève, a dit M. Takieddine aux juges. Contacté par l’AFP, l’avocat de Thierry Gaubert a également contesté les affirmations de M. Takieddine. « Mon client conteste et s’en expliquera devant les juges », a déclaré Me François Esclatine. Une confrontation entre MM. Takieddine, Gaubert et Bazire devrait prochainement être organisée. Selon le Monde, M. Takieddine a également mis en cause François Léotard, ministre de la Défense de M. Balladur, et son bras droit Renaud Donnedieu de Vabres qui avaient imposé, à la dernière minute, MM. Takieddine et El-Assir comme intermédiaires dans les contrats d’armement signés en 1994 avec le Pakistan (Agosta) et l’Arabie saoudite (Sawari II). « Cela démontre que nous sommes en présence d’une affaire d’Etat considérable et qu’un certain nombre d’hommes politiques de premier plan se sont totalement moqués des familles des victimes », a réagi Me Olivier Morice, avocat des familles de vicitmes,  M. Takieddine a été placé en détention provisoire le 31 mai pour avoir tenté de se procurer un « vrai-faux » passeport dominicain.

*Il réside officiellement au Maroc dans un taudis dans lequel il n’a jamais mis les pieds, en fait il habite un hôtel particulier de 20 millions à  Paris au nom d’un de ses salariés

 

Jérôme Cahuzac :»J’ai menti, avec convictions » !

Jérôme Cahuzac :»J’ai menti, avec convictions » !

Le visage fermé, Jérôme Cahuzac s’est présenté mercredi après-midi à l’Assemblée nationale, pour répondre aux questions de la commission d’enquête parlementaire. Les députés avaient en effet beaucoup de questions à lui poser, depuis qu’il a avoué le 2 avril dernier détenir un compte en Suisse. Dans le viseur, l’action du gouvernement, et cette question centrale : qui était au courant ? Jérôme Cahuzac a d’abord répondu sur un point : a-t-il oui ou non eu entre les mains la réponse – négative – de la Suisse au questionnaire émis par Bercy, sur l’existence d’un compte bancaire dans le pays, à la banque UBS, entre 2006 et 2012 ? « J’ai été informé du sens de la réponse » a répondu l’ancien ministre du Budget, sans qu’il ait été informé par Pierre Moscovici, ministre de l’Économie, de la demande adressée à la Suisse. Quant au questionnaire de Bercy, auquel il n’a pas répondu, il le jure : « Je n’ai informé personne que j’avais reçu ce formulaire (754, sur une demande de renseignement)« . « Si je suis une victime, je suis victime de moi-même et de personne d’autre » (Jérôme Cahuzac) Jérôme Cahuzac affirme également avoir appris le 4 décembre, soit le jour de sa révélation par Mediapart, l’existence d’un enregistrement audio dans lequel il évoquerait un compte en Suisse. Mais les parlementaires se sont heurtés à un écueil, de taille : l’enquête judiciaire ouverte, derrière laquelle se réfugie fréquemment Jérôme Cahuzac pour éviter d’avoir à répondre aux questions. Longs silences et blancs pesants se sont succédé, au grand dam parfois du président de la commission, Charles de Courson, qui a fini par lâcher : « Merci de votre non réponse« . Concernant cette enquête justement, Jérôme Cahuzac affirme n’avoir eu aucun contact avec Manuel Valls à l’Intérieur et Christiane Taubira à la Justice. La ligne de Jérôme Cahuzac, sous le feu des questions, reste la même : le mensonge. Il a répété une nouvelle fois qu’il avait menti, avec « conviction« , aux plus hautes autorités, Premier ministre et président de la République en tête. À la question de savoir s’il leur en a reparlé avant sa démission le 19 mars : s’agissant du chef de l’État, il ne « croi[t] pas« . Jérôme Cahuzac s’est également livré à une attaque en règle contre Michel Gonelle, son ancien rival dans sa circonscription du Lot-et-Garonne, à Villeneuve-sur-Lot. Michel Gonelle que l’on entend sur le fameux enregistrement audio dans lequel Jérôme Cahuzac affirmerait détenir un compte en Suisse, et révélé par Mediapart. Selon l’ancien ministre du Budget, Michel Gonelle aurait en effet certaines pratiques peu compatibles avec celles d’un élu. Et Jérôme Cahuzac de citer notamment l’enregistrement d’une conversation à son insu « dans les années 80« , ou encore la dénonciation du couple Cahuzac pour travail dissimulé il y a quelques années. Des précisions qui ne lui ont pas été demandées par les membres de la commission d’enquête parlementaire, mais qui semblaient lui tenir à coeur. Enfin, dernier détail, concernant la parution aux éditions Robert Lafont d’un livre sur l’affaire Cahuzac à la rentrée : « Je n’ai signé avec aucune maison d’édition« . 

 

Accord PAC : réactions diversifiées

Accord PAC : réactions diversifiées

 

La Politique agricole commune de l’Europe pour la période 2014-2020 a été adoptée au terme d’un nouveau marathon de trois jours. FNSEA, syndicat majoritaire du monde agricole français, salue « un signal politique favorable » après la validation de la nouvelle Politique agricole commune (PAC) mercredi à Bruxelles, qui déçoit cependant les syndicats concurrents pour qui la prochaine PAC est « une mauvaise nouvelle ».  «Je me réjouis de cet accord qui donne une nouvelle orientation à la Politique agricole commune en prenant mieux en compte les attentes de la société qui se sont exprimées pendant le débat public du printemps 2010. cet accord va conduire à des changements profonds: rendre les paiements directs plus justes et plus verts, renforcer la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire et rendre la Pac plus efficace et plus transparente», souligne Dacian Ciolos, le commissaire à l’agriculture. Ce dernier met notamment en vant le fait que désormais les aides Pac seront réservées aux agriculteurs actifs. De plus un supplément d’aide de 25% sera accordé pendant les cinq premières années aux jeunes agriculteurs. 30% des paiements directs seront liés au respect de trois pratiques: diversification des cultures, maintien des prairies permanentes et préservation de 5% puis 7% de zones d’intérêt écologique à partir de 2018 ou de mesures jugées au moins équivalentes en termes de bénéfices pour l’environnement. « Pour la première fois, les décisions concernant la PAC font l’objet d’une codécision entre le Conseil des ministres et le Parlement » européens, indique la FNSEA dans un communiqué, en se félicitant de « la sagesse et de l’écoute » des parlementaires.  « Les outils mis à disposition des États membres pour la PAC 2014-2020 sont multiples » estime la fédération qui relève «une convergence raisonnable des soutiens », un «verdissement proportionnel pragmatique» et «des possibilités de recouplage significatives»…  Manque d’ambition, égoïsme d’État, «mauvaise nouvelle» estiment en revanche les syndicats concurrents, qui regrettent entre autres une «renationalisation» de l’ambition commune au gré des États-membres.  «C’est au niveau national que tout va se jouer, sur la base des mesures facultatives qui ont été décidées» déplore ainsi la Confédération paysanne. Même si elle prend «acte de la possibilité d’un couplage jusqu’à 15%» des aides – qui devrait favoriser l’élevage en France – «et de la majoration sur les premiers hectares» qui encourage les petites exploitations.  Pour son ancien leader, le député européen José Bové, vice-président de la Commission Agriculture du Parlement européen, ce projet « entérine la politique du chacun pour soi » et donne raison au « lobby de l’agro-industrie ».  «C’est un triste jour pour l’Europe» écrit-il dans un communiqué. José Bové déplore la disparition d’une rotation obligatoire des cultures (dont des légumineuses pour les animaux) qui aurait permis de réduire «notre dépendance» et les importations de soja sud-américain et «d’améliorer la qualité des sols».  «C’était la mesure centrale pour commencer à sortir du modèle agro-industriel. Le lobby de l’agro-industrie a remporté la partie en permettant de continuer la monoculture sur 80% de la surface des exploitations » dénonce-t-il.  José Bové regrette aussi l’abandon du plafonnement des aides «fixé par le Parlement européen à un niveau déjà faramineux et scandaleux de 300.000 euros» – auquel la FNSEA s’était opposée.  «Les grands céréaliers se frottent les mains. Le pactole qu’ils touchent chaque année est ainsi préservé», juge-t-il.  Pourtant, paradoxe, la future PAC déçoit tout autant les adversaires de José Bové: les producteurs de grandes cultures (céréales, oléagineux et protéagineux) la jugent «sans ambition dans ses objectifs et dangereuse pour les grandes cultures dans ses modalités».  Leur association, Orama, dénonce elle aussi la «renationalisation massive» des aides et des dispositifs qui font peser selon eux de «lourdes menaces de distorsions de concurrence au détriment des producteurs de grains français». Ils dénoncent «l’absence de mesures de marché pour amortir l’impact de l’instabilité croissante des cours des grains.»

 

PAC : une bonne réforme (Le Foll)

PAC : une bonne réforme (Le Foll)

 

Au sujet de la réforme poussée de la Politique agricole commune (PAC) sur laquelle se sont mis d’accord les négociateurs de l’Union européenne, le ministre de l’Agriculture a indiqué : « Dans ce débat, les objectifs que j’ai porté, pour avoir une répartition des aides plus justes, en particulier en faveur de l’élevage, maintenir et garantir l’objectif de départ d’un verdissement de la PAC… Le maintien d’un certain nombre de filets de sécurité et de régulation des marchés agricoles, et un volet pour les jeunes, oui on peut considérer que ce paquet c’est une ambition pour l’agriculture dans sa diversité qui est garantie« , a-t-il indiqué. Il est également revenu sur une mesure « historique » selon lui : « Toucher une subvention sera dégressif en fonction du nombre d’hectares, jusqu’ici c’était parfaitement linéaire : plus vous aviez d’hectares, plus vous touchiez de subvention« . Stéphane Le Foll a également indiqué qu’une réflexion supplémentaire était nécessaire pour se doter d’outils « pour mutualiser les réparations« , « être mieux organisés« , après des calamités agricoles comme les récentes inondations. Enfin au sujet de la fronde envers le président de la Commission européenne, il a indiqué :  »il y a une tension, mais il en responsable« , en référence au terme de « réactionnaire » que José Manuel Barroso avait employé pour qualifier la France. « Celui qui a commencé, qui a fait une erreur, c’est Barroso« .

Déficit budégétaire: la Cour des comptes confirme le dérapage

Déficit  budégétaire: la Cour des comptes confirme le dérapage

La  Cour des comptes pointe du doigt un risque de dérapage des comptes publics cette année.  Les recettes de TVA sont déjà bien inférieures aux estimations du gouvernement depuis le début de l’année, et celles de l’impôt sur les sociétés sont très incertaines. Les sages de la rue Cambon calculent qu’il manquera au total 6 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat, dont 4 milliards de recettes fiscales en moins. C’est bien en dessous des prévisions du député UMP qui lui table sur 15 milliards d’euros de recettes manquantes. Quant aux dépenses de l’Etat, la Cour des comptes voit déjà déraper le budget de plusieurs ministères, à commencer par celui de la Défense, conséquence du déploiement militaire au Mali. La Cour estime aussi que les dépenses du ministère du Travail devraient augmenter au second semestre, avec la montée en charge des contrats aidés, comme les emplois d’avenir.  Les sages chiffrent ce dépassement total des dépenses de l’Etat entre 1,1 et 2,1 milliards d’euros. Mais la Cour des comptes conclut que les dépenses seront bien maîtrisées, comme promis, grâce à un redéploiement des crédits entre les différents postes.

 

Crédit Lyonnais : garde à vue de Tapie prolongée

Crédit Lyonnais :  garde à vue de Tapie prolongée

Depuis lundi matin, l’homme d’affaires est entendu par la brigade financière. Sa garde à vue a été prolongée, elle peut durer jusqu’à 96 heures. A l’issue, il pourrait être mis en examen pour complicité ou recel d’escroquerie, si les magistrats estiment qu’il y a des indices concordants. Un de ses avocats, Maurice Lantourne, est également en garde à vue.  L’enquête s’intéresse à des faits présumés d’escroquerie en bande organisée. Si les magistrats estiment qu’il y a des indices concordants sur sa participation à une présumée escroquerie, il pourrait être mis en examen pour complicité ou recel de ce délit.  Mardi après-midi, on a également appris de source judiciaire qu’un des avocats de Tapie, Me Maurice Lantourne, était lui aussi placé en garde à vue. Pour la seconde fois : après la première garde à vue, fin mai, aucune charge n’avait été retenue à son encontre. Mais les révélations se sont multipliées ces derniers jours, sur les liens jusque-là cachés entre Pierre Estoup et Maurice Lantourne… Pour l’heure, trois personnes ont été mises en examen : l’ex-juge arbitre Pierre Estoup, l’ex-directeur de cabinet de la ministre, et actuel PDG d’Orange, Stéphane Richard, l’ex-président du CDR Jean-François Rocchi. Christine Lagarde n’a été placée que sous le statut de témoin assisté. Et l’on a appris incidemment que François Pérol, ex-secrétaire général adjoint de l’Elysée, a été entendu la semaine dernière, sans être placé en garde à vue. On se dit que Claude Guéant, ex-secrétaire général de l’Elysée, devrait suivre prochainement.

Ayrault-TGV : « la droite a menti » ; la gauche aussi !

Ayrault-TGV : « la droite a menti » ; la gauche aussi !

Ayrault accuse la droite d’avoir menti sur la faisabilité du schéma d’infrastructure d’un montant de 250 milliards ; il a raison mais la gauche a fait la même chose. Jusque là le schéma d’infrastructure n’a été que l’addition de projets rajoutés par tous les gouvernements, sans programmation et sans financement ; Avec le rapport Duron, on tente de programmer ; en fait en reculant les nouvelles lignes TGV au-delà de 2030. Même pour un programme rétréci, il n’est du tout certain qu’on dispose du financement en raison des ressources de l’agence infrastructures (AFIT) et de l’endettement non réglé de RFF (en dépit de la réforme du ferroviaire). Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault déclare, dans une interview à L’Usine nouvelle publiée jeudi, partager le diagnostic du rapport Duron sur les transports, qui propose notamment de différer la construction de plusieurs lignes de train à grande vitesse (LGV). Accusant le précédent gouvernement d’avoir commis « une erreur et un mensonge » en laissant croire que le secteur pourrait bénéficier de 250 milliards d’euros en vingt ans, M. Ayrault assure que le rapport Duron « sort de ce mensonge et fait un diagnostic précis, que je partage, de nos besoins de transport ».  Ce rapport de la commission Mobilité 21, dirigée par le député PS Philippe Duron et qui doit être remis officiellement le 27 juin au gouvernement, ne retient qu’une seule LGV (Bordeaux-Toulouse) à l’horizon 2030. Il privilégie la desserte ferroviaire de proximité au lieu de la grande vitesse.   »Le précédent gouvernement a fait une erreur et a commis un mensonge », déclare le chef de gouvernement à L’usine Nouvelle, en expliquant pourquoi il a voulu cet état des lieux. « L’erreur, c’est qu’il s’est concentré sur les infrastructures en oubliant la qualité des services! Le mensonge est d’avoir laissé entendre qu’on pourrait faire plus de 250 milliards d’investissements dans les vingt prochaines années! C’est irréaliste financièrement et techniquement ».   »Le rapport de la commission sort de ce mensonge et fait un diagnostic précis, que je partage, de nos besoins de transport », se félicite M. Ayrault.  Il propose de « reprendre à notre compte ses recommandations préalables: continuer à investir, axer nos interventions sur la qualité de service, investir là où c’est le plus utile pour la croissance du pays ».  Aux élus regrettant de voir leurs projets de grande vitesse reportés à après 2030, il répond que « le pays est largement maillé, par des voies ferrées et des autoroutes qu’il faut rénover. Je sais que ce grand maillage est imparfait et nous le corrigerons. Je leur réponds aussi que les grandes métropoles dont ils sont souvent élus doivent tirer la croissance de la France. Je leur dis que les nouveaux projets ne sont que la partie émergée d’un iceberg dont le reste est constitué des réseaux qui doivent être profondément rénovés, tant pour les infrastructures que pour le matériel roulant ».   »Les choix que nous aurons à faire avec les élus, dans la concertation, ne consistent pas à se demander si nous mettrons des moyens dans les transports. Nous les mettrons. La question est de savoir de quels types d’investissements nos territoires ont le plus besoin à court et moyen terme », ajoute le Premier ministre.

 

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