Taxe sur les smartphones et les tablettes
Contrairement à sa collègue Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, qui annonçat sur BFMTV l’autre jour la mise en place d’une taxe sur les appareils connectés comme les tablettes et les smartphones, Fleur Pellerin a affirmé qu’en la matière « rien n’est encore arbitré ». Plusieurs options sont sur la table, selon elle, tant que le projet de budget n’a pas encore été arrêté. Certes, cette taxe est en théorie censée s’appliquer aux constructeurs, comme Apple ou Samsung. Mais en pratique, ce sont souvent les opérateurs télécoms comme Orange ou SFR qui revendent ces produits, et donc risqueraient in fine de payer la taxe. Fleur Pellerin a donc a rappelé que le président de la République ne souhaitait pas augmenter les prélèvements sur les opérateurs télécoms en raison de la nécessité de ne pas pénaliser un secteur en plein développement. En revanche, elle s’est déclarée favorable à « une stratégie globale en matière de financement de l’audiovisuel. » Il faut regarder l’ensemble des prélèvements et avoir un système plus cohérent et plus lisible ». A propos de la polémique actuelle sur l’utilisation des données personnelles par les grands réseaux sociaux, Fleur Pellerin a visiblement voulu dépassionner le débat. « La Commision de Bruxelles a demandé un certain nombre d’informations au gouvernement américain », a-t-elle arppelé. »L’important est de faire prendre coinscience aux utilisateurs » des risques. « Mais le paradoxe, c’est que 80% des Français utilisent les réseaux sociaux et 70% disent qu’ils s’en méfient ! » Selon elle, » il n’y a pas besoin d’une loi » pour réglementer cette utilisation de données. « Il faut travailler sur des normes de bonnes pratiques ». » D’ailleurs, cn travaille avec les réseaux sociaux sur la manière de rendre plus transparente l’utilisation de ces données », a-telle conclu.
0 Réponses à “Taxe sur les smartphones et les tablettes”