Montebourg : 50 millions pour la relocalisation ! Pathétique
A défaut dessayre d’emp^cher les suines qui fermenet Montebourg veut relocaliser. En faiat comme dhabitude de lagitaion médiatique et lenflure des mots pour son opération « colbert » En plus avec une avancée sémantique le « colbertisme participatif »! Après le Redressement productif, Arnaud Montebourg lance le « colbertisme participatif », « une sorte de mélange entre les théories de Colbert et d’Obama… ou entre Colbert et Ségolène Royal », a-t-il décrit à la presse vendredi matin. Au-delà de ce bon mot, le ministre a détaillé son plan pour aider les entreprises françaises à se rélocaliser. Entouré des « hussards du made in France », des patrons qui ont rapatrié leurs usines avant même que l’Etat ne les y pousse, Arnaud Montebourg a surtout présenté quatre outils « créés par des entrepreneurs pour des entrepreneurs ». Ainsi, de nouveaux moyens financiers seront dédiés à la relocalisation, et notamment 50 millions d’euros qui devaient être à l’origine alloués à la revitalisation des sites industriels fermés. Dans chaque région, un médiateur de la relocalisation sera en poste, tandis qu’une base de données aidera les entrepreneurs à déterminer leur lieu d’implantation. Enfin, un site Internet, nommé Cobert 2.0, sera lancé début juillet et permettra à tout entrepreneur de connaître avec précision les coûts de sa relocalisation. « La logique low cost du coût le plus bas est en train de connaître un essoufflement sensible dans de nombreux secteurs industriels », explique le ministre du Redressement productif. Concrètement, l’écart de compétitivité entre la France et la Chine se réduit, les salaires chinois augmentant à vitesse exponentielle. Par ailleurs, produire en France présente souvent l’avantage de la qualité. « Nous préférons surpayer des salaires à des ouvriers français qualifiés plutôt que de payer des pénalités de retard à nos clients car les produits importés sont de mauvaise qualité ou n’ont pas eu le temps d’être livrés depuis l’autre bout du monde », résume Dominique Seau, PDG de la marque de sous-vêtements Eminence. « On est vraiment compétitif avec la Chine », renchérit Sylvain Loiselet, à la tête de la fonderie éponyme. « On constate que l’argent (public) ne va pas vers l’industrie », regrette toutefois le président d’honneur de Sanofi Jean-François Dehecq, même s’ »il reconnaît une forte impulsion politique depuis l’arrivée d’Arnaud Montebourg » aux affaires. Le ministre reconnaît volontiers des lenteurs dans les processus d’aides aux entreprises. Mais il promet : « La Banque publique d’investissement (BPI) sera un accélérateur de financement. » Bercy compte également mettre en œuvre une des arlésiennes du ministère des Finances : la simplification administrative. « Je sais que la rhétorique de la simplification est déjà ancienne mais cette fois, ça va se faire », assure le député socialiste Thierry Mandon, à qui a été confié un projet de loi sur le sujet. Arnaud Montebourg reprend également la promesse de réaliser ce que ses prédécesseurs n’ont pas su ou pu faire. A l’image de ce qu’a théorisé Colbert à une toute autre époque, il veut faire de l’industrie le moteur de la croissance française. Son plan de relocalisation n’a pas vocation à délivrer des résultats d’ici à la fin de l’année – « c’est une politique sur le long terme », insiste-t-il -, mais le ministre y voit « un changement de société ». « Ce n’est pas le choix d’un ministre de se réindustrialiser, mais celui de milliers d’entreprises, de tout un pays. » Arnaud Montebourg rêve même que la relocalisation devienne, « comme le cancer par exemple », « une grande cause nationale ».
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