Archive mensuelle de mai 2013

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Le FMI découvre la lune : la croissance est trop faible pour générer des emplois !

Le FMI découvre la lune : la croissance est trop faible pour générer des emplois !

Voilà au moins de quoi justifier le salaire de Lagarde (100 000 euros par mois sans impôt !) : pour le FMI la croissance est trop faible pour résoudre le chômage !! L’économie mondiale ne croît pas assez vite pour créer les emplois qu’attendent des dizaines de millions de chômeurs, mais elle se renforce progressivement, a estimé mercredi à New Delhi le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI).  La croissance mondiale devrait progresser de 3,3% en 2013 et de 4% l’an prochain, mais ces chiffres masquent des écarts géographiques, a souligné Naoyuki Shinohara lors d’une rencontre avec des diplomates et des hommes d’affaires.  Le monde est engagé dans une reprise « à trois vitesses » sans « assez de croissance pour générer des emplois pour les millions (de personnes) qui sont au chômage depuis les cinq dernières années », a-t-il estimé.  Créer des emplois doit être « une question globale » car elle touche au coeur de la crise économique mondiale qui « affecte les jeunes de façon disproportionnée », a-t-il poursuivi lors de son allocution le jour de la Fête du travail.  En mars, le chômage a atteint un nouveau record absolu dans la zone euro à 12,1%. C’est dans trois des pays bénéficiant d’une assistance financière internationale, assortie de plans d’austérité drastiques, qu’il est le plus élevé: en Grèce (27,2% selon les dernières données disponibles datant de janvier), en Espagne (26,7%) et au Portugal (17,5%).   »Les économies les plus performantes sont dans les pays émergents et en voie de développement, l’Asie devant enregistrer une croissance moyenne de 7,1% cette année et l’Afrique sub-saharienne une croissance de 5,6% », a indiqué M. Shinohara, ancien ministre des Finances japonais.  Des pays tels que les Etats-Unis sont sur le chemin de la reprise, avec une croissance attendue de 2% en 2013. D’autres, comme les pays de la zone euro, devraient voir une réduction de leur croissance cette année, a-t-il ajouté.

 

Austérité Italie: l’UE lâche du lest

Austérité Italie: l’UE lâche du lest

 

 

Van Rompuy mange son chapeau sur l’austérité en Italie mais par petits bouts afin que la croissance ne reprenne pas trop vite en Europe ! « J’ai redit que l’UE continuerait à se tenir aux côtés de l’Italie dans la poursuite de notre engagement commun de surmonter la crise économique et de promouvoir la croissance et les emplois, en utilisant pleinement la flexibilité existante tout en conservant comme objectif central le maintien de finances publiques saines », a déclaré dans un communiqué M. Van Rompuy à l’issue d’une rencontre avec M. Letta.  Ce dernier a annoncé lundi une série de mesures de relance, notamment le non paiement prévu en juin de la deuxième quote-part annuelle de la taxe foncière sur la résidence principale. Au total, ces mesures sont évaluées à quelque 10 milliards d’euros.  Lundi, M. Letta avait dit espérer obtenir une « marge de manoeuvre » de la part de la Commission européenne pour financer cette relance. Cela pourrait passer par un délai pour revenir dans les clous des 3% de déficit public. De tels délais ont déjà été accordés à l’Espagne et au Portugal, et la France devrait aussi bénéficier prochainement d’un an supplémentaire, soit 2014 au lieu de 2013.  Le chef du gouvernement italien sera reçu jeudi matin par le président de la Commission, José Manuel Barroso.  Depuis sa nomination, M. Letta assure que son pays respectera ses engagements européens, et plaide dans le même temps contre l’austérité et pour l’adoption au niveau européen de mesures en faveur de la croissance.  Sa rencontre avec M. Van Rompuy clôturait une journée au cours de laquelle il avait rencontré le président français François Hollande à Paris, puis le Premier ministre belge Elio Di Rupo à Bruxelles, qui sont sur la même ligne que lui.  M. Van Rompuy a estimé que la visite de M. Letta à Bruxelles très peu de temps après son investiture était un « signe clair » de son « engagement à continuer à travailler en étroite coopération avec l’Union européenne ».  Alors que le chef du gouvernement italien plaide pour la mise en oeuvre rapide de l’union bancaire, qui doit permettre d’éviter que ne se reproduisent des crises bancaires dévastatrices pour le reste de l’économie et pour les finances publiques, M. Van Rompuy a souligné que cette question figurerait au programme des prochains sommets européens, notamment celui du mois de juin. Il a « remercié » M. Letta « pour son programme très pro-européen et son ferme engagement à travailler étroitement avec les institutions européennes et les membres du Conseil européen pour promouvoir des progrès rapides et concrets dans la réalisation de l’union économique et monétaire ».

 

Gouvernement: remaniement en juin, encore du bricolage

Gouvernement: remaniement en juin, encore du bricolage

 

Hollande va ressortir sa boite à outils,  politiques ceux là. Avec un remaniement surtout imposé par la rue compte tenu des nombreuses manifs de tous ordres prévus en mai et qui devraient le faire plonger encore plus bas dans les sondages ( c’est-à-dire vers le score de Jospin à 18%°. Un remaniement ministériel pourrait intervenir en juin ou après les élections municipales de 2014, a estimé mercredi le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. « Je pense que le remaniement est une carte dans les mains du président de la République qui l’utilisera au moment où il lui semblera que c’est nécessaire », a-t-il dit sur BFM TV. « Or, s’il ne l’a pas fait aujourd’hui c’est qu’il ne pense pas que cela soit nécessaire dans le moment présent. » Le député PS de Paris et secrétaire national du PS aux Affaires européennes a jugé « possible » un remaniement en juin « ou après les élections municipales, on n’en sait rien. » Selon un sondage BVA publié par Le Parisien dimanche, soixante et un pour cent des Français se disent favorables à un remaniement gouvernemental tout en estimant, pour 68% d’entre eux, que cela ne permettrait pas d’améliorer la situation du pays.

 

Etats-Unis-Fed : confirme sa politique monétaire pour la croissance

Etats-Unis-Fed : confirme sa politique monétaire pour la croissance

 

La FED  a annoncé mercredi son intention de poursuivre ses rachats d’actifs pour stimuler l’économie, en mettant en avant le chômage toujours élevé. Les rachats d’obligations du Trésor américain et de titres hypothécaires se poursuivront au rythme de 85 milliards de dollars par mois, a déclaré la banque centrale dans un communiqué publié au terme de sa réunion monétaire. La Fed a répété par ailleurs son engagement à maintenir le taux des fed funds entre zéro et 0,25 tant que le taux de chômage sera supérieur à 6,5% pourvu que le rythme de l’inflation soit inférieur à 2,5%. Les rachats d’actifs se poursuivront jusqu’à ce que le marché du travail s’améliore de manière tangible, a encore indiqué la banque centrale américaine. La décision monétaire a été adoptée par 11 voix sur 12 au sein du comité de politique monétaire, seule Esther George, présidente de la Fed de Kansas City, ayant voté contre en mettant en avant le risque de déséquilibres futurs et les risques inflationnistes induits par une politique monétaire trop accommodante.

 

Croissance Chine : ralentie, en cause les exportations

Croissance Chine : ralentie, en cause les exportations

 

 Le secteur manufacturier a vu sa croissance ralentir en avril en raison notamment de la première baisse des commandes à l’exportation en sept mois, montrent les résultats définitifs de l’enquête menée par HSBC auprès des directeurs d’achats, qui semble indiquer que la récession européenne et le ralentissement américain mettent en péril la reprise du pays. L’indice PMI HSBC définitif est ainsi ressorti à 50,4 le mois dernier, contre 51,6 en mars et 50,5 en estimation « flash ». La barre de 50 sépare croissance et contraction. Cet indice, centré sur les entreprises du secteur privé de taille moyenne, est conforme à l’indice PMI officiel, calculé par le Bureau national de la statistique et centré sur les grandes entreprises publiques. Le recul des deux indices PMI est susceptible de susciter des interrogations concernant les risques à court terme pesant sur la deuxième puissance économique mondiale. « La croissance ralentie du secteur manufacturier en avril confirme la fragilité de la reprise chinoise (…) », a estimé Qu Hongbin, économiste en chef chargé de la Chine chez HSBC.

 

Loi Nouveaux droits consommateurs : arlésienne fourre-tout

Loi Nouveaux droits consommateurs : arlésienne fourre-tout

 

Favoriser les actions de groupes, modifier les règles des contrats d’assurance ou encore mieux contrôler le commerce en ligne, le secrétaire d’Etat à la Consommation Benoît Hamon espère avec ce texte limiter au maximum les dépenses contraintes des ménages français. Europe1.fr détaille les principales mesures qui devraient être annoncées.  C’est un peu l’arlésienne des lois sur la consommation des dernières années. L’action de groupe, équivalent français de la « class action » américaine, a été promise par de nombreux gouvernements successifs, mais n’a jamais vu le jour. Cette fois encore, Benoît Hamon promet de les autoriser. Le principe est le suivant : les particuliers qui s’estiment lésés par une entreprise peuvent se regrouper en collectif et aller devant la justice ensemble pour obtenir réparation. L’intérêt, c’est que les petits litiges du quotidien, qui n’auraient pas pu être jugés individuellement car les procédures sont trop longues ou trop coûteuses, puissent être sanctionnés.  Le projet de Benoît Hamon devrait se limiter aux seules affaires de consommation, et ne devrait donc pas s’appliquer aux questions de santé ou d’environnement, comme c’est le cas aux Etats-Unis. Concrètement, les particuliers souhaitant lancer une action de groupe devront obligatoirement passer par une des 16 associations de consommateurs agréées au plan national. Quant aux entreprises incriminées, elles seraient passibles d’amendes pouvant atteindre 300.000 euros et 10 % de leur chiffre d’affaires.  Le projet de loi de Benoît Hamon prévoit aussi de modifier le fonctionnement des contrats d’assurance auto et habitation. Ceux-ci pourront désormais être résiliés à tout moment, alors qu’aujourd’hui, ils ne peuvent l’être qu’à la date anniversaire. L’idée, c’est de faire baisser les prix en favorisant la concurrence. Sur les trois dernières années, en effet, les polices d’assurance ont en moyenne augmenté trois fois plus vite que l’inflation. En permettant aux clients de changer d’assureur quand ils le veulent, le gouvernement espère leur faire économiser jusqu’à 220 euros par an. Les professionnels du secteur, eux, craignent que l’effet inverse se produise. Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance, s’explique au micro d’Europe 1 : « comme l’assureur ne sait pas si son client restera fidèle ou partira au bout de trois mois, il lui imposera un prix plus élevé. Conséquence, les assurés qui n’ont aucune intention de s’en aller payeront un tarif plus élevé. Cette pratique ne peut apporter que des désordres », estime-t-il. Une chose est sûre, cette mesure coûtera cher aux compagnies d’assurances. Entre la hausse des frais de gestion pour gérer les allées et venues des clients et l’augmentation des budgets pubs pour augmenter les ventes, leurs dépenses de fonctionnement devraient grimper de manière significative.  Internet n’est pas non plus oublié dans le nouveau projet de loi. Il faut dire que le e-commerce représente une part significative des achats des Français : l’an dernier, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, le commerce en ligne a généré 37,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Benoît Hamon souhaite allonger les délais de rétractation, de 7 à 14 jours. C’est-à-dire qu’un client aura deux fois plus de temps pour renvoyer un produit qui ne lui convient pas. Et dans ce cas, le vendeur aura trente jours, pas un de plus, pour le rembourser, sous peine de sanctions.

Hollande et Letta (Président Italie) d’accord sur la croissance, oui mais pour quand ?

Hollande et Letta (Président Italie) d’accord sur la croissance, oui mais pour quand ?

Le  président de la République était le deuxième dirigeant à recevoir le chef du gouvernement italien, après Angela Merkel hier. « La première action concrète de mon gouvernement est de me rendre à Berlin, Paris et Bruxelles », a d’ailleurs déclaré Enrico Letta. Mais ce dernier reste plus proche de François Hollande que d’Angela Merkel. Alors que la chancelière prône plus que jamais le sérieux budgétaire, Enrico Letta jugeait le 29 avril que « l’Italie se meurt par la seule faute de l’austérité ». « Si l’on ne constate pas que l’Europe veut dire bien-être, opportunités, croissance, si l’on considère que l’Europe est une mauvaise mère, cela va constituer un grand problème démocratique parce que les citoyens vont réagir contre cette Europe mauvaise mère », a-t-il encore lancé, ce mercredi. François Hollande est clairement allé dans le sens de son hôte, en déclarant que les pays européens doivent trouver « des compromis indispensables » entre austérité et croissance, lors de la conférence de presse commune. « La trajectoire budgétaire doit être adaptée à ce qu’est la réalité de la croissance », a ensuite plaidé François Hollande, qui rencontrera le 15 mai prochain la Commission européenne pour discuter des questions économiques.  Par ailleurs, Enrico Letta a appelé à « faire l’union bancaire sans attendre », un chantier européen également cher à Paris. Selon lui, cette union doit permettre aux entreprises d’emprunter à des taux bas, et in fine, lutter contre la hausse du chômage. La première étape de cette union est déjà sur les rails. Elle doit permettre la création d’un superviseur unique des banques de la zone euro, tâche qui sera confiée à la Banque centrale européenne. A terme, l’union bancaire doit être complétée par un mécanisme unique de résolution des crises bancaires et de protection des dépôts des épargnants européens. De son côté, François Hollande a tenté de calmer la polémique qui agite actuellement le Parti socialiste, sur le ton à adopter face à Berlin, en déclarant que l’Allemagne et la France doivent « travailler ensemble quelles que soient les conjonctures, les personnalités qui les dirigent et quelles que soient les sensibilités ».

 

Yahoo- Dailymotion-Montebourg : polémique

Yahoo- Dailymotion-Montebourg : polémique

 

Le  gouvernement français, actionnaire à 27% de France Telecom ne voulait pas laisser Yahoo monter à plus de 50% du capital de Dailymotion. Alors que, visiblement, l’américain avait de plus grandes ambitions : 75 voir 100% à terme . Son veto en tout cas est plutôt mal accueilli du côté de France télécom qui cherche lui depuis des mois un partenaire de premier plan pour aider Dailymotion à se développer et rivaliser autant que possible avec un acteur du calibre de Youtube. Interrogé dans les Echos ce matin, le PDG de France Télécom, Stéphane Richard, ne cache pas sa déception. « Nous avions envisagé plus de 60 partenariats potentiels avant de nous focaliser sur Yahoo. J’avais refusé qu’il dispose d’une option pour racheter la totalité du capital (..) Nous étions sur le point de trouver un arrangement« . Et alors que l’Etat est lui-même bien conscient que Dailymotion a besoin de se développer. Et que l’on évoque désormais la possibilité de solliciter des financements publics pour constituer un pole numérique autour du site … Là aussi, Stéphane Richard fait entendre sa différence. Aujourd’hui répète-t-il, « ce ne sont pas des partenaires financiers que nous recherchons mais un partenaire industriel« . Sous entendu qui connaisse les métiers du numérique et les acteurs clé du marché américain. Dailymotion explique de son côté avoir besoin de 50 millions d’euros sur 4 ans pour accélérer son développement à l’international.  De l’autre côté de l’Atlantique, le Wall Street Journal critique vertement la décision du gouvernement français qui, selon lui est dictée par un un travers nationaliste. Ca n’est pas bon pour l’image de la France auprès des investisseurs étrangers dont le pays a pourtant besoin s’il veut retrouver de la croissance. Le journal s’en prend aussi au Président de la république. La main tendue par François Hollande aux patrons n’ira pas loin si chaque investissement étranger doit être accepté dans les palais de la république. Enfin le Wall Street Journal s’amuse du fait qu’ Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qualifie Dailymotion de stat up. Ce qui, selon le journal, n’est plus le cas : quand on laisse les petites entreprises sous la protection de l’Etat loin de la concurrence et des investisseurs, les petites entreprises ont tendance à rester petites.

 

Duflot : transformation de bureaux en logements, ce n’est pas pour demain

Duflot : transformation de bureaux en logements, ce n’est pas pour demain

 

Cécile Duflot qui peine à trouver les logements vides annoncés de manière un peu irresponsable   va lancer, ce jeudi 2 mai, sa grande offensive pour lutter contre la pénurie de logements. La ministre du Logement va présenter en Conseil des ministres, sont projet de loi sur l’urbanisme qui donnera habilitation au ministère à légiférer par ordonnances sur plusieurs mesures. La principale d’entre elles: accorder davantage de dérogations pour transformer les bureaux vacants en logements. Ces bureaux vides seraient au nombre de 3,5 millions en Ile-de-France et 5 millions sur l’ensemble du territoire, un vrai parc exploitable, selon la Ministre du Logement. Ce n’est toutefois pas l’avis de Lionel Bastian, directeur général du cabinet de conseil en immobilier d’entreprise NAI France, interrogé par BFM Business. « Le diagnostic n’est pas bon. Sur  les 3,5 millions de mètres carrés libres en Ile-de-France, il y en a 3 millions qui seront reloués dans six mois. Cela correspond simplement au timing de relocation entre deux entreprises », a-t-il expliqué.  « Sur les 500.000 m² restants de nombreuses questions techniques se posent: les transports en commun desservent-ils bien ces endroits ? Techniquement, le bâtiment est-il transformable? », a-t-il poursuivi. Enfin, Lionel Bastian souligne « qu’il faudrait que les investisseurs aient confiance dans la pérennité de la parole publique, ce qui aujourd’hui n’est absolument pas avéré »

 

Renoncement au fichier d’endettement dans la loi

Renoncement au fichier d’endettement dans la loi

 

Le fichier « positif » est  un répertoire qui doit recenser tous les emprunts contractés par les particuliers. L’objectif est d’éviter le « crédit de trop » qui peut faire basculer dans le surendettement. Aujourd’hui, il n’existe qu’un « fichier négatif ». Géré par la Banque de France, il recense les incidents de paiement ou les défauts de crédits « Des réserves ». Le fichier du surendettement, ou fichier positif, verra-t-il vraiment le jour ? Ce serpent de mer, qui divise depuis des années la classe politique et les associations, vient de subir un nouveau coup d’arrêt. A l’origine intégré dans le projet de loi sur la consommation, qui est présenté jeudi prochain en Conseil des ministres par le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon, le « fichier positif » a été retiré du texte. Il serait finalement proposé sous la forme d’un amendement lors de l’arrivée du projet de loi à l’Assemblée en juin. A l’origine de ce report, le Conseil d’Etat s’est montré « sceptique » sur la création d’un tel fichier, révélait le Journal du Dimanche jeudi. L’institution a fait apparaître « des questions juridiques qui ne pouvaient pas être réglées en quelques jours », indique-t-on à Bercy. « Le Premier ministre a décidé de prendre ces quelques semaines d’étude juridique complémentaires mais reste déterminé à introduire en France un registre national des crédits ». Mais le dispositif divise à la fois le secteur bancaire et les associations de consommateurs. La Confédération des associations familiales catholiques (AFC) s’y dit ainsi favorable : elle y voit « une façon simple de connaître à un instant donné les engagements antérieurs des demandeurs, le montant de leur en-cours et la durée de leurs engagements », qui permettra aux demandeurs de prêts d’ » éviter d’être engagés dans une spirale dangereuse ».Mais les détracteurs du projet mettent en avant trois arguments : la mise en place d’un tel fichier est coûteuse, son efficacité n’a jamais été démontrée et les données pourraient être utilisées à d’autres fins. La Fédération bancaire française souligne ainsi que d’après la Banque de France, « la part des banques » dans la mise en place d’un tel fichier « est chiffrée de 195 à 430 millions d’euros ». L’association de défenseurs des consommateurs CLCV parle de son côté d’un « faux remède », « le surendettement n’étant majoritairement pas dû au recours excessif au crédit (…) mais aux charges de la vie courante, aux accidents de la vie et à la précarité de la situation professionnelle ou à la situation familiale ».La CLCV met, de plus, en garde contre un fichage qui pourrait être utilisé à des fins commerciales pour identifier des « clients potentiels » à des crédits. Le président de l’UFC-Que Choisir ajoute à ces critiques sur son blog que le dispositif « détourn[e] le débat des vraies solutions : renforcer la vérification de la solvabilité, mettre fin aux cartes confuses (fidélité+crédit) et interdire le crédit renouvelable en magasin ». Et d’avancer des chiffres sur la Belgique qui a mis en place un fichier similaire en 2003 : les dossiers de surendettement ont grimpé dans le pays de 48% de 2006 à 2011, selon Alain Bazot, contre une hausse de 28,5% sur la même période. Quant à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), elle s’est toujours dite « réservée » sur la création d’un tel dispositif. « La diffusion d’informations sur des personnes n’ayant jamais manqué à leurs obligations contractuelles ne parai[t] pas légitime », écrivait dès 2004 l’institution chargée de la protection des données personnelles. Evoquant également l’utilisation des données à d’autres fins, la CNIL a rappelé en 2010 qu’elle recommandait que la création d’un fichier positif soit accompagnée « de garanties fortes ».

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées 1er mai 2013

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

La politique dans le caniveau, comme l’économie

La politique dans le caniveau, comme l’économie

 

La sémantique utilisée par nos politiques est révélatrice du niveau actuel ; il y a eu le « casse-toi pauvre con » de Sarkozy, la « finance c’est l’ennemi « de Hollande (tu parles, son trésorier de campagne possède  des comptes dans les paradis fiscaux,), la trahison de Cahuzac, les mots doux entre Copé et Fillon, le salopard (Moscovici) de Mélenchon etc. Il ne s’agit que de la forme, pour le fond c’est pire, on tutoie le caniveau. Témoin la grande frayeur des nantis du système oligarchique qui craint d’afficher son patrimoine alors que ce même système n’a aucun scrupule à imposer austérité et misère. On en a confirmation avec les affaires qui ne cessent de se multiplier ; là on parle en millions quand ceux qui subissent l’austérité parlent en termes de salaire moyen mensuel en France de 1600 euros et certains pensionnés en termes de 750 euros par mois. Il y a de plus en plus de riches (et beaucoup de politiques en font partie) et de plus en plus de pauvres en France ; les nantis détiennent le pouvoir, se côtoient, réfléchissent entre eux, et sont bien incapables de comprendre la problématique des couches moyennes encore moins des couches les plus démunies. Comment un député –maire pourrait il comprendre quelque chose avec son revenu d’environ 20 000 euros par mois( plus  les autres avantages liés à sa fonction). A l’incompétence, la classe politique ajoute le manque de scrupules et le mépris, le langage employé témoigne de la nullité des personnages. On imagine mal De gaulle employer de telles formules ou s’accoquiner avec les milieux financiers. D’une certaine manière, il y a dévalorisation  de la morale publique. Et ce ne sont pas les réformettes de Hollande qui vont changer quelque chose (dans ce domaine comme dans d’autres). La classe politique actuelle est complètement ignorante des réalités économiques et sociales et ne pensent qu’en terme de pouvoir, d’argent, de carrière. Du coup, on s’autorise toutes les promesses, tous les mensonges, c’est la même chose pour eux. Et les médias, aussi en pleine crise existentielle, suivent bêtement la pensée  dominante. Ridiculement suiviste, aucun ne pose la question de la légitimité de Hollande et de son gouvernement. Une légitimité démocratique parait-il quand 90% des français rejettent  sa politique économique, qu’en cas de nouvelle élection il serait à 19% derrière Le Pen. En fait, une légitimité démocratique formelle. En attendant le pays s’enfonce dans la médiocrité politique mais ce qui est évidemment plus grave le déclin économique avec environ 5 millions de chômeurs mais en réalité entre 7 et 8 millions, l’austérité pour ceux qui ne peuvent placer et cacher leurs revenus à l’étranger. Le drame français, c’est qu’aucun homme politique, aucun parti n’offre actuellement d’alternative économique crédible. La France va dans le mur, on le concède à droite mais aussi à gauche. Par incompétence, malhonnêteté et même mépris pour ce peuple  qu’on veut gouverner mais qu’on ne connait même pas. La politique tutoie le caniveau mais l’économie, elle, va y plonger. Le séisme politique, économique et même sociétal est certain mais il est difficile den prévoir le moment et les modalités.

Chômage Europe : nouveau record

Chômage Europe : nouveau record

 

Le chômage, qui vole de record en record en Europe, en est à son 23e mois consécutif de hausse dans la zone euro, où 62.000 personnes supplémentaires sont venues grossir les rangs des demandeurs d’emploi en un mois. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le chômage touchait en mars 26,5 millions de personnes, soit un taux à 10,9% et 69.000 demandeurs d’emploi supplémentaires par rapport à février. La progression du chômage est spectaculaire par rapport à mars 2012: le taux de chômage était alors de 11% dans la zone euro et 10,3% dans l’ensemble de l’UE.  C’est toujours en Grèce que le taux est le plus élevé, et là encore il ne cesse d’augmenter: il s’établit à 27,2%, selon les dernières données disponibles datant de janvier, contre 26,4% en décembre. Le taux espagnol monte également, et se rapproche dangereusement de celui de la Grèce: il était de 26,7% en mars, contre 26,3% le mois précédent. En France, le taux est monté à 11% contre 10,8% un mois plus tôt, tandis qu’il est resté stable en Allemagne à 5,4%. Le taux de chômage des jeunes s’est élevé à 24% dans la zone euro en mars. Il atteignait 59,1% en Grèce (selon des données datant de janvier) et 55,9% en Espagne, mais aussi 38,4% en Italie et 38,3% au Portugal.

Un ancien conseiller de Lagarde détourne l’itinéraire du TGV pour éviter sa propriété

Un ancien conseiller de Lagarde détourne l’itinéraire du TGV pour éviter sa propriété

 

Un ancien conseiller de Christine Lagarde au ministère de l’Economie et des Finances a été mis en examen mardi pour prise illégale d’intérêts. François-Gilles Egretier est soupçonné d’avoir usé de sa position pour détourner le tracé de la ligne à grande vitesse qui doit relier Bordeaux à l’Espagne. Il aurait voulu l’empêcher de traverser un domaine familial, dans les Landes.  La ligne devait en effet passer sur une propriété de 30 hectares appartenant à la mère du haut fonctionnaire et située sur la commune d’Uchacq-et-Parentis. Mais le tracé, modifié et retenu en 2010, avait été relevé plus au nord. «Il s’avère que cela s‘est fait sur l’initiative de ce conseiller», affirme Me Adrien Ville, l’avocat de l’association Les voix du fuseau nord, à l’origine de la plainte.  Comme preuve de leurs affirmations, les plaignants avancent des e-mails «explicites» reçus par erreur par Robert Tauziat, leur porte-parole. «J’ai reçu des courriers qui n’auraient jamais dû m’arriver», explique-t-il. Ces messages font état de rendez-vous entre François-Gilles Egretier et Dominique Bussereau, ex-secrétaire d’Etat aux transports, ainsi qu’avec Jean-Marc Delion, alors directeur général délégué de Réseau ferré de France (RFF), avec pour objectif d’évoquer un nouveau projet.  «Ils montrent clairement que François-Gilles Egretier voulait modifier le tracé dans son intérêt personnel, souligne Me Adrien Ville. Dans ces messages, «personne ne cache les contacts établis pour faire en sorte que le tracé ne passe plus dans le jardin de la mère du fonctionnaire de Bercy». Il ajoute que RFF est sous la tutelle de deux ministères. Celui des Transports et celui de l’Economie. «À partir de là, on peut supposer qu’il y a eu une influence certaine», conclut-il.  L’avocat de l’ancien conseiller n’a quant à lui pas souhaité communiquer sur cette affaire. Reste que, d’après la partie adverse, «il affirme avoir agi au nom de l’intérêt général». Il aurait avancé que son projet était moins onéreux et moins impactant. En effet, avec le nouveau tracé, seules 40 habitations sont menacées, contre 60 auparavant. Mais pour Me Adrien Ville, «ces affirmations sont fausses» et «rien ne justifie le nouveau tracé» qui «ne se base pas, à la manière du précédent, sur des études réalisées par des professionnels». Une première plainte avait déjà été déposée en 2010 et classée sans suite en 2012. En septembre dernier, une instruction avait été ouverte par le pôle financier du parquet de Paris et menée par le juge Renaud Van Ruymbeke, conduisant à la mise en examen de François-Gilles Egretier. Me Adrien Ville s’est dit «satisfait que le juge d’instruction parisien» les ait «écouté». Aujourd’hui, l’objectif des plaignants est de «tout faire pour revenir au tracé initial», annonce leur avocat. «Nous allons saisir le juge administratif pour qu’il se prononce sur la manière déloyale par laquelle a été arrêté le tracé, sans aucun respect de la transparence et donc, en contrevenant au droit». La mise en service de la ligne à grande vitesse est prévue pour 2020.

 

FED- Etats-Unis: priorité à la croissance

FED- Etats-Unis: priorité à la croissance

A l’issue d’une réunion entamée mardi après-midi à Washington, les 12 membres de son comité de politique monétaire (FOMC) dévoileront leur décision à 18H00 GMT et devraient opter pour le statu quo, à la veille d’une réunion très attendue de la Banque centrale européenne (BCE).   »Nous n’attendons aucun changement de la politique de la Fed à l’issue de la réunion du FOMC », souligne Michael Feroli, économiste de la banque JP Morgan Chase, résumant l’état d’esprit de nombreux analystes. Le FOMC devrait donc confirmer la poursuite des injections de liquidités dans le circuit financier au rythme de 85 milliards de dollars nets par mois, via notamment le rachat de bons du Trésor américain à hauteur de 45 milliards de dollars.  Il devrait également réitérer son engagement à maintenir le taux directeur de la Réserve fédérale dans la fourchette de 0 à 0,25% qui lui est assignée depuis décembre 2008, tant que le taux de chômage continuera de dépasser 6,5% et si cela ne compromet pas son objectif d’inflation à moyen terme, fixé à 2% sur un an.  Ces mesures ont pour but d’exercer une pression à la baisse sur l’ensemble des taux d’intérêt, du plus court au plus long terme, afin de favoriser la consommation et le marché du logement et, au final, soutenir la reprise du marché de l’emploi, alors que le taux de chômage est encore de 7,6%.  Nouveaux signes de faiblesse   »Les améliorations +importantes+ sur le marché de l’emploi (attendues par la Fed, ndlr) ne se sont pas concrétisées », estime le cabinet Prestige Economics dans une note, alors que les nouveaux chiffres sur l’emploi doivent être publiés vendredi.  L’économie américaine a même donné de nouveaux signes de faiblesses depuis la dernière réunion de la Fed fin mars.  Baromètre de l’activité sur l’ensemble du pays, l’activité économique de la région de Chicago s’est contractée en avril pour atteindre son point le plus bas depuis trois ans et demi, selon un indicateur publié mardi.  Dévoilés la semaine dernière, les chiffres de la croissance au premier trimestre ont révélé une accélération de l’activité mais également un ralentissement de la demande intérieure pour les produits américains.  Dans ce contexte incertain, « l’attention va se porter sur les mots choisis par le Comité (de la Fed) pour décrire l’état de l’économie » américaine, assure Michael Feroli.  De cette évaluation pourrait dépendre la durée de vie du plan anti-crise de la Fed, dont les potentiels effets indésirables (formation de bulle financière, déstabilisation des pays émergents…) suscitent des inquiétudes croissantes, notamment de la part du Fonds monétaire international (FMI).  A en croire les minutes de la dernière réunion de la Fed, une majorité de dirigeants de la banque centrale seraient favorables à une baisse progressive du rythme des rachats d’actifs afin de mettre un terme à ce programme d’ici à fin décembre.  Mais si la situation économique ne s’améliorait pas, la Réserve fédérale pourrait, au contraire, être tentée d’accroître encore son soutien à l’économie américaine à l’heure où l’inflation semble sous contrôle.   »Je surveillerai quelle place (le comité, ndlr) va accorder (à la question de l’inflation, ndlr) pour évaluer la probabilité d’un nouvel assouplissement monétaire lors des prochaines réunions », écrit Tim Duy, professeur d’économie à l’université de l’Oregon et auteur d’un blog sur la Fed.

 

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