Archive mensuelle de mai 2013

Page 19 sur 22

Economie, politique , société: pages les plus regardées 4 mai 2013

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

10 fois trop d’administrations centrales ; 200 directeurs!

10 fois trop d’administrations centrales ; 200 directeurs!

Ayrault préfère faire l’impasse sur le bilan Hollande un an après ; c’est surement plus prudent ! A la place il veut mobiliser les 200 directeurs d’administrations centrales pour moderniser l’action publique ; il doit rêver sans doute car il s’attaque au fromage de l’oligarchie administrative. C’est tout le problème de la France, 200 directeurs là où 20 seraient suffisants ; donc 10 fois trop de circulaires, de décrets, de procédures et de fiscalité. Jean-Marc Ayrault a donc  indiqué vendredi qu’il préférait se « mobiliser davantage » pour garantir la réussite de la politique du gouvernement plutôt qu’organiser une « cérémonie bilan » un an après l’élection de François Hollande.   »Il ne s’agit pas de faire une cérémonie bilan un an après mais surtout de se mobiliser davantage », a déclaré à la presse le Premier ministre, interrogé sur le premier anniversaire de l’élection du candidat socialiste.  Le chef du gouvernement a réuni vendredi matin à la Maison de l’Amérique latine les 200 directeurs d’administration centrale pour les impliquer dans la politique de « simplification » administrative et d’ »évaluation » des politiques publiques.  Selon M. Ayrault, il s’agit en particulier « d’impulser, encourager, mobiliser davantage ceux qui ont la charge » de mener la modernisation de l’action publique (Map).   »Cela demandera du temps, beaucoup d’efforts, il y a des habitudes à changer », a admis dans une déclaration à Matignon le Premier ministre, pour qui le « premier objectif » de la Map est que « l’argent des contribuables soit utilisé de la façon la plus efficace possible ».   »Il faut commencer par évaluer chaque politique publique pour aboutir à des réorganisations et simplifications qui auront des résultats en termes d’efficacité », a-t-il fait valoir.   »Tous les agents, tous les fonctionnaires doivent être associés, on ne fera pas sans eux », a assuré M. Ayrault.

 

Commission européenne : « Tout mettre en œuvre pour le chômage. » Mais quoi ?

Commission européenne : « Tout mettre en œuvre pour le chômage. » Mais quoi ?

 

A défaut de politique les gouvernances en sont réduites aux incantations ; cette fois c’est la commission européenne qui déclare qu’il faut tout mettre en œuvre. Problème : on ne sait pas quoi !  La Commission européenne calcule que la récession sera cette année de – 0,4 %, et non pas de – 0,3 %, dans la zone euro et de – 0,1 % dans l’ensemble de l’Union européenne (UE). Des chiffres qui ne permettront pas de faire baisser le chômage en dessous de 11 % dans l’UE et de 12 % dans la zone euro en 2013 et 2014. Il faudra attendre l’année prochaine pour que la croissance revienne à 1,2 % dans la zone euro et à 1,4 % dans l’Union européenne. C’est pourquoi il est impératif de «tout mettre en œuvre pour surmonter la crise du chômage», souligne la Commission. Et celle-ci, tout en regrettant que le rythme de l’assainissement budgétaire se ralentisse, d’insister sur la nécessité impérieuse de faire en sorte que les «réformes structurelles» soient «intensifiées pour libérer la croissance européenne». Sont principalement visés les huit pays, dont la France, qui seront en récession cette année: Chypre (- 8,7 %), la Grèce (- 4,2 %), la Slovénie (- 2 %) que l’on voit souvent comme le prochain candidat à un programme d’assistance financière, le Portugal (- 2,3 %), l’Espagne (- 1,5 %) et les Pays-Bas (- 0,8 %), pays pourtant considéré comme solide au sein de la zone euro. L’Espagne, dont le déficit public atteindra 7 % du PIB (produit intérieur brut) en 2014, contre 6,5 % en 2013, ce qui «compromet ses objectifs de réduction budgétaire et risque de se traduire par un nouveau dérapage des finances publiques», devrait néanmoins, comme la France, obtenir un délai, jusqu’à 2016, pour revenir dans les clous. C’est également le cas des Pays-Bas où la «demande intérieure continue de peser sur la reprise économique» qui devraient se voir accorder un an supplémentaire. Quant à l’Italie, la Commission européenne lui a promis vendredi une sortie de la procédure d’infraction pour déficits excessifs à condition que le pays reste «durablement» sous la barre des 3 % du PIB et mette en œuvre des réformes structurelles, a précisé Olli Rehn, commissaire en charge des Affaires économiques, en marge de la publication des derniers chiffres de la Commission. Le commissaire, qui confirme que la Grèce devrait renouer en 2014 avec la croissance, affichant un PIB en hausse de 0,6 %, regrette que le chômage doive rester aux niveaux trop élevés de 27 % en 2013 et de 26,4 % en 2014. Et la Commission d’ajouter que la dette de la Grèce est définitivement insupportable, prévue à 175,2 % du PIB en 2013 et 175 % l’an prochain. Autant de raisons pour que Bruxelles réaffirme haut et fort que «la mise en œuvre effective des politiques et des mesures d’ajustement destinées à renforcer l’architecture de l’Union économique et monétaire reste cruciale pour prévenir un retour des tensions sur les marchés financiers».

 

Chantiers navals STX menacés: 14500 personnes concernées en Europe

Chantiers navals STX menacés 14500 personnes concernées en Europe  

« Nous sommes en train de revoir la structure de notre société pour nous concentrer sur la construction navale nationale », a indiqué un porte-parole du groupe sud-coréen. « Dans ce contexte, nous envisageons la vente d’actifs à l’étranger pour lever de nouvelles liquidités ».  Le groupe STX Offshore and Shipbuilding, affaibli par une dette croissante et en proie à d’importantes difficultés de trésorerie, est frappé de plein fouet par le ralentissement mondial du secteur de la construction navale.   »Des acheteurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt » dans l’achat de parts dans les chantiers navals en Europe, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé si le groupe pensait vendre tout ou partie de ses parts dans ses filiales à l’étranger.   »On y verra plus clair dans la seconde moitié de cette année », a précisé le porte-parole.  Le groupe STX, plombé par une dette de plus de 911 millions de dollars (695 millions d’euros) selon son principal créancier, la banque coréenne KDB, contrôle via STX Europe les deux tiers du capital de STX France (chantiers navals de Lorient et Saint-Nazaire), l’Etat français en possèdant 33,34%.  STX Europe emploie 14.500 personnes, notamment en France, en Finlande et en Norvège.  Le 8 avril dernier, le sénateur PS de Loire-Atlantique (ouest de la France), Yannick Vaugrenard, avait demandé au Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault la mise en place d’un dispositif pour protéger les ex-Chantiers de l’Atlantique, des risques suscités par le brutal affaiblissement boursier de STX.  M. Vaugrenard redoutait « que la vente d’actions STX ait lieu sans surveillance de la part de la France ».  L’élu craignait notamment que l’un ou l’autre des principaux concurrents européens des Chantiers de l’Atlantique, comme l’Italien Fincantieri, n’en profite pour entrer dans leur capital.  Dernier grand chantier naval français, spécialisé dans les navires de croisière géants mais qui réalise aussi des navires militaires pour DCNS, les Chantiers de l’Atlantique ont reçu un ballon d’oxygène après plus de deux ans de trou d’air dans leur carnet de commande lorsqu’ils ont été choisis fin décembre pour réaliser un paquebot de plus d’un milliard d’euros de type Oasis pour l’Américain Royal Caribbean International (RCI), numéro deux mondial de la croisière.  Suite à l’annonce de STX, les syndicats des chantiers navals de Saint-Nazaire ont réagi en posant la question d’une éventuelle augmentation de la part de l’Etat dans le capital.   »Ce nouvel épisode nous conforte dans notre revendication : le moment est venu que l’Etat nationalise le dernier grand chantier naval », a affirmé Nathalie Durand, du syndicat FO, en estimant que la décision de l’actionnaire « nous inquiète un peu » mais qu’elle « n’a rien de franchement surprenant » au vu de sa situation financière « catastrophique ».  La situation financière de STX France est « plutôt bonne pour l’instant », a renchéri Christophe Morel, de la CFDT. « Nous ne sommes pas surpris, on savait que le groupe cherchait à se désengager pour faire entrer de la trésorerie », a-t-il poursuivi. « On interpellera le gouvernement sur une augmentation de la part de l’Etat français », a-t-il assuré.  La décision de l’actionnaire coréen pose « la question de l’avenir de la construction navale, pose la question de la responsabilité de l’Etat : qu’est ce qu’il veut faire du chantier? », a estimé de son côté, Joël Cadoret, élu CGT.

 

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

 

Hollande pourraient remonter en popularité d’après les sondeurs ; pourquoi pas ? Mais sans doute pas avant 2020 ! Un an après son élection, le président de la République, dont la cote n’a jamais gravi les sommets (58% de confiance en mai 2012, selon l’institut CSA), atteint les cimes de l’impopularité. Avec 74% de mécontents dans le baromètre Ifop-JDD du 20 avril, il détient le record absolu depuis la création en 1958 de cet indicateur qui le crédite de 25% de satisfaits.  Deux des quatre enquêtes réalisées depuis un mois pour connaître les intentions de vote si la présidentielle avait lieu en ce moment donnent même François Hollande éliminé dès le 1er tour, devancé par Nicolas Sarkozy mais aussi par Marine Le Pen. Un troisième le donne à égalité avec l’ex-candidate du Front national.  Pourtant, « remonter la pente, c’est possible, cela a déjà été fait », assure Emmanuel Rivière, de TNS Sofres. « Il y a des précédents », confirme Gaël Sliman, de BVA.  En 1995, la cote de Jacques Chirac avait dégringolé dans les six mois suivant son élection, tombant à 38% de confiance selon CSA. Mais le président était remonté à 44% en mai 1996. D’après le même institut, Nicolas Sarkozy, lui, était descendu à 38% douze mois après son élection.  A la fin de l’été 2008, Nicolas Sarkozy « était à un niveau pratiquement aussi faible » que celui de François Hollande aujourd’hui, rappelle M. Rivière. Il avait regagné une dizaine de points fin 2008, apparaissant comme un capitaine solide dans la tempête déclenchée par la crise de Lehman Brothers aux Etats-Unis.  Toutefois, à court et moyen terme, affirme M. Rivière, « je n’entrevois pas d’amélioration » car aucune embellie économique n’est attendue, alors même que François Hollande « a fait de la lutte contre le chômage sa bataille principale ». En outre, « quelques rendez-vous compliqués » pour l’exécutif vont se présenter, dont une énième réforme des retraites, sujet sensible s’il en est, comme l’ont encore montré les mobilisations massives de 2010.  Frédéric Dabi, de l’Ifop, souligne que la popularité du chef de l’État « est fortement indexée sur la situation économique et sociale ». Selon lui, la mauvaise note décernée au président par les Français sanctionne « l’absence de résultats » sur ce plan.  Une inflexion de la courbe du chômage ne suffira pas à redresser la cote présidentielle. Il faudrait « une amélioration durable », estime le sondeur de TNS Sofres.  Frédéric Dabi remarque néanmoins que « les Français ont intériorisé la crise et, surtout, l’absence de marge de manoeuvre pour le pouvoir politique ». A l’entendre, « il suffirait » pour que François Hollande retrouve des couleurs, « d’un petit retour à la croissance, et que l’opinion en fasse crédit au président ». Mais pour l’heure, les Français « doutent de la capacité présidentielle à faire face à un contexte exceptionnel », celui d’une crise économique durable.  Pour Emmanuel Rivière, la question est plutôt de savoir si François Hollande « peut supporter dans la durée l’impopularité ».  Il peut être tenté de « chercher le coup qui va le rendre populaire », peut-être par un changement de gouvernement. Mais il peut tout autant miser sur « une forme de sérénité face à l’adversité » et espérer que « si la situation s’améliore, l’opinion lui saura gré de ne pas avoir paniqué ».  Gaël Sliman n’est pas loin de penser la même chose et fait l’hypothèse d’un président raisonnant ainsi : « Au point d’impopularité où je suis, je dois absolument montrer que je suis capable de prendre des mesures très difficiles », mal vues par l’opinion.  Car c’est cette dimension d’homme fort qui manque au capitaine. « Il n’y a pas de hollandophobie », observe M. Sliman. Alors qu’un fort rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy s’exprimait, « François Hollande reste perçu comme sympathique, honnête », voire « sincère, proche des préoccupations des Français », selon les sondeurs. Presque son seul atout.

« Mauvaises prévisions européennes « pas surprenantes », selon L’Elysée ; normales comme le Président ?

 « Mauvaises prévisions européennes   »pas surprenantes », selon L’Elysée ;   normales comme le Président ?

La France s’enfonce comme l’indique Bruxelles ; ce n’est pas surprenant dit le secrétaire général de l’2lysée ; donc normal, comme le Président ? Pierre-René Lemas, secrétaire général de l’Elysée, a estimé, vendredi sur BFMTV et RMC, que les prévisions de la Commission européenne, qui revoient à la baisse celles du gouvernement français, n’étaient « pas extrêmement surprenantes » et que François Hollande tenait « le bon cap ».   »On vient d’avoir les prévisions de la Commission européenne, elles ne sont pas extrêmement surprenantes, c’est l’ensemble de la zone euro qui est affectée d’une manière générale », a déclaré M. Lemas.  La Commission table sur un creusement des déficits en 2014 (4,2% du PIB) par rapport à 2013 (3,9%), c’est-à-dire pour la première fois une inversion de la courbe, en descente constante depuis 2010.   »Ca montre que la détermination du président à la fois à maintenir le sérieux dans la politique budgétaire et en même temps à pousser les feux au niveau européen sur la croissance, c’est le bon équilibre. Au-delà de tous les débats, ce qui se passe aujourd’hui montre que c’est le bon cap qu’il a choisi », a plaidé le secrétaire général de l’Elysée.  Quant à savoir si François Hollande était affecté par son impopularité, qui après avoir atteint un niveau record avec 74% de mécontents (baromètre Ifop-JDD le 20 avril) était à 65% dans celui du CSA jeudi, M. Lemas a répondu en vantant la solidité de son président.   »Le président de la République a beaucoup de détermination et beaucoup de constance, c’est quelqu’un de très pudique. Donc il est peut-être affecté mais il ne l’exprimera certainement pas et je pense que profondément il ne l’est pas », a-t-il déclaré.  François Hollande « a vécu beaucoup de situations en 30 ans de vie politique, c’est un homme qui tient bien dans les tempêtes, et il a montré cette année qu’il tenait bien dans les épreuves », a-t-il souligné.  Concernant l’hypothèse d’un remaniement du gouvernement, M. Lemas a botté en touche, rappelant que c’était « une décision propre du président de la République ».

Après le minerai de viande, du rat à la place du bœuf ; bon appétit !

Après le minerai de viande, du rat à la place du bœuf ; bon appétit !

Après l’huile alimentaire recyclée ou le lait en poudre pour bébé volontairement contaminé avec des produits chimiques dangereux, un nouveau scandale alimentaire éclabousse la Chine. Des plats présentés comme contenant de la viande de bœuf ou de mouton comportaient en fait du rat et du renard a déclaré le ministère de la Sécurité publique vendredi. En tout, 900 personnes ont été arrêtées lors d’une opération qui s’est déroulée ces trois derniers mois. « 382 cas de viande coupée avec de l’eau, de faux mouton ou de bœuf, de viande avariée et de produits contenant de la viande toxique et dangereuse » ont été découverts a précisé le ministère, « plus de 20.000 tonnes de produits carnés frauduleux ou de qualité inférieure » ont été saisis. Dans la province du Jiangsu (est), des détaillants vendaient du « mouton » fait à partir de viande de rat et de renard, additionné de produits chimiques. D’autres, dans le Guizhou (sud), mélangeaient une solution à base de peroxyde d’hydrogène à des pattes de poulet, une gourmandise chinoise. Le ministère de la Sécurité a souligné que cette opération s’inscrit dans une enquête plus large sur la sécurité alimentaire, incluant la découverte en mars dernier de milliers de cochons morts flottant dans le fleuve de Shanghai ou la vente d’huile de cuisine recyclée. Evidemment ce scandale se produits en Chine, ce qui rassure ; Ou presque car notre minerai de viande qui sert à la confection des plats préparés n’est guère plus appétissants. . Le minerai de viande, c’est un mélange à base de tendons, de nerfs, de tissus graisseux, d’os et de collagène.  Ces blocs de déchets, qui représentent entre 10% et 18% de la masse d’un bœuf par exemple, n’ont pas toujours eu de la valeur ; avant  Les industriels n’osaient même pas en faire de la bouffe pour les chiens et les chats! Maintenant, avec l’apport de la chimie additionnelle, c’est comestible.

 

Déficit public : report en 2015 ou en 2025 ?

Déficit public : report en 2015 ou en 2025 ?

L’Europe a bien été contrainte de reporter les objectifs de la France qui vont continuer de dériver à plus de 4% en 2013 comme en 2014. Alors pourquoi 2015 ? Personne n’en sait rien, c’est comme pour la croissance, elle devait revenir en 2013, on repousse en 2014, peut-être 2015 ; autant dire que la crise c’est aussi la grande faillite des « experts » ‘ ( en fait des fonctionnaires). Dans ses prévisions économiques dévoilées vendredi, la Commission estime que le déficit de la France va déraper, à 3,9% du PIB cette année et à 4,2% l’an prochain. Ces chiffres s’éloignent beaucoup de ceux du gouvernement français, qui prévoit de rater l’objectif de 3% cette année avec un déficit de 3,7%, mais de revenir à 2,9% du PIB en 2014.  De même, alors que Paris prévoit une croissance de 0,1% cette année, Bruxelles anticipe une récession de 0,1%.  Les prévisions du gouvernement français sont « excessivement optimistes », a tranché le commissaire chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, ajoutant que « pour ramener le déficit sous les 3%, des efforts beaucoup plus importants et urgents sont nécessaires ». C’est pourquoi, « étant donnée la situation économique, il serait raisonnable de prolonger de deux ans le délai » pour revenir dans les clous imposés par la Commission, soit 2015 et non 2014 comme demandé par Paris.  Le ministre français des Finances Pierre Moscovici a réagi en soulignant à l’inverse que « les prévisions de croissance de Bruxelles sont proches » des prévisions du gouvernement français. « Je continue de maintenir que la croissance française peut être un peu plus élevée que ce que prévoit la Commission », a-t-il ajouté.   »Ce sont des thèses françaises qui ont été entendues. Dans l’équilibre entre la réduction des déficits et le soutien à la croissance, c’est désormais le soutien à la croissance qui l’emporte et c’est fondamental », s’est félicité M. Moscovici.  Le commissaire européen a pourtant insisté sur le fait que la souplesse accordée à la France dans la gestion de son déficit ne devait pas la dispenser de faire des efforts supplémentaires.   »Dans tous les cas de figure, il est essentiel que la France mette pleinement en oeuvre les mesures envisagées et précise rapidement quelles nouvelles actions elle compte entreprendre », a-t-il dit.  La légère récession qui attend la France cette année est d’abord à mettre au compte de la faiblesse de la consommation, explique la Commission dans ses prévisions. Cette atonie est liée à un revenu disponible des ménages insuffisant pour cause de chômage et de hausses d’impôts. Bercy prévoit en effet une hausse des prélèvements obligatoires cette année à 46,3% du PIB, puis 46,5% les années suivantes, contre 44,9% l’an dernier.  Autre facteur qui va peser sur la croissance: le manque de confiance des entrepreneurs qui risque de se traduire par une réticence à investir, expliquent les économistes de Bruxelles. Sans compter un troisième problème mis en avant par M. Rehn, « la détérioration persistante de la compétitivité française » à l’exportation.   »Dès lors, une stratégie budgétaire de moyen terme crédible doit s’accompagner de réformes structurelles substantielles en matière de marché du travail, de système de pensions et d’ouverture des marchés », a souligné le commissaire européen.  Il a jugé que c’était « essentiel pour débloquer le potentiel de croissance et déverrouiller la situation de l’emploi, dont la France a tant besoin ».  Car la morosité économique ambiante va peser sur le chômage, autre point noir du tableau économique de l’Hexagone: alors que dans la plupart des pays de la zone euro il devrait repartir à la baisse l’an prochain, en France le taux de chômage devrait se stabiliser cette année à 10,6% puis progresser pour atteindre 10,9% en 2014.  Or, l’emploi a été élevé au rang de « grande cause nationale » par le président français Hollande, dont le gouvernement a promis d’ »inverser la courbe du chômage ». Mais les critiques, notamment dans l’opposition, jugent que les mesures prises, emplois d’avenir, contrats de génération, ou encore crédit impôt-compétitivité, sont trop timides pour changer la donne.  Enfin, la dette publique va elle aussi augmenter, anticipe la Commission: de 90,2% du PIB en 2012, elle devrait passer à 94,0% cette année et 96,2% l’an prochain. Là encore, c’est plus que ce qu’attend Paris, qui prévoit un pic à 94,3% en 2014.   »Aucun pays n’est épargné par la crise », a souligné le ministère des Finances dans un communiqué.  Les chiffres publiés vendredi illustrent cependant le décrochage toujours plus important de l’économie française par rapport à celle de l’Allemagne, où la croissance devrait atteindre 1,8% l’an prochain contre 1,1% en France, avec un retour des comptes publics à l’équilibre, un chômage en baisse à 5,3% et un taux d’endettement à 78,6%.

 

Chômeurs : surtout des jeunes et des plus de 50 ans

Chômeurs : surtout des jeunes et des plus de 50 ans

 

Selon une enquête de l’Unedic sur le profil des chômeurs en France publiée ce vendredi, seuls 10% des demandeurs d’emplois indemnisés ont été victimes d’un plan social. Selon l’organisme paritaire chargé de l’indemnisation des chômeurs, la moitié des allocataires se sont inscrits à Pôle Emploi suite à une fin de CDD ou de mission. Chiffre édifiant : les trois quarts des jeunes allocataires sont au chômage après une fin de CDD ou d’intérim. La précarité entraînant la précarité, plus de la moitié des chômeurs indemnisés ont travaillé moins de 2 ans avant d’être à nouveau au chômage, et un tiers ont même travaillé moins d’un an.  Si près d’un quart des allocataires travaillaient à temps partiel, celui-ci touche plutôt les femmes, avec un niveau d’étude plutôt faible. A l’inverse, les licenciés économiques sont plutôt des hommes âgés (un tiers ont plus de 50 ans). Ils sont parmi les mieux indemnisés (1 300 euros nets en moyenne), mais sont plus souvent touchés par le chômage de longue durée. Enfin, les intérimaires sont majoritairement des hommes jeunes, et se concentrent dans le bassin parisien. Si plus de la moitié des allocataires n’ont pas le bac (55,2%), plus d’un quart toutefois, sont de niveau bac+2. Bénéficiant d’un meilleur salaire lorsqu’ils étaient en activité, ce sont eux qui sont les plus indemnisés. En moyenne, les demandeurs d’emploi touchent 1 055 euros nets d’allocation chômage, soit 69% de leur dernier salaire net. Conclusion, s’il y a autant d’hommes que de femmes au chômage (soit 2,4 millions d’allocataires en tout, sur les 3,224 millions de chômeurs), ce sont les jeunes en CDD, les plus de 50 ans victimes d’un licenciement économique ou les femmes ayant travaillé à temps partiel qui constituent la grande majorité des allocataires de l’Unedic.  Avec ces nouvelles données, les partenaires sociaux ont toutes les cartes en main avant d’aborder les négociations sur les nouvelles règles de l’assurance chômage, avant fin 2013

 

Trierweiler moins coûteuse que Carla Bruni ; c’est encore trop !

Trierweiler moins coûteuse que Carla Bruni ; c’est encore trop !

C’est moins que Carla Bruni mais c’est trop ! Pourquoi 5 collaborateurs ? Pour quoi faire ? Rien, sinon entretenir son image. D’abord le statut de Première dame n’existe pas du point de vue légal (constitutionnel), ensuite Trierweiler n’est pas l’épouse du président et n’a rein à faire à l’Elysée ( heureusement qu’Hollande n’a pas un ami homo !), troisième raison, s’il faut déjà 5 collaborateurs pour une mission qui n’existe pas on comprend les gaspillages  de l’Etat pour des missions qui elles existent. Le coût mensuel pour l’État des collaborateurs de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, est moins élevé que le dispositif qui entourait en janvier 2012 Carla Bruni-Sarkozy, affirme Matignon, interrogé par le député Guillaume Larrivé (UMP) dans une question écrite adressée au Premier ministre. Le 12 mars, le député de l’Yonne avait questionné « sur le coût, pour les finances de l’État, des collaborateurs affectés au service de Valérie Trierweiler ». Le député relevait notamment que la journaliste disposait d’un site internet à l’adresse http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler. Le total des rémunérations mensuelles nettes de ces cinq personnes est de 19.742 euros d’après Les services du Premier ministre. Dans sa réponse, révélée vendredi par Europe 1, Matignon affirme que « cinq collaborateurs sont affectés au service » de la compagne du chef de l’État. Ce sont « deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la Présidence de la République« , précise la réponse de Matignon. Selon Matignon, « le total des rémunérations mensuelles nettes de ces cinq personnes est de 19.742 euros ». Les services du Premier ministre complètent cette réponse d’une comparaison avec le dispositif dont bénéficiait Carla Bruni-Sarkozy, qui n’est pas nommément citée. « A titre de comparaison, huit collaborateurs étaient affectés au service de la Première dame en janvier 2012, pour une rémunération mensuelle nette globale de 36 448 euros », détaille ainsi Matignon. « A celle-ci s’ajoutaient tous les mois les facturations de deux prestataires externes assurant pour la Première dame la gestion d’un site internet pour un montant de 25.714 euros, soit une dépense mensuelle totale de plus de 60.000 euros », ajoute Matignon.

 

Mélenchon : Premier Ministre ou premier contestataire ?

Mélenchon : Premier Ministre ou premier contestataire ?

 

Mélenchon a adapté nettement une posture de contestation à l’égard du gouvernement, une place qu’il dispute à Lepen ; pour autant cela en ferait-il un bon premier Ministre ? Sans doute pas pensent les français. Un an après avoir appelé à voter pour François Hollande, Jean-Luc Mélenchon est devenu l’un des plus farouches opposants à la politique du gouvernement. Cela passe par les mots. Cela passe aussi par les gestes, comme il entend le démontrer dimanche 5 mai, à l’occasion de sa grande marche citoyenne organisée à Paris entre Bastille et Nation.  Un événement inédit, de l’aveu même de l’ancien candidat à l’élection présidentielle. « Ce que nous sommes en train de faire est une chose inouïe, a-t-il dit vendredi. C’est une manifestation de gauche sous un gouvernement de gauche, contre une politique sociale libérale et pour changer les institutions, c’est énorme, personne n’a jamais fait ça. » En septembre 2012, pourtant, Jean-Luc Mélenchon avait déjà organisé une manifestation. Le cofondateur du Parti de gauche entendait dénoncer les politiques d’austérité en Europe et mettre en garde le président Hollande contre le traité européen. A l’époque, environ 80.000 personnes s’étaient rassemblées à l’appel du député européen. Dimanche, l’ancien candidat à la présidentielle espère réunir 100.000 manifestants. Ce serait alors, admet-il, un « triomphe ». Mélenchon est dans une stratégie absolument suicidaire David Assouline Triomphe pour qui ? Triomphe pour quoi ? Très critique à l’égard du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon s’isole de plus en plus. Ses anciens alliés – les socialistes –, comme son ancien parti – le PS –, dénoncent son attitude. « Il est dans une stratégie à mon avis absolument suicidaire », juge ainsi vendredi le porte-parole de la rue de Solférino, David Assouline. « Il est malheureusement dans une logique à la Bayrou, l’homme de la présidentielle », constate dans Le Monde le député socialiste Jérôme Gued. Autre exemple, fin avril. Dans l’émission Des paroles et des actesJean-Luc Mélenchon avait assuré, sans frémir, être « candidat à Matignon ».  »Je l’ai pris comme une blague et je le considère toujours comme tel », avait commenté le lendemain Michel Sapin, sur BFMTV.  Les Français ne sont pas loin de partager l’avis du ministre du Travail. Selon un sondage BVA pour i>Télé rendu public vendredi, 79% des personnes interrogées considèrent que le cofondateur du Parti de gauche ne ferait pas un bon Premier ministre. D’après la même enquête, si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, il recueillerait 11% des suffrages, soit le même score qu’en 2012. Mélenchon a donc sa base, mais il peine à l’élargir. Pour l’heure, son appel du pied à Arnaud Montebourg est resté lettre morte.

Hollande : « comment réduire le chômage sans croissance » ; bonne question !

Hollande : «  comment réduire le chômage sans croissance » ; bonne question !

 

Hollande de toute évidence ne sait pas quoi faire mais il sait au moins poser les bonnes questions. Pas sûr que cela suffise pour faire un bon Président de la république. Il aurait pu se poser la question avant quand il a décrété l’inversion de la courbe du chômage en 2013 ; comme souvent chez les socialistes on parle social en oubliant la dimension économique. En déplacement dans le Doubs, ce vendredi 3 mai, le président de la République a salué les deux années supplémentaires que Bruxelles, est désormais prêt à accorder à la France pour ramener son déficit sous les 3% du PIB: « C’est une nouvelle importante parce qu’elle vient consacrer ce que la France a demandé depuis un an, c’est-à-dire que l’on mette la croissance au premier rang de nos priorités », a-t-il déclaré.  Mais, très vite, le chef de l’Etat a évoqué  la prévision de croissance de Bruxelles: « Je sais le scepticisme et la question qui se pose: comment réduire le chômage alors qu’il n’y a pas de croissance », a-t-il reconnu, citant l’estimation de la Commission européenne (-0,1% de hausse du PIB pour 2013). « Nous prenons ces prévisions pour ce qu’elles sont » et « nous préparons la reprise de la croissance », a-t-il poursuivi. « Un pays comme le notre ne peut pas vivre avec une croissance zéro, car nous avons une forte démographie. Les jeunes arrivent sur le marché de l’emploi, nous devons créer de la croissance ».  Pour lui, il s’agit d’une condition sine qua non pour « faire sortir le pays de la crise, et gagner la bataille de l’emploi ».  Sur ce sujet, Bruxelles a beau ne pas y croire, François Hollande maintient son engagement: inverser la courbe du chômage avant la fin 2013. « C’est un engagement que j’ai pris. Ce n’est pas une parole que j’ai prononcée en l’air. Je sais qu’il y a beaucoup de doutes, de scepticisme, même des prévisions qui ne vont pas dans ce sens », a déclaré le président de la République à la presse, en référence aux prévisions de la Commission européenne, publiée ce même jour.  La Commission table, en effet sur une hausse du chômage français, qui devrait culminer à 10,9% en 2014, selon ses estimations.

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées 3 mai 2013

 

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

La BCE qui a sauvé les banques ne sait pas quoi faire pour sauver les entreprises

La BCE qui a sauvé les banques ne sait pas quoi faire pour sauver les entreprises

La question centrale aujourd’hui sur le plan financier  est de faciliter  l’accès au crédit pour les entreprises étranglées par les banques et le tassement de la rentabilité. . La BCE se dit frustrée mais ne sait pas quoi faire. En attendant  le taux principal de refinancement des banques, ramené de 0,75 % à 0,5 %, plus bas historique, le taux de la facilité exceptionnelle auquel les banques peuvent se procurer des liquidités au jour le jour est abaissé de 1 % à 0,5 %. Quant au troisième taux directeur – sur les dépôts que les banques peuvent effectuer à la BCE – il est maintenu à 0 %. Mais il pourrait éventuellement devenir négatif, ce qui reviendrait alors à demander aux banques de payer pour déposer leur argent. «Nous sommes techniquement prêts, même si cela peut avoir des conséquences indésirables que nous étudions», a déclaré Mario Draghi lors de la conférence de presse traditionnelle. Cette seule évocation de taux négatifs a eu pour effet quasi pavlovien de faire baisser l’euro qui est repassé en deçà de 1,31 dollar sur les marchés. Le président de la BCE a par ailleurs souligné que la politique monétaire resterait très accommodante. «Les principales opérations de refinancement continueront de se faire à taux fixe et à allocation illimitée, aussi longtemps que nécessaire et au moins jusqu’au 8 juillet 2014». La décision de baisse des taux a fait l’objet «d’un très large consensus, et d’un autre consensus en faveur d’une baisse de 0,25 %», selon Mario Draghi. Ce qui signifie qu’il n’y a pas eu unanimité: au moins un gouverneur souhaitait un statu quo, voire une hausse. Et à l’inverse d’autres auraient préféré une réduction supérieure à 0,25 %. « Le patron de la BCE a fait part de sa « frustration » devant la raréfaction du crédit bancaire aux entreprises et à l’immobilier » Angela Merkel avait expliqué la semaine dernière que «la BCE (était) dans une situation difficile. Dans le fond elle devrait probablement relever un peu ses taux pour l’Allemagne, mais pour les autres pays, elle aurait en fait besoin d’agir un peu plus pour s’assurer que les entreprises ont accès au crédit». Il s’agit d’un constat factuel et non pas d’une pression sur la BCE de la part de la chancelière allemande, a estimé Draghi. Pour sa part il justifie la baisse de taux par la grande modération de l’inflation en zone euro (1,2 % sur un an) et par «la faiblesse de l’activité économique. Nous allons surveiller à l’évidence toutes les nouvelles statistiques… Nous nous tenons prêts à agir s’il le faut.» Plus nouveau, le patron de la BCE a fait part de sa «frustration» (sic) devant la raréfaction du crédit bancaire aux entreprises et à l’immobilier. Tout en regrettant que seulement 20 % des financements se fassent par les marchés financiers en Europe (contre 80 % aux États-Unis), il a annoncé que «le Conseil des gouverneurs avait décidé d’entamer des consultations avec d’autres institutions européennes (Commission et BEI) sur des initiatives visant à favoriser le fonctionnement du marché des “asset backed securities” (ABS) adossés à des prêts à des entreprises non financières». Il reconnaît que «les ABS ont mauvaise réputation» et qu’ils ont été à l’origine de la crise des subprimes de 2007. On ne saurait mieux dire combien l’assèchement du crédit bancaire est aujourd’hui préoccupant en zone euro.

 

Lagarde(FMI): un coup pour la croissance, un coup pour l’austérité

Lagarde(FMI): un coup pour la croissance, un coup pour l’austérité

 

Christine Lagarde dont Alain Minc disait que sa principale qualité était de savoir lire les communiqués du Trésor lit désormais ceux du FMI ; cette fois, elle soutient l’austérité après avoir ces dernières semaines soutenu la croissance ; une manière de dire tout et son contraire afin d’être sûre de ne pas se tromper ;  comme le FMI qu’elle dirige et qui a avoué avoir “ fait une erreur de calcul sur les conséquences de l’austérité sur la croissance ». La directrice générale du FMI Christine Lagarde, a estimé aujourd’hui, au lendemain des manifestations anti-austérité du 1er mai, qu’il n’y avait pas d’option alternative à la politique de consolidation budgétaire, dans une interview à la télévision suisse-romande. Interrogée par les journalistes de la Télévision suisse sur une option alternative à l’austérité, Mme Lagarde a répondu: « quelle est l’alternative? ». Selon elle, il n’est pas possible de recourir davantage à l’emprunt, ni de « refaire » du déficit, ni de faire une politique de relance, qui n’aurait pas les moyens financiers adéquats. Selon elle, la « consolidation et la discipline budgétaires » doivent se poursuivre, mas pas forcément au même rythme pour tous les pays, afin de tenir compte de la situation de chacun. « Certains pays doivent tenir le rythme, d’autres peuvent ralentir », a-t-elle dit, en citant le cas de la Grèce qui a obtenu un délai supplémentaire pour rembourser ses crédits. Pour Mme Lagarde, qui participe en ce moment au symposium de Saint-Gall, une sorte de « mini-Davos » qui réunit des décideurs internationaux chaque année dans l’université de cette petite ville du nord-est de la Suisse, il faut que les efforts actuels soient poursuivis. Dans cette interview de 15 minutes, visible sur le site internet de la RTS (radio télévision suisse), Mme Lagarde ajoute que « la situation est difficile » et qu’il faut à la fois observer « une discipline budgétaire » et « favoriser les éléments de croissance », afin de promouvoir les « investissements et l’emploi ». Interrogée sur l’Allemagne, la directrice du FMI a estimé que ce pays était en « train de récolter les fruits de sa politique ». Selon elle, il y a actuellement « trois types de vitesses dans le monde ». Les pays les plus rapides dans la croissance sont les pays émergents. Ils sont suivis par un 2e groupe, qui commence à renouer avec la croissance, et dont font partie les Etats-Unis, la Suède et la Suisse. Enfin, le 3e groupe est composé de la zone Euro et du Japon, qui « peinent à retrouver le chemin de la croissance». Interrogée sur l’affaire Tapie, Christine Lagarde a répondu qu’elle ne quitterait pas le FMI. « A chaque jour suffit sa peine, s’il y a des investigations, je continuerai à faire mon métier », a-t-elle déclaré. En réponse à une question sur « une ligne rouge » dans ce dossier qui l’obligerait à démissionner, Mme Lagarde a répondu: « le FMI ne fait pas de spéculations, et je ne fais pas de spéculations ». Mme Lagarde a été convoquée en mai par la justice française pour s’expliquer sur ce dossier.

1...171819202122



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol