Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Valls en dépit de la très haute considération qu’il a pour son action (et pour lui-même) ne fait pas mieux que ses prédécesseurs à part des déclarations. Il faudrait d’abord comprendre, ensuite agir. Comprendre que c’est le résultat de la misère, de l’échec scolaire, de la complicité de fait avec les réseaux de trafiquants ; Envoyer l’armée est ridicule quand il s’agit d’un travail fin d’information et d’infiltration sur le terrain, d’autre part à Marseille, rien n’est comme ailleurs, la corruption gangrène la ville et pas seulement à propos de la drogue, un sujet tabou ! Les élus socialistes marseillais, Samia Ghali et Patrick Mennucci ont fait montr d’un cran la critique  vendredi mais ils n’ont pas été au bout de leurs propos. Ils ont estimé que la pauvreté et l’échec scolaire étaient responsables des violences dans la citée phocéenne, après la mort d’un mineur de 17 ans jeudi soir dans un règlement de comptes et le décès d’un trentenaire vendredi mortellement blessé dans une rixe. Dans un communiqué, le député-maire de secteur, Patrick Mennucci, explique que la situation de violence « n’est pas étrangère à la pauvreté économique de la ville, aux 30% de Marseillais vivant sous le seuil de pauvreté, aux 25% d’échec scolaire, de l’abandon des quartiers du nord et de quelques quartiers du centre là où les règles ne sont pas les mêmes que dans le reste du pays ».  M. Mennucci s’est joint à un appel à un rassemblement samedi matin en hommage au jeune homme mortellement poignardé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’endroit même de l’agression dans le centre-ville.  De son côté, la sénatrice-maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, qui avait prôné fin août un recours à l’armée dans les quartiers nord de Marseille, a déploré, dans une interview sur Europe 1, que l’ »Ecole de la République n’apporte pas assez de réponses à ces jeunes ».   »C’est l’école du crime qui les forme, c’est pas l’école de la République », a affirmé la sénatrice, demandant la mise en place « de contrats d’apprentissage dès 14 ans. »  Enfin, le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Eugène Caselli (PS), a demandé « que la lutte contre les réseaux de trafiquants monte d’un cran » tout en renouvelant sa confiance « à l’action résolue du ministre de l’Intérieur et des forces de sécurité ».  L’élu souligne que les « réseaux de trafiquants (…) gangrènent les quartiers de notre ville les plus en souffrance économique, sociale et urbaine. »

 

 

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