Archive mensuelle de avril 2013

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Laboratoires pharmaceutiques : corruption généralisée aux Etats Unis. Pas en France !

Laboratoires pharmaceutiques : corruption généralisée aux Etats Unis. Pas en France !

Ce n’est pas en France que se produit la corruption puisqu’aucun procès n’est prévu (en dépit de l’affaire Cahuzac) mais aux Etas unis. « Le département américain de la Justice a déposé une deuxième plainte au civil contre Novartis Pharmaceuticals invoquant des pots-de-vin payés par la société à des prestataires de santé », écrit le communiqué du DoJ.  Le gouvernement cherche à obtenir « le maximum de dommages et intérêts autorisé par la loi » pour avoir corrompu « des médecins afin de les inciter à prescrire des produits de Novartis qui étaient remboursés par les programmes d’assurance-santé fédéraux », selon la plainte et le communiqué du DoJ.  Novartis est principalement accusé d’avoir payé des médecins pour des conférences sur certains de ses médicaments, notamment le Lotrel et le Valturna (hypertension) ou le Starlix (diabète) lors d’événements qui n’étaient rien d’autre que des déplacements récréatifs.  Dans plusieurs cas Novartis a payé des médecins pour de « prétendues conférences qui n’ont pas eu lieu du tout, auxquelles personne ou quasiment personne n’a assisté, et pour lesquelles aucun document de présentation n’avait été imprimé », poursuit le DoJ.  Dans certains cas, toute allocution était même virtuellement impossible « comme lors de sorties en mer pour pêcher en Floride » ou dans des restaurants de la chaîne Hooters connue pour ses serveuses très pulpeuses en T-shirts et shorts très moulants et courts, détaille encore le DoJ.  Les médecins étaient également souvent invités dans des restaurants chics et chers: il donne l’exemple d’un dîner pour trois où, outre un repas à 672 dollars par tête, le médecin invité a reçu un honoraire de 1.000 dollars.   »Les analystes de Novartis montrent que ces programmes » de supposées conférences « étaient très rentables en termes d’ordonnances supplémentaires générées pour ses médicaments », souligne le DoJ.  Le laboratoire helvétique n’a donc pas lésiné et y a consacré 65 millions de dollars entre janvier 2002 et novembre 2011 pour 38.000 programmes de conférences liées aux Lotrel, Valturna et Starlix.   »Les patients méritent des soins fondés sur le jugement médical sain d’un médecin, pas sur l’intérêt financier des médecins », a commenté Stuart Delery, l’un des procureurs cité dans le communiqué.  Les programmes fédéraux d’assurance-médicale Medicare et Medicaid, pour les personnes âgées ou à faibles ressources, « ont dû verser des millions de dollars de demandes de remboursements entachées de corruption », dénonce-t-il encore.  La plainte de vendredi est de plus vaste ampleur que celle déposée mardi, qui accusait Novartis d’avoir, depuis 2005, poussé au moins une vingtaine de pharmacies « à orienter des milliers de patients ayant reçu une greffe » vers l’un de ses médicament, le Myfortic, en proposant « des pots-de-vin sous forme de rabais et de promotions ».  Les autorités fustigent aussi Novartis pour avoir tenu des programmes de conférences de médecins qu’il « savaient entachés de possibles pots-de-vins » alors qu’il avait passé un accord amiable de 422,5 millions de dollars avec le gouvernement américain en septembre 2010 pour mettre fin à des accusations de marketing et d’incitations illicites à prescrire certains médicaments.   »Novartis conteste les accusations du (gouvernement) dans les deux cas et se défendra. Nous avons hâte de présenter les faits devant un tribunal », a commenté une porte-parole de Novartis.   »Les rabais et ristournes par des compagnies pharmaceutiques sont des pratiques usuelles, correctes et légales reconnues par le gouvernement lui-même », et les « prestations de médecins lors de conférences sont une pratique usuelle et acceptée de notre secteur », a-t-elle argumenté.

 

Moral des ménages avril : en berne à cause du chômage

Moral des ménages avril : en berne à cause du chômage

 

Le moral des ménages français est resté très bas en avril, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  L’indicateur qui synthétise leur confiance s’est établi à 84 points, stable par rapport à mars et donc toujours loin de sa moyenne (100) sur ces 25 dernières années.  Mais au-delà, c’est l’opinion des ménages sur leur pouvoir d’achat dans les douze prochains mois qui se dégrade encore (-1 point, à -62) après avoir déjà atteint un minimum historique en mars (-61).   »Cela traduit un niveau de confiance qui est faible, une anticipation d’appauvrissement », commente pour l’AFP Michel Martinez, économiste à la Société générale. Citant la « hausse des prélèvements obligatoires » et l’ »augmentation rapide du chômage », il rappelle que « cela se traduit concrètement par des pertes de pouvoir d’achat ».   »On ne voit pas pourquoi le moral des ménages s’améliorerait », tranche Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques.   »Le chômage continue à augmenter (…) et les perspectives, en tout cas sur la prochaine année, ne sont pas bonnes », détaille-t-il, rappelant que le gouvernement lui-même tablait « sur une hypothèse optimiste » de 0,1% de croissance en 2013.   »Et en plus, on nous dit qu’il va falloir faire des efforts pour réduire les déficits, c’est-à-dire soit des augmentations d’impôts soit des baisses de dépenses publiques », ajoute cet économiste. « Il n’y a pas beaucoup de raisons d’être optimiste », reconnaît-il.  Comme c’est souvent le cas en France, dans ce climat de morosité ambiante, les ménages semblent toutefois ne pas avoir complètement renoncé à consommer. Ils sont en effet légèrement plus nombreux qu’en mars à estimer opportun d’effectuer maintenant des achats importants.  Selon la même tendance, ils envisagent moins qu’en mars de privilégier l’épargne dans la conduite de leur budget (-4 points sur un mois).  Si les Français se montrent un tout petit peu moins pessimistes sur l’évolution du marché de l’emploi en avril (-2 par rapport à mars), ils continuent néanmoins massivement d’anticiper une augmentation du chômage, avec un indicateur de 76 à comparer à une moyenne de 32 sur 25 ans.  Pour Michel Martinez, « on voit bien qu’il y a un décalage entre la perception de la situation courante et la perception de la situation future ». « Cela traduit deux choses: une réalité et un climat de manque de confiance, ou de défiance, pour reprendre le mot qui figurait dans le débat de la présidentielle il y a un an », estime-t-il.  Il recommande au gouvernement d’expliquer davantage ses projets et d’accélérer les prises de décisions. « C’est toute la difficulté d’une politique de communication que de restaurer la confiance et de dire +mais non ça va s’arrêter parce que j’ai trouvé des solutions+ », commente-t-il.  Pour M. Heyer également, le pessimisme des ménages s’explique par la difficulté du gouvernement à leur donner de la visibilité sur l’avenir alors que lui-même semble sonné par une conjoncture récessive qu’il n’avait pas prévu et qui annihile l’effet de nombre de ses réformes.   »On ne nous dit pas que c’est un mauvais moment à passer et que ça ira mieux dans six ou douze mois », remarque l’économiste. « On nous dit: +il y aura de l’austérité jusqu’à la fin du quinquennat+ », afin de ramener le déficit le plus proche possible de zéro, regrette-t-il.

 

Wall Street Etats Unis : inquiétudes sur la croissance

Wall Street Etats Unis : inquiétudes sur la croissance

« Les investisseurs les plus optimistes ont traîné des pieds en cette fin de semaine en raison de résultats d’entreprises mitigés et d’un chiffre plus faible que prévu sur le PIB du premier trimestre aux Etats-Unis », ont remarqué les analystes de Charles Schwab.   »Les statistiques diffusées avant la séance ne font qu’offrir la confirmation de ce qu’on savait déjà: l’économie américaine peine à décoller mais reste à un rythme de croisière assuré », a expliqué Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.  Le PIB des Etats-Unis a en effet progressé de 2,5% en rythme annualisé cet hiver. Cela représente une nette accélération par rapport au trimestre précédent, quand le PIB américain avait crû de 0,4%, mais cela reste en dessous des attentes des analystes.  Les investisseurs ont toutefois été un peu rassurés par le chiffre sur la consommation des ménages, qui a connu pendant les trois premiers mois de l’année sa progression la plus forte en plus de deux ans (3,2% en rythme annualisé), et a fourni à elle seule plus de 2,2 points de croissance au pays.  De plus, a remarqué Patrick O’Hare de Briefing.com, « une croissance faible devrait pousser la Fed (banque centrale américaine) à prolonger sa politique actuelle, qui est toujours une source de soutien au marché ».  Le marché a par ailleurs digéré une baisse du moral des ménages aux Etats-Unis en avril, qui s’est établi à son niveau le plus faible depuis janvier, mais est apparu nettement meilleur que les attentes des analystes.

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

 Erreur sur la personne ou maladresse volontaire ? En tout cas le secrétaire de l’ONU reçoit le président (ex) Sarkozy. Il se pourrait que l’ONU ne soit pas informée des élections présidentielles de juin 2012 et du changement de locataire de l’Elysée. Ou alors Hollande est tellement transparent au plan international qu’on a préfèré recevoir son prédécesseur.  L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est donc entretenu vendredi à New York avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, a indiqué son attachée de presse.  Il s’agissait de « retrouvailles amicales » à la résidence new-yorkaise de M. Ban, a précisé Véronique Waché.   »C’est une visite privée à la demande du président Sarkozy », a souligné le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky. Il a rappelé que M. Ban « avait travaillé en coopération étroite avec M. Sarkozy lorsque celui-ci était en fonction ».  M. Sarkozy venait de Montréal, où il a donné jeudi une conférence ( payée autour de 100 000 dollars, une bricole !) dans laquelle il a évoqué sa confiance dans l’avenir de l’Union européenne et de l’euro, selon le témoignage d’un des participants.

 

Les députés font leur miel !

Les députés font leur miel !

 Avec un revenu de l’ordre de 20 000 euros mensuels plus les avantages, les députés font leur miel depuis longtemps ; cette fois ils ajoutent des ruches sur le toit de l’assemblée, tout un symbole d’économie durable pour nos « chers » députés. . Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), « accueillera en effet jeudi à 16H00 trois essaims d’abeilles dans les ruches bleu, blanc et rouge installées le 3 avril dernier sur le toit du Palais Bourbon », a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.   »60.000 abeilles côtoieront désormais les députés et les fonctionnaires de l’Assemblée nationale. Elles ont été acquises, comme le matériel, auprès de la société Lerouge Apiculture. L’exploitation du rucher a été confiée à un groupe de salariés volontaires de l’institution. La Société centrale d’apiculture, qui assure depuis sa création en 1856 l’exploitation du rucher du Sénat au jardin du Luxembourg à Paris, apportera une assistance technique et un cursus de formation », précise le communiqué.   »Depuis son élection, Claude Bartolone a engagé plusieurs actions en faveur du développement durable, notamment la compensation carbone des déplacements aériens, et l’acquisition d’une flotte de véhicules hybrides », souligne le texte. « De nouvelles initiatives viendront compléter cette première étape symbolique et pédagogique en faveur d’une gestion plus responsable de l’institution durant la législature ».

Hollande : un an de couacs

Hollande : un an de couacs

 

Hollande a visiblement un réel problème d’autorité à commencer au sein de son couple, rappel des couacs de sa première année.

CANNABIS

Le 5 juin, la ministre écologiste Cécile Duflot interrogée sur le sujet à la radio se dit favorable à la dépénalisation du cannabis, en rappelant que le parti des Verts défend cette position depuis « très longtemps ».

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, la rappelle à l’ordre en soulignant que « le gouvernement n’a rien dit sur ce sujet ».

Le 15 octobre, c’est le ministre de l’Education, Vincent Peillon, qui a droit à sa remontrance après avoir souhaité la veille à titre personnel un débat sur la dépénalisation du cannabis, déclenchant une levée de boucliers à droite mais aussi à gauche.

Dépénaliser le cannabis, « ce n’est pas la position ni du gouvernement, ni du président de la République et ça n’a pas changé », corrige M. Ayrault.

LE TWEET DE VALERIE

Le 12 juin, la compagne du chef de l’Etat Valérie Trierweiler crée la stupeur et place le président François Hollande en position délicate en adressant sur Twitter ses encouragements au dissident PS opposé aux législatives de la Rochelle à Ségolène Royal, l’ex-compagne de François Hollande. Un geste qu’elle qualifiera quelques mois plus tard d’ »erreur ».

ROMS

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls défend une politique de « fermeté » face aux campements illicites de Roms, dont il accélère les évacuations.

Le 10 août 2012, la Commission européenne met la France sous surveillance sur la façon dont elle traite les Roms, mettant en garde contre « les expulsions arbitraires et les traitements discriminatoires ».

Le 29 août, ce sont des rapporteurs des Nations unies (Onu) qui lancent la même mise en garde.

Entretemps, la ministre du Logement Cécile Duflot a elle-même estimé que démanteler des campements roms sans les reloger revenait à « mettre les gens dans une précarité encore plus grande ».

FLORANGE

Le 19 octobre, le président Hollande rectifie les propos malheureux à la radio de Jean-Pierre Jouyet, le futur président de Banque publique d’investissement (BPI), sur l’aciérie de Florange (Moselle), qu’il a comparée à un « canard boiteux ». « Florange n’est pas un canard boiteux », mais n’est pas éligible à une aide de la BPI, corrige M. Hollande.

Début décembre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, propose sa démission quand il découvre que le Premier ministre a repoussé sa proposition de nationaliser temporairement le site pour favoriser les repreneurs, lui préférant un accord avec le PDG d’ArcelorMittal.

M. Montebourg reste finalement au gouvernement, mais réaffirme le 18 décembre dans Le Monde que « la nationalisation temporaire est une solution d’avenir » pour Florange, en opposition avec la position de M. Ayrault.

LES 35H

Le 30 octobre, Jean-Marc Ayrault déclare dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France que le débat sur la durée légale du travail n’est pas « tabou », déclenchant railleries à droite et incompréhension à gauche.

Soucieux d’éteindre l’incendie, M. Ayrault précise ensuite qu’il n’est « pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n’est pas la cause de nos difficultés économiques ».

TENSIONS AVEC LES ECOLOGISTES

Le 9 novembre 2012, François Hollande juge « possible » un départ des deux ministres écologistes du gouvernement, mais « ne le souhaite pas ».

Le même jour, face au « virage post-rapport Gallois » sur la compétitivité et aux « annonces très en faveur des entreprises sans contreparties et sans conversion écologique », le chef de file des sénateurs EELV Jean-Vincent Placé s’était interrogé sur la participation de son parti à l’équipe Ayrault.

LES REGRETS DE VALLS

Le 13 novembre 2012, Manuel Valls soulève une bronca à l’Assemblée nationale, en accusant la droite d’être responsable du « retour du terrorisme ». François Hollande demande à son ministre de l’Intérieur et à la droite de ne « pas se diviser » sur le terrorisme, une question « trop grave » pour polémiquer.

Valls dira le lendemain devant les députés qu’il « regrette » ses propos.

« LIBERTE DE CONSCIENCE »

Le 20 novembre 2012, alors que les manifestations contre le mariage homosexuel battent leur plein, le président Hollande reconnaît la possibilité pour les maires hostiles d’invoquer leur « liberté de conscience » afin de déléguer leur signature à un adjoint.

Une position vue comme un recul inacceptable par les défenseurs du projet de loi pour qui la loi s’applique à tous. Après un certain flottement gouvernemental, François Hollande assure que la loi « va s’appliquer partout, dans toutes les communes ».

2013

LE SEISME CAHUZAC

Le 19 mars 2013, François Hollande décide de mettre « fin aux fonctions de Jérôme Cahuzac, à sa demande », après l’annonce par le parquet de Paris d’une information judiciaire pour des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale visant le ministre du Budget. A ce moment-là, le président comme le Premier ministre semblent croire à l’innocence de ce dernier.

Mais M. Cahuzac avoue le 2 avril avoir bien possédé un compte caché en Suisse et transféré à Singapour, ouvrant une large polémique qui éclabousse l’exécutif et l’ensemble de la classe politique.

Le président Hollande annonce dans la foulée une loi de transparence de la vie publique et demande aux ministres de publier leur patrimoine, ce qui ne fait pas l’unanimité.

La « République exemplaire » promise par le président subit son plus sérieux revers.

AUSTERITE

Plusieurs ministres tels Arnaud Montebourg, Cécile Duflot et Benoît Hamon demandent dans les premiers jours d’avril une inflexion de la politique économique et sociale comme réponse supplémentaire à la crise politique déclenchée par l’affaire Cahuzac.

Le président Hollande déclare qu’ »aucun ministre ne peut remettre en cause la politique qui est conduite, qui n’est pas l’austérité ».

 

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

 

Acculé Hollande devrait se résoudre à changer le gouvernement mais en gardant Ayrault, une sorte de jeu de chaises puisque le gouvernement sera plus resserré. Ayrault a d’ailleurs décidé de ne pas se présenter aux élections municipales de Nantes. En fait un changement style Hollande, on change mais sans changer. Un gouvernement qui de toute façon sera discrédité en moins de 6 mois avec l’austérité, le chômage, la récession et l’endettement. Exacerbées il y a quelques semaines au moment des aveux de Jérôme Cahuzac, ces rumeurs de remodelage de l’équipe ministérielle s’étaient un peu tues, avant de reprendre de plus belle ces derniers jours.  Jeudi, c’est le président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone, déjà critique sur les déclarations de patrimoine, et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui ont relancé les spéculations en plaidant pour un « nouveau moment du quinquennat », plus offensif sur les plans économiques et sociaux.   »Nous sommes à la fin du premier moment du quinquennat, ce temps où on met en place les outils et les politiques », a dit aussi vendredi le ministre du Travail, Michel Sapin, sur RMC/BFM TV. Selon ce proche du chef de l’Etat, le « deuxième moment », celui « de la cohérence, de la cohésion, de l’efficacité », viendra « quand François Hollande l’aura choisi ».  Le quinquennat de M. Hollande semble ainsi traverser un moment charnière, un an presque jour pour jour après le retour de la gauche à l’Elysée.  Est-ce la bonne fenêtre de tir pour changer de Premier ministre? « Non, je ne pense pas du tout », rétorque M. Sapin. « Je crois profondément que Jean-Marc Ayrault a le caractère, la personnalité de ce temps de l’effort, de ce temps du redressement », assure-t-il.   »On n’est pas en train de faire nos cartons », confirme un conseiller de M. Ayrault. Le chef du gouvernement, dont la cote de popularité est aussi basse que celle du président, multiplie d’ailleurs les interventions médiatiques et veut incarner la bataille pour l’emploi et la compétitivité.  Changer de Premier ministre moins d’un an avant les municipales, ce sera donc non. Mais remanier « c’est autre chose », explique M. Sapin.  Une source gouvernementale décrit ainsi un « glacis » qui aurait saisi certains ministères, où il ne se passerait presque plus rien, « les administrations considérant que ce n’est pas la peine de se bouger pour des ministres qui ne vont pas rester ».  Certains pourraient en effet faire les frais d’un remaniement autour d’une équipe resserrée à une vingtaine de membres, contre 38 actuellement.  Un nombre limité de ministres aurait bien des avantages, avec en particulier des « réunions qui dureraient moins longtemps », selon un conseiller de M. Ayrault. Mais ce n’est pas non plus la panacée. Avec moins de ministres, « vous couvrez plus ou moins bien les sujets » et ne pouvez pas livrer de « travail d’écoute, de réception des informations », explique ce membre du cabinet du Premier ministre.  Sans réduire le nombre de ministres, un remaniement pourrait cependant permettre de fluidifier l’organisation gouvernementale, en particulier à Bercy, où cohabitent pas moins de sept ministres. Un nouveau gouvernement Ayrault pourrait aussi accueillir des poids lourds de la majorité comme Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal. Lionel Jospin avait ainsi musclé son équipe en 2000 en faisant appel à Laurent Fabius ou Jack Lang .  Le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, a quant à lui plaidé sa cause sur Public Sénat: « Si j’étais ministre, je vous assure, on ne m’entendrait pas, je ferais mon boulot et puis c’est tout ».   »S’il (M. Hollande) ne voulait pas que je l’affaiblisse, il fallait qu’il me propose l’Intérieur », ironise le maire de Dijon, qui avait refusé un poste ministériel en mai 2012 et s’est depuis opposé à une application du non-cumul des mandats dès 2014.  En attendant un éventuel changement d’équipe autour de l’été, M. Ayrault et ses ministres tentent d’améliorer le fonctionnement de la majorité. « Il faut plus parler avec les parlementaires, il faut plus parler avec les partis de la majorité », conseille ainsi M. Sapin.  Une ministre estime pour sa part qu’il faut au sein du gouvernement « des prises de position plus solidaires et loyales avec ceux qui nous ont donné des responsabilités ». MM. Hollande et Ayrault avaient fait un même rappel à l’ordre ces dernières semaines quand Arnaud Montebourg, Cécile Duflot ou Benoît Hamon avaient réclamé une inflexion de la politique économique.

 

PS : « Merkel c’est Thatcher » !

PS : « Merkel c’est Thatcher » !

François Hollande a engagé depuis son élection « la bataille de la réorientation » en Europe. « Notre vision du redressement économique et social de l’Europe passe par le retour de la croissance et la fin de l’austérité », souligne ce texte d’une vingtaine de pages, qui doit être être présenté à la Convention du parti sur l’Europe le 16 juin, selon la direction du PS.  Le document se montre particulièrement sévère envers Angela Merkel. Celle ci, écrit le texte, « ne songe à rien d’autre qu’à l’épargne des déposants outre-Rhin, à la balance commerciale enregistrée par Berlin et à son avenir électoral ».   »Le projet communautaire, ajoute le document, est aujourd’hui meurtri par une alliance de circonstances entre les accents thatchériens de l’actuel Premier ministre britannique – qui ne conçoit l’Europe qu’à la carte et au rabais – et l’intransigeance égoïste de la chancelière Merkel ».   »A quel niveau de la crise de la dette, s’inquiète-t-il, faudra-t-il arriver pour que la chancelière conservatrice accepte de réfléchir à la possibilité de mutualiser une partie des dettes des Etats membres et mettre en place un +fonds de rédemption+ préventif et dissuasif face aux attaques spéculatives ».   »Affronter démocratiquement la droite européenne, c’est se confronter politiquement à la droite allemande », souligne le projet, qui se veut aussi une contribution au Parti Socialiste Européen (PSE) qui prépare son Manifeste pour les élections européennes de l’année prochaine.  De plus en plus de responsables socialistes dénoncent « les politiques d’austérité » en Europe. Dans un entretien au quotidien français Le Monde vendredi, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone appelle François Hollande à une « confrontation » avec Angela Merkel sur ce thème, là où le président avait évoqué fin mars une « tension amicale ».

Economie, politique, société: pages les plus regardées 26 avril 2013

 chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Sondage : 9% seulement des jeunes patrons font confiance au gouvernement sur la croissance

Sondage : 9% seulement des jeunes  patrons font confiance au gouvernement sur la croissance

 

. Le 9e baromètre Croissance Plus-Astorg réalisé par Opinion Way révèle que les dirigeants d’entreprise de croissance broient du noir à leur tour: 44% seulement estiment qu’au cours des six derniers mois l’activité a été conforme à leurs objectifs. Un niveau deux fois supérieur à celui enregistré au pire moment de la crise de 2010.  «Notre baromètre existe depuis quatre ans et jamais l’inquiétude n’a atteint un tel niveau», insiste Olivier Duha, le président de CroissancePlus. Et ce dernier d’enfoncer le clou: «44%, cela peut paraître assez faible, comparé au paysage global français, mais attention! nous parlons de dirigeants d’entreprises très dynamiques, affichant généralement une croissance de leur chiffre d’affaires de plus de 10% par an et qui font preuve normalement d’un optimisme à toute épreuve.»  Le sondage est porteur d’une triple mauvaise nouvelle pour l’économie française: d’abord, seuls 2 patrons sur 10 envisagent une progression de leur taux de marge. Autrement dit, l’investissement va être pénalisé, 21% des sondés envisageant même de le réduire. «Cela démontre que nous ne sommes pas du tout en sortie de crise, décrypte Olivier Duha. En 2010, alors que l’horizon s’éclaircissait un peu, seulement 3% des dirigeants d’entreprises de croissance prévoyaient de réduire leurs investissements.» Autre nouvelle inquiétante, la seule voie de salut, selon les dirigeants interrogés, se trouve dans les nouveaux marchés porteurs, hors de France. 56% d’entre eux se disent optimistes pour l’économie mondiale, mais ils sont 8% seulement à l’être pour l’économie française. L’écart par rapport à la dernière enquête, réalisée en juin 2012, s’est creusé de 22 points.

L’austérité budgétaire: « une erreur » ( Pisani-Ferry)

L’austérité  budgétaire: « une erreur » (selon Pisani-Ferry)

Nouveau patron du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, l’économiste Jean Pisani-Ferry estime, dans un entretien accordé jeudi à l’AFP, que l’Europe a « fait l’erreur de tout miser sur la réduction des déficits publics ».

Cet ancien conseiller des socialistes Dominique Strauss-Kahn à Bercy et Lionel Jospin à Matignon vient de quitter la direction du cercle de réflexion européen Bruegel. Il annonce aussi avoir démissionné du Haut Conseil des Finances publiques, un organisme indépendant adossé à la Cour des comptes qui vient de rendre son premier avis sur les prévisions économiques du gouvernement.

QUESTION: Comment interprétez-vous votre nomination?

REPONSE: « Le fait d’avoir choisi quelqu’un issu du monde des +think tank+, d’un milieu européen, d’une institution qui a sa liberté de parole et son indépendance, cela démontre, de la part du Premier ministre, une volonté d’ouverture et de débat, le souci d’un regard neuf.

Aussitôt nommé, j’ai démissionné du Haut Conseil des Finances publiques pour qu’il n’y ait pas le moindre soupçon. Le Haut Conseil est une institution dont on comprendra vite qu’elle est indispensable à la crédibilité de la politique budgétaire. Mais elle est encore très jeune. Je ne pense pas une seconde que ma présence aurait nui à son indépendance mais je n’ai pas voulu lui faire courir le risque de la controverse. »

Q: Quelle sera la mission du nouveau commissariat, qui remplace le Centre d’analyse stratégique?

R: « La structure reprend le Conseil d’analyse stratégique. Quant aux missions, il y a une double volonté. D’abord d’avoir une relation plus forte avec la décision publique, donc d’éclairer les choix publics, de se porter sur des sujets plus centraux et plus stratégiques. D’autre part, il y a une volonté d’impliquer les partenaires sociaux, la société civile, donc d’avoir une fonction renforcée de concertation et de débat public. Ce sont deux missions complémentaires: plus le gouvernement compte sur cette institution, plus les partenaires extérieurs la prennent au sérieux, et plus le débat implique les différents acteurs plus il est intéressant pour le gouvernement. »

Q: Quelle est votre position dans le débat actuel entre croissance et austérité?

R: « Une remarque d’abord: c’est typiquement dans une situation d’interrogation sur la voie à prendre qu’une institution comme la nôtre est utile. Nous devrons regarder un peu plus loin que les dirigeants qui sont dans l’action immédiate. Pour que les politiques puissent, lorsque c’est nécessaire, être infléchies ou changées, il faut le préparer par des réflexions mûries à froid plutôt que dans le feu de l’action. La réflexion doit avoir un temps d’avance.  Ma position personnelle, qui à ce stade repose sur les travaux de Bruegel plutôt que sur ceux du commissariat, est claire: l’Europe a fait l’erreur de tout miser sur la réduction des déficits publics et de croire que donner un coup de collier à l’ajustement budgétaire sans avoir auparavant réglé les problèmes de l’économie privée lui permettrait de se sortir des difficultés. Le sérieux budgétaire est indispensable, il ne faut surtout pas l’abandonner. Mais c’est une oeuvre de longue haleine. Parallèlement, il faut améliorer, à l’échelle européenne, les conditions du financement bancaire, poursuivre le désendettement privé. Bref, créer les conditions de la croissance. Comme ces conditions n’étaient pas remplies, le coup de collier budgétaire n’a pas donné le résultat attendu, au contraire, comme l’économie était faible et les taux d’intérêt déjà près de zéro, la consolidation budgétaire a eu des effets négatifs sur la croissance beaucoup plus importants que prévu. »

 

« Mur des cons »: démonté mais devant le CSM

« Mur des cons »: démonté mais devant  le CSM

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), instance de nomination et de discipline des magistrats, devra apprécier s’il y a eu « manquement à la déontologie » de la part du SM, qui avait exposé dans son local syndical parisien un « mur des cons » regroupant des dizaines de photos de personnalités du monde politique, médiatique et judiciaire.  Pour la garde des Sceaux, le syndicat « a pris des risques (…), à en juger les menaces de récusation (de magistrats) » dans des procédures en cours.   »C’est un acte insupportable, stupide et malsain », a-t-elle dit en réponse au sénateur UMP Antoine Lefèvre, qui lui reprochait d’avoir minimisé l’initiative du 2e syndicat de magistrats, classé à gauche.  La ministre condamne ainsi dans des termes plus forts le trombinoscope du SM, qu’elle avait seulement qualifié la veille d’ »action malheureuse » et « inadmissible » devant l’Assemblée nationale, affirmant que les offensés étaient libres de porter plainte.   »Ce qui est important, c’est que notre magistrature retrouve sa noblesse et que nous puissions la débarrasser du soupçon qui pèse sur son impartialité », a-t-elle justifié au Sénat.  Plus tôt dans la journée, Mme Taubira exprimait dans un communiqué sa « vive émotion » et sa « consternation » au sujet de l’initiative du SM, qu’elle « condamne ». Mais restait silencieuse sur l’hypothèse d’une saisine du CSM plusieurs fois réclamée par la droite, notamment par le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, qui a écrit au président Hollande en ce sens.   »Ce mur a été fait à une ancienne époque, sous l’ère Sarkozy, où les magistrats étaient attaqués de toutes parts », avait tenté de relativiser mercredi la présidente du SM, Françoise Martres, qualifiant ce trombinoscope de « défouloir » sur un mode « potache ».  Le SM a depuis démonté son « mur ». Dès mercredi, le syndicat avait jugé que sa « private joke » étant devenue publique, elle n’avait plus lieu d’être.  Mais la classe politique de droite a condamné à l’unisson « une liste noire » et « une remise en cause de l’impartialité de la justice », selon les termes du député UMP Luc Chatel, lui-même un épinglé du mur.  Le feu des critiques était également attisé par la gauche, qui après être restée discrète a elle aussi condamné jeudi le désormais célèbre « mur des cons ».   »C’est pas supportable », a réagi dans la matinée le président de l’Assemblée Claude Bartolone (PS), tandis que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine jugeait la démarche « inappropriée ».  Sur ce panneau aux multiples visages, on pouvait reconnaître Nadine Morano, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le juge Philippe Courroye, Jacques Attali ou le journaliste David Pujadas, parfois affublés de légendes infamantes.

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

 Je suis candidat à Matignon », a déclaré Jean-Luc Mélenchon qui estime que dans la majorité actuelle « pas un député PS n’avait été élu sans les voix du Front de gauche, et pas un des députés du Front de gauche ne l’avait été sans le PS ». « Cette majorité a été élue sur un programme et François Hollande a déplacé le curseur vers la droite, vers les solfériniens », a-t-il poursuivi.   »Je veux qu’on change le centre de gravité, qu’on applique une autre politique », a-t-il ajouté. Comme on lui demandait ce qu’il ferait s’il était nommé à Matignon, il a répondu: « Je sais quoi faire ».  D’abord « rassurer les nôtres: on passe à toute vitesse la loi contre les licenciements boursiers, répression de tous ceux qui ont truandé, moratoire sur la dette et après on commence à donner de la respiration au pays, des sous, de la thune…On titularise tous ceux qui sont en précarité dans la fonction publique (…) et après on convoque la constituante ».  Concernant la décision du gouvernement de s’opposer à la proposition de loi sur l’amnistie sociale, il s’est dit « consterné et, comme beaucoup, blessé » et a accusé le président François Hollande de « duplicité ». « Quelle duplicité parce qu’il m’a promis les yeux dans les yeux qu’il ferait l’amnistie », a-t-il dit précisant que cette promesse avait été faite « la première fois (qu’il) l’a rencontré après son élection ». « J’en donne ma parole d’honneur », a-t-il dit.  Face à l’économiste Jacques Attali, il a développé sa théorie, selon laquelle la France devrait refuser de rembourser sa dette, « la bombe nucléaire ». « J’ai besoin que l’on sache que je suis absolument déterminé (…) ce qui compte, c’est le rapport de force que l’on fait », a-t-il dit.   »Arrêtons de rembourser une dette que nous ne pourrons jamais rembourser », a-t-il poursuivi plaidant pour le recours à l’inflation.   »Si vous faites cela, vous condamnez la France à sortir de l’euro », lui a répliqué M. Attali, estimant que la politique prônée par M. Mélenchon n’était « pas possible à appliquer à l’échelle française » sinon ce serait « la Corée du Nord », mais elle le serait « à l’échelle européenne, pourquoi pas ».  Habitué au « parler dru et cru », Jean-Luc Mélenchon a également enchaîné les phrases qui claquent s’attirant les rires du public mais aussi des journalistes. Sur une question au sujet de sa présence au milieu d’acteurs et chefs d’entreprises, à la remise de prix du magazine GQ qui l’a élu comme homme de l’année, l’ancien candidat à l’Elysée a répondu: « Quand je prends du plaisir, je ne me coince pas, je me laisse aller ».   »Vous voudriez que je chemine la barbe hirsute dans des souterrains avec mon balai et restant avec mes amis à comploter, ils sont marrants comme tout, ces gens, ils invitent un type qui va leur faire le poches! », a-t-il ajouté tout sourire avant d’expliquer: « Le sujet pour moi est que je dois casser une image qui est donnée de moi. Là dedans il y a des gros capitalistes et il y a aussi des poissons qui m’intéressent , des grands décideurs, des types de très haut niveau qui sont dans des grandes administrations, des grandes entreprises et ça m’intéresse de les connaître, de savoir ce qu’ils savent. »   »Ne vous détendez jamais, Je peux faire une blague et à la fin je vous annonce que dans les entreprises il n’y aura pas de différence de salaire supérieur de 1 à 20″, a prévenu Jean-Luc Mélenchon en fin d’émission.

 

Chômage: Hollande condamné dans la presse

Chômage: Hollande condamné dans la presse

« Les records sont faits pour être battus. Mais en voilà un dont on se serait bien passé! », s’exclame Jean-Michel Servant dans le Midi libre à propos des 3.224.600 chômeurs inscrits à Pôle emploi en mars.  Or, la plupart des éditorialistes, à l’instar de David Guévart (Courrier picard) ne manquent pas de rappeler que François Hollande a promis de « faire reculer le chômage avant 2014. Rien ne permet plus d’y croire ».  Pour Hervé Cannet, de La Nouvelle République du Centre Ouest, « la célèbre prophétie présidentielle d’un inversement de la courbe du chômage comme cadeau de Noël, malgré les certitudes officielles des ministères de l’Economie et du Travail, apparaît, dans un environnement pareil comme un pieux mirage ».   »Chacun, et François Hollande en premier, avait placé ses espoirs dans une reprise pour la deuxième partie de 2013. Cette espérance est mort-née », renchérit Le Télégramme sous la plume d’Henry Lauret.  Dubitatifs sur le calendrier, les éditorialistes sont sceptiques sur l’efficacité des mesures envisagées pour endiguer l’envolée du chômage.  Dans Le Figaro, Gaëtan de Capèle est convaincu qu’ »il faudra autre chose que la +boîte à outils+ présidentielle pour combattre le chômage. »   »Les contrats de génération, les emplois d’avenir? Au même titre que les mesures des précédents gouvernements, des emplâtres sur des jambes de bois », assure Philippe Marcacci dans L’Est républicain.  Dans Ouest France, Pierre Cavret appelle le chef de l’Etat à « être audacieux sans jouer les risque-tout » et à « faire de l’emploi une vraie cause nationale ». « Le dire de Chine, comme l’a fait, hier, François Hollande, c’est bien. Le faire, c’est mieux, à condition de chasser les dogmes paralysants et les postures politiciennes.

 

Pour Schäuble : récession et austérité ne sont pas liées !

Pour Schäuble : récession et austérité ne sont  pas liées !

Pas de changement de religion économique pour l’Allemagne et même un déni de réalité concernant l’effet de l’austérité sur la croissance. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a vertement critiqué jeudi Jose Manuel Barroso, le président de la Commission européenne pour qui la politique d’austérité a atteint ses limites en Europe. Les difficultés de la zone euro n’ont aucun rapport avec le respect de strictes règles budgétaires et « quelqu’un devrait le dire à Barroso », a-t-il affirmé devant le Parlement. Les propos de Jose Manuel Barroso avaient alimenté le débat sur les efforts d’assainissement budgétaires en Europe, accusés désormais de plomber la croissance.

 

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