Archive mensuelle de avril 2013

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Le séisme politique se rapproche, Hollande près de la sortie

Le séisme politique se rapproche

 

A peine un an après son élection Hollande est à bout de souffle, 90% des français condamne sa politique économique, sa popularité chute à 24%, il se dirige tout droit, comme Jospin, vers les 18%. Autant dire que c’est la paralysie très prochaine pour le gouvernement qui peut s’attendre à la manifestation de mécontentements à chaque mesure prise. Du coup ; ce sera un pas en avant, un pas en arrière (voir l’exemple du mouvement des « Pigeons »). On connait la boite à outils  politique, on va commencer par remanier le gouvernement, une sorte de jeu de chaises musicales mais qui ne changera pas la vision et l’action. Un gouvernement de gauche bricolé qui ne tiendra pas six mois. Il faudra alors se résoudre à un gouvernement d’union nationale , lequel aura aussi toutes les chances d’être rapidement discrédité car composé de membres des pros de la politique ( l’oligarchie habituelle).En fait des « responsables » qui ont pour la plupart fait toute leur carrière en politique sans jamais mettre les pieds dans l’économie réelle. Et facilement manipulables par les groupes de pression et les experts à la petite semaine (la plupart eux aussi des fonctionnaires complètement incompétents en économie). Tout se terminera par la remise des clés de la gouvernance à un gouvernement de véritables experts non politisés. On y perdra sans doute en démocratie formelle ce qu’on gagnera en efficacité socio-économique. Aucune formation politique, aucune personnalité politique n’a aujourd’hui la crédibilité nécessaire pour opérer le redressement nécessaire notamment pour relancer la croissance et affronter ce cancer qu’est le chômage. Certes certains ont des postures de contestation qui peuvent être pertinentes mais cela ne constitue en aucun cas un projet politique crédible. Il faudra chercher ailleurs les futurs membres de la gouvernance, dans l’économie réelle évidemment. Sinon c’est la chienlit qui pourrait s’installer. Ce n’est pas par hasard si 70% des français pensent que l’explosion sociale est probable ; Hollande devrait, pour sauver sa place, se consacrer à l’inauguration des chrysanthèmes et remettre les clés du pouvoir a des responsables compétents, courageux et honnêtes ; trois qualificatifs qui éliminent la quasi-totalité de la classe politique actuelle.

Economie : Hollande s’est complètement planté

Economie : Hollande s’est complètement planté

Hollande set planté en matière de politique économique, c’est le sentiment de 90% des français dans u récent sondage. Il avoue lui-même qu’il avait sous-estimé la crise. Normal, il n’a jamais travaillé dans l’économie réelle et a fait toute sa carrière (comme beaucoup d’autres) dans le système oligarchique politique. Un changement de gouvernement ne changera rien, c’est Rocard qui le dit et qui précise qu’il faut un changement de vision.  Après avoir fait campagne sur la relance de l’économie et de l’emploi par la stimulation de la croissance, François Hollande a dû reconnaître que celle-ci ne serait pas au rendez-vous avant un certain temps.  Alors que la zone euro s’enfonce dans la récession, il acte dans les prévisions présentées ce mois-ci à la Commission européenne que 2013, comme 2012, sera une année de stagnation économique, avant un léger rebond espéré en 2014 (+1,2%).  Ce simple bilan signifie-t-il que le gouvernement socialiste, après un an de pouvoir, est rattrapé par la réalité d’une crise dont il n’aurait pas anticipé l’ampleur? « Nous avons passé la première année à colmater les importantes voies d’eau dans nos finances, dans l’économie », se défend l’entourage du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, mettant en cause l’héritage laissé par dix ans de gouvernement de droite et par la crise financière.  Soucieuse de « sérieux budgétaire » censé donner des gages à ses partenaires européens, la France de François Hollande privilégie d’emblée la voie de la rigueur. Pour ramener le déficit public à 3% du PIB dès 2013, l’exécutif met en oeuvre un effort de plus de 30 milliards d’euros, dont deux tiers par des hausses d’impôts sur les ménages et les entreprises.  Au grand dam d’une partie de la gauche pour laquelle la différence est ténue avec la politique de Nicolas Sarkozy. « La politique budgétaire, qui est la politique centrale, est exactement la même aujourd’hui que celle du précédent gouvernement », estime Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques.   »L’espoir qui avait été mis peut-être par certains citoyens dans un changement de politique est finalement un espoir déçu », ajoute-t-il, en évoquant des « différences marginales » comme le choix des emplois aidés pour remplacer le « travailler plus pour gagner plus ».  Mais ce n’est pas tout. Faisant « tomber de l’arbre » nombre de parlementaires de la majorité, M. Hollande annonce en novembre qu’une hausse de la TVA, des mesures de fiscalité écologique et de nouvelles économies viendront financer une baisse d’impôts de 20 milliards d’euros par an pour aider les entreprises à reconstituer leurs marges, investir, innover et « bien sûr embaucher ».  Face à ce vaste programme de relance de la compétitivité, la presse évoque un tournant social-démocrate, vite assumé par le ministre de l’Economie Pierre Moscovici qui parle de « révolution copernicienne pour la gauche » d’ordinaire plus encline à soutenir la consommation.  Le chef de l’Etat mise tout sur ce plan pour relancer une croissance au point mort. Son principe est voté. « Lamentable », peste le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.  Mais en février, ce qui n’était encore qu’une inquiétude se transforme en désillusion pure et simple: dans ses prévisions, la Commission européenne table sur une croissance française de 0,1% seulement en 2013 (contre 0,8% affiché par le gouvernement) et surtout estime que Paris ne tiendra pas la cible de déficit à 3%.  Alors que la popularité du président n’en finit plus de tomber, il est obligé de revoir l’ensemble de ses objectifs initiaux, y compris l’ »intangible » 3%.  Et même s’il promet qu’il n’y aura pas de nouveau tour de vis budgétaire cette année et que l’essentiel de la réduction des déficits s’effectuera désormais par des économies dans la dépense, il a du mal à convaincre alors que se profilent aussi des coupes dans les allocations familiales et une nouvelle réforme des retraites.  Justement, de grandes organisations comme le FMI ou l’OCDE mais aussi de nombreux économistes et plusieurs gouvernements européens commencent à remettre en cause le rythme effréné de l’austérité, coupable d’avoir cassé la croissance. « Il faut changer de stratégie, sinon c’est un peu suicidaire », observe Eric Heyer. « Il ne s’agit pas de changer complètement de cap et de passer à la relance, mais d’aller vers une austérité plus mesurée ».

 

Zone euro: l’austérité, une erreur majeure

Zone euro: l’austérité, une erreur majeure

En pleine récession, et face à la grogne sociale, plusieurs gouvernements européens ont décidé de se donner un peu plus de temps pour réduire leurs déficits. Et Bruxelles a fini par admettre les limites de l’austérité.  Pour autant, le débat sur la stratégie adoptée jusqu’ici n’est pas tranché.  C’est « déjà un succès », affirme le ministère allemand des Finances, chiffres à l’appui. De fait, confirme la Commission européenne, le déficit public de la zone euro est passé d’environ 6% du produit intérieur brut (PIB) en 2011 à moins de 3% cette année. Et à ceux qui demandent un changement de rythme, elle répond: le ralentissement est en cours, puisque l’effort structurel de réduction des déficits est moitié moindre en 2013 qu’en 2012.  Sans en nier les résultats, des économistes interrogés par l’AFP contestent le bien fondé de ces choix.   »Si l’objectif était de casser la croissance et d’augmenter de plusieurs millions le nombre de pauvres en Europe, alors c’est une réussite! », ironise Philippe Askenazy, de l’Ecole d’économie de Paris.  Ce membre du collectif des « économistes atterrés », classé à gauche, constate « un cercle vicieux: sans croissance, les pays sont incapables d’atteindre leurs objectifs budgétaires donc ils font plus d’austérité, ce qui casse davantage la croissance et rend encore moins possible d’atteindre les objectifs ».  Jean Pisani-Ferry estime aussi que « l’Europe a fait l’erreur de tout miser sur la réduction des déficits ». Celui qui vient de quitter la direction du cercle de réflexion européen Bruegel pour conseiller le gouvernement français affirme que les Européens auraient dû, avant de serrer à ce point la vis budgétaire, régler « les problèmes de l’économie privée » et améliorer « les conditions du financement bancaire ».   »Il y a eu un raté », reconnaît l’économiste en chef de la Deutsche Bank, Gilles Moëc, « toute la stratégie a été pensée avec l’idée que la consolidation budgétaire serait compensée par une politique monétaire accommodante ». Mais il s’est avéré que les fragilités bancaires ont empêché de bien transmettre les bienfaits de cette politique monétaire à tous les pays de la zone euro.  L’austérité a donc eu des effets bien plus négatifs sur l’activité économique que ne le prédisaient officiellement les institutions internationales et les gouvernements.  Mais certains estiment qu’il n’y avait pas d’alternatives possibles.  Pour Gilles Moëc, les Européens n’avaient pas d’autre choix que de suivre la voie empruntée. « On ne peut pas faire autre chose que ce que les marchés sont prêts à accepter », résume-t-il. Selon lui, « en 2009, promettre autre chose qu’une réduction des déficits aurait été suicidaire, parce que les marchés à l’époque étaient incapables d’entendre un autre discours ».  Surtout, insiste-t-il, cette première phase douloureuse a permis aux Etats européens de faire la démonstration de leur crédibilité budgétaire, ce qui les autorise aujourd’hui à relâcher l’effort.   »D’autres voies étaient possibles », rétorque Philippe Askenazy. Il évoque notamment « un autre choix institutionnel »: « si la Banque centrale européenne avait joué son rôle de parapluie pour les dettes européennes il n’y aurait eu aucune spéculation, comme il n’y a pas de spéculation sur la dette américaine, et on aurait pu se passer totalement de l’austérité ».  Mais ce « choix politique » supposait de modifier les traités européens et, donc, d’avoir « des leaders européens courageux », glisse-t-il, soulignant qu’en 2010, la chancelière allemande Angela Merkel, chantre de la rigueur, avait face à elle « un Nicolas Sarkozy déjà affaibli en France, un Silvio Berlusconi sans consistance en Italie et José Luis Zapatero en fin de mandat en Espagne ».

Sarkozy- Bolloré- Dupuydauby : la saga des requins « africains »

Sarkozy- Bolloré- Dupuydauby : la saga des requins « africains » 

 

Dupuydauby vient de révéler que Sarkozy avait touché des fonds de la Lybie en mouillant au passage Bolloré. La lutte entre les requins d’Afrique ne date pas d’hier comme en témoigne l’article de Libé de 2009.Vincent Bolloré versus Jacques Dupuydauby : partenaires ou ennemis, selon les circonstances, on ne se lasse pas du feuilleton. Finance, politique et justice, leur salade africaine recèle tous les bons ingrédients. Au Togo, un mandat d’arrêt vient d’être lancé contre Jacques Dupuydauby (Libération des 30 et 31 mai),trois ans après l’arrestation de l’Etat-major de Bolloré. Les temps changent. Leur «guerre des ports» en Afrique, Jacques Dupuydauby la résume ainsi : «Deux supermarchés s’affrontent. Le patron de Carrefour [Bolloré, ndlr] considère que la proximité d’un Shopi [Dupuydauby] n’est pas trop gênante. Pas de pot… le Shopi devient un centre Leclerc.» L’avocat de Vincent Bolloré, maître Olivier Baratelli, rétorque : «On l’a peut-être bridé dans son développement, mais ça ne l’autorise pas à nous piquer des actifs.» Car le «Shopi», avant de devenir un «Leclerc», était une vraie-fausse filiale de «Carrefour». Vincent Bolloré a toujours été adepte des montages complexes, à l’aide de discrètes coquilles financières. En Afrique, il a d’autant plus raison d’avancer masqué que ses différents métiers (plantations, trains, manutention, fret…), complémentaires, peuvent indisposer les pouvoirs publics, soucieux de voir un groupe truster la chaîne du ravitaillement. Cas d’école au Togo. Jacques Dupuydauby est à tu et à toi avec le président Eyadema (moins avec son successeur de fils). Mais pas Bolloré : le général togolais a de surcroît racheté sa maison d’enfance. Depuis 1998, Dupuydauby sert donc de poisson pilote à Bolloré, contre 30 000 euros d’honoraires mensuels. En 2001, il obtient le marché de la manutention du port de Lomé. Dupuydauby n’a pas un sou vaillant, c’est donc Bolloré qui finance en injectant 11 millions d’euros dans un holding espagnol, Progosa. Qui sera contrôlé par Bolloré, mais dirigé par Dupuydauby. Tout baigne, l’investissement togolais est vite rentable. Dupuydauby voit grand, trop grand aux yeux de Bolloré : Lomé risque de concurrencer ses activités portuaires voisines (Côte-d’Ivoire, Gabon, Cameroun, etc.). A Progosa, qui envisage de construire un troisième quai, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, écrit sèchement en 2002 : «Concernant les perspectives de développement du port de Lomé, je pense qu’il convient d’être extrêmement prudent car l’installation d’un hub pourrait être très préjudiciable à nos activités maritimes et terrestres, en banalisant l’opération de transport en Afrique.» Mais Dupuydauby persiste, jouant de l’antagonisme Eyadema-Bolloré. Ce dernier accepte de se retirer du capital de Progosa, mais pas tout à fait quand même, histoire de contrôler à distance la suite des événements. Il cède donc ses parts au groupe Hottinger, un ami franco-suisse qui n’entend rien à l’activité portuaire, avec promesse de rachat. En jargon financier, cela s’appelle un portage ; en langage commun, un faux nez. Une note interne du directeur juridique de Bolloré que Libération a pu se procurer, l’ancien juge Jean-Louis Delahaye indique la marche à suivre : «Cession de la participation à une structure opaque à créer (trust, par exemple) ou a des actionnaires extérieurs (portage).» Suit la suggestion d’une cascade de holdings intermédiaires – «contrôle», puis «contrôle partiel» et enfin «aucun contrôle» de Bolloré. Dans son petit manuel du portage, l’ex-magistrat évoque les «risques» de perdre le contrôle de l’usine à gaz. Et de recommander : «Il pourrait être envisagé de faire nommer des auditeurs proches du groupe mais n’apparaissant pas trop liés à lui, aux différents étages.» Son message est annoté par Bolloré : «OK, prendre les mesures nécessaires.» Un portage fonctionne tant que porteur et porté marchent main dans la main. Or Dupuydauby n’en fait qu’à sa tête. Profitant que le groupe Hottinger se comporte en sleeping partner, il exfiltre les actifs portuaires de Progosa. Après avoir envisagé de les céder à sa propre épouse, il les confie, fin 2004, à des «investisseurs luxembourgeois», derrière lesquels se dissimuleraient quelques dignitaires africains. Quand Bolloré se réveille, en 2005, rachetant sa participation à Hottinger, il est trop tard : «Mon pote, tu es l’heureux propriétaire d’une coquille vide», lui signifie Dupuydauby. Son directeur juridique, Gérard Perrier, joue au naïf dans un courrier à Gilles Alix : «J’étais convaincu d’être recruté par le principal concurrent de Bolloré, alors que je travaillais en fait pour une société détenue clandestinement par votre groupe.» Outre leurs plaintes en Europe, Bolloré et Dupuydauby multiplient les procédures en Afrique. Dans un premier temps, Bolloré obtient gain de cause devant le tribunal de Lomé : en février 2006, il annule la cession des actifs aux curieux actionnaires togolo-luxembourgeois. Dupuydauby contre-attaque en portant plainte pour corruption de magistrat. Dans la foulée, quatre dirigeants du groupe Bolloré se retrouvent en garde à vue, libérés contre une caution d’un million d’euros après intervention du Quai d’Orsay. Dupuydauby sait de quoi il retourne : lui-même rémunère grassement (255 000 euros en deux ans) Charles Debbasch, ex-doyen de la faculté d’Aix, condamné en France dans l’affaire Vasarely et réfugié en Afrique en tant que conseiller très spécial du président du Togo. Pour plus de sûreté, Dupuydauby a recruté l’ex-Premier ministre togolais. Sur l’exfiltration des actifs portuaires, il se prévaut de «l’aval des autorités». Au Gabon, la justice est plus rapide – plus folle, aussi. Mêmes causes, mêmes effets : Bolloré, avec ses multiples casquettes, ne pouvait tout rafler. Lauréat de la manutention portuaire, difficile de concourir à la concession des ports d’Owendo et de Port-Gentil. C’est donc la coquille de Dupuydauby qui emporte l’appel d’offres en 2003. Sitôt fait, il l’exfiltre au Luxembourg par le même truchement. Bolloré porte plainte. Après conflit au sein de la cour d’appel de Libreville, entre le premier président (favorable à Bolloré) et le président de la chambre commerciale (pro-Dupuydauby), la cour de cassation donne raison au second avec cet attendu qui en dit long : «Le ministre de la Justice a fermement enjoint au Premier président de se dessaisir.» Au Gabon, il y a désormais autorité de la chose jugée. Dupuydauby a niqué Bolloré en tout bien tout honneur

 

 

Sarkozy/financement par la Lybie : nouveau témoin

Sarkozy/financement par la Lybie : nouveau témoin

Un nouveau témoin vient nourrir la thèse d’un financement occulte de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, via la Libye, rapporte le site du journal Le Monde samedi. Jacques Dupuydauby, homme d’affaires interrogé le 8 avril par un juge du pôle financier parisien, a rapporté les confidences qui lui auraient été faites à Tripoli, le 28 janvier 2009, par deux dignitaires du régime du colonel Kadhafi. Ces deux dignitaires auraient, ce jour là, rapporté à ce témoin des propos tenus par Claude Guéant, concernant le rôle de Vincent Bolloré dans le versement de fonds occultes libyen. Claude Guéant aurait « rappelé » à ces deux dignitaires que « M. Bolloré avait joué un rôle important dans le financement de la campagne de M. Sarkozy en 2007. Il aurait servi d’intermédiaire, via notamment le Liechtenstein, pour le transfert des fonds libyens destinés au financement occulte de M. Sarkozy. » Sollicité par Le Monde, le conseil de Nicolas Sarkozy, n’a pas réagi. L’avocat du groupe Bolloré, Olivier Baratelli, a lui déclaré « inimaginable de donner un quelconque crédit à M. Dupuydauby. Il répand la rumeur et la calomnie depuis des années, sans aucun fondement. Il a été condamné à la demande du groupe Bolloré au Cameroun, au Gabon, au Togo, partout où il essaie de distiller des informations fausses ».

 

 

Explosion sociale en France : probable pour 70% des français

-Explosion sociale en France : probable pour 70% des français

 Sept Français sur 10 (70%) estiment que la France pourrait connaître une explosion sociale au cours des prochains mois, selon un sondage IFOP à paraître dans Dimanche-Ouest France. Cette proportion est en hausse de quatre points en quatre ans (66% en avril 2009), souligne Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop, dans ses commentaires de l’enquête. Si 81% des ouvriers, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français, disent s’attendre à une explosion sociale, les professions libérales et cadres supérieurs semblent plus dubitatifs quant à la survenue d’un tel événement, seuls 57% le redoutant pour les prochains mois, ajoute-t-il. Le pronostic d’une explosion sociale en France augmente à mesure que l’on s’approche des extrêmes, note Jérôme Fourquet. Ainsi, 89% des sympathisants du Front National jugent ce risque réel, contre 79% à l’UMP, 64% des sympathisants du Front de Gauche et un peu plus de la moitié des proches du Parti socialiste (51%). L’enquête paraît dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage homosexuel, relève l’analyste.Ce sondage a été réalisé par internet du 23 au 25 avril .

 

Nouveau gouvernement : 78% des Français pour l’union nationale

Nouveau gouvernement : 78% des Français pour l’union nationale

Près de quatre Français sur cinq (78%) seraient favorables à un gouvernement d’union nationale gauche-droite intégrant aussi des personnalités de la société civile, jugé plus efficace notamment pour lutter contre le chômage, selon un sondage Ifop publié dimanche dans le JDD. Dans cette même étude, François Bayrou (MoDem), qui a émis cette proposition d’un gouvernement d’union, arrive en tête d’une liste de six personnalités dont l’entrée au gouvernement serait souhaitable en cas de remaniement. Parmi ces six noms proposés, le président du Mouvement démocrate recueille un taux de 47% de « oui », devant Martine Aubry (37%), Louis Gallois (34%), Bertrand Delanoë (33%), Claude Bartolone (29%) et Ségolène Royal (27%).

 

 

Mediator : une sénatrice UMP mise en examen

Mediator : une sénatrice UMP mise en examen

L’Ancienne -sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le N.2 de Servier, Jean-Philippe Seta, sont soupçonnés d’être intervenu dans la rédaction d’un rapport sénatorial sur le Médiator. Leurs mises en examen interviennent dans le cadre du volet des poursuites pour trafic d’influence, ouvert fin 2011 et visant les laboratoires Servier, soupçonnés d’être intervenus pour qu’un rapport sénatorial minimise leur responsabilité dans l’affaire du Mediator et insiste sur celle de l’Agence du médicament. L’information judiciaire pour trafic d’influence est conduite à Paris en parallèle avec plusieurs autres enquêtes : l’une pour tromperie et escroquerie dans laquelle le patron des Laboratoires Servier et six sociétés du groupe ont été mis en examen, l’autre pour « homicides et blessures involontaires » dans laquelle Jacques Servier, a été mis en examen. Un premier procès doit s’ouvrir sur le volet tromperie le mois prochain à Nanterre. En effet le 19 mars l’Agence du médicament elle même, ancienne Afssaps, est mise en examen pour homicides et blessures involontaires. Les juges se demandent si l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) n’aurait pas négligé la dangerosité du Mediator entre 1995 et 2009. Or ce rapport sénatorial de Marie-Thérèse Hermange, publié en juin 2011, épingle justement l’Afssaps de l’époque, soulignant qu’elle semblait « avoir redécouvert tardivement des travaux publiés pourtant dès les années 1970 » sur le Mediator. « L’infiltration tentaculaire des laboratoires Servier au sein de notre République est intolérable » (Dr Irène Frachon) Pour le docteur Irène Frachon, la pneumologue dont les travaux ont révélé la dangerosité du Mediator, ces nouvelles mises en examens vont dans le bon sens. Et le médecin n’est pas étonné des liens entre le laboratoire Servier et le monde politique : « Il y a eu une complaisance à l’égard des laboratoires Servier qui m’a scotchée quand j’ai lu le rapport sénatorial« , se souvient-elle. Le médicament aurait causé 220 à 300 décès à court terme, 1.300 à 1.800 à long terme selon un autre rapport des experts missionnés par les juges chargés de l’instruction de l’affaire. Ce même rapport dénonce par ailleurs la stratégie de dissimulation de Servier et estime que la commercialisation du médicament aurait dû être suspendue entre 1998 et 2003 au vu des premiers signalements de maladies.

 

 

Politique économique Hollande : condamnée par 90% des français

Politique économique Hollande : condamnée par 90% des français  

Seuls 10% des Français estiment que la politique menée par le gouvernement améliore la situation économique de la France, un sur deux (49%) jugeant au contraire qu’elle l’aggrave, selon un sondage BVA pour I>TELE diffusé vendredi. Quarante pour cent des personnes interrogées jugent quant à elles que cette politique ne change rien à la situation. Les sympathisants de gauche sont plus favorables au gouvernement, 22% estimant que cette politique améliore la situation, 65% qu’elle ne change rien et 13% qu’elle l’aggrave. Les sympathisants de droite jugent à 81% qu’elle aggrave la situation, à 18% qu’elle ne change rien et à 1% qu’elle l’améliore. Alors que François Hollande et son gouvernement conservent l’objectif de faire baisser le chômage d’ici la fin de l’année, seuls 5% des Français pensent que cette baisse se produira effectivement, et seulement 10% des sympathisants de gauche. Pour 19% des sondés, cette baisse se produira l’an prochain, pour 20% dans deux ans, pour 11% dans trois ans, pour 34% dans plus de trois ans et pour 10% « jamais ». Ce sondage est publié au lendemain de l’annonce d’une 23e hausse mensuelle consécutive du nombre de demandeurs d’emploi, qui a battu un record le mois dernier. L’indicateur de confiance des ménages publié vendredi montre par ailleurs une stagnation en avril, à un niveau inférieur à sa moyenne, les perspectives d’évolution du niveau de vie touchant un plus bas historique. La proposition de loi communiste d’amnistie des syndicalistes auteurs de délits depuis 2007, à laquelle le gouvernement s’est dit opposé, est quant à elle rejetée par 75% des sondés.

 

Pôle emploi : un chômeur doit rembourser une dette sur 22.000 ans

Pôle emploi : un chômeur doit rembourser une dette sur 22.000 ans

Pôle emploi ne sert à rien , on le sait mais en plus il devient fou. Il a proposé à une demandeuse d’emploi de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, débitrice de 2.648 euros, d’échelonner le remboursement de sa dette à raison d’un centime par mois, ce qui représente un échéancier de plus de 22.000 ans, selon un courrier consulté vendredi par l’AFP. « Vous avez souhaité bénéficier de délais pour rembourser la somme de 2.648,59 euros que vous avez perçue à tort. Après examen de votre dossier, nous avons décidé de récupérer cette somme par retenues de 0,01 euro par mois jusqu’à extinction de votre dette », indique la lettre de Pôle emploi datée du 17 avril. Selon Rose-Marie Péchallat, qui soutient la demandeuse d’emploi via son association Recours radiation, la chômeuse destinataire du courrier conteste depuis plusieurs mois cette dette, argumentant qu’elle doit être prescrite, puisque datant de plus de trois ans. L’association a saisi le médiateur national de Pôle emploi, dont les services ont indiqué à l’AFP « examiner le dossier ». La question des « trop perçus » ou « indus », ces sommes versées par erreur aux chômeurs par Pôle emploi, est très sensible. Les associations de chômeurs, soutenues par certains syndicats de Pôle emploi, réclament un moratoire sur les remboursements. Fin janvier 2013, environ 300 millions d’euros versés par erreur à des chômeurs n’avaient pas été recouverts.

 

Sondage : Hollande plonge encore à 24%

Sondage : Hollande plonge encore à 24%

 

 Le séisme politique se rapproche car Hollande n’est plus soutenu que par 24% de Français qui se déclarent « plutôt satisfaits » de la première année de mandat de François Hollande à la présidence, selon un sondage BVA publié dimanche dans Le Parisien.A la question « Globalement, diriez-vous que vous êtes plutôt satisfait ou plutôt mécontent de la première année de mandat de François Hollande en tant que président de la République ? », 24% répondent donc positivement et 62% par la négative. « François Hollande est certes très bas, mais il peut encore tenir et même rebondir », estime Gaël Sliman, directeur de l’institut BVA. « Par le passé, on a connu d’autres présidents restés longtemps impopulaires et qui se sont pourtant maintenus », rappelle le politologue. « Certains, comme Jacques Chirac, ont même réussi à se faire réélire. D’autres sont passés tout près, comme Nicolas Sarkozy. Pour ce dernier, on oublie que ses niveaux d’insatisfaction étaient voisins de ce qu’on observe aujourd’hui pour Hollande », ajoute-t-il. Dans une seconde question sur l’évaluation des présidents de la Vème République, M. Hollande fait trois fois moins bien que Charles de Gaulle: 89% des sondés pensent que de Gaulle était un « bon président contre 29% en ce qui concerne Hollande. Georges Pompidou recueille 83% d’opinions positives, Valéry Giscard d’Estaing 57%, François Mitterrand 55%, Jacques Chirac 58% et Nicolas Sarkozy 48%. Par ailleurs, 54% des sondés pensent que le président ne doit pas dissoudre l’Assemblée nationale mais 61% sont favorables à un remaniement ministériel et notamment un changement de Premier ministre dans les semaines et les mois qui viennent. Cependant, les Français sont 68% à estimer que ce remaniement ne permettrait pas d’améliorer la situation du pays, face à la crise.

Economie, politique, société: pages les plus regardées 27 avril 2013

 

 chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Chômage pourquoi : incompétence, mauvaise foi et mépris

Chômage pourquoi :  incompétence, mauvaise foi et mépris

 

Officiellement 5 millions de chômeurs, record historique mais en fait entre 7 et 8 millions. Un véritable drame économique et social. Les facteurs explicatifs sont nombreux mais ils sont la conséquence de l’incompétence des gouvernements, de la mauvaise foi et surtout du mépris. Ce qui tue le chômage en France, d’abord la fiscalité qui plombe la compétitivité (résultat un déficit abyssal du commerce extérieur) ; ensuite l’absence depuis 20 ou 30 ans de toute politique industrielle (on croyait que les services suppléeraient les pertes dans l’industrie) enfin la politique économique et financière qui a suivi bêtement les instructions de la bureaucratie de Bruxelles (composé essentiellement de fonctionnaires fraichement convertis  à l’ultra libéralisme et à l’austérité). Un vrai manque de compétences de nos gouvernants incapables de comprendre les réalités socio économiques ;  normal,  la plupart ne connaissent rien aux entreprises puisqu’ils font carrière toute leur vie dans le système oligarchique politique. Une incompétence technique, économique et sociale à laquelle s’ajoute beaucoup de mauvaise foi. Quand ils savent, ce qui est rare, ils disent le contraire ; par exemple sur l’Europe qui n’est qu’une zone de libre échange sans réelle régulation, sans vision, sans projet. Par exemple, quand ils prédisent des taux de croissance irréaliste pour cacher les futurs déficits et les dettes. Enfin quand ils refusent de s’attaquer à cet Etat omnipotent qui est source essentiel de nos déséquilibres financier (normal pour la plupart ils en viennent et y retourneront pour certains) ; mépris enfin car la sociologie politicarde est très différente du français moyen, En clair les politiques sont pour la plupart riches comme l’a démontré le patrimoine des ministres ( à vérifier pourtant ! ) et comme va le monter le patrimoine des parlementaires (ce qu’ils craignent évidemment). La démagogie n’est que l’expression de ce mépris ; on promet n’importe quoi en cachant qu’on fera le contraire ; un des plus grands scandales par exemple Pôle emploi ou encore la formation permanente ; En attendant le retour de la croissance qui demandera du temps, on pourrait préparer les chômeurs ; or ces chômeurs sont ridiculisés  et humiliés par un pôle emploi complètement inutile ; Les 30 milliards annuels de  la formation permanente sont pour essentiel détournés de leur objet. Tout le monde sait tout cela mais on continue faire semblant de s’occuper du chômage. Dans la réalité le pays s’enfonce dans le déclin et la pauvreté ;  le pays va subir un jour ou l’autre un séisme politique et social  salutaire (et tardif)  mais qui laissera des traces douloureuses.

Emploi : 80% des embauches en CDD

Emploi : 80% des embauches en CDD

 

. Selon la caisse nationale des Urssaf, l’Acoss, les embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) ont chuté de 6% au premier trimestre 2013. C’est plus que le recul moyen des embauches sur la même période (-0,5%), et davantage aussi que celui des embauches en contrat à durée déterminée (CDD) de plus d’un mois (-1,1%).  La préférence des entreprises pour les contrats très courts, qui ne requièrent que peu de visibilité, est encore plus flagrante sur un an: les embauches en CDI ont chuté de 12,7%, celles en CDD de plus d’un mois de 2,6%, tandis que les signatures de contrats de moins d’un mois progressent de 6,9%. Le recul des recrutements en CDI concerne aussi bien les petites entreprises (moins de 20 salariés) que les plus grosses, et tous les secteurs d’activité. En revanche, les petites entreprises ont repris en début d’année leurs recrutements en CDD de plus d’un mois (+1,6% après -1,2%). La préférence des employeurs pour les recrutements en CDD ne date pas d’hier. En dix ans, la part de ces contrats dans les embauches est passée de 71,3% à 81,7%. Initialement prévu pour pallier un surcroît d’activité ou remplacer un salarié absent, le CDD est de plus en plus souvent utilisé comme une variable d’ajustement. En période de crise, les entreprises se séparent en effet d’abord des salariés en CDD et des intérimaires, dont elles ne renouvellent pas les contrats, plutôt que de leurs salariés permanents. La fin de CDD représente ainsi le premier motif d’entrée à Pôle emploi, très loin devant les licenciés économiques.  La taxation des CDD, négociée par les partenaires sociaux dans le cadre de l’accord pour la sécurisation de l’emploi, vise à remédier à cette dualité du marché du travail français dénoncée dans de nombreux rapports: d’un côté des salariés en CDI dont l’emploi est très protégé, et de l’autre, des travailleurs contraints d’enchaîner les contrats précaires. Le CDI reste cependant le contrat de travail le plus fréquemment utilisé, près de 80% des salariés y étant toujours soumis.

 

Chômage : à défaut de sauver Florange, Aulnay ou Petroplus, le gouvernement réussit à tuer Spanghero

Chômage : à défaut de sauver Florange, Aulnay ou Petroplus, le gouvernement réussit à tuer Spanghero

 

Il  y a eu le scandale de la viande de cheval mais ce n’était nullement un scandale sanitaire ; pire, mettre du cheval dans la viande hachée supposée de bœuf est moins grave que d’utiliser le minerai de viande classique composé essentiellement de déchets, tendons et os ( plus quelques produits chimiques) ; là est le véritable scandale, sanitaire cette fois ; c’était cependant une faute de Spanghero mais pas une raison pour l’inutile ministre de la consommation Benoit Hamon pour prendre immédiatement des mesures administratives qui ont tué l’entreprise. L’activité actuelle ne permet de faire travailler que 50 à 80 personnes et, dès lors, 160 emplois sont sur la sellette, ont expliqué vendredi à l’AFP plusieurs représentants syndicaux à l’issue d’une réunion avec la direction.   »On vient de faire le point avec la direction sur le tonnage que l’on réalise quotidiennement, ce qui équivaut à un nombre de postes d’opérateurs qui nous fait dire que, au plus, on va rester sur le site à 80″, a dit Jean Aparicio (FO).  Comme on l’interrogeait sur le sort réservé aux 160 autres salariés de l’entreprise, M. Aparicio a répondu: « Dans un premier temps, ils vont aller au Pôle Emploi ».   »Nous, notre espoir c’est de trouver un repreneur qui fasse redémarrer l’activité pour réintégrer la totalité ou une grande partie de ce personnel », a-t-il expliqué. Mais, a-t-il reconnu, personne ne s’est manifesté à ce jour.   »On ne peut pas continuer comme ça, les volumes ne sont pas au rendez-vous », a renchéri Claude Hill (CFDT).  L’administrateur judiciaire devrait convoquer très prochainement un comité d’entreprise pour débuter la mise en oeuvre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), ont estimé les syndicalistes.  Spanghero, propriété de la coopérative basque Lur Berri, revendiquait 360 salariés quand elle a été frappée de plein fouet par le scandale. Maintenant qu’elle ne recourt plus aux contractuels ou aux intérimaires faute d’activité, ils ne sont plus que 240.  Une cinquantaine d’entre eux sont venus se présenter face aux caméras pour réclamer de Lur Berri et des pouvoirs publics « que les 160 victimes annoncées de cette affaire soient indemnisées à la hauteur du préjudice subi ».  Un sentiment de résignation teinté de fatalisme dominait les discussions des salariés, qui préféraient mettre l’accent sur les conditions de départ des futurs licenciés plutôt que sur la sauvegarde des emplois dans cette région qualifiée par eux-mêmes de « zone sinistrée ».  Lundi, trois jours après l’annonce de la liquidation judiciaire et de la mise en vente de l’entreprise, le gouvernement s’était pourtant engagé à se battre à leurs côtés.  Spanghero est aux abois depuis qu’elle a été désignée, à la mi-février, comme un responsable primordial du scandale européen de la viande de cheval. Spanghero est surtout spécialisée dans la transformation de viande et la fabrication de plats préparés. Mais c’est dans le cadre de son activité mineure de négoce de viande qu’elle est accusée d’avoir sciemment revendu du cheval à la place de boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grandes marques ou de grands distributeurs.  L’entreprise a toujours protesté de sa bonne foi et dit avoir été victime des intermédiaires de la filière.  Déchue de ses agréments pendant quatre jours en février, elle espérait remonter la pente après en avoir récupéré la plupart. Mais les efforts pour faire revenir ses clients ont été torpillés le 19 mars par une nouvelle révélation: au cours des inspections menées en février, on avait aussi découvert chez Spanghero 57 tonnes de viande de mouton britannique prohibée.  Les clients de Spanghero se sont détournés de ce fournisseur. L’usine tourne au ralenti et perdrait 200.000 euros par semaine. La perspective d’un plan social est depuis sur toutes les lèvres.   »J’aimerais que les gens qui soient licenciés ne partent pas avec une main devant, une main derrière, c’est-à-dire les indemnités légales. Il faut que Lur Berri prenne en considération qu’on est dans un bassin où il n’y a pas beaucoup de travail. J’estime que deux ans de salaire, en partant, c’est un minimum », a déclaré M. Hill. Spanghero est un poids lourd de l’activité économique dans un département qui accusait fin 2012 un taux de chômage de 13,5% (9,9% en moyenne nationale). Castelnaudary a encaissé fin 2012 l’annonce de la fermeture de son abattoir. Elle vient d’apprendre la fermeture de son commissariat. Le maire Patrick Maugard a depuis rendu sa carte du Parti socialiste pour protester contre cette dernière mesure.

 

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