Les contrats d’avenir : déjà au passé ?
Un flop pour les contrats d’avenir ? Pour les jeunes qui pouvaient en bénéficier c’était de toute manière une opportunité à saisir. Problème : la situation financière des organisations associatives. La promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage en 2013 semble statistiquement intenable. Le président compte en partie sur les emplois d’avenir pour redresser la barre : 100.000 emplois pour les jeunes de 16 à 25 ans, les plus en difficulté, dès cette année. Mais d’après les informations RTL, cet objectif là, risque également d’être intenable. L’objectif des 100.000 emplois est compromis, il faudrait une accélération fulgurante pour le tenir : 150 signatures de contrats par jours. Il en faudrait deux fois plus, il y a trois difficultés. D’abord repérer les jeunes des quartiers difficiles en rupture scolaire et souvent familiale, des jeunes qui n’ont souvent plus de repère et qui ont donc besoin d’ un tuteur. Deuxième difficulté : la recherche d’un emploi avec une formation adaptée, dans une association, une commune, la police, une maison de retraite, une entreprise de service à la personne. Enfin troisième difficulté : le jeune est payé sur la base du SMIC (1430 euros brut). L’État prend les 3/4 à sa charge, l’employeur n’a que 350 euros à sortir. Seulement le contrat est d’au minimum un an. Et les associations et les collectivités locales en période de restriction budgétaire ont du mal à se projeter dans l’avenir
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