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Ayrault : veut pas de l’Etat au capital de PSA, il sait ce qu’il ne veut pas mais sait-il ce qu’il veut ?

Ayrault : veut pas de l’Etat au  capital de PSA, il sait ce qu’il ne veut pas mais sait-il ce qu’il veut ?

C’est pour le moins la pagaille au sein du gouvernement concernant la politique industrielle et plus généralement économique. Montebourg veut des participations de l’Etat au sein des entreprises en difficulté (voire des nationalisations), Cahuzac aussi, pour PSA en tout cas, Ayrault n’en veut pas. Moscovici, non plus. Belle cohésion !  Le problème c’est  que ce gouvernement n’a aucune politique industrielle (à part certaines  mesures du rapport Gallois qui n’aborde que certains aspects) ; 1000 grandes usines ont été fermées depuis 2009, chaque jour il faut compter avec la fermeture de nouveaux sites et surtout environ 1000 chômeurs en plus. La plus grande partie de ces chômeurs vient de PME. Un seul exemple dans le transport routier presque 3000 défaillances d’entreprises en 2012 (souvent de petites entreprises). La raison ? La montée des camions étrangers qui transportent maintenant près de 30% de la production française. Mais la politique des transports c’est trop compliqué pour le gouvernement (comme beaucoup d’autres politiques sectorielles°). Dans le même temps le très libéral Commissaire européenne kallas libéralise à tout va. La France se tait ou presque ; Ce qui est sûr c’est que Ayrault sait ce qu’il ne veut pas (et encore) mais il ne sait guère ce qu’il veut ; En cause, évidemment la crise qui exacerbe les problèmes structurels propres à la France. Mais aussi une totale incompréhension du fonctionnement économique et des réalités sociales ; alors la politique de l France c’est quoi ? On suit bêtement ce que dit Bruxelles (tout en protestant parfois mais finalemenet on se couche comme pour le budget européen ou le pseudo pacte de croissance). Pour PSA, Ayrault a démenti pour Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, qui jugeait « possible » une entrée de l’Etat au capital de PSA. Une telle prise de participation dans PSA Peugeot Citroën, confronté à des graves difficultés financières, n’est pas à l’ordre du jour et le constructeur ne l’a pas demandée, a déclaré vendredi Jean-Marc Ayrault. Avec une curieuse argumentation temporelle.   »S’agissant d’une participation au capital de cette entreprise, elle n’est pas à l’ordre du jour puisque PSA ne le demande pas. Il existe un outil, le FSI, qui peut, si nécessaire, participer au capital. Cette question n’a aujourd’hui pas été posée. Elle ne se pose donc pas », a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Grenoble. Il a ajouté qu’il fallait « à tout prix sauver » PSA.

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