Archive annuelle de 2012

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Investissements Europe, Etats-Unis, japon : effondrement

Investissements Europe, Etats-Unis, japon  : effondrement

 

Au sein de ces trois régions, aucun autre indicateur économique n’a connu une telle baisse. Or l’investissement est le nerf de la guerre de la croissance, selon une étude publiée par McKinsey Global Institute (MGI). L’investissement privé en Europe a ainsi chuté de 15% comparé à 2007. En Irlande, c’est un effondrement, avec un recul de 64%, rapporte MGI, qui fait également état d’une baisse de 27% en Espagne. « La chute de l’investissement en Europe ne pèse pas uniquement sur la croissance actuelle du PIB, elle menace également les capacités économiques du continent dans le futur », souligne MGI dans son rapport sur la pénurie des investissements en Europe. Selon les calculs de MGI, les investissements dans l’Union européenne – hors dépenses publiques – ont chuté de 350 milliards d’euros entre 2007 et 2011, ce qui représente vingt fois la baisse de la consommation domestique et quatre fois le déclin du PIB. La frilosité des investisseurs peut s’expliquer par la menace que fait peser le « mur budgétaire » sur la croissance future des Etats-Unis, l’incertitude quant à l’avenir de la zone euro ou encore la baisse inexorable de la population japonaise. Dans le même temps, cette prudence peut paraître étonnante quand on garde à l’esprit que les entreprises disposent de quantité très importantes de liquidités et que leurs profits sont en forte croissance aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu’au Japon.

 

Japon : la croissance recule fortement en décembre

Japon :  la croissance recule fortement en décembre

L’indice PMI du secteur manufacturier japonais s’est contracté en décembre à son rythme le plus marqué en plus de trois ans, signe que les entreprises souffrent de la récession de l’économie japonaise et d’une faible demande pour les exportations. L’indice PMI manufacturier a reculé à 45,0 en décembre, ajusté des variations saisonnières, contre 46,5 en novembre et reste ainsi en-dessous de la barre des 50 qui sépare la croissance de la contraction. Il s’agit du plus fort recul de l’indice observé depuis avril 2009. L’indice des nouvelles commandes à l’exportation est passé de 45,1 en novembre à 43,3 en décembre et la composante de la production a atteint 44,4 contre 46,7 le mois précédent.

 

Chômage record en novembre, surtout chez les jeunes et les séniors

Chômage record en novembre, surtout chez les jeunes et les séniors

. En novembre, les travailleurs les plus âgés et les plus jeunes ont été les plus touchés. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (ceux n’ayant exercé aucune activité) a augmenté de 29.300 (+0,9%) le mois dernier en France métropolitaine, pour atteindre 3.132.600, son niveau le plus élevé depuis janvier 1998. Il s’approche du plus haut niveau de la série statistique du ministère, qui débute en janvier 1996, qui est de 3.205.300 demandeurs d’emploi en janvier 1997. Sur un an, la progression en catégorie A est de 10,8%. En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 0,7%, soit 30.400 personnes de plus, pour atteindre 4.617.400 (+9,2% sur un an). Avec les départements d’Outre-mer, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C est de 4.904.900. François Hollande, conscient selon son entourage que la réussite de son quinquennat se jouera sur ce dossier, a réitéré jeudi son engagement d’inverser la courbe du chômage d’ici fin 2013. En novembre, le nombre de demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans a progressé de 1,2% en catégorie A (+17,5% sur un an) et de 1,0% en A, B, C (+15,6% sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans a également augmenté de 1,2% en catégorie A (+10,2% sur un an), et de 0,7% en A, B, C (+9,1% sur un an). Le nombre de personnes âgées de 25 à 49 ans a moins progressé (+0,8% en catégorie A et +0,5% en A, B et C).

 

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées 27 décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Sarkozy : Fillon et Copé disqualifiés

Florange : Montebourg, victime de l’accord entre l’Etat et ArcelorMittal ?

Zone euro : nouveau chômage record

Zone euro: Moody’s dégrade d’un cran le Mécanisme européen de stabilité

Groupe Doux : sursis pour 2300 emplois menacés

Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Florange : « le cauchemar de Sarkozy et maintenant celui de ce gouvernement »

 

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

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Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Consommation : nouvelle baisse

Hausse du gaz, un feuilleton bien rodé ou la politique de l’autruche

Concorde: pas de responsable ! Drôle de jugement

Hilary Clinton il faut favoriser la croissance en Europe

Etats-Unis: tassement de l’économie

59% des français pour la nationalisation de d’ArcelorMittal Florange

Inde: croissance ralentie, +0.8% pour le secteur manufacturier

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

 ump-cope-s ecroule-dans-les-sondages/

 Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Copé-UMP : « pas de referendum »

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage: Ayrault plonge encore

La RATP épinglée mais la Cour des comptes débloque

Espagne : 37 milliards de prêts européens pour assainir les banques

Chérèque (CFDT) : Montebourg fait du bluff avec Mittal

Prix Carburant : Hollande renie sa parole

 

 

 

 

 

 

 

 

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Personnalités, classement des plus nuls : Morano, Copé, Ribéry, Diam’s, Trierweiler et les autres

Personnalités, classement des plus nuls   : Morano, Copé, Ribéry, Diam’s, Trierweiler et les autres

Nadine Morano, Jean-François Copé, Ségolène Royal, Benjamin Castaldi, Franck Ribéry, Diam’s ou Valérie Trierweiler sont en tête des personnalités qui agacent les Français, selon une étude Harris Interactive réalisée à la demande de VSD et publiée mercredi. Selon cette étude, réalisée pour la 3ème année consécutive et qui interroge les Français sur les personnalités, médiatisées, susceptibles de les agacer dans différents domaines, les politiques arrivent en tête. « Parmi les dix-huit hommes et femmes politiques testés dans cette étude, dix agacent plus d’un répondant sur deux, ce qui conduit à un « taux d’agacement » moyen de 52% dans cette catégorie, souligne Harris Interactive. Jean-François Copé arrive largement en tête avec un taux de 81% d’agacement (+ 24), suivi de Nadine Morano (68%) et Ségolène Royal (63%, – 5). Chez les animateurs de télévision, Benjamin Castaldi (61%, -5 points) et Nikos Aliagas (48%, -1 point) conservent leur score élevé. Jean-Marc Morandini fait son entrée dans le baromètre avec un score de 45%. En moyenne, les animateurs de télévision agacent un tiers de la population de plus de 18 ans. La première femme, Audrey Pulvar, arrive en cinquième position, agaçant quatre Français sur dix. Parmi les sportifs, les Français désignent principalement comme source d’agacement les footballeurs, au premier rang desquels pour la troisième année consécutive, Franck Ribéry (69%, stable). Il devance Nicolas Anelka (60%) et Karim Benzema (49%, +14 points). Les représentants d’autres disciplines suscitent moins d’agacement : tous sports confondus, la moyenne se situe autour de 32%. Enfin, parmi « les personnalités des arts et du spectacle », trois personnalités obtiennent un score d’agacement supérieur à 50% contre une seule l’année dernière : la rappeuse Diam’s, qui s’est illustrée par la sortie de son autobiographie (58%), devant la Première dame Valérie Trierweiler (57%) et l’écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy (54%).

 

Nucléaire franco-chinois, l’accord intégrera la propriété intellectuelle : tu rigoles ?

Nucléaire franco-chinois:,l’accord intégrera la propriété intellectuelle : tu rigoles ?

 

Les français sont naïfs, après l’accord controversé entre EDF et son équivalent chinois (qui écartait de faiat Areva), on précise qu’il y aura un texte complémentaire pour garantir la propriété intellectuelle. Comme si les chinois avaient pour habitude de respecter ce genre d’engagement ! »Ces craintes (sur des transferts de technologies, ndlr) sont infondées. Ce texte fera l’objet d’accords explicites complémentaires, sur la propriété intellectuelle, entre Areva et CGNPC », a déclaré à Aujourd’hui en France/Le Parisien le directeur de la production d’EDF, Hervé Machenaud.  Cet accord aux contours mystérieux passé fin 2012 est supposé permettre le développement d’un nouveau réacteur de 1.000 mégawatts commun aux trois signataires, selon EDF.  Le dossier est d’autant plus sensible que le patron du groupe public EDF, Henri Proglio, qui a eu des relations tendues avec le gouvernement, aurait dans un premier temps proposé en 2011 de nouer un accord incluant uniquement EDF et CGNPC, et que, selon certaines sources, ce projet d’accord initial, qui n’a finalement pas abouti, proposait des transferts de technologies encore plus importants.  De source non officielle, une enquête de l’Inspection générale des finances (IGF) est actuellement en cours sur ce point.  De plus, un « bilan des relations passées » avec la Chine est « en cours », selon le ministère de l’Energie.  M. Machenaud n’a pas fait de commentaires sur l’enquête de l’IGF et a rappelé que le projet de 2011 avait été bloqué par le gouvernement car il n’incluait pas Areva.   »Le contexte de l’époque était différent », rappelle-t-il, en référence aux relations difficiles entre les deux champions nucléaires français, EDF pour l’exploitation, Areva pour la construction.   »Ne pas signer cet accord nous faisait courir le risque de voir un certain nombre de contrats importants nous passer sous le nez », a estimé le responsable d’EDF, qui ajoute que de toute façon le groupe travaillait en parallèle à l’époque sur un projet d’accord incluant Areva.  Mis au parfum début avril, le comité de la stratégie d’EDF avait retoqué le projet de 2011. Selon le Canard Enchaîné, l’Agence des participations de l’Etat (APE) l’a également critiqué dans la foulée et le ministre de l’Economie de l’époque, François Baroin, l’avait bloqué le 18 avril, juste avant l’élection présidentielle.  Mais le recadrage s’est poursuivi avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, jusqu’à l’accord tripartite de 2012, qui lui a reçu « l’accord explicite du gouvernement » socialiste, selon M. Machenaud.   »Cet accord a été signé en marge d’une grande réunion du C8 (bien C8, groupement d’industriels nucléaires, ndlr). C’est seulement à la suite du Comité de politique nucléaire (CPN) de fin septembre que nous avons eu l’accord explicite du gouvernement », a-t-il déclaré.   »Montrer du doigt nos partenaires chinois ne crée pas un environnement psychologique favorable », a estimé le directeur de la production d’EDF en réponse à une question sur les développements à venir du dossier.

Automobiles : Toyota numéro un mondial

Automobiles : Toyota numéro un mondial

 

Alors que les constructeurs français sont à la peine Toyota, General Motors et Volkswagen, présents sur les trois grands marchés (Chine, Etats-Unis et Europe), se portent bien. Toyota redevient le numéro  mondial.  Toyota s’apprête à retrouver ses lauriers. Le constructeur automobile a annoncé mercredi qu’il tablait pour cette année sur des ventes de 9,7 millions de véhicules. Si ces chiffres se confirment dans les prochaines semaines, le japonais redeviendra le premier constructeur mondial, devant l’américain General Motors (GM) et l’allemand Volkswagen, qui devraient écouler cette année entre 9,1 et 9,2 millions de véhicules chacun, selon les estimations de l’institut Fourin. En 2011, les deux concurrents ainsi que le franco-japonais Renault-Nissan avaient dépassé Toyota, alors que ce dernier affrontait un tsunami et un tremblement de terre sur son sol national ainsi que les inondations en Thaïlande. Dès les neuf premiers mois de cette année, Toyota avait reconquis sa place de numéro un planétaire. Le groupe s’est essentiellement appuyé sur le dynamisme de ses ventes aux États-Unis, son premier débouché. En octobre, le constructeur affichait dans le pays une progression de 16 % de ses revenus. Après l’épisode désastreux du rappel de près de 4 millions de véhicules fin 2009 pour cause de problème sur les pédales d’accélérateur, la marque a su retrouver son aura auprès des consommateurs américains. Toyota va ainsi payer 1,1 milliard de dollars pour indemniser des propriétaires qui ont vu la valeur de leur véhicule baisser à la suite des rappels de sûreté massifs menés entre 2009-2010. Le constructeur procède toujours de temps en temps à des rappels, mais ils sont gérés de manière préventive, comme celui fin novembre, toujours aux États-Unis, de 150.000 pick-up 4 × 4 Tacoma, qui risquaient de perdre leur roue de secours. Chez lui, au Japon, Toyota a également bouclé une belle année grâce à un sérieux coup de pouce gouvernemental. Tokyo a en effet encouragé par des subventions massives l’achat des véhicules hybrides, à motorisation à essence et électricité. Dans le pays, les immatriculations de Toyota ont ainsi atteint 2,4 millions d’euros, en hausse de 35 % sur un an. La Chine s’annonce, en revanche, comme le maillon faible de 2012. Le conflit entre Pékin et Tokyo autour de la souveraineté des îles de la mer Orientale devrait se solder, selon les estimations du constructeur, sur cinq mois, par la perte de 200 000 ventes. Initialement, Toyota espérait dépasser la barre du million de ventes dans l’empire du Milieu dès cette année. Cette déconvenue en Chine explique que le groupe n’a pas dépassé la barre des 10 millions de véhicules produits dès cette année. Ce seuil symbolique ne sera a priori pas non plus dépassé l’année prochaine. Toyota espère en effet livrer en 2013 8,7 millions de véhicules de marques Toyota et Lexus. En incluant Daihatsu Motor et Hino Motors, le flux atteindra 9,94 millions, contre 9,92 millions en 2012. Côté ventes, le groupe compte écouler 9,91 millions de véhicules, en 2013, soit 2 % de plus qu’un an plus tôt. Le groupe table sur un repli de 15 % de ses ventes au Japon, compensé par une progression de 8 % à l’étranger.

 

Moral ménages : légère amélioration mais à un niveau très bas

Moral ménages : légère amélioration mais à un niveau très bas  

Le moral des ménages français s’est amélioré en décembre pour la première fois depuis mai 2012, ceux-ci exprimant une plus grande confiance quant à leur situation financière personnelle passée et future notamment, selon un communiqué de l’Insee publié aujourd’hui. L’indicateur de confiance des ménages, destiné à anticiper l’évolution de la consommation a gagné 2 points par rapport à novembre, à 86 points, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué. L’indicateur synthétique reste nettement inférieur à sa moyenne de longue période calée à 100.  Douze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indice à 84, leurs estimations allant de 83 à 85.

Dette publique : 90% du PIB

Dette publique : 90% du PIB

La dette publique de la France a baissé de 14,5 milliards d’euros au troisième trimestre pour atteindre 1818,1 milliards fin septembre, soit 89,9% du PIB, selon les statistiques publiées par l’Insee. Le ratio de dette sur PIB a ainsi baissé de 1,1 point par rapport au trimestre précédent.  La dette de l’Etat a diminué de 13,8 milliards d’euros sur la période juillet-septembre pour s’élever à 1419,4 milliards, précise le communiqué de l’Insee. Outre la dette de l’Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (227,3 milliards fin septembre), des administrations publiques locales (161,7 milliards) et des organismes divers d’administration centrale (9,8 milliards).  La dette nette des administrations publiques s’élève à 1640,2 milliards d’euros fin septembre, soit 81,1% du PIB, contre 80,3% fin juin, en progression de 24,0 milliards sur trois mois, ajoute l’Insee.

 

Les entreprises allemandes en France : « la situation est mauvaise »

Les entreprises allemandes en France : « la situation est mauvaise »

Une forte majorité (73%) des entreprises allemandes qui opèrent en France se déclare « toujours satisfaites de leur implantation sur le territoire français », mais ce pourcentage est en régression par rapport aux 78% de 2010 et aux 79% de 2008, selon cette étude qui dresse un portrait de la France en tant que pays d’implantation du point de vue des entreprises d’Outre-Rhin.  Dans le même temps, la part des entreprises insatisfaites est passé de 14% en 2008 à 15% en 2010 et à 25% en 2012, selon cette étude à laquelle ont répondu 110 entreprises.  L’enquête révèle également que près de deux tiers de ces sociétés jugent que la situation économique sur le marché français n’est pas porteuse. Elles la juge mauvaise (à 57%), voire très mauvaise (6%), alors qu’elle n’est considérée satisfaisante que par 36% des entreprises interrogées.  Par secteur, la part d’opinions négatives concernant la situation actuelle est plus prégnante pour les activités commerciales (41%) que pour les activités industrielles (34%) ou de services (14%).  Sur le plan des prévisions, les entreprises allemandes sont 42% à tabler sur une détérioration de la situation économique en France en 2013.  Interrogées sur les mesures visant à accroître l’attractivité du pays, elles ont placé « l’augmentation de la flexibilité du marché du travail » en tête des critères proposés pour 58% d’entre elles, puis la réduction de la fiscalité sur les entreprises (56%). Vient ensuite la simplification des procédures liées à la législation du travail (47%).  Selon l’AHK, les entreprises allemandes représentent, dans leur ensemble, « l’un des principaux investisseurs étrangers en France ».  La chambre de commerce estime à 3.000 le nombre d’entreprises implantées en France avec une participation majoritairement allemande dans leur capital social et à 300.000 le nombre d’emplois directs générés par ces entreprises.  Une précédente étude, publiée la semaine dernière par la chambre de commerce américaine en France (Amcham), avait montré une chute brutale de l’attractivité du pays aux yeux des investisseurs d’Outre-Atlantique.

Attali : « Mittal , un prédateur »

 

Attali : « Mittal , un prédateur » 

 

L’économiste, Jacques Attali a estimé jeudi que « ne pas vouloir de Mittal » en France « c’était une erreur énorme ». « On peut très bien décider qu’on nationalise (l’usine de Florange) mais ça suppose un vrai débat démocratique assez profond. Même si on peut avoir des doutes sur le caractère loyal de ce monsieur (Mittal) qui est un prédateur et pas un industriel », a-t-il affirmé.Quant à la méthode employée dans ce dossier par Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, Jacques Attali estime qu’elle « consiste à arbitrer après et pas avant ». « C’est une méthode assez particulière », a-t-il ajouté.

Hollande : « une visite à Rungis, ça ne sert à rien » ( c’était en 2008 !)

Hollande : « une visite à Rungis, ça ne sert à rien » ( c’était en 2008 !)

 

Jeudi matin, François Hollande s’est rendu au Marché international de Rungis, dans le Val-de-Marne. En mai 2008, invité d’Europe 1, François Hollande s’était gentiment moqué de la visite du président Nicolas Sarkozy à Rungis, qu’il avait visité en compagnie de Carla Bruni-Sarkozy. « Il faut éviter ce type de communication qui peut paraître outrancière », déclarait alors François Hollande. « Se préoccuper des Français, ce n’est pas se lever nécessairement tôt le matin, c’est être capable de répondre à leurs questions », estimait-il. « Nicolas Sarkozy est en campagne comme si d’ailleurs il était candidat : il reprend les slogans de sa campagne, il reprend les formules de sa campagne, les rites de sa campagne, les artifices mêmes de sa campagne, » avait-il conclu.

 

Chômage en France: encore en hausse en novembre et ça va continuer

Chômage en France: encore en hausse en  novembre et ça va continuer

 

Avec novembre ce sera le 19ème mois d’augmentation du chômage ; On a franchi la barre des 3 millions en Août. Pour 2013, il faudra compter environ 500 000 chômeurs de plus. En effet la croissance sera quasiment nulle en 2012 comme en 2013. Pour les années suivantes comment la courbe pourrait-elle se redresser ? Avec une croissance qui restera atone du faiat de l’augmentation des impôts, des exportations sans apport positif (la compétitivité ne se reconstruit pas en une année) et des investissements attentistes. Pour les Etats Unis la grande peur, c’est le mur budgétaire de fin 2012, pour la France ce sera le mur social pour 2013.  C’est la question politique centrale, celle qui fera éclater les prévisions économiques et financières du gouvernement et qui vraisemblablement sera à l’origine d’un séisme politique. Alors que l’Insee prédit une poursuite de la dégradation et 10,5% de chômeurs en métropole en juin 2013, le président de la République a maintenu son objectif d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année prochaine.  Fin octobre, 4,58 millions de personnes pointaient à Pôle emploi en métropole, dont 3,1 millions sans aucune activité, un chiffre inégalé depuis plus de 14 ans.  Désormais, avant la publication des très attendus chiffres mensuels du ministère du Travail, qui grimpent depuis 18 mois, la principale inconnue est l’ampleur de la hausse. En septembre et en octobre, les chiffres avait littéralement explosé, avec plus de 45.000 nouveaux chômeurs venus frapper à la porte du service public de l’emploi en un mois. Mercredi, à l’issue d’un entretien avec le président de la République, le ministre du Travail Michel Sapin a déclaré « ne pas être là pour faire de la comptabilité » mais « être là pour agir », promettant « une mobilisation maximale de tous les outils » anti-chômage.  M. Sapin a ainsi précisé que 2.000 emplois d’avenir (sur un objectif de 100.000 en 2013), destinés aux jeunes pas ou peu qualifiés, avaient déjà été pourvus et rappelé que le contrat de génération serait le prochain texte débattu à l’Assemblée, à partir du 15 janvier. Il a également appelé syndicats et patronat, qui ont échoué à parvenir avant la fin de l’année à un accord sur la réforme du marché du travail, dernier front ouvert dans « la bataille de l’emploi », à conclure lors de leur session prévue les 10 et 11 janvier.  Entre mai et octobre, 214.500 personnes sont venus grossir les rangs des demandeurs d’emploi sans activité en métropole.  Si le rythme accéléré observé depuis juillet se maintenait, le pic historique de janvier 1997 (3.205.000 chômeurs sans activité) serait dépassé d’ici à quelques mois.  On est désormais très loin de 2008, date à laquelle on recensait 1,9 million de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité), un plus bas en 25 ans. Selon un récent sondage, une grande majorité de Français (62%) estiment que l’évènement économique de l’année 2012 est le franchissement en août du seuil des trois millions de chômeurs.

 

Etats-Unis : le mur budgétaire de la peur

Etats-Unis : le mur budgétaire de la peur

 

Le mur budgétaire n’est toujours pas résolu, il le sera impérativement avant le 31 décembre avec des réductions de dépenses mais mois importantes que ce que veulent les républicains et des augmentations d’impôts mais moins importantes que ce que veulent les démocrates. En, attendant le mur fait peur.  Ces derniers jours, les appels à la responsabilité politique se sont multipliés outre-Atlantique, mais aussi en Europe et en Asie. Même Christine Lagarde, la patronne du FMI, a mis en garde contre le risque que les États-Unis perdent leur suprématie mondiale. les États-Unis sont au bord d’un gouffre: si aucune loi ne change d’ici au 31 décembre 2012, le 2 janvier 2013, le déficit budgétaire des États-Unis sera plombé de 607 milliards de dollars, pour la seule année 2013 (il sera de 1100 milliards en 2012). Et ce, de manière automatique. Ainsi, seront enclenchés presque 400 milliards de dollars de réduction de dépenses publiques: les budgets de tous les ministères seront rabotés de 10%. D’un autre côté, il y aura plus de 200 milliards de dollars de hausse d’impôts: il s’agit pour l’essentiel de la fin d’avantages fiscaux dont les Américains bénéficiaient depuis une loi reconduite en 2010 pour une durée de deux ans. «Tous les Américains» seront touchés par des hausses d’impôts: les moins fortunés verront leur taux d’imposition passer de 10% à 15% et les plus aisés de 35% à 39,6%. De plus, les cotisations de la Sécurité sociale seront relevées, la durée des indemnisations du chômage ne sera plus prolongée et les dividendes seront fiscalisés. L’enjeu est si important que Barack Obama a dû, un peu plus précipitamment que d’habitude, quitter Hawaï où il célèbre Noël en famille, pour revenir à Washington ce jeudi matin aux aurores. Sans aucun doute, un texte sera adopté avant le passage au Nouvel an. Mais ce sera un accord a minima qui ne fera que repousser les grandes problématiques économiques et fiscales des États-Unis, asphyxiés par un endettement public colossal. Ce qui pourrait déplaire aux agences de notations.

 

Le FMI recadre la France sur ses prévisions économiques

Le FMI recadre la France sur ses prévisions économiques

Pour le FMI, le gouvernement français s’appuie sur des prévisions de croissance trop optimistes, et son déficit, sauf coupes budgétaires supplémentaires, devrait plutôt approcher 3,5% en 2013. « Notre conseil, c’est que la France discute dans un contexte européen plus large de la politique appropriée pour 2013″, a dit lors d’une conférence téléphonique Edward Gardner, dont l’organisation s’inquiète des effets récessifs des politiques d’austérité en Europe. Le chef de mission a estimé qu’il serait préférable qu’une baisse des objectifs ait lieu de manière « coordonnée » en Europe et qu’il lui semblait que la Commission européenne avait envoyé des signaux en ce sens. Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn a jugé dans un entretien au journal Le Monde le 21 décembre que la politique de la France était crédible à moyen terme, ce qui lui permettait de choisir un ajustement « plus doux ». Le journal El Pais a de son côté écrit le 22 décembre sur la base de propos de hauts responsables au sein de l’exécutif européen que la Commission donnerait davantage de temps à l’Espagne et à la France pour atteindre les 3%. François Hollande et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ont jusqu’à présent écarté toute idée de revoir à la baisse leur politique de réduction des déficits qui prévoit un budget en équilibre en 2017. Les économistes jugent qu’un assouplissement général décidé au niveau européen permettrait à la France de s’épargner une cure d’austérité supplémentaire sans pour autant être stigmatisée sur les marchés financiers. Paris veut croire que le prix historiquement bas auquel se négocie la dette française – aux alentours de 2% pour ses emprunts à 10 ans – reflète sa crédibilité sur l’effort budgétaire et les mesures structurelles engagés.

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