Archive annuelle de 2012

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Nette baisse de l’immobilier en 2012

Le credit Crunch en marche dans l’immobilier

Hausse des taux de crédit, prêts plus courts et plus sélectifs, le credit Crunch est en marche dans l’immobilier. Les banques soucieuses de réduire les risques rationnent les prêts immobiliers. Les conditions d’attribution deviennent plus exigeantes, par ailleurs Les taux ont augmenté de 7 points en moyenne en décembre, à 3,93 % et la durée des emprunts s’est réduite à 209 mois. Les taux ont augmenté de 7 points en décembre à 3,93 % en moyenne, et 3,97 % pour l’acquisition de logements anciens, selon l’Observatoire CSA Crédit Logement, l’organisme de caution des banques. Ils retrouvent ainsi le niveau atteint entre juillet et septembre, avant le recul d’octobre.  Cette hausse des taux s’accompagne d’une réduction des durées d’emprunt, à 209 mois, soit le niveau de l’été 2010. Contraintes par la hausse de leur coût d’emprunt surtout à long terme, certaines banques ont commencé à augmenter le coût des crédits à plus de vingt ans. Les opérations se recentrent mécaniquement sur les emprunteurs les plus solvables. L’indicateur de solvabilité de la demande a ainsi retrouvé ses niveaux élevés du début de l’année 2009. La progression de l’apport personnel a quasiment doublé en 2011, passant de +6,1 % en 2010 à +11,8 % l’an dernier. En clair on va prêter beaucoup moins, sur des périodes plus courtes et à de plus forts taux d’intérêt et surtout à ceux qui présentent les meilleures garanties financiers. C’est la raréfaction du crédit qui commence, le processus du credit Crunch est en marche.

 

Singapour en baisse comme le commerce mondial

Singapour, indicateur du commerce mondial en récession

 

Moins 6% pour le PIB de Singapour, le signe que l’activité mondiale se tasse sérieusement. L’économie de Singapour repose essentiellement sur les exportations, c’est notamment un des principaux ports mondiaux. Il témoigne ainsi du niveau de l’activité internationale. L’économie Singapourienne s’est fortement contractée au cours des trois derniers mois de l’année 2011, conformément aux attentes, en raison d’un net recul de la production manufacturière et d’un ralentissement de la demande à l’export. Selon les estimations publiées mardi, le produit intérieur brut (PIB) de Singapour a reculé de 4,9% au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, en taux annualisé ajusté des variations saisonnières. La production manufacturière a chuté de 21,7% sur cette période, a annoncé le ministère du Commerce. La plupart des analystes estiment que l’économie de l’île devrait continuer à se contracter au premier trimestre 2012. »Les perspectives pour 2012 sont prudentes au regard de la crise budgétaire en Europe, du ralentissement en Chine et de l’incertitude entourant les mesures fiscales aux Etats-Unis », écrit Chu Hak Bin, économiste chez Bank of America Merrill Lynch dans une note aux clients. Singapour est l’un des symboles du dynamisme des échanges infranationaux. La chute de son activité traduit le tassement du commerce et de la croissance  mondiale.

 

SeaFrance: un sauvetage très provisoire !

 

Sea France : le sauvetage inutile

 

Contre toute attente, le gouvernement a décidé de soutenir le projet de scoop de la CFDT. En fait il s’agit davantage d’une décision politique qu’économique surtout en période électorale. Le projet n’est malheureusement pas viable. On va demander à la SNCF de verser des indemnités exceptionnelles de licenciement qui seront réinvestis dans la société et de soutenir financièrement la nouvelle entité. Bref, Sea France va dépendre du financement de la SNCF. La SNCF peut se le permettre, ’elle est en bonne santé puisque l’endettement total du rail est de l’ordre de 40 milliards et que l’entreprise est sous perfusion financière permanente (environ 50% d’aides publiques de toutes natures). En outre l’armement naval de la SNCF auquel a appartenu l’activité de Sea France a toujours été en déficit ; la solution était de recapitaliser la nouvelle société et de l’adosser à un opérateur maritime expérimenté et fiable, ce qu’ont toujours refusé les syndicats pour ne pas perdre leurs avantages sociaux. C’est le drame du transport maritime français qui petit à petit disparaît. Mal capitalisée sans doute mal gérée, la nouvelle compagnie ne teindra pas des années. Bilan, on aura engloutit environ 50 OOO euros par emploi. C’est cher pour un sauvetage de 2 ou 3 ans maximum. Sur cette tendance démagogique, les élections présidentielles vont coûter cher à la France.

Monétiser la dette ou la fuite en avant

Monétiser la dette, la fuite en avant

 

Nombre d’experts en France souhaitent monétiser la dette en Europe. Une jolie expression au vernis économique pour dire simplement qu’on fait tourner la planche à billets. C’est notamment ce que vient aussi de proposer M. Rocard dans une tribune du « Monde ». Il faut que la BCE prête aux Etats comme elle prête aux banques et aux mêmes conditions (c’est-à-dire pratiquement à taux zéro). C’est sans doute la solution finale qui sera retenue si la zone euro n’éclate pas avant. C’est la vieille recette utilisée de nombreuse fois pour le franc. On prête mais en étant pas certain d’être remboursé. On fait tourner la planche à billets, la monnaie se dévalue nécessairement puisque la masse monétaire ne correspond plus à la valeur de la richesse réelle ; Du coup l’inflation grimpe et c’est le consommateur qui paie la note finale. En fait c’est comme l’aveu qu’il est impossible de restructurer dettes et recettes, d’opérer les réformes structurelles ; du fait d’une part de la bureaucratie, d’autre part des corporatismes ; Alors tout le monde paye surtout ceux qui utilisent la totalité de leurs revenus pour la consommation. Une mesure finalement injuste socialement et qui ne résout pas les questions structurelles. Encore une fois, c’est en dernier ressort la mesure qui sera prise par la BCE pour sauver l’Euro mais c’est une mauvaise politique. Rocard- dont on reconnaît à juste titre l’honnêteté et la cohérence- tombe cette fois dans le panneau de la facilité. Comme les socialistes, comme la droite car sur ce point les positions sont voisines : on monétise la dette et on la mutualise. Résumé : on fait payer tous les consommateurs européens. Comme Giscard (qui a affirmé que la crise de l’euro n’était pas grave), Rocard avec l’âge dévient aussi laxiste que ses cadets. Parmi ces cadets  Pierre Larrutourou co animateur avec Rocard de « terra-nova », le labo socialiste. Pierre Larrutourrou, le génial inventeur des 35 heures, ingénieur agronome de formation et qui aurait mieux fait de se consacrer à la terre qu’à l’économie.

La TVA sociale fourre-tout !

La TVA sociale  « attrape tout »

 

Pour faire avaler la TVA sociale (c’est-à-dire en fait un relèvement important de la TVA)  le président de la république a bien indiqué qu’il fallait alléger la fiscalité sur le coût du travail mais aussi taxer les importations notamment en provenance des pays effectuant du dumping social. Or cette TVA va frapper tous les produits, français ou étrangers ; Elle n’aura strictement aucun effet immédiat sur la limitation des importations. A terme on peut imaginer que la production retrouvera de la compétitivité grâce aux transferts de charges sociales. Il faudra du temps car dans beaucoup de secteurs, il n’y a plus d’offre française. Pour le court terme la TVA sociale ne peut viser les importations, elle doit s’appliquer à tous les produits venus en France, d’origine française ou étrangère.la taxation discriminatoire des importations est interdites par les règles de la concurrence européennes. Si par hypothèse, on procédait à cette sur taxation, il y aurait nécessairement des mesures de rétorsion sur les produits français exportés. Or notre économie repose pour une part non négligeable sur nos exportations (environ 25% de notre production est exportée). La France est l’un des plus grands pays exportateurs même si malheureusement notre balance commerciale est actuellement très déficitaire. La TVA sociale anti importation est mal nommée, c’est une TVA qui vise à opérer un transfert des charges du coût du travail sur le consommateur et à redonner de la compétitivité à un secteur productif plombée par la fiscalité. Autant être clair sur la nature de cette taxe si on veut notamment en déterminer la bonne assiette et  la bonne affectation  sinon on risque de créer une taxe attrape tout qui bouchera tous les trous et qui finalement ne fera qu’alourdir les prix pour le consommateur.

L’industrie de la zone euro toujours en recul

L’industrie de la zone euro toujours en recul

L’industrie manufacturière dans la zone euro toujours dans le rouge en décembre annonce la récession. Un recul pour le cinquième mois consécutif, bien qu’à un rythme légèrement moins important qu’en novembre, qui avait marqué un plus bas de 28 mois. L’indice PMI du secteur est légèrement remonté à 46,9 contre 46,4 en novembre. Il est sans changement par rapport à l’estimation « flash » publiée mi-décembre. L’enquête PMI de décembre suggère toutefois une poursuite de la contraction du secteur sur les premiers mois de 2012. La composante des nouvelles commandes, à 43,5 contre 42,4, reste nettement en dessous du seuil de 50 séparant contraction et expansion. La récession s’installe et les perspectives de début 2012 ne sont guère réjouissantes.

La production en France encore dans le rouge en décembre

La production  encore dans le rouge en décembre

 

La production manufacturière en France, d’aprés lindice Markit, a diminué et est encore dans le rouge à 49,2 après 47,1 en novembre. »Malgré un ralentissement de la contraction de la production en décembre, la conjoncture reste difficile dans le secteur manufacturier français, fragilisée par le climat d’incertitude affectant tant les consommateurs que les entreprises », déclare Jack Kennedy, économiste à Markit. »Les fabricants réduisent plus sévèrement leurs stocks au cours de la dernière période d’enquête, tendance reflétant le pessimisme des entreprises quant à l’évolution à court terme de la demande », ajoute-t-il. Les fabricants ont de nouveau réduit leurs stocks de produits finis le mois dernier, le taux de contraction se redressant pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 2009. L’attentisme étant de rigueur, il ne faut guère s’attendre à une reprise début 2012.

 

Les parts de marchés de l’automobile française s’écroulent en France

Les parts de marchés de l’automobile française s’écroulent en France

 

Dans un marché en baisse de 2%,  les marques françaises s’écroulent en 2011, -5% pour PSA et  -10%% pour Renault. Le mois de décembre 2011 est catastrophique -18% pour les immatriculations mais presque 30% pour les marques françaises. C’est évidemment le signe indiscutable de la perte de compétitivité de l’économie française dans un secteur clé pour la croissance. La désindustrialisation va continuer notamment via les délocalisations ; On peut certes contester le caractère réellement français des marques du pays puisqu’en fait seulement environ 25% des éléments sont réellement produits en France. L’internationalisation des échanges et la spécialisation spatiale rend souvent difficile d’établir avec exactitude la balance commerciale d’un produit, en France comme ailleurs. La tendance est  cependant nette, l’automobile française s’écroule. Manque d’innovation ? Sans doute, manque de fiabilité ? Aussi et surtout  problème de compétitivité. L’industrie française comme le reste de l’économie est plombée par les coûts notamment ceux liés à la fiscalité. L’ingénierie fiscale et administrative française est sans doute la meilleure au monde mais pas notre économie ! de quoi faire réfléchir les candidats à la gouvernance qui pour la plupart-sinon pour tous- sont fâchés avec  l’économie.

Inflation entre 8 et 20% en 2012

Inflation entre 8 et 20% en 2012

 

 

De nombreuses augmentations vont peser en 2012, celles de l’énergie notamment le carburant, les impôts notamment locaux, la hausse des mutuelles et plus généralement des dépenses de santé, celles des prix de transport en particulier ceux de la SNCF. Il faudra intégrer le relèvement de laTVA déjà décidé qui passe de 5 à 7% Enfin les conséquences de la nouvelle TVA dite sociale qui pourrait être de l’ordre de 5%. L’ensemble des mesures déjà décidées ou prévues  portera l’inflation à 6 ou 8 %. Surtout si on prend en compte la hausse probable du pétrole découlant du conflit latent entre l’Iran et les Etats Unis. La baisse inévitable de l’euro va aussi entrainer une augmentation du coût des importations (et pas seulement du pétrole). Reste aussi à quantifier les effets d’une aggravation de la crise caractérisée par une dégradation plus forte de la note française par les agences de notation, donc par  la hausse des taux d’intérêt. A quantifier aussi les conséquences d’une situation de quasi credit Crunch qui va renchérir le coût de l’argent pour les entreprises et donc aussi pour le consommateur. Si l’euro venait à éclater, les conséquences seraient encore plus graves ; la monnaie unique serait fortement dévaluée et l’inflation générée sans doute d’au moins 10%. Un seul aspect rassurant dans cet environnement inflationniste, la baisse de demande qui freinera nu peu certaines hausses sur certains produits  Au total une année sans croissance mais année de correction financière via l’inflation qui selon les hypothèses pourrait osciller entre 8 et 20%. Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’Etat à la consommation auprès du ministre de l’économie lui table sur seulemenet 1.5%. On connaît la fiablité des prévisions gouvernementales! d’autant que notre secrétaire dEtat, comme son ministre de léconomie comme la minstre du budget, n’a strictemenet aucune formation et aucune compétence en matière économique. Il y a vraiment aussi inflation en matière d’incompétence dans la gouvernance française.

La TVA sociale à 5%

La TVA sociale à 5%

 

La TVA sociale pourrait être de l’ordre de 5%. Un chiffre qui correspond à un transfert significatif des charges salariales sur le consommateur et qui permet de boucher un peu les trous du budget et des comptes sociaux. Les cotisations des employeurs et des salariés à la branche maladie de la sécurité sociale représentent 70 milliards d’euros. Pour transférer ces dernières sur la TVA, il faudrait donc la relever de 8,75 points, ce qui entraînerait une hausse des prix sans doute excessive et qui finirait par tuer la consommation. Le Medef fait l’ hypothèses  que le taux de TVA serait relevé de 6 points. En fait, la TVA dite sociale va sans doute servir plusieurs objectifs, permettre le transfert d’une partie des charges sociales, boucher les déficits du budget et des comptes sociaux. Il faut dés 2012 trouver une cinquantaine de milliards, ce qui correspond à environ 5 points de TVA. La mesure est évidemment très pénalisante pour le consommateur et surtout antiredistributive. Elle risque de plomber la consommation déjà atone et qui demeure pourtant le seul soutien de la croissance. Une opération sans doute à faire mais qui va pénaliser immédiatement les consommateurs et ne redonner de la compétitivité à l’économie qu’au bout de quelque temps car dans nombre de secteurs, l’offre française est actuellement inexistante.

90 % des français pessimistes sur l’emploi

90 % des français pessimistes sur l’emploi

Les français sont plus pessimistes que l’an passé, 55% pour cette année alors qu’il y avait une majorité d’optimistes en 2011. Premier préoccupation le chômage pour 90% des interrogés.Dans un contexte économique déprimé, l’inquiétude de près de neuf Français sur dix pour cette nouvelle année reste le chômage. Ils sont 77% à estimer que ce dossier devrait être prioritaire pour 2012. 66% d’entre eux considèrent également que le système social français (santé, retraites..) devrait être une priorité. Le pouvoir d’achat vient en troisième position (65%) dans les attentes des Français pour 2012 qui souhaitent aussi que le gouvernement se saisisse du problème des déficits publics et de la dette (63%). L’éducation (57%), la croissance économique (57%) et la lutte contre les inégalités sociales (52%) restent des sujets prioritaires. Si la plupart des Français font du chômage une priorité d’action, ils se montrent en revanche peu optimistes sur la capacité du gouvernement à y répondre. Ils ne sont que 9% à se dire optimistes sur l’évolution de la situation de l’emploi en 2012.De même, seuls 11% anticipent des évolutions positives en ce qui concerne la lutte contre les inégalités ou le pouvoir d’achat. Des français finalement très lucides sur la situation et sur la capacité de la gouvernance. Ils n’attendent pas grand chose du gouvernement de Sarkozy, pas grand-chose non plus d’un nouveau gouvernement après les élections . Un vrai constat d’échec pour la politique dont il est vrai les marges de manœuvre sont insignifiantes compte tenu de l’ampleur de la crise.

Londres envisage un éclatement de l’euro

Londres envisage un éclatement de l’euro

 

L’éclatement de l’euro est une hypothèse de plus en plus envisagé à Londres et ailleurs ; certains pays pourraient en fait quitter la monnaie unique avec des risques systémiques pour toute l’économie mondiale. Par exemple, le directeur général de la banque Standard Chartered, Peter Sands, juge de plus en plus possible qu’un ou plusieurs pays quittent la zone euro. « Nous abordons 2012 avec une perspective très difficile pour la zone euro (…), avec un risque accru de voir des pays sortir de la zone euro », déclare le dirigeant de cette banque essentiellement tournée vers l’Asie, dans une interview que publie le Sunday Telegraph. « Nul ne doit sous-estimer l’impact que cela aurait, car il serait difficile de gérer le risque de contagion, même s’il s’agit seulement de la Grèce. Les perturbations que cela engendrerait seraient vraiment fortes. Elles auraient des ramifications dans le monde entier ». La faillite d’un petit pays comme la Grèce indiquerait l’incapacité de l’Europe à faire face à la crise et soulignerait la fragilité monétaire et bancaire de l’union économique.

Les français critiquent l’euro mais veulent le conserver

Les français critiquent l’euro mais veulent le conserver

 

En dépit de leurs critiques 64% des Français souhaitent conserver la monnaie unique. Seulement 36% sont pour le retour au franc. Une lucidité qui traduit surtout les craintes d’une mauvaise gouvernance nationale en cas d’abandon de la monnaie unique.

Malgré cet attachement à l’euro, le bilan est plutôt mitigé. 50% des sondés disent que l’euro a été plutôt une mauvaise chose pour la France et 54% plutôt une mauvaise chose pour eux. Ils sont respectivement 35% et 27% à répondre que l’adoption de la monnaie unique a été plutôt une bonne chose, et 15% et 19% ni l’un ni l’autre.81% des français pense que l’euro a favorisé la hausse des prix. Les français qui avouent eux-mêmes ne pas avoir une grande culture économique (voir article) font cependant preuve de bons sens et de prudence. Ils savent sans doute que la monnaie unique est contraignante mais ils redoutent davantage le laxisme de la gouvernance française qui depuis une trentaine d’année n’a cessé de dégrader les comptes. C’est également vrai pour Sarkozy qui ne peut tout expliquer par la crise, loin s’en faut. C’était vrai quand les socialistes ont gouverné, ce pourrait l’être encore si Hollande l’emporte. Hollande et le parti socialiste ne se sont guère montrés convaincants sur leurs propositions économiques. Si leur programme devait rester en l’état, il est même probable que le gouvernement de gauche ne teindrait pas cinq ans en raison de la plus grande crise que nous allons connaître depuis 1929.

Menaces sur le pétrole et la paix par l’Iran

Menaces sur le pétrole et la paix par l’Iran

Le président iranien a déclaré dimanche que les réactions de Téhéran seront violentes suite aux sanctions des Etats Unis  vis-à-vis du programme nucléaire  iranien. Parmi les réactions envisagées figure la fermeture du étroit d’Ormuz qui contrôle 45% du pétrole mondial.

 

Le président des Etats-Unis Barack Obama a promulgué samedi une loi de financement du Pentagone qui renforce les sanctions contre le secteur financier de l’Iran. Les nouvelles mesures prévoient d’autoriser M. Obama à geler les avoirs de toute institution financière étrangère qui commercerait avec la Banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole. L’Iran risque d’être très affaiblie économiquement par ces sanctions alors que le pays connaît déjà de grandes difficultés. La menace doit être prise très au sérieux car en réalité le régime iranien est de moins en moins populaire. Cela pourrait conduire le président iranien à radicaliser encore ses positions avec non seulement un impact considérable sur les cours du pétrole mais aussi sur la paix. En cette période de crise mondiale, le risque est grand d’exacerber les nationalismes pour masquer les difficultés internes. Les dictateurs aux abois sont souvent imprévisibles et pratiquent souvent la politique de la terre brulée ; on ne peut également exclure que des pays en crise, y compris les Etats-Unis, se laissent tenter par un déplacement des difficultés nationales en activant des conflits sur le terrain international. Le nationalisme associé à la crise économique, est souvent l’ ingrédients qui favorise les guerres. En attendant, le cours pétrole déjà au plus haut risque de monter encore et affaiblir un peu plus l’économie mondiale.

Sarkozy vœux 2012 : « réglementer la finance », encore un vœu pieux !

Sarkozy vœux 2012 : « réglementer la finance », encore un vœu pieux !

 

 

 

Troisième sujet des vœux de Sarkozy les « dérèglements de la finance ». « Il faut faire participer la finance à la réparation des dégâts qu’elle a provoqués. C’est une question d’efficacité. C’est une question de justice. C’est une question de morale. La taxe sur les transactions financières doit être mise en œuvre », a-t-il réaffirmé. Encore un vœu pieux évidement car en 2008, la communauté internationale s’est montrée incapable d’apporter la moindre réforme dans ce domaine, sauf à la marge ; d’ailleurs les limites du propos apparaissent clairement. En réalité on va se limiter à la taxe sur les transactions financières ; une proposition refusée par le dernier G 20, une proposition refusée lors du dernier sommet européen, portée uniquement par l’Allemagne et la France ; par souci électoral, un petite taxe pourrait donc être décidée par ces deux pays ; elle sera nécessairement limitée pour ne pas affaiblir les places financières notamment de Paris et de Francfort. La Grande Bretagne, comme les Etats-Unis et bien d’autres y sont totalement opposés. La Grande Bretagne pour protéger la City qui contribue largement à la croissance britannique. Les Etats-Unis qui ont aussi donné les clés du pouvoir aux marchés avec la politique accommodante de la FED. Si on réglemente seulement ici, les capitaux vont se déplacer ailleurs ; seule une réglementation internationale peut réglementer les excès et la spéculation outrancière (sur les matières premiers par exemple notamment les matières premières alimentaires). Entre la moitié et les deux tiers de nos emprunts sont effectués auprès des investisseurs étrangers, comment dès lors ne réglementer qu’en France voire en Allemagne ? Il y a sans doute des mesures à prendre, par exemple pour limiter les ordres robotisés qui inondent le marché sans contrepartie financière. La montagne va encore accoucher d’une souris comme en 2008 ; en outre si des excès des marchés doivent être mieux régulés ce la ne sautait occulter le problème de fond qui est le surendettement public. Les besoin d’emprunts publics mondiaux atteindront plus de 10 000 milliards en 2012, une folie qui fera dépendre des pays trop endettés comme la France encore un peu plus des marchés qu’on ne pourra donc trop réglementer à moins d’assécher nos sources de financement.

 

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