Archive annuelle de 2012

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La TVA sociale déjà morte ?

La TVA sociale déjà morte ?

 

Pour François Baroin rien n’est décidé pour la TVA sociale, il conteste même le mot.« Aucun arbitrage n’est rendu », a déclaré le ministre de l’Economie François Baroin sur France Info, dans une sortie à forte allure de rétropédalage au lendemain de l’annonce par sa collègue du Budget, Valérie Pécresse, que la TVA sociale se ferait « avant la présidentielle ». M. Baroin conteste jusqu’à l’expression de « TVA sociale », un « mauvais terme » qui n’est « pas un projet politique », selon lui. La cacophonie s’installe dans l’épineux dossier de la TVA sociale: le gouvernement, tout feu tout flamme la veille, cherchait désespérément ses mots mercredi pour définir les contours et le calendrier d’un projet qui s’est invité au cœur de la campagne électorale.

 

« Aucun arbitrage n’est rendu », a déclaré le ministre de l’Economie François Baroin sur France Info, dans une sortie à forte allure de rétropédalage au lendemain de l’annonce par sa collègue du Budget, Valérie Pécresse, que la TVA sociale se ferait « avant la présidentielle ».  M. Baroin conteste jusqu’à l’expression de « TVA sociale », un « mauvais terme » qui n’est « pas un projet politique », selon lui. En fait le projet sent la précipitation et la confusion. Déjà dans les propos de Sarkozy qui affirmait vouloir taxer les produits étrangers, ce qui évidemment n’est pas possible. Confusion aussi sur l’assiette, celle de la CSG, de la TVA classique ? Confusion aussi sur son utilisation : transfert intégral pour alléger les charges pesant sur le travail ? ou transfert partiel pour boucher les trous y compris du budget ? Interrogation sur son montant : marginal 1 ou 2 % ou bien 5% pour dégager 40 milliards indispensables au maintien des équilibres financiers. Dernière interrogation : le calendrier. En janvier dit V ? Pécresse, en février dit F. Baroin. Avant les élections présidentielles pour le vote ? Quand pour la mise en œuvre. Bref on veut faire en quelques mois ce qu’on n’a pas été capable de faire en 5 ans. Tout cela dégage un parfum électoral qui risque de déclencher un rejet. Dommage car le projet est nécessaire pour redonner à terme de la compétitivité à l’économie française. Finalement, on pourraiat bien s’orienter vers une simple augmentation de la TVA actuelle, une TVA fourre-tout.

 

L’Allemagne place avec peine ses emprunts

L’Allemagne place avec peine ses emprunts

 

L’Allemagne a  placé péniblement mercredi une émission obligataire à 10 ans, mais l’opération n’a pas déchaîné l’enthousiasme: l’émission a attiré 5,14 milliards d’euros d’offres, à peine plus que son objectif de départ de 5 milliards d’euros.  Concrètement, la Bundesbank a placé directement 4 milliards d’euros et a mis 1 milliard d’euros en réserve pour les placer plus tard sur le marché secondaire, ce qui est une pratique courante de sa part.   »L’émission d’aujourd’hui n’était pas aussi mauvaise que celle de fin novembre mais cela montre clairement que les opérateurs sont très prudents » y compris sur le segment de luxe du Bund à 10 ans, emprunt jugé extrêmement sûr, a déclaré Annalisa Piazza, économiste chez Newedge.  Fin novembre, une émission du Bund avait été très largement boudée par le marché, l’Allemagne ne parvenant pas à lever autant de fonds que prévu. A la veille de la dégradation de la zone euro par les agences de notation, la méfiance est de rigueur. Lee conditions de l’emprunt que doit lancer demain jeudi 5 janvier 2012 la France seront significatives du climat vis-à-vis de l’Europe et de la France en particulier. Wall Street du coup se remet à douter de la capacité de la zone euro à sortir de la crise.

 

La Scop de SeaFrance dit non à Sarkozy

La Scop de SeaFrance dit non à  Sarkozy

 

 

La société coopérative et participative (Scop) refuse les propositions de Sarkozy jugée trop aléatoires. La Scop qui envisageait de reprendre avec les salariés la société de ferries transmanche SeaFrance annonce mercredi dans une lettre ouverte qu’elle rejette les propositions de Nicolas Sarkozy sur ce dossier. Dans un revirement de dernière minute, le chef de l’Etat a dit accepter l’idée d’une reprise par la Scop et proposé de faire financer l’opération non directement, mais par des indemnités supplémentaires versées aux quelque 800 salariés. La Scop rejette cette idée en raison de « l’insécurité juridique » qu’elle présente, disent dans la lettre transmis aux médias Didier Cappelle et Bruno Landy, porteurs du projet. La solution préconisée par l’Elysée suppose en effet une liquidation qui contraindrait la Scop à négocier de nouveaux accords avec les ports sans garantie de succès, disent-ils. En fait la Scop a compris le piège qui lui était tendu. Faute de capitalisation suffisante, la nouvelle société aurait sans doute été amenée à disparaître rapidement et les indemnités de licenciement avec. Encore un dossier industriel mal ficelé, élaboré de gouvernance de la France.

Baisse de la consommation en novembre, ça tombe mal pour la TVA sociale

Baisse de la consommation, ça tombe mal pour la TVA sociale

La consommation des ménages en biens a baissé de 0,1% en novembre en France, a annoncé l’Insee mercredi, en plein débat sur l’opportunité d’augmenter la TVA pour alléger le coût du travail. Cette idée, surnommée TVA sociale, est défendue par le gouvernement, qui devrait présenter en février un texte visant à réduire les charges sociales, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie, François Baroin.Ses détracteurs soulignent qu’une hausse de la TVA pèsera sur la consommation des ménages et fragilisera l’économie française au moment où le pays pourrait entrer en récession. La baisse de la consommation en novembre est liée à un repli des dépenses d’habillement et d’énergie. Elle fait suite à une hausse de 0,1% en octobre, au lieu de la stagnation annoncée auparavant par l’Insee. « Ca montre bien que la France est dans une récession qui durera au moins jusqu’au printemps 2012″, estime Marc Touati, économiste chez Assya compagnie financière. « Une augmentation du taux de TVA serait suicidaire. Si vous augmentez la TVA, mécaniquement ca va faire baisser le pouvoir d’achat des ménages et peser négativement sur la consommation. »

Encore un Record de dépôt pour les banques à la BCE, pourquoi ?

Encore un Record  de dépôt pour les banques à la BCE, pourquoi ? 

Les banques de la zone euro ont déposé 453,18 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) entre mardi et mercredi, soit un nouveau record absolu, a annoncé mercredi l’institution monétaire européenne.. Dans le même temps ou presque la BCE a satisfait  une demande record de prêts 489 milliards d’euros par 523 instituts de crédit. Il y a là une contradiction qui mérite explication. En fait cela traduit une extraordinaire crise de liquidité. Le marché interbancaire étant complètement paralysé, les banques empruntent et déposent à la BCE. Les banques n’ont la moindre confiance dans leurs concurrentes et refusent de se prêter entre  telles. Elles préfèrent donc déposer à la BCE alors que le taux d’intérêt est très faible, de l’ordre de 0.25%. Pour se refinancer, elle se tourne essentiellement vers la BCE. « Cela montre encore une fois que les banques restent très prudentes. Plutôt que d’allouer des crédits ou acheter des obligations d’Etat –comme certains aimeraient qu’elles le fassent– elles préfèrent parquer leur argent au cas où », a commenté pour l’AFP Jennifer McKeown de Capital Economics. Chaque banque a peur de la faillite du voisin et limite donc les risques. Une mesure prudentielle car personne ne connait avec exactitude les actifs toxiques du concurrents et les risques de faillite de l’établissement emprunteur. Dans le milieu bancaire, on est convaincu que nombre d’actifs pourris sont dissimulés et que beaucoup d’établissements ne pourront survivre sauf recapitalisation conséquente, aide des Etats ou nationalisation. La faillite ne peut être écartée pour certaine tellement les engagements toxiques sont importants en particulier vis à vis des dettes souveraines mais pas seulement. Du coup, l’opération de la BCE « liquidité à volonté » ne sert plus l’objet attendu à savoir contribuer à limiter la crise de la dette publique. Il ne faut pas compter que ces prêts de la BCE servent à soutenir les obligations des pays endettés car les risques sont trop dangereux pour des banques dont l’équilibre financier est déjà précaire. Il ne faut pas compter non plus que les banques viennent soutenir davantage l’économie réelle pour les mêmes raisons. Surtout avec la récession qui s’annonce. On peut même craindre comme le prévoir l’union économique une situation de credit Crunch ( voir article).

 

La consommation des ménages plombe la croissance

La consommation des ménages  plombe la croissance

On sait depuis aujourd’hui quelle a été la consommation des ménages en biens manufacturés de novembre ;Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont très légèrement reculé en novembre, perdant 0,1% sur un mois en volume, après avoir augmenté de 0,1% en octobre, a annoncé mercredi l’Insee.

Des résultats forcément plombés par les hausses notamment de l’énergie et de la distribution. Depuis la fin de l’été la consommation seule moteur de la croissance française se tasse mais la baisse s’accélère depuis l’automne ; On aura la confirmation que la France est entrée en récession. Les hausses ont rongé le pouvoir d’achat, la crise de confiance à fait le reste. Pour 2012, il faudra encore compter sur les hausses de l’énergie (pétrole notamment carburant, gaz, électricité, dépenses de santé notamment les mutuelles, augmentation de la TVA de 5 à 7%, peut être 5% de TVA sociale, augmentation des impôts locaux de la distribution etc. Sans parler des effets des taux d’intérêt sur la consommation et plus généralement sur l’activité économique. Le plus à craindre est une situation de crédit Crunch, c’est à dire d’assèchement du crédit comme on commence à le percevoir dans l’immobilier. Pour les entreprises le pire serait les mesures prudentielles draconiennes des banques vis-à-vis des facilités de trésorerie.

FMI : l’économie mondiale est en danger »

FMI : l’économie mondiale est en danger »

La directrice générale du FMI estime que l’Europe plonge le reste du monde dans la crise, y compris la Chine et les États-Unis. Elle critique la lenteur des réformes ;  la directrice générale du FMI voit grossir les tempêtes l’an prochain. « L’économie mondiale est dans une situation dangereuse », martèle-t-elle. « À un tournant très dangereux », a-t-elle insisté cette semaine. Inquiète, elle observe que la zone euro va entraîner le reste des pays du globe vers la panne économique et financière. Elle pointe le risque de troubles sociaux. C’est un double engrenage. Le Vieux Continent plonge dans la récession, freine le commerce mondial et la production. Et sa crise financière se répand en « une crise de confiance dans les dettes publiques et dans la solidité du système financier ». Le principal partenaire, l’Amérique, est touché. Ainsi que les pays émergents, moteurs des années 2000 aujourd’hui grippés. Lagarde évoque la Chine, le Brésil, la Russie, « où les prévisions de croissance sont revues à la baisse. Ces pays, qui étaient des locomotives, subissent ces facteurs d’instabilité ». Pour terminer C, Lagarde souligne les divergences de fond entre la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne et le flou de l’accord européen. Les investisseurs attendent de l’Europe de la simplicité, un calendrier et de l’efficacité, a-t-elle terminé. En clair, le dernier sommet européen n’a servi à rien.

France : 100.000 emplois industriels supprimés depuis 3 ans.

France : 100.000 emplois industriels supprimés depuis 3 ans.

 

D’après une étude de la société Trendeo, le bilan est clair : 100 000 emplois perdus et 900 usines fermées depuis 2009. « Quelque 880 annonces portant sur la fermeture d’un site industriel ont été enregistrées par Trendeo », Parmi elles, 400 ont été annoncées dès 2009, puis 2010 encore en 2011. L’étude pointe des cas très médiatisés, comme ArcelorMittal à Gandrange ou Molex à Villemur-sur-Tarn. Mais d’autres sites, très nombreux, ont aussi fermé leurs portes en faisant beaucoup moins de bruit. Des usines ont également été montées durant ces trois ans : l’étude en relève 494, soit un solde négatif de 385 usines en moins depuis 2009. « Trendeo a aussi repéré 870 décisions d’extensions de sites industriels tricolores », mais également 1.170 annonces de réduction des effectifs. Au total, environ 100.000 emplois ont été perdus en trois ans. Et la perspective reste négative en 2012, « du fait à la fois d’une baisse du nombre d’emplois créés et d’une légère reprise des suppressions d’emplois », note Trendeo. Trendéo est cependant optimiste car la reprise des suppressions d’emplois risque de n’être pas «  légère » en 2012. De quoi alimenter le débat sur la TVA sociale, donc la nécessité d’alléger le coût du travail pour redonner de la compétitivité à l’économie française plombée par la fiscalité et le carcan administratif.

 

SeaFrance : les salariés piégés

SeaFrance : les salariés  piégés

 

Les salariés voulaient une scop pour sauver l’entreprise, à la surprise générale, le gouvernement  les soutient. En les piégeant en quelque sorte. En augmentant la prime de licenciement (versée par la SNCF mais en réalité par l’Etat) et en l’investissant dans l’entreprise. Finalement tout le monde sera perdant. Les salariés car l’entreprise ne pourra durer plus de 2 ou 3 ans, le temps de manger le capital. Un capital d’environ 150 millions qu’il faut encore trouver. Ils auront perdu leurs indemnités de licenciement. L’Etat ,via la SNC, qui aura investi pour rien mais on est pas à cela prés quand l’endettement du rail est de l’ordre de 40 milliards d’euros ! Un vrai marché de dupes ; l’armement naval de la SNCF n’a jamais été rentable depuis 50 ans. Pour avoir été membre du comité de l’armement naval de la SNC,  je puis en témoigner. C’est un gouffre financier. La seule solution consistant à adosser cet armement à un vrai professionnel  a toujours été refusée par les syndicats. Un vrais gâchis pour les salariés, pour la SNCF et finalement pour le contribuable qui va payer en dernier ressort.

 

G. Bessay, ancien membre du comité de l’armement naval de la SNCF

 

Les syndicats contre à la TVA sociale, pourquoi ?

Les syndicats contre  à la TVA sociale, pourquoi ?

 

Hormis la CGC, les grands syndicats sont contre la TVA sociale. Le caractère anti redistributif est le principal motif de refus avec l’interrogation sur l’utilisation future des ressources de cet impôt qui va frapper le consommateur.  De toute évidence le débat est mal engagé à la veille du sommet social voulu par le président de la république. Sarkozy a plombé le débat en le rendant très confus. Il a surtout parlé de taxer les produits étrangers qui utilisent le dumping social pour nous concurrencer alors qu’en fait il s’agit d’abord d’un transfert de charges du coût du travail vers le consommateur. Pour des raisons électorales, Sarkozy ne peut dire que cela va amputer le pouvoir d’achat, la consommation et donc la croissance dans un premier temps. Même confusion chez La ministre du Budget, Valérie Pécresse, qui a annoncé mardi que la TVA sociale se ferait « avant l’élection présidentielle » pour « créer de l’emploi en France » et éviter que des produits importés soient vendus à « bas coûts ». On mélange tout et on plombe d’entrée une mesure pourtant nécessaire pour redonner à terme de la compétitivité à l’économie française. Les syndicats craignent que le débat sur cette question soit instrumentalisé à des fins politiciennes. Ils ont raison mais ils ont tort de ne pas comprendre que cette mesure est incontournable ; Du fait de la grande confusion sur les enjeux, on doute que la mise en œuvre puisse avoir lieu avant les élections présidentielles. Du coup Hollande en remet une couche en s’opposant à la TVA sociale alors qu’évidemment, il sera bien contraint de la mettre en place ou de la confirmer. C’est le débat à la française ! Ni Hollande, ni Sarkozy ne connaissent grand chose à l’économie. Les vrais économistes, comme Barre ou Rocard, ont été écartés du jeu politique, on préfère en France les marchands d’illusions qui finissent par se prendre les pieds dans le tapis de leurs contradictions.

La Grèce bientôt hors de l’Euro

La Grèce bientôt hors de l’Euro

 

Le feuilleton grec continue. Cette fois, ce pourrait êter la fin avec la sortie de l’Euro. La Grèce devra quitter la zone euro si elle ne parvient pas à un accord avec ses bailleurs de fonds internationaux ( FMI, UE) sur son deuxième plan de renflouement de 130 milliards d’euros, a déclaré mardi un porte-parole du gouvernement. « L’accord de sauvetage doit être signé, sans quoi nous nous retrouverons hors des marchés, hors de l’euro », a dit Pantelis Kapsis au micro de Skai TV. « La situation sera bien pire. »Athènes a entamé une course contre la montre pour tenter de conclure un accord avec l’Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et ses créanciers privés sur les modalités du plan présenté début décembre avant d’importantes échéances sur sa dette en mars. En fait, l’échange d’obligations dévalorisées (de 50%) avec les banques n’est toujours pas terminé, les réformes trainent, la croissance s’écroule, l’endettement ne cesse d’augmenter. Autant de raisons pour pronostiquer une sortie de l’euro.

 

Fitch : dégradation des finances locales françaises

Fitch : dégradation des finances locales françaises

 

Fitch annonce une  dégradation des finances locales pour 2012.avec une dégradation de leur capacité de désendettement. Dans un rapport publié mardi, l’agence de notation dit s’attendre à ce que les tendances négatives amorcées en 2011 se prolongent cette année. »Les régions et les départements ont été particulièrement affectés par la réforme de la taxe professionnelle de 2010 qui a réduit la flexibilité de leurs recettes, alors que les dépenses sociales et contre-cycliques vont croissant et que la récession devrait freiner la croissance des recettes fiscales », dit-elle. »L’année 2012 devrait constituer un tournant pour les collectivités, le remplacement de la taxe professionnelle par un panier de recettes non flexibles ayant pris pleinement effet », précise-t-elle dans son rapport. L’agence ajoute qu’elle s’attend à ce que les besoins de financement des collectivités locales restent importants cette année et que leur capacité de désendettement se dégrade. En cause le remplacement de la taxe professionnelle, la montée des aides sociales notamment du RSA et aussi des dépenses inconsidérées comme par exemple le tramway qui n’est adapté qu’aux très grandes villes de 400 000 habitants et plus. A cet égard la gestion des collectivités est aussi laxiste que celle de l’Etat.

 

 

Fitch annonce une  dégradation des finances locales pour 2012.avec une dégradation de leur capacité de désendettement. Dans un rapport publié mardi, l’agence de notation dit s’attendre à ce que les tendances négatives amorcées en 2011 se prolongent cette année. »Les régions et les départements ont été particulièrement affectés par la réforme de la taxe professionnelle de 2010 qui a réduit la flexibilité de leurs recettes, alors que les dépenses sociales et contre-cycliques vont croissant et que la récession devrait freiner la croissance des recettes fiscales », dit-elle. »L’année 2012 devrait constituer un tournant pour les collectivités, le remplacement de la taxe professionnelle par un panier de recettes non flexibles ayant pris pleinement effet », précise-t-elle dans son rapport. L’agence ajoute qu’elle s’attend à ce que les besoins de financement des collectivités locales restent importants cette année et que leur capacité de désendettement se dégrade. En cause le remplacement de la taxe professionnelle, la montée des aides sociales notamment du RSA et aussi des dépenses inconsidérées comme par exemple le tramway qui n’est adapté qu’aux très grandes villes de 400 000 habitants et plus. A cet égard la gestion des collectivités est aussi laxiste que celle de l’Etat.

 

Chine : net ralentissement début 2012

Chine : net ralentissement début  2012

 

Début 2012 difficile, c’est ce qu’à annoncé Le Premier ministre chinois qui aura à gérer un net ralentissement de la croissance et un envol de l’inflation. « Le premier trimestre de l’année pourrait être assez difficile », a déclaré M. Wen devant un parterre d’hommes d’affaires à l’occasion du Nouvel An, selon un communiqué du Conseil d’Etat (gouvernement) chinois. « Nous sommes actuellement soumis à des pressions provenant à la fois d’un ralentissement économique et d’une hausse des prix », a-t-il dit. M. Wen a ajouté que la baisse de la demande extérieure et la hausse des coûts des manufactures en Chine ont compliqué encore plus la situation si on la compare à celle de la crise financière de 2008.  Le gouvernement chinois est soucieux d’éviter un fort ralentissement de son économie mais dans le même temps, il veut empêcher la montée de l’inflation, qui a atteint en juillet 6,5%, le taux le plus fort en trois ans, avant de reculer.  L’économie chinoise a enregistré un taux de croissance de 9% en 2011, selon un commentaire publié samedi soir par l’agence officielle Chine Nouvelle. La croissance avait atteint 10% en 2010. Pour 2012, la croissance pourrait n’être que de 6 à 7%, ce qui compte tenu du modèle de développement commencerait à être très grave notamment sur le plan social. .

En janvier, nouvelle crise de la Grèce

La Grèce pourrait sortir de l’euro en janvier

 

Finalement la Grèce pourrait sortir de l’Euro. Le gouvernement grec lui-même semble douter du sauvetage du pays. Il craint les réactions de la trôna qui doit évaluer les réformes en janvier. Des reformes qui trainent, ne produisent pas leurs effets financiers et qui tuent la croissance. L’avenir du pays se décidera entre le 16 janvier et les deux ou trois semaines suivantes, au cours des négociations sur le nouveau programme » d’aide de la zone euro, dont le plan de refinancement de la dette, déclaré le ministre grec des fiances. M. Papadémos, un technocrate, dirige le gouvernement formé en novembre par le Pasok, le parti socialiste auparavant seul au pouvoir, le parti de la Nouvelle Démocratie (droite) et le parti d’extrême droite Laos.  Sa principale tâche est la définition des modalités et l’application du deuxième plan d’aide de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI), convenu en octobre. Il doit aussi faire passer au parlement grec les mesures d’austérité promises en échange de cette aide.  Une troïka représentant l’UE, le FMI et la Banque centrale européenne (BCE) est attendue en janvier à Athènes pour vérifier si les objectifs fixés dans un premier plan d’aide en 2010 ont été atteints par la Grèce et comment ce pays prépare les mesures pour obtenir le deuxième volet de l’aide. Avec une économie en pleine récession, le gouvernement a de plus en plus de mal à atteindre ces objectifs d’assainissement des finances publiques et certains au sein du cabinet commencent à suggérer que d’autres mesures d’austérité seront nécessaires.  Il faudra trouver 80 milliards d’euros début 2012, cela parait difficile sinon impossible.

 

15% de baisse dans les ventes du logement ancien en 2012

Logements anciens: baisse de 15% en 2012,

Les transactions dans le logement ancien devraient diminuer de 15%, estiment les dirigeants de fédérations et de réseaux d’agences immobilières « Le nombre total de transactions dans l’ancien devrait tomber à 600.000 en 2012, soit une baisse de près de 15% par rapport à 2011″, affirme Laurent Vimont, président du réseau Century 21, une estimation qui est aussi celle de Philippe Buyens, directeur du réseau Guy Hoquet. Pour François Gagnon, président du réseau d’agences Era France, « beaucoup d’établissements financiers ont anticipé une chute des prix de 5% à 9% en 2012 avec une baisse simultanée de 8% des ventes ». Le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), René Pallincourt, craint pour sa part une baisse plus brutale des transactions en raison notamment « de la suppression du prêt à taux zéro pour les achats dans l’ancien et l’alourdissement de la taxation pour les plus-values sur les logements locatifs et les résidences secondaires ». Il est clair que le processus de credit Crunch est en marche « on ne prêtre qu’aux riches » d’autant que les taux d’intérêt vont bondir avec la dégradation de la note de la France. Du coup, faute d’acheteurs, les prix devraient encore baisser, surtout pour les biens  de hauts de gamme, ce que contestent les agents immobiliers qui ne peuvent être objectifs puisqu’ils se rémunèrent sur le prix de vente.

 

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