La TVA sociale déjà morte ?
Pour François Baroin rien n’est décidé pour la TVA sociale, il conteste même le mot.« Aucun arbitrage n’est rendu », a déclaré le ministre de l’Economie François Baroin sur France Info, dans une sortie à forte allure de rétropédalage au lendemain de l’annonce par sa collègue du Budget, Valérie Pécresse, que la TVA sociale se ferait « avant la présidentielle ». M. Baroin conteste jusqu’à l’expression de « TVA sociale », un « mauvais terme » qui n’est « pas un projet politique », selon lui. La cacophonie s’installe dans l’épineux dossier de la TVA sociale: le gouvernement, tout feu tout flamme la veille, cherchait désespérément ses mots mercredi pour définir les contours et le calendrier d’un projet qui s’est invité au cœur de la campagne électorale.
« Aucun arbitrage n’est rendu », a déclaré le ministre de l’Economie François Baroin sur France Info, dans une sortie à forte allure de rétropédalage au lendemain de l’annonce par sa collègue du Budget, Valérie Pécresse, que la TVA sociale se ferait « avant la présidentielle ». M. Baroin conteste jusqu’à l’expression de « TVA sociale », un « mauvais terme » qui n’est « pas un projet politique », selon lui. En fait le projet sent la précipitation et la confusion. Déjà dans les propos de Sarkozy qui affirmait vouloir taxer les produits étrangers, ce qui évidemment n’est pas possible. Confusion aussi sur l’assiette, celle de la CSG, de la TVA classique ? Confusion aussi sur son utilisation : transfert intégral pour alléger les charges pesant sur le travail ? ou transfert partiel pour boucher les trous y compris du budget ? Interrogation sur son montant : marginal 1 ou 2 % ou bien 5% pour dégager 40 milliards indispensables au maintien des équilibres financiers. Dernière interrogation : le calendrier. En janvier dit V ? Pécresse, en février dit F. Baroin. Avant les élections présidentielles pour le vote ? Quand pour la mise en œuvre. Bref on veut faire en quelques mois ce qu’on n’a pas été capable de faire en 5 ans. Tout cela dégage un parfum électoral qui risque de déclencher un rejet. Dommage car le projet est nécessaire pour redonner à terme de la compétitivité à l’économie française. Finalement, on pourraiat bien s’orienter vers une simple augmentation de la TVA actuelle, une TVA fourre-tout.