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Archive mensuelle de décembre 2012

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Le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs économiques et financiers et sautera en 2013

Le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs économiques et financiers et sautera  en 2013

Les déficits de 2013 dépendront de la croissance et des économies ; Hollande pendant sa campagne avait prévu 1.7% de croissance du PIB, au gouvernement il a retenu 0.8%, l’INSEE, le FMI, tous les experts prévoient la quasi stagnation.  Conclusion, il va manquer une quinzaine de milliards qui vont j’ajouter aux 30 milliards d’économie prévues et qui ne seront pas réalisées   compte tenu notamment de la dérive des comptes sociaux (Assedic notamment).Le gouvernement n’en démord pas : le déficit sera réduit à 4,5% du PIB en 2012, et à 3% en 2013. Pourtant, Jean-Marc Ayrault a reconnu mercredi qu’il pourrait être amené à revoir ses prévisions de croissance. « Les hypothèses de croissance ça ne se décrète pas! On s’adaptera en fonction de la situation », a concédé le Premier ministre, interrogé sur BFMTV-RMC sur un éventuel rabaissement de ses pronostics. Cette éventuelle adaptation risque pourtant de le mettre devant un cruel dilemme. En effet, si le gouvernement tient à remplir ses objectifs de réduction de déficit, mais qu’il rabaisse sa prévision de croissance, il devra accroître la rigueur, ce qui risque de ralentir encore plus la croissance.  Les prévisions actuelles sont-elle tenables ? La « situation » semble inéluctablement conduire le gouvernement à revoir ses ambitions. Lors de sa prise de fonction, Jean-Marc Ayrault avait déjà voulu se montrer prudent, en ramenant l’objectif de croissance à 0,3% pour cette année et 1,2% pour l’an prochain, contre 0,7% et 1,7% pendant la campagne présidentielle. Mais il pourrait bien avoir été optimiste. Car depuis la France s’est engluée dans une phase de croissance nulle, avec trois trimestres de stagnation depuis l’automne 2011. Et beaucoup d’économistes s’accordent à dire que le Premier ministre avait vu large. Le Fonds monétaire international ne table, lui, plus que sur une progression de 0,8% de l’économie française en 2013. La Banque de France prévoit, quant à elle, une légère récession en 2012, et une croissance de 1% en 2013. Quant à la prévision moyenne dressée par Consensus Forecast à partir d’une vingtaine d’instituts publics et privés, elle s’établit à seulement 0,5% en 2013, après 0,1% cette année. Jean-Marc Ayrault semble avoir écouté ces mauvais présages. Ses propos se montrent en tout cas bien plus nuancés que ceux de Pierre Moscovici, ministre de l’Economie, qui assurait mi-août qu’une révision des prévisions de croissance « n’étaient pas d’actualité ». Et semble désormais être bien seul à y croire.  À combien devraient s’élever les efforts en cas de prévision à la baisse? Une baisse de 0,1 point de croissance coûterait 2 milliards d’euros au pays, selon l’Insee. Or le gouvernement prévoit déjà plus de 30 milliards d’euros d’économies réparties entre hausse d’impôt et baisse des dépenses pour 2013, avec ses prévisions de croissance actuelles. Une baisse des prévisions ne feraient qu’accroître la facture. Selon la Cour des comptes, une croissance économique de 1% en 2013 (prévision de la BdF) exigerait 33 milliards d’économie pour tenir l’objectif 2013. Si la croissance est plus élevée (1,5%), l’effort ne sera « que » de 28 milliards et si elle est plus basse (0,5%), il faudra trouver 38,5 milliards, détaillait l’institution dans son rapport annuel début juillet.

 

Hollande : « pendant un an ce sera difficile » ;10 ans au moins, oui !

Hollande : « pendant un an ce sera difficile » ;10 ans au moins, oui !  

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Le président François Hollande a maintenu vendredi son objectif d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année 2013 malgré les mauvaises perspectives économiques de l’Insee pour l’année prochaine, reconnaissant que « ça va être dur pour les Français ».

INTERVIEW E1 – « Quand je fixe un objectif, c’est pour l’atteindre », a martelé le chef de l’État.

La phrase. « J’ai dit aux Français : pendant un an, ce sera difficile », a rappelé vendredi François Hollande, invité exceptionnel d’Europe 1, en réaction aux sombres prévisions économiques de l’Insee. Mais le chef de l’État a insisté : « à la fin de l’année 2013, il y aura inversion de la courbe du chômage. Quand je fixe un objectif, c’est pour l’atteindre. Je ne renoncerai à rien. »

>> A LIRE – Les sombres prévisions de l’Insee

« Le chômage ne va cesser d’augmenter pendant un an », a reconnu le président de la République. Mais « la volonté qui est la mienne, c’est qu’à la fin de l’année 2013, et ça va être long, il y ait une inversion » de la courbe, c’est-à-dire que le chômage « à ce moment-là régressera », a-t-il promis.

Les chiffres qui inquiètent. François Hollande tient donc à montrer son optimisme. Pourtant, les chiffres ne poussent pas vraiment à l’optimisme. Selon l’Insee, le taux de chômage devrait atteindre 10,5% de la population active au deuxième trimestre 2013, en France métropolitaine. « A croissance en berne, correspondraient malheureusement des destructions d’emplois », indique l’institut, qui les estime à 75.000 rien que pour le premier semestre 2013.

Et la croissance ne semble définitivement pas vouloir montrer le bout de son nez. L’Insee prévoit en effet un petit 0,1% de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur les deux premiers trimestres 2013 et a revu à 0,1% au lieu de 0,2% sa prévision pour 2012. Le gouvernement comptait, lui, sur une croissance de 0,3% pour cette année et de 0,8% pour 2013.

Le poids du passé et les raisons d’espérer. « La vérité, c’est que nous avons eu une année 2012 très difficile, avec la crise de la zone euro, et que l’année 2013 reste encore entachée par les choix de ces dernières années », a tempéré vendredi François Hollande, soulignant qu’en arrivant au pouvoir, il « savait que la situation était grave ».

Les Français, « je veux leur donner confiance mais leur dire la réalité des choses : ça va être dur, c’est dur mais on va s’en sortir parce qu’on met tous les moyens pour ça », a-t-il martelé. Concluant : « ce n’est pas la fin de la France. La France est un grand pays et tout commence. »

France : refus d’un délai supplémentaire pour le déficit budgétaire

France : refus d’un délai supplémentaire pour le déficit budgétaire

Paris ne veut pas de délai pour parvenir dès 2013 à  % de déficit budgétaire ; un délai que l’Europe s’apprêtait à lui accorder. En partant du constat qu’aussi bien sur la croissance que sur les déficits la France ne tiendrait pas ses objectifs. Le gouvernement français maintient son objectif de réduction de ses déficits publics à 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2013 malgré les signaux envoyés par Olli Rehn, qui a laissé entendre vendredi que Paris pourrait obtenir plus de temps. « Notre trajectoire des finances publiques, telle que fixée cet automne, reste inchangée », ont indiqué samedi à Reuters les services du Premier ministre, au lendemain des propos du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. En marge d’un déplacement samedi dans un centre d’hébergement d’urgence parisien, Jean-Marc Ayrault a qualifié d’ »indispensable » l’objectif de ramener les déficits publics à 3% du PIB en 2013. C’est la crédibilité sur le long terme des politiques engagées qui compte, pas le fait de tenir à tout prix l’objectif de 3% pour 2013, avait estimé vendredi Olli Rehn. « Une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux », ajoutait-il dit dans une interview que publie Le Monde. De son côté, citant de hauts responsables au sein de l’exécutif européen et du gouvernement espagnol, El Pais croit savoir samedi que la Commission européenne va donner davantage de temps à l’Espagne et à la France pour ramener leurs déficits publics sous le seuil des 3% du PIB. Paris bénéficierait ainsi d’une année supplémentaire. Contactée par Reuters, la Commission a refusé de commenter l’information du journal espagnol. Accueilli avec scepticisme à Paris, le délai évoqué par El Pais est néanmoins jugé plausible du fait de la morosité de la conjoncture économique prévue dans la zone euro en 2013.

Economie, politique, société :pages les plus regardées , 22 décembre 2012

 

 

 

CAC 40: risque de retournement

CAC 40: risque de retournement

 

Philippe Béchade ( Chronique Agora)

Europe n’est résolu en réalité, ni en Grèce, ni au Portugal, ni en Espagne… et la France est-elle vraiment en meilleure posture ? Nous assistons simplement à un mouvement de retrait ponctuel des spéculateurs en voyant Mario Draghi brandir sa seringue de morphine monétaire. Mais la morphine ne soigne pas la maladie, elle assure juste un trépas plus confortable à celui qui en souffre. Il faudrait entreprendre sur l’Europe une véritable thérapie génique, pratiquer l’ablation du dumping fiscal, passer le shadow banking aux rayons X, appliquer une chimiothérapie fine visant à éliminer les métastases dogmatiques parasitantes en préservant les principes économiques sains. L’homme malade a cessé de gémir, alors il est déclaré guéri. Dès que la douleur cesse, l’illusion de la pleine santé retrouvée s’impose et l’avenir redevient radieux. Prenez le seuil des 3 600 points à Paris. Il figurait encore début décembre comme un objectif insurpassable vu les perspectives 2013. Et voilà que 22 séances de hausse (sur 25) plus tard, personne ne s’étonne que le marché poursuive sa route sans se restaurer, sans dormir… comme le véritable robot qu’il est devenu, indifférent à l’espoir comme à la peur, s’appuyant sur les millisecondes qui précèdent plutôt que sur les perspectives qui s’ouvrent à moyen terme. Nul ne doute plus que l’année se conclura quelque part entre 3 650 et 3 750 — soit une hausse annuelle comprise entre 16% et 18%, ce qui tient déjà du prodige. Les objectifs sont largement revus à la hausse d’ici mars avec 4 000 et même 4 250 en ligne de mire pour les plus optimistes. Avouez tout de même qu’un CAC 40 clôturant en hausse de 0,06% à 3 666 (36 = 6×6) jeudi soir, à la veille de la séance des “Quatre sorcières” (certains nous prédisent la “fin du monde”), cela constitue une coïncidence assez… diabolique, voire apocalyptique ! Mais au diable les clins d’oeil algorithmiques. Plus le CAC 40 monte (dans un environnement conjoncturel qui ne prête pas à une exubérance irrationnelle), plus les stratèges et les gérants trouvent de raisons de justifier la poursuite du rally haussier. Selon la pensée unique qui s’est imposée dans les esprits en l’espace de quelques semaines, la récession n’est plus un frein à la hausse des marchés, bien au contraire. Elle garantit des taux éternellement bas et comme le potentiel de nouvelles plus-values est quasi nul du côté des emprunts d’Etat les mieux notés, les investisseurs vont sortir massivement des placements obligataires en 2013 parce que ces derniers n’offrent plus aucun rendement. Mais au fait, cela fait juste 20 ans que c’est le cas au Japon ! Le Nikkei a néanmoins vu son cours divisé par quatre dans l’intervalle. En ce qui concerne la menace du krach obligataire, nous n’y croyons guère tant que les marchés pensent que les banques centrales restent prisonnières de leur stratégie non-conventionnelle. Autrement dit tant qu’elles jouent à l’apprenti sorcier, faussant depuis bientôt quatre ans les mécanismes de valorisation des actifs… et sans aucune idée des conséquences à moyen terme faute de précédents historiques. En même temps que nous renouvelons nos conseils de prudence — un indice qui grimpe cinq semaines sans corriger, c’est une anomalie historique majeure — nous conclurons notre dernière Chronique de 2012 par un aphorisme auquel nous souscrivons depuis beaucoup plus longtemps que ceux qui en ont fait leur pensée du mois. “A force de privilégier le rendement sans risque (même les actions retrouvent un statut de placement sûr), les investisseurs vont basculer vers le risque sans rendement”.

 

Elections syndicales TPE : seulement 10 % de participation,; CGT 29% et CFDT 19%

Elections syndicales TPE : seulement  % de participation, CGT 29% et CFDT 19%

 

 

La déception, c’est donc le taux de participation. Il atteint seulement 10,4%, des 4,6 millions salariés inscrits. Les efforts de communication du gouvernement n’ont donc pas suffit. Tout comme le clip de la CFDT où François Chérèque apparaissait en caressant un chat. Pour Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du Travail, le syndicalisme ne parle pas suffisamment aux salariés des très petites entreprises.

 

Mittal déprécie ses sociétés européennes

Mittal déprécie se ssociétés européennes

 

Mittal  a annoncé vendredi qu’il allait déprécier la survaleur (« goodwill ») de ses sociétés européennes d’environ 4,3 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros) dans ses comptes, les problèmes économiques du continent ayant affecté la demande d’acier. La sidérurgie européenne, qui produit 6% à 7% de l’acier mondial, est à la fois confrontée à des capacités de production excédentaires et à un fléchissement de la demande. ArcelorMittal, qui a fermé des hauts fourneaux en France et en Belgique, estime que la demande d’acier a diminué de 8% cette année en Europe et d’environ 29% depuis 2007. Dans ce contexte, le groupe a décidé de passer une provision pour dépréciation de 87% du « goodwill » -qui représente la valeur des actifs intangibles d’une société, tels que les marques, plutôt que des actifs physiques- de ses opérations en Europe. « C’est une mauvaise nouvelle, mais cela ne devrait pas être une grosse surprise de constater que la valeur comptable de ses activités en Europe était surévaluée », dit un analyste basé à Londres. Ces dépréciations représentent environ un tiers du « goodwill » total du groupe, affiché dans ses comptes à 12,5 milliards de dollars à la fin de l’an dernier. La dépréciation sera passée en tant que charge dans ses les comptes du quatrième trimestre de l’entreprise et n’affectera ni l’endettement, ni les bénéfices bruts, précise ArcelorMittal, qui produit plus du double de son plus proche concurrent. Avant dépréciations, selon des données StarMine, les analystes anticipent un bénéfice net de 529,5 millions de dollars pour ArcelorMittal cette année et un Ebitda de 7,1 milliards. Fitch a rétrogradé vendredi la note de crédit d’ArcelorMittal en catégorie spéculative (« junk »), la ramenant de BBB- à BB+ avec une perspective stable. L’agence met en avant les perspectives moins bonnes que prévu sur les marchés européens de l’acier en 2013.

 

Ce que gagnent les comédiens

Les salaires des comédiens les mieux payés

On comprend mieux les réactions de certains comédiens quand on connaît leurs salaires : . de l’ordre de 1 million par an. Chiffre à mettre en face du salaire moyen net (INSEE) 4 500 euros nets pour 21 000 recensés. A noter qu’il s’agit d’une moyenne avec beaucoup de dispersion, une majorité gagne moins de 2000 euros par mois.

2012
1. Dany Boon : 7,5 millions d’euros
2. François Cluzet : 3,14 millions d’euros
3. Vincent Cassel : 2,51 millions d’euros
4. Benoît Poelvoorde : 2,375 millions d’euros
5. Omar Sy : 2,29 millions d’euros
6. Kad Merad : 1,82 million d’euros
7. Daniel Auteuil : 1,323 million d’euros
8. Franck Dubosc : 1,2 million d’euros
9. Valérie Lemercier : 1,08 million d’euros
10. Vincent Lindon : 1,021 million d’euros
11. Mélanie Laurent : 1,005 million d’euros
12. Jamel Debbouze et Florence Foresti ex-aequo : 1 million d’euros
13. Fabrice Luchini : 967 000 euros
14. Guillaume Canet : 908 000 euros
15. Christian Clavier : 880 000 euros
16. Karin Viard : 830 000 euros
17. Isabelle Huppert : 829 000 euros
18. Tomer Sisley : 790 000 euros
19. Audrey Tautou : 768 410 euros
20. Gilles Lellouche : 760 000 euros

2010

1: Jean Dujardin : 4,4 millions d’euros

2 – Dany Boon : 3 millions d’euros

3 – Sophie Marceau : 2,9 millions d’euros

4 – Kad Merad : 2,75 millions d’euros

5 – Guillaume Canet : 2,5 millions d’euros

6 – Mathilde Seigner : 2,1 millions d’euros

7 – Jean Reno : 2,09 millions d’euros

8 – Gad Elmaleh : 1,93 million d’euros

9 – Gérard Lanvin : 1,7 million d’euros

10 – Audrey Tautou : 1,5 million d’euros

 

2007

Gérard Depardieu vaut 1 million d’euros brut par film.

Daniel Auteuil les a dépassés pour le film de Patrice Leconte « Mon meilleur ami », empochant 1,2 million d’euros.

Jamel Debbouze se situe au même niveau que ses aînés. S’il demande un cachet inférieur au leur, il s’adjuge un pourcentage sur les recettes en salles. Une stratégie largement payante pour « Astérix » 2 et « Indigènes ».

Jean Dujardin a rejoint ce club très fermé depuis les cartons de « Brice de Nice » et d’« OSS 117 ». Il a négocié 800 000 € pour « Contre-enquête » et plus de 1 million pour « 99 Francs » (sortie cet automne).

Gérard Jugnot, Michel Blanc, Thierry Lhermitte et Christian Clavier ont émargé à plus de 1 million d’euros chacun pour « les Bronzés 3 ».

José Garcia et Gad Elmaleh se hissent également dans cette catégorie pouvant osciller entre 700 000 € et 1 million d’euros. Idem pour Alain Chabat 

Benoît Poolvoerde, depuis « Podium », il peut exiger entre 1 et 1,5 million d’euros

Fabrice Luchini a gagné 700 000 € pour « Molière », tout comme Romain Duris pour le même film.

Deux actrices atteignent le million d’euros par film : Sophie Marceau et Audrey Tautou.

Marion Cotillard a touché 450 000 € brut pour « la Môme ».

  Mathilde Seigner a gagné 533 000 € pour « Danse avec lui ».

Nathalie Baye s’est contentée de 343 000 € pour « Michou d’Auber ». Surprenant, vu son énorme popularité ! Selon un producteur, elle fait partie de ces stars qui ne sont pas obsédées par leur cachet.

Clovis Cornillac a touché 409 500 € brut.

Yvan Attal a perçu 400 000 € pour « le Serpent »

Dany Boon 500 000 € pour « Mon meilleur ami ».

De 150 000 à 600 000 € par film: Guillaume Canet, François Berléand, Kad Merad, Cécile de France, Benoît Magimel, François Cluzet, Juliette Binoche, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart, Valérie Lemercier…

 

 

 

FOOT : 200 millions du Qatar au PSG pour promouvoir l’image de ce pays

 

FOOT : 200 millions du Qatar pour promouvoir l’image de ce pays

Une grande équipe a Paris, personne ne peuet s’en plaindre m^me sponsorisée par le Quatar.mas il y aura un retout pour le Qatar qui va investir en plus environ 200 millions par an pour promouvopit l’image de ce pays. Le Paris Saint-Germain va encore faire des jaloux, et pas seulement en France. Le partenariat inédit qui aurait été décroché par le club parisien avec la Qatar Tourism Authority (QTA) a en effet tout pour faire jaser l’Europe du football. D’une part, parce qu’il est permet à un club propriété d’un fonds souverain du Qatar d’être remis à flot par une émanation du ministère du tourisme du Qatar. D’autre part, parce que son montant, dévoilé jeudi par Le Parisien est proprement extraordinaire. De 150 millions d’euros pour la première saison 2012-2013, il montera en effet progressivement jusqu’à 200 millions pour la saison 2012-2013. Soit 600 millions d’euros sur quatre ans, estime Les Echos. De quoi éponger bien des pertes et de permettre au club de respecter les déficits maximum autorisés par le Fair Play Financier, dispositif poussé par Michel Platini à l’Uefa, et qui entre vraiment en vigueur en 2013. Le chiffre de ce pactole pourrait même encore grimper. Car il s’y ajoutera, toujours selon Le Parisien, un bonus en fonction des performances du club.  Aucun club au monde ne peut se prévaloir d’un tel contrat, même les plus prestigieux. Le record en la matière appartenait jusqu’à présent à Manchester City dont le partenariat avec la compagnie aérienne d’Abou Dhabi, Etihad Airways, pour le naming de son stade, s’élève à 491 millions d’euros sur 10 ans. Soit 49,1 millions par an. Trois fois moins que ce que recevra annuellement le PSG.  Le sponsoring du maillot du voisin Manchester United, 424 millions d’euros sur 7 ans, soit 60,5 millions par an, est pareillement dépassé. Quant au Barça, il fait carrément pâle figure avec les 30 millions d’euros versés chaque année par la Qatar Fundation pour figurer sur sa tunique. Et ne parlons pas des misérables sponsoring maillots à 5 ou 6 millions d’euros par an grappillés par ces nains français que sont Lyon et Marseille.  Pour justifier un tel montant, le PSG mettra en avant le caractère tout à fait original de ce partenariat. Car, il ne s’agit pas d’un banal sponsoring de maillot ou de nom de stade mais d’un contrat de promotion d’image. Le Qatar utilisera le PSG comme un outil de communication pour inciter les touristes du monde entier à venir visiter le pays. Un service qui vaudrait donc au moins 150 millions d’euros par an. Avantage, on ne peut faire de comparaison directe avec aucun club. Or ce détail peut s’avérer crucial pour faire accepter ce montage aux instances de l’UEFA chargées de veiller au respect du Fair Play Financier.  Car s’il y a blocage, c’est bien de l’Europe qu’il viendra, pas de la Ligue Française de Football qui vient de valider le budget prévisionnel triennal du PSG comprenant donc le fameux contrat. La très rigoureuse DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) se satisfait de voir que la masse salariale de 200 millions d’euros (hors charges) prévue par le club à l’horizon de la saison 2014-2015 pourra être couverte grâce à ce partenariat mirobolant. Elle se montre d’autant plus satisfaite que le PSG, compte tenu de sa frénésie d’achats de joueurs (250 millions d’euros de frais de transferts depuis juin 2011, sans parler des salaires !), devait normalement publier une perte abyssale pour la saison 2011-2012. Or, d’après le Parisien, le contrat prévoirait un  » effet rétroactif permettant d’éponger le déficit du club en 2011-2012 « .  Mais l’organisation du foot européen, l’Uefa, pourrait être moins complaisante. D’autant que les protestations des autres clubs se multiplient. En septembre, Karl-Heinz Rummenigge, le président de l’Association européenne des clubs, pointait ainsi sans le nommer le PSG parmi les mauvais exemple du Fair Play Financier. En octobre, des responsables de Liverpool et de l’Ajax d’Amsterdam, jugeaint que les énormes contrats liant le club de Manchester City à Etihad Airways ou celui envisagé par le PSG avec une entité du Qatar, étaient des contournements du fair-play financier.  Enfin, le mois dernier, Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, lançait une attaque directe alors que la rumeur évoquait un possible partenariat de son rival avec une banque qatarie (le montant évoqué à l’époque était pourtant inférieur). « Je le dis clairement et je suis sûr de moi. A partir de 2014, présenter un contrat de promotion de l’image d’un Etat rapportant 100 millions d’euros par an, ce sera être hors-jeu », affirmait-il dans L’Equipe.

 

Scandaleuse révolte des riches et perte des valeurs : le déclin de la France

Scandaleuse révolte des riches et  perte des valeurs ou pourquoi le déclin  de la France  

 

L’exil des riches est révélateur de l’effondrement des valeurs notamment républicaines. L’individualisme et l’égoïsme ont pris le pas sur les valeurs de solidarité et d’attachement au pays ; la valeur désormais se mesure au patrimoine financier ; il n’ya pas de honte chez les exilés fiscaux ;  au contraire, du mépris pour le pays qui leur a permis d’acquérir leur fortune. Ce comportement témoigne de la dérive d’un pays qui a perdu ce qui fait l’essence d’une nation ; c’est le chacun pour soi, l’individualisme, l’égoïsme surtout de la part d’une génération qui n’a pas connu la guerre mais a su récolté les fruits des efforts de redressement à partir des années 50.  Certes la fiscalité française est excessive (57% du PIB de prélèvement obligatoire), insupportable pour l’économie, source de notre perte de compétitivité, de l’écroulement de la croissance et du chômage. La faute à ces politiques qui pour l’essentiel sont des fonctionnaires qui n’ont qu’un rapport approximatif avec les réalités économiques, sociales et même sociétales ; un seul slogan de la plus petite collectivité locale jusqu’au sommet de l’Etat, des impôts, encore des impôts. Ceci étant qui subit le plus dramatiquement cette situation ? Les riches ou les smicards ? Curieuse inversion de la victimisation.  Des smicards qui précisément, outre la fiscalité, subissent la veulerie des grands responsables économiques qui se sont gavés de dividendes. Le smicard paye la fiscalité plein pot, avec la fiscalité locale, avec la TVA au supermarché, avec l’énergie, avec l’alimentation. La totalité de son revenu est soumise à l’impôt et il ne lui reste rien. Une différence de taille avec les riches qui eux se révoltent pour protéger des fortunes indécentes. Quand les élites  (financièrement, ce qui limite le qualificatif) se comportent ainsi et sans vergogne, cela démontre que le pays est en mauvaise santé morale. Aux valeurs traditionnelles qui fondent une nation se sont substitués la seule valeur de l’argent et cela dans des limites inqualifiables. Le pire, c’est qu’on hésite à légiférer pour arrêter cette pantomime de l’exil fiscal alors qu’on ne cesse de produire des lois par milliers aussi inutiles que couteuses.  L a crise est certes économique mais ne n’est que la conséquence d’une crise plus profonde de nature sociétale qui pourrit le pays, ses élites.et  contamine même une partie de la population.

 

La négociation « historique » patronat –syndicat reportée en 2013 ; …. ou 2017 !

La négociation «  historique » patronat –syndicat reportée en 2013 ; …. ou 2017 !

La grande négociation historique (d’après Hollande (se poursuit donc. Elle achoppe toujours sur la question des CDD, dont les syndicats réclament la taxation pour freiner la précarité. Le Medef, qui tient la plume comme le veut une tradition établie, s’y refuse mordicus. Aucun mot à ce sujet dans la dernière version du projet d’accord débattue jeudi. « Cela crée zéro emploi et surenchérit le coût du travail », tacle Patrick Bernasconi, négociateur patronal et candidat pressenti à la succession de Laurence Parisot. En revanche, les dispositifs souhaités de longue date par l’organisation patronale figurent dans le texte en suspens : une sécurisation juridique des licenciements et le recours facilité aux « contrats de maintien dans l’emploi » – qui permettent de moduler le temps de travail ou les salaires au lieu de faire un plan social. Ainsi que la création d’un contrat de travail qui dure le temps d’une mission. Autrement dit, il suffirait d’un geste du Medef sur les CDD pour débloquer la situation et, peut-être, obtenir gain de cause sur la « flexibilité ». Le ministre du Travail Michel Sapin a estimé mercredi dans Le Monde que le patronat n’allait pas assez loin. « La crispation est un passage obligé dans une négociation, la pression est réelle, ce n’est pas pour cela qu’il faut écrire n’importe quoi », répond Bernasconi. « Je pense que François Hollande a aussi conscience de la difficulté de l’exercice. » Les syndicats, eux, font la grimace. « On a un peu l’impression d’avoir perdu notre temps. Le patronat est nerveux, les vacances leur feront du bien », a déploré Stéphane Lardy, le négociateur de Force ouvrière, à la sortie des discussions. Les intentions politiques de FO – signer ou pas – restent un mystère pour le gouvernement et les observateurs. Une chose est sûre, le syndicat de Jean-Claude Mailly revendique de longue date une surcotisation sur les contrats courts, les salariés en intérim ou CDD étant de plus en plus nombreux à s’inscrire au chômage. La CFDT avait, elle, proposé que la taxation des CDD soit dégressive, les premières semaines coûtant plus cher à l’employeur que les suivantes. En vain. Patrick Pierron, son négociateur, a dressé un « constat amer » sur les deux jours passés, selon ses termes : « La CFDT est déçue, nous sommes très loin d’un accord ». La centrale de Laurent Berger était la plus allante, son ton s’est durci ces derniers jours. « Je n’ai pas envie de signer un fiasco historique », a lancé pour sa part Marie-Françoise Leflon (CGC). La CGT, elle, répète à l’envi que le Medef veut imposer davantage de flexibilité et obtenir davantage de libertés pour licencier. Sa négociatrice, Agnès Le Bot, juge « la pression patronale maximale. Ils ont eu des résultats auprès du gouvernement avec le crédit d’impôt, ils en veulent encore dans cette négociation ». A l’instar du secrétaire général de sa centrale, Bernard Thibault, elle en appelle déjà aux députés pour retoucher l’éventuel accord qu’ils auront à transposer dans la loi. « Les attentes des salariés se sont exprimées à l’élection présidentielle, ce n’est pas le Medef qui a élu François Hollande », dit-elle. Dans l’ensemble, à côté des avancées pour les employeurs, le projet d’accord en contient plusieurs pour les salariés. Les mutuelles seraient généralisées à ceux qui n’en ont pas encore (une minorité). Les droits seraient conservés, dans une certaine mesure, en cas de chômage. Une telle mesure existe déjà mais elle est peu appliquée. Par ailleurs, les droits aux allocations de chômage ne seraient pas perdus lors d’une reprise d’emploi mais reportés. En cas de nouvelle période de chômage, ils s’ajouteraient aux droits acquis pour allonger la durée d’indemnisation. Autre disposition, un temps de travail plancher serait instauré pour les salariés à temps partiel. Et les élus syndicaux seraient mieux informés sur la situation financière de l’entreprise. Le patronat s’est dit prêt aujourd’hui à faire des avancées sur la présence des salariés dans les conseils d’administration, une mesure que le gouvernement entend inscrire dans un prochain projet de loi.

Rejet des comptes de campagne de Sarkozy : recours de l’UMP auprès de Sarkozy (au conseil constitutionnel !)

Rejet des comptes de campagne de Sarkozy : recours de l’UMP auprès de Sarkozy (au conseil constitutionnel !)

Magnifique arnaque judicaire, d’abord le rejet des comptes de campagnes de Sarkozy qui a confondu les fons publics de l’Elysée et ceux de l’UMP, ensuite la commission nationale ad-hoc qui rejette ces comptes de campagne, enfin le recours de l’UMP auprès du conseil constitutionnel où siège Sarkozy (aussi 2 autres anciens président de droite et Debré) ; bref tout cela va finir en eau de boudin et discréditer un peu plus un système juridique désuet et partisan. Le trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, le député Philippe Briand, a confirmé vendredi dans un communiqué le rejet des comptes de la campagne 2012 de l’ancien chef de l’État et a annoncé un recours auprès du Conseil constitutionnel. Le député Philippe Briand indique notamment qu’il conteste « le mode de calcul » de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui a rejeté les comptes de Nicolas Sarkozy. Dans son communiqué, le trésorier confirme en substance les informations de L’Express selon lesquelles la CNCCFP a réintégré dans les comptes de campagne des dépenses antérieures à la déclaration officielle de candidature de M. Sarkozy, le 15 février 2012. Ces frais supplémentaires entraînent du coup un dépassement du plafond de dépenses autorisé, qui avait été fixé à 22.509.000 euros pour un candidat parvenant au second tour.  Mais selon M. Briand, « le montant du dépassement est peu significatif (1,6%) et ne saurait à lui seul entraîner le rejet du compte. Il provient par ailleurs d’un mode de calcul de la commission que nous contestons ». Le député ajoute que « les dépenses réintégrées par la Commission ont toutes été payées par l’UMP et retracées dans ses comptes, en toute transparence. La sincérité du compte ne peut donc être mise en cause ». « Enfin, la Commission considère que certaines activités de Nicolas Sarkozy, en qualité de président de la République, antérieures à sa déclaration de candidature auraient eu un caractère électoral. Je ne peux retenir cette analyse sauf à considérer qu’un président de la République en exercice doit cesser toute activité dans l’année qui précède le scrutin », ajoute Philippe Briand.    »Pour l’ensemble de ces raisons, nous ferons appel de cette décision sans précédent – dont l’origine provient d’une saisine d’élus de gauche et qui n’est donc sans doute pas dénuée d’arrières pensées politiques – devant le Conseil Constitutionnel, juge de cette élection », conclut-il. Interrogé un peu plus tôt par l’AFP, Philippe Briand avait indiqué que si le Conseil constitutionnel confirmait ce rejet, cela entraînerait « automatiquement le rejet du remboursement » de l’Etat s’élevant à près de 11 millions d’euros.

 

Tapie (dont la société est en Belgique): Depardieu devrait revenir en France !

Tapie (dont la société est en Belgique): Depardieu devrait revenir en France !

Bal des faux cul, et dans cet exercice Tapie sait danser, avec les mots, le fric et les petits arrangements entre amis et  les fausses convictions ; bref tout ce qui peut faire parler de lui. A peine réhabilité financièrement (grâce à l’argent du gouvernement Sarkozy : quelques centaines de millions accordés à Tapie contre l’avis de Bercy et de la Cour des comptes mais Tapie avait appelé à voter Sarko !) L’homme d’affaires Bernard Tapie a affirmé vendredi sur iTélé que l’acteur Gérard Depardieu, dont l’exil fiscal en Belgique est contesté, devrait revenir en France. « Je vais lui dire à Depardieu : il faut qu’il revienne », a lancé Bernard Tapie, interrogé après avoir racheté les titres restants du Groupe Hersant Médias (GHM), dont La Provence et Nice Matin. « Il faut qu’il revienne avec ce qu’il a d’intelligence et d’humour en disant à (Jean-Marc) Ayrault au téléphone : M. le Premier ministre, je vous invite à bouffer, on oublie tout et arrêtez de dire que ceux qui sont riches sont les coupables de ceux qui sont pauvres », a-t-il dit.

 

Tapie-Montebourg : le match des grandes gueules commence

Tapie-Montebourg : le match des grandes gueules commence

Avec l’affaire du rachat des journaux du groupe Hersant, le match des grands gueules Tapie-Montebourg commence. Montebourg qui s’est refait une virginité politique avec sa légitime proposition de nationalisation temporaire de Florange (alors qu’il était au plus bas dans les sondages) ; Tapie qui s’est refait une santé financière grâce au petit arrangement avec le gouvernement de Sarkozy. Pas vraiment des intellos, ni des hommes de grande conviction, non des marchands de vent, des opportunistes, de grandes gueules. Le débat public ne va pas y gagner en profondeur mais au moins cela va occuper les média et les deux intéressés ne vont pas faire dans la dentelle. L’homme d’affaires a accusé le ministre d’avoir tenté de faire capoter son projet de rachat de GHM. Alors que son rachat des quotidiens du groupe Hersant dans le sud de la France est vu avec suspicion par la classe politique, Bernard Tapie a contre-attaqué vendredi soir sur France 2. L’homme d’affaires a affirmé au 20 heures que « tout le cabinet (du ministre du redressement productif Arnaud) Montebourg a travaillé à mort pour empêcher » son rachat des titres Hersant. « Minables ». L’homme d’affaires a également été interrogé sur des rumeurs faisant état d’une possible intervention de L’Élysée pour faire capoter son projet. « On le dit. Et, franchement, on a de bonnes raisons de le croire. C’est très inquiétant », a-t-il lancé, ajoutant que cette intervention supposée obéissait à des « motifs minables ». Selon lui, « tout l’appareil de l’Etat » s’est mis « en travers simplement parce qu’ils ont peur que je devienne un candidat à la mairie de Marseille ». Questionné sur ses ambitions politiques à Marseille, l’ex-ministre de François Mitterrand a répondu : « je n’ai plus envie d’être élu ». « Le rôle qu’on peut jouer dans la presse locale au service des populations est largement aussi important que ce qu’on peut faire en étant un élu », a-t-il ajouté. Bernard Tapie, allié à la famille Hersant, a mis la main mercredi sur les titres restants du Groupe Hersant Médias (GHM), dont La Provence et Nice Matin, son offre ayant été retenue par les banques créancières du groupe.. « Le ministère du Redressement productif tient à rappeler que dans le dossier Hersant, ses équipes et notamment le CIRI ont travaillé, comme toujours et conformément à sa déontologie, avec beaucoup de sérieux au côté des différents repreneurs en compétition », s’est défendu Arnaud Montebourg dans un communiqué. Il a en outre rappelé que « GHM (Groupe Hersant Médias, ndlr) emploie 3.200 salariés dont l’existence était menacée ». « C’est ce seul motif qui guide l’action » du ministère, a-t-il insisté

 

FMI : la France ne tiendra pas ses objectifs économiques

FMI :  la France ne tiendra pas ses objectifs économieus

Mots clés : Déficit budgétaire, Chômage, France, FMI

Le Fonds monétaire international (FMI), dans son dernier rapport dit de «consultation» relatif à la France, conclut que le taux de chômage risque de grimper à 10,6% l’an prochain dans l’Hexagone contre 10,3% cette année. L’institution monétaire, dans le cadre de sa fonction de surveillance de ses pays membres, a passé au crible l’économie française. Elle ne table que sur une croissance de 0,4% l’an prochain, contre 0,2% sur l’ensemble de l’année qui s’achève.  Les experts du FMI estiment que la reprise de l’activité en France est freinée par une perte de compétitivité «largement liée à des obstacles dans le fonctionnement des marchés du travail, des biens et services».  Une plus grande concurrence dans le secteur des services «aiderait à réduire les coûts de production et renforcerait de la réforme du marché du travail», estime le fonds. Sur la question sensible de la réduction de la part du déficit budgétaire dans le PIB à 3% l’an prochain, le FMI est sceptique: «Sur la base de nos perspectives de croissance plus conservatrices (que celles du gouvernement, NDLR), le budget 2013 se traduirait par un déficit de 3,5% du PIB», note le rapport.  De nombreux membres du conseil d’administration du FMI soulignent que l’adhésion à l’objectif gouvernemental de 3% en 2013 est «cruciale pour préserver la crédibilité et la confiance du marché». Ils encouragent donc les autorités françaises à préparer des mesures d’urgence supplémentaires si le risque de dérapage par rapport à cet objectif se précise. En revanche, d’autres membres du conseil découragent le recours à des mesures nouvelles d’austérité fiscale. Notant le niveau déjà élevé de la taxation, le conseil suggère un rééquilibrage des mesures fiscales à moyen terme dans la direction d’une meilleure maîtrise des dépenses.

 

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