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Archive mensuelle de décembre 2012

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Les PME françaises invendables

Les PME françaises invendables

Selon une étude d’Epsilon Research, un bureau d’analyse financière ­spécialisé dans les acquisitions de sociétés non cotées en Europe – qui a passé à la loupe toutes les opérations ayant touché ces deux dernières années les PME françaises valant entre 1 et 50 millions d’euros -, les sociétés hexagonales auraient de plus en plus de mal à trouver preneurs.  «La crise non résolue de la zone euro, les perspectives de récession, un contexte réglementaire et fiscal difficile pour les fonds d’investissement et l’instabilité fiscale pour les cessions transmissions expliquent la baisse du marché des ventes», analyse Grégoire Buisson, son président. Tous les indicateurs sont passés dans le rouge. Le nombre de transactions a ainsi continué sa chute cette année. De 698 en 2010, il est en effet passé à 581 cette année, soit un recul de 16,8 % en deux ans! Pis, après deux années de hausse continue, et ce en dépit de la persistance de la crise, la valeur des entreprises de taille moyenne en vente a reculé de 18 % sur les seuls neufs premiers mois de 2012. Les perspectives, quant à elles, sont loin d’être roses à en croire une majorité de professionnels des fusions-acquisitions qui prévoit un marché encore en repli l’année prochaine. Sept sur dix estiment même que les prix vont poursuivre leur baisse. La raison? Le ralentissement économique et les difficultés des repreneurs et des investisseurs à trouver des ­financements essentiellement mais aussi les mesures fiscales ­prises par le gouvernement qui ont «un impact négatif» sur le marché. Pour eux, la politique ­fiscale menée depuis six mois ­serait même «la principale entrave à son bon fonctionnement». Et l’attitude des chefs d’entreprise leur donne raison. Les patrons de PME ont en effet anticipé dès 2011 un possible changement du régime fiscal des donations lié à la probable ­élection de François Hollande en mai dernier. En un an, les cessions à titre gratuit pour transmettre leur société à un enfant ou à un membre de leur famille ont littéralement chuté. Ce repli est d’autant plus inquiétant que les transmissions familiales sont déjà deux fois moins nombreuses en France qu’en Allemagne, et trois qu’en Autriche et en Italie. Bref, une mauvaise nouvelle de plus pour la croissance des PME qui n’avait vraiment pas besoin de cela. Les chefs d’entreprise français ne sont enfin pas les seuls à afficher leur défiance à l’égard de la politique du nouvel exécutif. Selon le dernier pointage, les investisseurs étrangers ne représentent plus que 24 % des acquéreurs en 2012, contre 35 % en moyenne annuelle sur la période 2002-2008. Avec, en tête, les Européens de la zone euro, et notamment les Britanniques, tandis que le nombre d’investisseurs nord-américains demeure stable. Seule note positive au final: les Asiatiques, notamment les Chinois, sont les seuls étrangers à augmenter leurs emplettes d’année en année. Ils représentent désormais 18 % des investisseurs étrangers en France, contre 7 % en 2010. Une irrésistible ascension liée au dynamisme économique de leur pays que la politique nationale

 

Europe : le chantage de Londres déplaît à Berlin

Europe : le chantage de Londres déplaît à Berlin

Un avertissement très diplomatique et sans frais mais u avertissement quand même de l’Allemagne en Direction de la Grande Bretagne. Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a déconseillé au Royaume-Uni de faire du « chantage » à ses partenaires européens dans l’objectif de recouvrer certains pouvoirs transférés à Bruxelles, dans une interview publiée dimanche. « Nous souhaitons garder le Royaume-Uni dans l’UE et non le pousser dehors », a dit M. Schäuble au Frankfurter Allgemeine Zeitung, dans son édition du dimanche. « Mais je dirai aussi que cela ne signifie pas que n’importe qui puisse nous faire du chantage. » Interrogé sur le danger que pourrait présenter le débat qui fait rage au Royaume-Uni sur l’éventualité d’un référendum sur l’appartenance du pays à l’Union européenne, M. Schäuble a déclaré que l’UE devait envoyer un signal clair au reste du monde. « Nos amis britanniques ne sont pas dangereux. Mais un référendum créerait de l’incertitude », a-t-il jugé. Il a dit ne se « fâcher » avec les Britanniques qu’à propos de football, ajoutant qu’il espérait de leur part « plus d’engagement en Europe, pas moins ».

Delors : » un nouveau traité ou l’Europe disparaîtra

Delors : » un nouveau traité ou l’Europe disparaîtra 

 

« Je considère qu’un changement de traité, même du point de vue des intérêts français, est meilleur que son report », a déclaré Delors. « La solidarité, ça passe par un abandon de souveraineté en ce qui concerne la gestion de la monnaie commune, l’harmonisation progressive des fiscalités, l’effort de cohésion à l’intérieur de la zone euro », a-t-il détaillé. En revanche, a-t-il poursuivi, « les systèmes sociaux sous contrôle économique doivent relever des décisions de politique nationale ». « Aujourd’hui, c’est simple: les Européens ont le choix entre la survie ou le déclin, explique-t-il aussi. « Vous remarquerez que (la chancelière allemande) Mme Merkel a fait allusion à un nouveau traité. Et une fois de plus, c’est la France qui a dit: on verra ça plus tard », a-t-il ajouté. « Si nous ne faisons pas cela, c’est-à-dire consolider l’euro, trouver un bon accord avec la Grande-Bretagne, alors nous irons vers une zone de libre-échange. Une zone de libre-échange sans pouvoir politique, sans aller de l’avant, sans politique de solidarité, c’est une Europe qui disparaîtra », a-t-il pronostiqué.

 

krach éclair à Wall Street

krach éclair à Wall Street

 

Prémonition ou fébrilité avant une fin du monde qui était en théorie annoncée vendredi, Wall Street avait connu un nouveau « flash crash » ou « krach éclair » la veille. L’indice Standard & Poor’s 500 E-mini (un « clone » de l’indice Standard & Poor’s 500, mais d’un montant moins important) a chuté de 3,6 % en quelques secondes, du fait des inquiétudes relatives à la « falaise budgétaire », avant de se reprendre. Un épisode qui n’est pas sans rappeler le 6 mai 2010, quand une chute de 998,5 points de l’indice Dow Jones se produisit en cinq minutes, suivie là encore par une remontée aussi brutale dans le quart d’heure. La chute des actions américaines en fin de semaine dernière s’est effectuée dans de faibles volumes et liquidités du fait de l’absence de nombreux opérateurs et investisseurs. Les traders haute fréquence (THF) assurent alors une grande partie des transactions. Ils se portent contrepartie des ordres d’achat ou de vente, mais peuvent se retirer brutalement du marché, créant des trous d’air imprévisibles. Ceux-ci sont plus nombreux depuis l’avènement du trading haute fréquence, mais pourtant, le premier « flash crash » de l’histoire eut lieu il y a cinquante ans, bien avant l’avènement du trading automatisé. Le 28 mai 1962, dans des volumes record, l’indice Dow Jones avait décroché de 5,7 % en un bref laps de temps, emportant toutes les stars de la cote (IBM, Polaroïd, Texas Instruments, etc.). Intervenu après une envolée de 27 % de Wall Street en 1961, ce krach éclair suscita une enquête du régulateur, qui conclut alors à la responsabilité des teneurs de marché. Astreints à se porter contrepartie des ordres des investisseurs, ils n’ont pas rempli leurs obligations, compte tenu de la trop forte volatilité, synonyme de risques trop élevés pour eux. Le mal était fait. Apeurés, les petits porteurs se retirèrent en masse de Wall Street et 8 % des courtiers firent faillite cette année-là.  Les « mini-flash crashs », des variations prononcées (à la hausse ou à la baisse) en un très court laps de temps (inférieur à une seconde) sur les actions américaines, et non pas les indices, sont très courantes. Plus de 5.000 ont été recensés durant quatre mois très agités (septembre à novembre 2008, mai 2010), selon une étude (1). Ces chutes sont la conséquence « de la fragmentation des marchés en une myriade de places (13 Bourses organisées, 30 Bourses de l’ombre rien qu’aux Etats-Unis…) » plus que de la responsabilité des THF

 

GM Strasbourg: repris par le belge Punch, jusqu’à quand ?

GM Strasbourg: repris par le belge Punch, jusqu’à quand ?

GM Strasbourg racheté, une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne nouvelle, c’est une usine en moins qui fermera cette année, une mauvaise, l’acquéreur est une P¨ME de 400 salariés qui risque ne n’avoir pas la stature économique suffisante pour sauver définitivement l’entreprise. General Motors a confirmé avoir trouvé un accord avec la société belge Punch Metals  International, qui s’engage à racheter le site de GM Strasbourg sans supprimer d’emplois, selon un communiqué du constructeur automobile américain diffusé samedi dans la capitale alsacienne.. Le constructeur américain précise dans ce document daté de Detroit que « l’acquéreur s’engage à ce que tous les emplois du site soient maintenus ».  L’usine de production et le centre de recherche et développement de Strasbourg, spécialisés dans la construction de boîtes de vitesses, emploient un millier de salariés.  L’accord est encore soumis à une « procédure administrative habituelle qui devrait  s’achever début 2013″, précise GM.  L’engagement entre les deux parties prévoit « un accord d’approvisionnement à long terme avec ZF », que GM présente comme un « leader sur le marché des équipementiers automobiles ».  Ce groupe allemand sera le principal client de Punch, avec lequel il développera un nouveau projet de boîte 8 vitesses à partir de 2014.  C’est bien un accord tripartite car ZF, qui est cité, a donné des garanties » financières, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Ruhland, délégué CFDT du site strasbourgeois.  Quant à General Motors, « ils resteront client chez nous jusqu’à fin 2014″, explique le syndicaliste, afin de maintenir un rythme de production suffisant pour maintenir l’emploi.  La vente effective de GM Strasbourg devrait intervenir le 3 janvier. La chambre de commerce du tribunal de grande instance de Strasbourg doit valider alors l’offre de reprise.   »L’Etat français et le CE auront un droit de regard pendant cinq ans », a précisé le délégué CFDT.  GM avait annoncé début mai son intention de vendre le site. Le constructeur américain avait déjà cédé son usine alsacienne en 2009, avant de la racheter un an plus tard pour un euro symbolique.  Promettant de ne pas licencier, GM avait alors obtenu d’importants sacrifices de la part des employés: gel des salaires sur deux ans, pas d’intéressement jusqu’en 2013 et une renonciation à plus d’un tiers des 16 jours de RTT actuels.  Fondé il y a 25 ans, le groupe industriel belge Punch Metals International compte environ 440 salariés répartis sur cinq sites en Europe, dont deux en France.

 

Afghanistan : 900 millions détournés par le pouvoir

Afghanistan : 900 millions détournés par le pouvoir

Mi-novembre, Sher Khan Farnoud, fondateur et ex-président de  la Kabul bank,, nomme les quatre responsables du désastre devant un tribunal spécial dédié à l’affaire. Ces hommes sont selon lui son adjoint à la tête de la banque, l’avocat général, le frère du vice-président afghan et le chef de l’Etat lui-même.  Tolo news, la principale chaîne d’information d’Afghanistan, rapporte ces propos, alors que les autorités afghanes n’ont pas communiqué sur la tenue d’un procès.  La gestion du dossier Kabul bank est un test pour le gouvernement, que les donneurs internationaux observent avec attention, eux qui ont conditionné 16 milliards de dollars d’aide d’ici 2016 à la mise en place de réformes, notamment en terme de gouvernance et de corruption.  Mais l’identité de deux des bénéficiaires, Mahmood Karzaï, le frère du président Hamid Karzaï, et un frère du vice-président Mohammad Qasim Fahim, rendent le dossier excessivement politique. Et malaisé à traiter par une justice afghane reconnue pour son opacité et sa corruption.  Le chef de l’Etat, selon une source très proche du dossier, n’est pas inquiété à titre personnel. Son nom n’apparaît sur aucune opération financière de la Kabul bank, de même source. Même si l’établissement aurait fourni 20 millions de dollars pour sa campagne présidentielle de 2009, ce que son entourage nie.  Sher Khan Farnoud, le fondateur de la Kabul bank et son ex-directeur général, Khalilullah Ferozi, se trouvent par contre à la base de la fraude, affirme cette source.   »Les épargnants ont financé des prêts accordés à d’autres sans les garanties bancaires habituelles et sans l’intention de ne jamais les rembourser », décrypte Eva Joly, l’un de six experts du Comité indépendant d’évaluation et de contrôle anti-corruption (MEC en anglais), qui a publié un rapport sur la Kabul bank.  Ensuite, « ils ont fabriqué vraiment beaucoup de faux documents pour justifier les virements » et duper les auditeurs de la banque, relève-t-elle.  Dès ses débuts, et alors que les frères Karzaï et Fahim n’en sont pas encore actionnaires, la Kabul bank dispose d’une double-comptabilité, afin de dissimuler les fraudes commises, observe un connaisseur du dossier.  Grâce à ce stratagème, M. Farnoud « emprunte » 270,3 millions de dollars à son établissement, tandis que 94,3 millions de dollars sont « affectés » à M. Ferozi, d’après le rapport du MEC.  Dix autres individus se partagent 210 millions, tandis que sept entreprises – appartenant aux 12 protagonistes – raflent le reste, pour un total de 861 millions de dollars, toujours selon le MEC.  Les frères Karzaï et Fahim empochent à eux deux 74,1 millions de dollars, plus peut-être une partie de l’argent versé aux sept entreprises, affirme la source proche du dossier.  Ces deux hommes ne font pourtant pas partie des 22 inculpés. « Clairement, il y a protection des plus importants (bénéficiaires). Le choix des mis en examen a été fait au plus haut niveau. Les procureurs n’ont pas décidé par eux-mêmes. Ils ont reçu des instructions. Le tribunal spécial a été très passif », déplore Eva Joly.  La volonté de récupérer l’argent volé semble également faible, note un autre expert du dossier.   »400 millions ont été transférés sur 50 comptes bancaires situés dans douze pays, aux noms des actionnaires » de la Kabul bank, remarque ce dernier. « Pourtant, quelqu’un a pris la décision de ne demander des mandats internationaux que pour quatre pays et deux noms », ceux des deux ex-dirigeants de l’entreprise, peste-t-il.  Une manière de s’assurer que les personnalités ‘sensibles’ ne seront pas inquiétées, sous-entend-t-il.  Au 31 août dernier, l’administration judiciaire avait récupéré 128.3 millions de dollars en espèce ainsi que des biens d’une valeur d’achat de 190,6 millions.  Au moment des faits, les pertes de la Kabul bank correspondaient à 5% du PIB afghan.  Samedi, pour la journée internationale anti corruption, le président Karzaï a rendu la communauté internationale responsable de la prévarication dans son pays. « La corruption dans notre administration est petite. La grosse partie, celle qui concerne des centaines de millions de dollars, n’est pas de notre fait. Elle est du leur et nous a été imposée », a affirmé le chef de l’état afghan.

 

Pétrole : l’avenir est dans le schiste !

Pétrole : l’avenir est dans le schiste !

Si on fait abstraction des questions environnementales, l’avenir est dans le schiste. Depuis 2007, la technologie décriée du « fracking », ou fracturation hydraulique, combinée à celle du forage à l’horizontale, a permis d’exploiter les immenses ressources en hydrocarbures des gisements de schiste aux Etats-Unis et au Canada.  Les Etats-Unis ont ainsi produit cette année 6,4 millions de barils de brut par jour: une hausse de 32% en 5 ans et un record depuis 15 ans.  Cette manne génère des dizaines de milliards de dollars de revenus et crée des centaines de milliers d’emplois, une ruée vers l’or du XXIe siècle qui soulève de sérieuses craintes pour l’environnement et la santé des riverains.  L’Agence internationale de l’Energie prévoit même que les Etats-Unis deviendront le 1er producteur mondial de pétrole d’ici quatre ans, dépassant l’Arabie saoudite et la Russie et qu’ils parviendront à l’indépendance énergétique d’ici 2030.   »Pour le gaz naturel, l’indépendance est quasiment là », note Andrew Lipow, analyste indépendant interrogé par l’AFP.  Une situation encore impensable il y a quelques années, qui change surtout la donne pour les Etats-Unis, premier consommateur au monde, alors que le Canada est déjà très largement exportateur.  Si ces prédictions se confirment, « les Etats-Unis n’auront plus besoin du Moyen-Orient et de l’Opep pour leur approvisionnement pétrolier », constate M. Lipow.  A l’inverse, le Moyen-Orient se retrouve « face à deux défis: la concurrence de la production nouvelle en provenance des Etats-Unis et l’essor de sa propre consommation », renchérit Kevin Massy, expert du Brookings Institute. L’avantage gagné par les Etats-Unis avec le schiste est tempéré par la flambée de la consommation énergétique. Selon l’AIE, d’ici 2035, la demande mondiale de gaz devrait bondir de 50% et celle de pétrole de 10%, tirée par le développement des transports dans les pays émergents, ce qui va soutenir les prix du brut à des niveaux élevés.   »Dans un marché totalement mondialisé, les Etats-Unis restent vulnérables à toute perturbation de l’approvisionnement, susceptible de faire flamber le brut et de fragiliser l’économie américaine », insiste M. Massy.  Le Moyen-Orient « va donc rester crucial » pour l’approvisionnement énergétique, sans parler des questions de sécurité nationale, renchérit Michael Levi, du Council on Foreign Relations (CFR).   »C’est différent pour le gaz, car c’est un marché régionalisé, donc l’impact géopolitique du schiste est plus important », fait remarquer M. Massy.  Des pays comme l’Ukraine, la Hongrie, la Pologne, qui dépendent du gaz russe vont acheter de plus en plus de gaz naturel liquéfié venant d’Amérique du Nord. « Cela met la pression sur les prix » et diminue la suprématie du géant russe, souligne M. Massy.  En Europe, en France ou en Bulgarie, les inquiétudes environnementales bloquent l’exploitation. En Grande-Bretagne, celle-ci fait débat, mais en Pologne où le gouvernement y est favorable, le géant ExxonMobil s’est cassé les dents avec plusieurs essais improductifs.  La Chine de son côté recèle de très importantes réserves de schistes, mais dans des zones soit arides, alors que le fracking nécessite d’immenses quantités d’eau, soit très peuplées, et elle manque d’infrastructures.

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées 23 décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Sarkozy : Fillon et Copé disqualifiés

Florange : Montebourg, victime de l’accord entre l’Etat et ArcelorMittal ?

Zone euro : nouveau chômage record

Zone euro: Moody’s dégrade d’un cran le Mécanisme européen de stabilité

Groupe Doux : sursis pour 2300 emplois menacés

Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Florange : « le cauchemar de Sarkozy et maintenant celui de ce gouvernement »

 

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

Electricité pas de rétroactivité pour la baisse comme pour la hausse du gaz

Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Consommation : nouvelle baisse

Hausse du gaz, un feuilleton bien rodé ou la politique de l’autruche

Concorde: pas de responsable ! Drôle de jugement

Hilary Clinton il faut favoriser la croissance en Europe

Etats-Unis: tassement de l’économie

59% des français pour la nationalisation de d’ArcelorMittal Florange

Inde: croissance ralentie, +0.8% pour le secteur manufacturier

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

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 Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Copé-UMP : « pas de referendum »

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage: Ayrault plonge encore

La RATP épinglée mais la Cour des comptes débloque

Espagne : 37 milliards de prêts européens pour assainir les banques

Chérèque (CFDT) : Montebourg fait du bluff avec Mittal

Prix Carburant : Hollande renie sa parole

 

 

 

 

 

 

 

 

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Tapie brandit une cassette contre Montebourg, celle d’environ 300 millions accordés par Christine Lagarde après un petit arrangement politique ?

Tapie brandit une cassette contre Montebourg, celle d’environ 300 millions accordés par Christine Lagarde après un petit arrangement politique ?

Tapie revient et croit avoir retrouvé une virginité politique et financière ; il menace Montebourg avec une cassette ! Quelle cassette celle qui contenait environ 300 millions accordés pour l’affaire Credit Lyonnais (Adidas par Christine Lagarde après un petit arrangement politique (contre lavais de l’administration de Bercy et de la Cour des Comptes).   Bernard Tapie évoque un enregistrement prouvant que le cabinet de Montebourg voulait donner « un coup de pouce » à son concurrent. (Maxppp)  Tapie persiste et signe. « Le cabinet Montebourg a tout fait pour me bloquer », confie-t-il au JDD, revenant sur son alliance avec le groupe Hersant pour racheter les journaux du Sud-Est, dont La Provence et Nice-Matin. Vendredi soir, après des accusations identiques au 20 Heures de France 2, le ministre du Redressement productif a pourtant démenti : « L’offre de l’alliance Tapie-Hersant n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur ou de défaveur de la part de la République », a déclaré Arnaud Montebourg dans un communiqué. « Archifaux! », martèle Tapie. L’ancien ministre de la Ville de François Mitterrand a même « une preuve » de ce qu’il avance : une cassette! « Ce n’est pas une cassette piratée! prévient-il. On était plusieurs dans une pièce, il y avait des avocats, des banquiers, quand le patron de la société belge qui était lui aussi sur les rangs nous a téléphoné. Il a alors dit noir sur blanc, lors d’une conversation que l’on a enregistrée, que la directrice adjointe du cabinet de Montebourg l’avait contacté pour le pousser à faire une offre d’achat. Il disait aussi qu’il n’avait pas d’argent, mais qu’elle l’assurait que la BNP le financerait! Si ça c’est pas un coup de pouce! »

Parisot et les riches : « la guerre civile » ; en fuyant ? la honte des élites du fric

Parisot et les riches : «  la guerre civile » ; en fuyant ? la honte des élites du fric

 

Le Medef (qui ne représente que les grands groupes du CAC et non la multitude de PME) par la bouche de Parisot parle de guerre civile contre les riches, Afflelou, de 1789 ! Ils sont devenus fous et grotesques à la fois ; la guerre ne se faiat pas en fuyant même lorsqu’elle est civile. Il est vrai qu’un nombre non négligeable de patrons avait déjà trahi pendant la deuxième guerre mondiale ; ce qui avait justifié les nationalisations de De Gaulle ; Lâche et veule, voilà ce qui pourrait qualifier cette aristocratie du fric sans doute insensible à la montée de la pauvreté dans le pays et qui ne pense qu’à une chose protéger leur fortune. L’exil des riches est révélateur de l’effondrement des valeurs notamment républicaines. L’individualisme et l’égoïsme ont pris le pas sur les valeurs de solidarité et d’attachement au pays ; la valeur désormais se mesure au patrimoine financier ; il n’ya pas de honte chez les exilés fiscaux ;  au contraire, du mépris pour le pays qui leur a permis d’acquérir leur fortune. Ce comportement témoigne de la dérive d’un pays qui a perdu ce qui fait l’essence d’une nation ; c’est le chacun pour soi, l’individualisme, l’égoïsme surtout de la part d’une génération qui n’a pas connu la guerre mais a su récolté les fruits des efforts de redressement à partir des années 50.  Certes la fiscalité française est excessive (57% du PIB de prélèvement obligatoire), insupportable pour l’économie, source de notre perte de compétitivité, de l’écroulement de la croissance et du chômage. La faute à ces politiques qui pour l’essentiel sont des fonctionnaires qui n’ont qu’un rapport approximatif avec les réalités économiques, sociales et même sociétales ; un seul slogan de la plus petite collectivité locale jusqu’au sommet de l’Etat, des impôts, encore des impôts. Ceci étant qui subit le plus dramatiquement cette situation ? Les riches ou les smicards ? Curieuse inversion de la victimisation.  Des smicards qui précisément, outre la fiscalité, subissent la veulerie des grands responsables économiques qui se sont gavés de dividendes. Le smicard paye la fiscalité plein pot, avec la fiscalité locale, avec la TVA au supermarché, avec l’énergie, avec l’alimentation. La totalité de son revenu est soumise à l’impôt et il ne lui reste rien. Une différence de taille avec les riches qui eux se révoltent pour protéger des fortunes indécentes. Quand les élites  (financièrement, ce qui limite le qualificatif) se comportent ainsi et sans vergogne, cela démontre que le pays est en mauvaise santé morale. Aux valeurs traditionnelles qui fondent une nation se sont substitués la seule valeur de l’argent et cela dans des limites inqualifiables. Le pire, c’est qu’on hésite à légiférer pour arrêter cette pantomime de l’exil fiscal alors qu’on ne cesse de produire des lois par milliers aussi inutiles que couteuses.  L a crise est certes économique mais ne n’est que la conséquence d’une crise plus profonde de nature sociétale qui pourrit le pays, ses élites.et  contamine même une partie de la population.

 

 

Poutine et Medvedev prêts à accueillir le refugié fiscal Depardieu ! ou la grâce des dictateurs

Poutine et Medvedev prêts à accueillir le refugié fiscal Depardieu ! ou la grâce des dictateurs

 

La fraude fiscale et le pillage de riches du pays les apparatchiks russe connaissent ; c’est pourquoi ils proposent accueillir le réfugié fiscal Depardieu. Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a réitéré vendredi l’invitation faite à l’acteur français Gérard Depardieu à s’installer en Russie, en l’assurant qu’il ne risquait pas d’augmentation d’impôts dans ce pays. « Que Depardieu vienne. Chez nous, l’impôt sur le revenu est de 13% et nous n’allons pas le modifier », a déclaré M. Medvedev, cité par l’agence Interfax. La veille, le président russe Vladimir Poutine avait déjà déclaré être prêt à accorder un passeport russe à M. Depardieu si celui-ci le souhaitait.  « Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c’est une affaire réglée, et un passeport russe, aussi »  ; C’est l justice en Russie où les apparatchiks ont pillé le pays en quelques années ; En outre c’est le dictateur qui décide de tout avant même tout examen par la justice ou l’administration russe ; Un pays qui met en prison des chanteuses pour avoir contesté (en cahnson) l’autorité ; de Poutine peut bien accueillir un chanteur qui lui ne conteste pas l’autorité des crapules qui se disent ses amis. Drôle de compagnonnage. Une manière aussi pour Poutine de critiquer les règles européennes et françaises  et se paye la tête de la France ; Poutine défend les riches mais pas les pauvres de son pays où le salaire ne dépasse pas 5OO euros. ! Pendant ce temps les riches russe (ancien du PC) détiennent les plus grandes fortunes du monde et peuvent même se payer le luxe d’acheter des clubs de foot en Grande Bretagne.

Depardieu : la filmographie pour excuse, un argument de riches faux cul !

Depardieu : la filmographie pour excuse, un  argument de riches faux cul !

 

Curieux argumentaires de quelques grands noms du spectacle (et de la droite) pour défendre Depardieu : sa filmographie. La notoriété artistique (au demeurant souvent bien dérisoire  au regard de l’histoire de l’art) serait donc à labri de la critique fiscale et de la nécessité d’une plus grande solidarité. Comme beaucoup de  politiques, trop d’ artistes reconnus marchent sur la tête et sont coupées des réalités économiques, sociales et mêmes sociétales.  Témoin d’ailleurs parfois des comportements complètement enfantins et ahurissants. Première observation, le talent n’est pas le génie ; il ya une grande différence mais beaucoup  procèdent  à l’amalgame tellement ils  ont la enflée par l’artificielle reconnaissance médiatique. Nombre d’artistes, avec le même talent,  n’ont pas eu la chance d’autres ; la très grande majorité vit très chichement parfois misérablement. Quelques dizaines visées par les mesures fiscales concernant les plus riches quand des dizaines de milliers parviennent juste à boucler les fins de mois. En fait,  un véritable scandale de la redistribution dans le métier artistique. Finalemenet le même scandale que dans l’ensemble de l’économie. Où les grands patrons s’octroient sans remord environ 5 millions de salaires (plus les stocks options et retraites chapeau) quand le salaire net de leurs employés les moins payés est de l’ordre de 1000 euros par mois. Non la filmographie n’est pas un argument pour apprécier le degré de citoyenneté d’un comédien. Personne ne peut être à labri de la critique. Ou alors il faut aussi admettre qu’un footballeur qui marque beaucoup de buts justifie les 20 millions annuels qu’il touche. On peut aimer le sport (en faire aussi c’est mieux) et être scandalisé par ces salaires irresponsables (finalemenet qui seront payés par les contribuables car presque tous les grands clubs européens sont en déficit). A force de pommade médiatique, nombre d’acteurs finissent par se prendre pour des intellectuels et se prononcent sur des sujets dont ils ignorent tout. Dernière en date, Brigitte bardot qui juge que Depardieu est victime d’acharnement injuste. Encore une intellectuelle qui sait ce qu’est la justice !

Les comédien les plus payés , ce qu’ils gagnent

Les salaires des comédiens les mieux payés

On comprend mieux les réactions de certains comédiens quand on connaît leurs salaires : . de l’ordre de 1 million par an. Chiffre à mettre en face du salaire moyen net (INSEE) 4 500 euros nets pour 21 000 recensés. A noter qu’il s’agit d’une moyenne avec beaucoup de dispersion, une majorité gagne moins de 2000 euros par mois.

2012
1. Dany Boon : 7,5 millions d’euros
2. François Cluzet : 3,14 millions d’euros
3. Vincent Cassel : 2,51 millions d’euros
4. Benoît Poelvoorde : 2,375 millions d’euros
5. Omar Sy : 2,29 millions d’euros
6. Kad Merad : 1,82 million d’euros
7. Daniel Auteuil : 1,323 million d’euros
8. Franck Dubosc : 1,2 million d’euros
9. Valérie Lemercier : 1,08 million d’euros
10. Vincent Lindon : 1,021 million d’euros
11. Mélanie Laurent : 1,005 million d’euros
12. Jamel Debbouze et Florence Foresti ex-aequo : 1 million d’euros
13. Fabrice Luchini : 967 000 euros
14. Guillaume Canet : 908 000 euros
15. Christian Clavier : 880 000 euros
16. Karin Viard : 830 000 euros
17. Isabelle Huppert : 829 000 euros
18. Tomer Sisley : 790 000 euros
19. Audrey Tautou : 768 410 euros
20. Gilles Lellouche : 760 000 euros

2010

1: Jean Dujardin : 4,4 millions d’euros

2 – Dany Boon : 3 millions d’euros

3 – Sophie Marceau : 2,9 millions d’euros

4 – Kad Merad : 2,75 millions d’euros

5 – Guillaume Canet : 2,5 millions d’euros

6 – Mathilde Seigner : 2,1 millions d’euros

7 – Jean Reno : 2,09 millions d’euros

8 – Gad Elmaleh : 1,93 million d’euros

9 – Gérard Lanvin : 1,7 million d’euros

10 – Audrey Tautou : 1,5 million d’euros

 

2007

Gérard Depardieu vaut 1 million d’euros brut par film.

Daniel Auteuil les a dépassés pour le film de Patrice Leconte « Mon meilleur ami », empochant 1,2 million d’euros.

Jamel Debbouze se situe au même niveau que ses aînés. S’il demande un cachet inférieur au leur, il s’adjuge un pourcentage sur les recettes en salles. Une stratégie largement payante pour « Astérix » 2 et « Indigènes ».

Jean Dujardin a rejoint ce club très fermé depuis les cartons de « Brice de Nice » et d’« OSS 117 ». Il a négocié 800 000 € pour « Contre-enquête » et plus de 1 million pour « 99 Francs » (sortie cet automne).

Gérard Jugnot, Michel Blanc, Thierry Lhermitte et Christian Clavier ont émargé à plus de 1 million d’euros chacun pour « les Bronzés 3 ».

José Garcia et Gad Elmaleh se hissent également dans cette catégorie pouvant osciller entre 700 000 € et 1 million d’euros. Idem pour Alain Chabat 

Benoît Poolvoerde, depuis « Podium », il peut exiger entre 1 et 1,5 million d’euros

Fabrice Luchini a gagné 700 000 € pour « Molière », tout comme Romain Duris pour le même film.

Deux actrices atteignent le million d’euros par film : Sophie Marceau et Audrey Tautou.

Marion Cotillard a touché 450 000 € brut pour « la Môme ».

  Mathilde Seigner a gagné 533 000 € pour « Danse avec lui ».

Nathalie Baye s’est contentée de 343 000 € pour « Michou d’Auber ». Surprenant, vu son énorme popularité ! Selon un producteur, elle fait partie de ces stars qui ne sont pas obsédées par leur cachet.

Clovis Cornillac a touché 409 500 € brut.

Yvan Attal a perçu 400 000 € pour « le Serpent »

Dany Boon 500 000 € pour « Mon meilleur ami ».

De 150 000 à 600 000 € par film: Guillaume Canet, François Berléand, Kad Merad, Cécile de France, Benoît Magimel, François Cluzet, Juliette Binoche, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart, Valérie Lemercier…

 

 

 

Des acteurs à plus d’un million par film soutiennent Depardieu; Normal, la solidarité du fric

Des acteurs à plus d’un million par film soutiennent Depardie;  Normal, la solidarité du fric

 

Après Catherine Deneuve et Fabrice Lucchini, Gad Elmaleh , ce sera sans doute le tout d’autres qui Gangnet aussi 1 million par film.  Avec  en plus le soutien de Tapie, un modèle de morale financière et philosophe en plus « ‘ arrêtez de dire que la pauvreté c’’st la faute de riches ». L’argument des défenseurs de Depardieu n’est ni fiscal, ni économique mais seulement filmographique. La filmographie pour excuse. Drôle d’argument, on ne pourrait alors pas s’exprimer sur la politique par exemple parce qu’on n’est pas un responsable reconnu d’un parti. Un argument de faux-cul évidemment qui discrédite certains comédiens dont la veulerie est une honte en ces périodes de crise. Une sorte de révolte des nantis complètement coupées des réalités économiques et sociales ; On objectera que ces salaires de comédiens existent aussi à étranger et alors, la misère existe aussi à l’étranger ; est-ce une raison pour la tolérer ? Dans l’affaire Depardieu, chacun choisit son camp. La classe politique, dans son immense majorité, a choisi de critiquer l’acteur pour son choix de s’exiler en Belgique. Le milieu du show-business, de son côté, s’est montré plus prudent depuis le début de la polémique. Seul l’acteur Philippe Torreton a jeté un pavé dans la mare médiatique en publiant, mardi, une violente tribune dans Libération.  Dans un texte titré « Alors Gérard, t’as les boules ?« , Philippe Torreton s’étonnait que l’acteur des Valseuses ait pris « la mouche pour un petit mot » – le « minable » du Premier ministre Jean-Marc Ayrault – et « en appelle au respect, comme le fayot dans la cour de récré ». « Mais Gérard, tu pensais qu’on allait approuver ? (…) Tu pensais que des pétitions de soutien de Français au RSA allaient fleurir un peu partout sur la Toile ? » écrivait le comédien, césar du meilleur acteur en 1997 pour Capitaine Conan. « Le problème, Gérard, c’est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé : celui du je pense qu’à ma gueule, celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales… », accusait l’ancien conseiller de Paris, qui s’était engagé auprès de Bertrand Delanoë (PS). Une diatribe qui avait valu à Philippe Torreton une sèche réplique de Fabrice Luchini, le lendemain. « Depardieu, c’est un ami et je ne juge pas mes amis. Par contre, ceux qui jugent Depardieu, surtout s’ils sont acteurs, ils devraient juger aussi leur filmographie. Quand on attaque Depardieu, il faut avoir une filmographie solide », avait lancé l’acteur lors d’un tchat avec les lecteurs de Sud-Ouest. Avant d’enfoncer le clou : « Moi, je ne fais pas des leçons de morale, chacun dit ce qu’il veut. C’est suicidaire de se confronter à un monument du cinéma », estimait Fabrice Luchini. Vendredi, c’est un autre monument du cinéma, Catherine Deneuve, qui est sorti de son silence pour s’indigner des critiques de Philippe Torreton. « Ma colère est née de vos jugements à l’emporte-pièce. (…) Et de cette mesquinerie ordinaire qui vous agite tant », écrivait l’actrice dans une tribune titrée « Monsieur Torreton… ». « Ce n’est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique ! À son talent ! Ce gâchis dont vous parlez… De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante ? », ajoutait-elle. « Quant à la parole officielle déchéance, minable, elle n’est pas digne d’hommes d’État », tranchait l’actrice. Et de conclure sa missive par ces mots : « Avec ma sincère déception. » Samedi matin, Gérard Depardieu s’est trouvé un nouvel avocat en la personne de… Gad Elmaleh. L’humoriste a fait court. Il a publié un message sec sur Twitter à l’attention de Philippe Torreton : « Ce n’est pas en tapant sur les grands qu’on rentre dans leur cour. Je comprends ton mal de notoriété. Mais tu es si petit. » Même belge, Gérard Depardieu garde beaucoup d’amis en France, les amis du fric !

 

Le dossier Arnault transmis au fisc français par la Belgique

Le dossier Arnault transmis au fisc français par la Belgique

Le gouvernement belge envisage de transmettre à la France le dossier fiscal de Bernard Arnault, patron de l’empire du luxe LVMH, qui souhaite acquérir la nationalité belge et dispose en Belgique de plusieurs sociétés « boîtes aux lettres », rapporte samedi la presse belge.   »Si Bernard Arnault travaille en Belgique avec de véritables sociétés boîtes aux lettres, nous devons le signaler au fisc français », a déclaré le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude, John Crombez dans le quotidien économique néerlandophone De Tijd.  L’agence Belga, citant De Tijd, indique que M. Crombez a demandé au ministre belge des Finances Steven Vanackere de transmettre le dossier fiscal de Bernard Arnault à la France. M. Vanackere, interrogé, n’a pas voulu commenter un cas individuel.  Par ailleurs, le gouvernement belge n’exclut pas une coopération avec la France en matière fiscale, rapporte Belga. Le président français François Hollande avait fait part le 14 décembre, à propos de l’exil fiscal de l’acteur Gérard Depardieu, de son souhait de renégocier les conventions fiscales entre la France et la Belgique.  La demande de naturalisation de Bernard Arnault avait déclenché en septembre une vive polémique en France, bien que la première fortune française ait récusé tout geste « politique » et affirmé qu’il continuerait à payer ses impôts en France.  Selon le quotidien belge L’Echo, la version francophone de De Tijd, qui publie samedi une enquête sur les sociétés holdings du milliardaire en Belgique, Bernard Arnault a fait cette démarche pour éviter à ses enfants de payer des centaines de millions d’euros de droits de succession.  En additionnant les capitaux de toutes les entreprises boîtes aux lettres de Bernard Arnault domiciliées dans un immeuble banal de Bruxelles, parmi lesquelles Le Peigné Invest, GMBI, Courtinvest ou encore Pilinvest, on arrive à 7 milliards d’euros, selon L’Echo.  L’Office des étrangers du ministère belge de l’Intérieur a transmis récemment un « avis négatif » à la commission des naturalisations de la Chambre des députés concernant Bernard Arnault, car il ne réside pas en Belgique depuis trois ans.  Un tel avis ne constitue cependant pas un obstacle, car ce sera à la commission des naturalisations de l’apprécier, a expliqué à l’AFP son président, le député centriste Georges Dallemagne.

 

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