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Archive mensuelle de décembre 2012

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UMP: Copé pour de nouvelles élections, en 2050 !

UMP: Copé pour de nouvelles élections, en 2050 !

Copé a trouvé la solution de nouvelles élections mais en 2014 ou 2050. Copé ne lâchera pas à moins d’être acculé. L’enjeu : maitriser l’appareil en vue de 2017. Même  Sarkozy n’est plus écouté et pour les mêmes raisons : ses vues sur 2017. Idem pour Juppé qui en faiat n’avait pas renoncé à se prononcer. Dans l’entourage de l’ex-Premier ministre, certains ont qualifié à chaud d’ »inacceptable » la proposition de M. Copé d’un nouveau vote en 2014.  Mais M. Fillon dans son communiqué veut surtout « se féliciter du consensus autour du principe d’un nouveau vote et de la nécessité de redonner la parole aux adhérents de l’UMP pour sortir notre mouvement de l’impasse ».   »Nous ne nous reconnaissons pas dans le terme inacceptable car ce n’est pas la dialectique de François Fillon, qui a toujours tendu la main », a décrypté un lieutenant de François Fillon, Jérôme Chartier.  En déplacement dans le fief de M. Chartier à l’Abbaye de Royaumont, François Fillon avait déclaré dès la mi-journée que ses équipes se tenaient prêtes à rencontrer « dès lundi » celles de M. Copé.  Vendredi, Nicolas Sarkozy avait mis la pression sur les deux rivaux en leur donnant jusqu’à mardi pour trouver une solution à la crise, faute de quoi il dira « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger le parti.  Mardi est la date-butoir pour l’installation à l’Assemblée d’un groupe filloniste dissident, qui concrétiserait la cassure à l’UMP. Groupe baptisé Rassemblement-UMP, fort de 72 membres et apparentés, soit un gros tiers de l’ancien groupe UMP, réduit à 122 députés.  Le camp Fillon maintient la pression mais rappelle que « le Rassemblement-UMP est un groupe à durée déterminée ». « A la minute même où l’accord se fera » sur les conditions d’un nouveau vote pour le présidence de l’UMP « le groupe sera dissous », affirme Jérôme Chartier.  Faute d’accord, les députés devraient notamment décider mardi s’ils changent de places dans l’hémicycle pour se rassembler sous leurs nouvelles couleurs.   »Il est hypocrite de dire que ce groupe parlementaire sera provisoire. S’il est installé, ce sera pour toute la législature », prévient Luc Chatel (pro-Copé), qui souhaite lui aussi un nouveau vote.  L’avocat de l’ancien Premier ministre, Me François Sureau, a affirmé dans le JDD que la plainte en justice de François Fillon sur les conditions de l’élection à la tête de l’UMP « est prête » et qu’il peut « la déposer à tout moment ».  Dans son intervention en Lorraine, M. Copé a aussi souhaité que celle ou celui qui présidera l’UMP en 2016 ne soit pas candidat à la primaire ouverte pour désigner le candidat UMP à l’élection présidentielle de 2017.  Pendant tous ces débats, Hervé Morin se faisait réélire dimanche président du Nouveau centre avec 94,18% des voix. Il était seul en lice. « C’est la solution », ironisait un twitto.

 

Endettement : l’Espagne ne teindra pas ses promesses

Endettement : l’Espagne ne teindra pas ses promesses

Les finances locales et les coûts de la Sécurité sociale pourraient empêcher l’Espagne de ramener son déficit dans les limites négociées avec l’Union européenne. « Notre objectif est de faire bien les choses et nous verrons ce qui se passera à la fin de l’année », indique Rajoy. L’Espagne a bénéficié en juin d’une ligne de crédit de 100 milliards d’euros pour aider ses banques et aux autres acteurs du secteur financier. Ces derniers mois, les spéculations vont bon train sur un plan global d’aide financière à l’instar de la Grèce, du Portugal ou de l’Irlande. « Je comprends que lorsque nous parlons d’un sauvetage, nous faisons allusion à la possibilité que l’Espagne puisse demander à la Banque centrale européenne d’acheter des obligations sur le marché secondaire », souligne Mariano Rajoy. « Jusqu’à présent, je n’ai pas considéré que cela était nécessaire, mais si je pense à l’avenir que cela est dans notre intérêt, je n’aurai aucun doute à l’heure de me tourner vers la BCE », ajoute-t-il. Vendredi, le gouvernement a renoncé à une promesse de campagne en annonçant qu’il n’alignerait pas sur l’inflation la hausse des pensions de retraite en 2013. L’ajustement sera plutôt de l’ordre de 1 à 2% quand l’indice des prix à la consommation est en progression de 2,9% selon les statistiques de novembre. Cette décision, qui va toucher neuf millions de retraités, est « imposée par la réalité », justifie Rajoy. « Les retraites représentent 25% de la dépense publique et il est annoncé que le nombre de retraités sera bien plus élevé dans les prochaines années », poursuit-il.

 

Moscovici découvre que la Chine est omniprésente en Afrique !

Moscovici découvre que la Chine est omniprésente en Afrique !

 

Moscovici vient de faire une grande découverte : le recul de l’influence de la France en Afrique et son remplacement par la Chine. Il y a longtemps que la France ne pèse plus grand-chose sur le continent africain d’abord parce que l politique de coopération est complètement inefficace (ambassades repliées sur elles mêmes, ONG qui souvent confondent tourisme et coopération, absence de contenu à la politique de codéveloppement, recentrage de la politique internationale sur l’Europe et l’Asie) Des discours certes pendant que la chine mène de actions concrètes. Actions souvent favorisée par la corruption et l’indifférence à l’égard des questions de démocratie.  Les entreprises françaises doivent passer à l’offensive pour endiguer l’influence grandissante de la Chine sur les marchés africains de plus en plus compétitifs, a cependant estimé samedi le ministre des Finances, Pierre Moscovici. Si la France, ancienne puissance coloniale, conserve des liens privilégiés avec de nombreux pays du continent, elle est de plus en plus concurrencée par la multiplication des investissements des entreprises chinoises. « Il est évident que la Chine est de plus en plus présente en Afrique. Les entreprises françaises qui en ont les moyens doivent passer à l’offensive », a déclaré Pierre Moscovici à la presse lors d’une visite en Côte d’Ivoire. « Elles doivent être présentes sur le terrain. Elles doivent se battre », a ajouté le ministre des Finances. Il a insisté sur la nécessité pour les entreprises françaises de conquérir des marchés notamment en Afrique sub-saharienne, région, a-t-il dit, dont le taux de croissance de 5,5% en 2012 est le deuxième plus important après celui de l’Asie. « Le phénomène nouveau est que la croissance africaine a le potentiel de stimuler la croissance en France. Nous devons être présents », a-t-il poursuivi. Les échanges commerciaux de la Chine avec l’Afrique ont dépassé 166 milliards de dollars (128 milliards d’euros) en 2011, selon des statistiques chinoises tandis que les exportations africaines, principalement des matières premières nécessaires à l’industrie, s’élevaient à 93,2 milliards de dollars contre 5,6 milliards au cours de la décennie écoulée. En juillet, Pékin a offert à plusieurs pays africains des prêts de 20 milliards de dollars sur trois ans, soit le double du montant proposé sur les trois années précédentes.

Kerviel : grand seigneur et reconnaissant au trader, Oudéa veut faire une remise sur 4.5 milliards à rembourser

Kerviel : grand seigneur et reconnaissant au trader, Oudéa veut faire une remise sur 4.5 milliards à rembourser 

 

Frédéric Oudéa est vraiment grand seigneur en étant prêt à discuter du remboursement des 4,9 milliards de kerviel. Normal, il doit surtout sa nomination à ce dernier ; sans ce scandale (et son passage au cabinet de Sarkozy), il ne serait pas devenu patron de la société générale aussi jeune.cet « arrangement financier » Une belle opération de com. en tout cas qui, elle,  n’a cependant guère de sens. Kerviel (loin d’être le seul responsable) paye pour les autres y compris les patrons de banques qui eux n’ont jamais été inquiétés. Condamné à 5 ans de prison, on voit mal ce qu’il pourrait rembourser. Sur son RSA quand il sortira de prison ou sur son pécule de taulard ? A moins qu’on ne craigne que kerviel sorte un livre pour dévoiler toutes les pratiques des banques et des traders. La ficelle est un peu grosse. La proposition pathétique et méprisable. Facile d’enfoncer un pauvre type, bouc émissaire des pratiques irresponsables de toutes les banques. Oudéa est donc prêt  à « discuter » avec Jérôme Kerviel d’« un arrangement qui fasse du sens » sur les 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts attribués à la banque et veut éviter que l’ex-trader s’enrichisse sur l’affaire, a dit dimanche son PDG Frédéric Oudéa. « On ne va pas, évidemment, demander à Jérôme Kerviel de rembourser 4,9 milliards » a indiqué Frédéric Oudéa lors de l’émission « Le grand jury » diffusée sur la station RTL en partenariat avec la chaîne d’information LCI et le quotidien Le Figaro. « On évitera qu’il gagne de l’argent sur cette histoire », a-t-il ajouté. Lors du procès en appel, M. Kerviel avait indiqué être sans emploi. « La justice n’avait qu’une seule décision possible, dès lors qu’il était considéré comme responsable, c’était d’octroyer effectivement la totalité de cet argent comme dommages et intérêt », a rappelé le dirigeant. « On est prêt à discuter avec lui d’un arrangement qui fasse du sens », a-t-il conclu. Pressé de dire si des discussions avaient déjà été entamées entre la banque et M. Kerviel, M. Oudéa a indiqué que ce n’était pas le cas à sa connaissance, rappelant que l’ancien salarié de Société Générale s’était pourvu en cassation. La cour d’appel de Paris a confirmé, dans un jugement rendu le 24 octobre, la condamnation, en première instance, de M. Kerviel à cinq ans de prison, dont trois ferme, ainsi qu’à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts pour sa responsabilité dans la perte record enregistrée par la banque en janvier 2008. Dès l’annonce de la décision de la cour d’appel, Société Générale avait assuré qu’elle saurait « trouver avec toutes les parties concernées une solution réaliste et mesurée concernant le recouvrement des dommages et intérêts » qui lui avaient été accordés.

 

Pour Guy Dollé, ancien PDG d’Arcelor, « on ne sauvera pas les hauts fourneaux lorrains » :

Pour Guy Dollé, ancien PDG d’Arcelor, «  on ne sauvera pas les hauts fourneaux lorrains » :

(Interview des Echos)

 

Y a-t-il un gagnant et un perdant dans cet accord  ?

Sur le résultat, il n’y a ni gagnant ni perdant. Sur la manière de procéder, je ne pense pas que le gouvernement soit gagnant, avec notamment la dialectique développée cette semaine concernant un repreneur non crédible. Mais ArcelorMittal n’est pas non plus très gagnant, le groupe aurait pu vraisemblablement communiquer sur ce sujet depuis plusieurs semestres et adopter un comportement vis à vis du personnel plus performant.

Est-ce que le projet Ulcos a une chance d’aboutir au redémarrage des hauts-fourneaux de Florange  ?

Le projet Ulcos ne va pas sauver les hauts-fourneaux de Florange. Une fois l’expérimentation faite et la conclusion sur la viabilité du procédé obtenue, le procédé sera étendu aux installations plus performantes. Faire croire qu’Ulcos va sauver les hauts-fourneaux lorrains c’est de la tromperie. Cela donne une année environ d’expérimentation sur un haut-fourneaux, puisque compte tenu des investissements l’expérimentation ne se fera que sur l’un des hauts-fourneaux. Mais le maintient des installations sous cocon représente un intérêt pour l’ensemble de la sidérurgie mondiale et un essai réussi à Florange serait très significatif. La menace sur le matériau acier des pénalités liées à la production de CO2 est extrêmement importante. En outre, cette mise sous cocon est une opération classique. Si les hauts-fourneaux ne sont pas maintenu au chaud ils peuvent redémarrer en deux ou trois mois, c’est donc tout à fait compatible avec Ulcos.

Est-ce que qu’ArcelorMittal a fait des concessions significatives dans cet accord ?

Non. Sur l’engagement du groupe à ne pas faire de plan social, c’était son intérêt et c’était vraisemblablement ce qu’il aurait fait. Il n’était pas nécessaire d’avoir un plan social compte tenu de la pyramide des âges. Le problème se situe plutôt au niveau du tissu industriel local, pour les sous-traitants. Les investissements sont vraisemblablement du même ordre que ceux habituellement consentis au site. Il faudrait examiner comment il seront alloués. Le problème est de savoir quelle partie des investissements seront consacrés à la filière emballage, qui est menacée étant donnée sa vetustée relative à Florange et quelle partie sera consacrée à la filière automobile. Tout dépendra de l’affectation des 180 millions dont on parle.

Quel est l’avenir du site de Florange sans ses deux hauts-fourneaux  ?

Ces installations, compte tenu de leurs handicaps et des investissements à réaliser pour les remettre à neuf, n’ont pas d’avenir, le sujet est connu depuis une dizaine d’années. La vrai menace qui pèse sur Florange réside dans le devenir des constructeurs automobiles situés à proximité du site. L’usine est performante, mais elle ne peut vivre que si il y a des débouchés suffisants dans un rayon de 300 à 400 kilomètres. La force du site réside dans ses outils aval qui sont parmi les plus modernes d’Europe, dans la qualité de son personnel qui a l’habitude de traiter des produits de haut niveau et dans sa proximité avec le centre de recherche de Maizières-lès-Metz. La viabilité de Florange est liée à l’avenir de la filière automobile en Europe de l’Ouest. Une menace dont l’enjeu est trois à quatre fois plus important que l’avenir des hauts-fourneaux puisque les effectifs dans les hauts-fourneaux représentent tout juste un quart des effectifs du site.

Est-ce que la nationalisation temporaire était crédible  ?

Absolument pas. Dans le cas présent, nationaliser pour trouver un repreneur aurait entraîné de nombreux problèmes pour l’aval de Florange, cela n’était pas sérieux. La nationalisation je n’y suis pas opposée. Celle réalisée en 1982 a permis de mettre en forme la sidérurgie d’Usinor et de faire les restructurations nécessaires. Si la sidérurgie française est performante aujourd’hui c’est grâce à la nationalisation. Mais si l’on veut nationaliser cela doit être avec une vision industrielle pour l’avenir. Ce n’était pas le cas du sujet Florange.

Est-ce qu’une nationalisation de l’ensemble des sites d’ArcelorMittal était nécessaire  ?

C’est une idée absurde. La sidérurgie française n’en avait pas besoin. Elle a des handicaps mais elle est compétitive, malgré des coûts de main d’oeuvre importants. Dunkerque est l’une des deux meilleures usines d’Europe. Mais il faut être réaliste, la sidérurgie française ne sera pas une industrie exportatrice (hors d’Europe). Elle a donc besoin d’avoir des clients performants à proximité. Il faut avoir une filière industrielle forte.

 

Tunnel Lyon Turin, nouvel exemple de gâchis financier

Tunnel Lyon Turin, nouvel exemple de gâchis financier

 

Après l’aéroport de notre Dame des landes, Ayrault s’apprête à faire encore une grave erreur en soutenant le tunnel Rhône Alpes. Pourtant un gouffre financier pour la Cour des comptes comme nombre de grands projets notamment dans le domaine des infrastructures. Toujours la même méthodologie pout justifier des projets inutiles : surestimation du trafic et sous estimation des dépenses. Une méthodologie utilisée partout tant au plan de l’Etat que des collectivités locales et qui exeplique en partie létat des fiances françaises. Le document de la Cour des Comptes qui vient d’être rendu public a en effet jeté un certain doute sur l’opportunité de ce projet compte tenu de l’équation coût-évolution du trafic et rentabilité socio-économique. Le Premier ministre a rappelé que le projet s’inscrit dans des engagements internationaux et stratégiques pour les relations entre la France et l’Italie.  « La liaison Lyon-Turin reste une cause sacrée en Rhône-Alpes. Et nous nous mobilisons », a riposté Jean-Jack Queyranne, président socialiste de cette Région, dès la publication, le 5 novembre dernier, du référé de la Cour des comptes relatif à cette ligne ferroviaire. Un vrai pavé dans la mare. Car de fait, la haute institution financière, présidée par Didier Migaud, n’y est pas allée par quatre chemins dans ses critiques à l’égard de ce projet, vrai serpent de mer qui refait surface à intervalles réguliers avant de retomber dans l’oubli. Ce dernier rapport – qui n’a que valeur d’avis consultatif – n’a pas manqué de réveiller les polémiques. Il stigmatise des coûts prévisionnels globaux passés de « 12 milliards d’euros en 2002 à 26,1 milliards d’euros, selon les données de la direction du Trésor ». Des surcoûts liés notamment « au renforcement des règles de sécurité des tunnels et au changement de tracé de la partie commune ». Le rapport relève, par ailleurs, que les prévisions de trafic, établies dans les années 1990 et sur lesquelles étaient basées ce projet voulu déjà par François Mitterrand « ont été fortement remises en cause, depuis ». Si bien que « le risque de saturation des lignes existantes n’est aujourd’hui envisagée qu’en 2035 ». L’accord franco-italien, qui a acté en 2001 la construction de cette ligne, stipulait une mise en service en 2025 – au terme de treize ans de travaux – du tunnel dit de base, long de plus de 51 km. Conséquence, compte tenu d’une rentabilité socio-économique jugée faible selon plusieurs expertises, la Cour estime qu’il n’y a donc aucune urgence à engager le chantier. De surcroît, au moment où le niveau des dépenses publiques doit être maîtrisé, il est recommandé au Premier ministre, destinataire de cette communication, de ne pas abandonner l’alternative consistant à améliorer les accès existants. C’est d’ailleurs le vœu des écologistes français, italiens et suisses qui espèrent voir leur position commune défendue par le parti Vert européen.  Néanmoins, si l’opération devait être poursuivie, la Cour préconise que soient étudiées des « mesures éventuellement contraignantes » de report modal du fret transalpin, de la route vers le rail. Vrai pour tous les nouveaux investissements ferroviaires, cet impératif l’est, d’après elle, encore davantage pour cette liaison. Dans une réponse point par point, Jean-Marc Ayrault, reconnaît la nécessité de certifier les coûts de la manière la « plus rigoureuse comme le prévoit le mémorandum franco-italien de 2003 ». Il réaffirme que « l’action du gouvernement s’inscrit dans le cadre d’engagements internationaux qui ont été récemment renouveles et contribuent pleinement à la dynamique de notre relation bilatérale avec l’Italie ». De fait, fin janvier 2012, les ministres des Transports français et italiens ont formellement signé à Rome l’accord indispensable à la finalisation du projet.

 

Déficit budgétaire : Obama veut faire payer les riches

Déficit budgétaire : Obama veut faire payer les riches

 

 

 

Diminuer les dépenses mais faire aussi payer les riches c’est la position d’Obama pour diminuer le déficit budgétaire. Le secrétaire américain au Trésor indique en effet qu’il n’y aura pas d’accord au Congrès pour régler le problème budgétaire si les plus riches ne sont pas mis à contribution. Le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a déclaré dimanche qu’il n’y aura pas d’accord au Congrès sur le budget si les républicains n’autorisent pas une hausse des impôts pour les plus riches. « Si les républicains ne veulent pas d’une augmentation des impôts au niveau où ils étaient sous l’administration Clinton en 1990, époque où l’économie américaine était florissante, il n’y aura pas d’accord », a affirmé M. Geithner sur CNN. Le chef républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, avait jugé que cette proposition n’était « pas sérieuse ». Elle mentionnait, selon les républicains, 1.600 milliards de dollars de rentrées fiscales supplémentaires et seulement 400 milliards de coupes. »Nous appelons (les républicains) à nous rejoindre pour faire quelque chose de bon pour l’économie américaine », a plaidé M. Geithner, affirmant que cela « demandera de faire des économies dans les dépenses et pas seulement d’augmenter les impôts sur les 2% d’Américains les plus riches ». Les démocrates défendent une politique budgétaire qui combinerait ces hausses pour les plus aisés et des coupes dans les dépenses. De leur côté, les républicains veulent s’attaquer au déficit budgétaire en taillant dans les dépenses – notamment les programmes sociaux – et en visant les niches fiscales, mais sans augmenter le taux d’imposition des plus riches.

 

Grèce : effacement de la dette en 2015 ?

Grèce : effacement de la dette en 2015 ?

 

Curieuse cette position de Merkel qui n’exclut pas un effacement de la dette grecque à partir de 2015 ; curieux parce que l’Allemagne s’est jusque là toujours montrée réticente aux nouvelles aides, curieux aussi cette déclaration en période préélectorale. Ou alors l’Allemagne prend enfin conscience du danger de contamination à d’autres pays qui sont ses clients et donc de la récession qui risque de s’installer en Europe. La chancelière allemande Angela Merkel n’exclut pas un effacement à terme d’une partie de la dette publique grecque, dans une interview au Bild am Sonntag. « Si la Grèce prend un jour à nouveau ses revenus en main sans contracter de nouvelles dettes, nous devrons examiner et évaluer la situation. Cela ne surviendra pas avant 2014/2015 si tout se passe comme prévu », explique-t-elle. La perspective d’un effacement de la dette grecque est un pari politiquement risqué pour Angela Merkel à moins d’un an des élections législatives de septembre 2013. L’Eurogroupe et le FMI ont approuvé dans la nuit de lundi à mardi un ensemble de mesures pour ramener la dette grecque à 124% du produit intérieur à l’horizon 2020. Dans son interview, Angela Merkel rejette l’idée que le calendrier électoral allemand ait dicté l’absence de restructuration de la dette à ce stade, soulignant qu’Athènes a désormais deux ans de plus, jusqu’en 2016, pour atteindre ses objectifs budgétaires. Les créanciers privés de la Grèce ont accepté une forte décote sur leurs titres cette année et le Fonds monétaire international estime que les pays membres de la zone euro devront accepter des pertes sur la dette grecque pour ramener celle-ci à un niveau soutenable et éviter un défaut de paiement.

 

Florange: les hauts fourneaux définitivement éteints ?

Florange: les hauts fourneaux définitivement éteints ?

A Florange la possible extinction des hauts fourneaux pourrait bien être la goute qui fait déborder le vase de la clère. Surtout après un accord considéré comme une trahison. Le délégué CFDT de Florange Edouard Martin a affirmé ce soir qu’ArcelorMittal s’apprêtait à couper l’alimentation en gaz des hauts fourneaux et menacé de ne pas se rendre à Matignon avec l’intersyndicale mercredi. « Je viens d’apprendre qu’apparemment Mittal va procéder dans les prochains jours à l’arrêt de l’alimentation en gaz des hauts fourneaux qui sont toujours en chauffe, ce qui veut dire que c’est la mort définitive des hauts fourneaux, l’outil est cassé et je ne comprends pas que l’Etat puisse accepter ça », a affirmé le leader syndical sur France 3. Il a assuré tenir cette information d’une « source haut placée à la direction » du groupe sidérurgique. « Si jamais l’information est confirmée par le gouvernement que la chauffe des hauts fourneaux sera bien arrêtée, je considère ça comme une très haute trahison d’Etat et moi, personnellement, je n’irai pas à Matignon mercredi », a-t-il poursuivi. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui avait annoncé vendredi soir un accord avec ArcelorMittal évitant un plan social, a invité l’intersyndicale de Florange à le rencontrer mercredi à Matignon.  »Nous avons réussi depuis 14 mois à exiger de Mittal qu’il garde les hauts fourneaux en chauffe et le politique s’en mêle et il nous poignarde dans le dos », a lancé, furieux, le syndicaliste.  Quand on lui a fait remarquer que l’emploi était préservé par l’accord obtenu avec ArcelorMittal, M. Martin a répondu qu’il ne l’était pas car tous les sous-traitants notamment n’étaient pas concernés, ce qui représente plusieurs centaines d’emplois.  »Jean-Marc Ayrault est le Premier ministre de tous les Français, pas seulement des salariés d’ArcelorMittal », a-t-il estimé.

Economie, politique, société: pages les plus visitées

Pages les plus visitées  dimanche 2  décembre 2012

 

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Sarkozy : Fillon et Copé disqualifiés

Florange : Montebourg, victime de l’accord entre l’Etat et ArcelorMittal ?

Zone euro : nouveau chômage record

Zone euro: Moody’s dégrade d’un cran le Mécanisme européen de stabilité

Groupe Doux : sursis pour 2300 emplois menacés

Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Florange : « le cauchemar de Sarkozy et maintenant celui de ce gouvernement »

 

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

Electricité pas de rétroactivité pour la baisse comme pour la hausse du gaz

Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Consommation : nouvelle baisse

Hausse du gaz, un feuilleton bien rodé ou la politique de l’autruche

Concorde: pas de responsable ! Drôle de jugement

Hilary Clinton il faut favoriser la croissance en Europe

Etats-Unis: tassement de l’économie

59% des français pour la nationalisation de d’ArcelorMittal Florange

Inde: croissance ralentie, +0.8% pour le secteur manufacturier

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

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 Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Copé-UMP : « pas de referendum »

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage: Ayrault plonge encore

Un repreneur pour ArcelorMittal Florange

La RATP épinglée mais la Cour des comptes débloque

Espagne : 37 milliards de prêts européens pour assainir les banques

Chérèque (CFDT) : Montebourg fait du bluff avec Mittal

Prix Carburant : Hollande renie sa parole

 

 

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    Sanofi: 2000 postes menacés et une demande de réunion tripartite
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  Chômage : encore de mauvais chiffres en octobre et ça va continuer    71% des français pour de nouvelles élections à l’UMP

Montebourg  » plus de Mittal en France », la nationalisation à l’étude

 

 

Crise UMP : vue de l’étranger, une honte pour la France

Crise UMP : vue de l’étranger, une honte pour la France

 

Vue de l’étranger la crise est une honte pour la France. La patrie mère  de la démocratie est tombée dans le caniveau politique. La France démontre qu’en fait les partis ne sont en réalité que des machine à pouvoir et non des lieux de réflexion et de proposition ; Des partis pour rassembler des élus surtout des arrivistes qui veulent faire carrière en politique, sans grande personnalité et sans grande conviction. Des sortes de camelots sans scrupule. . Ce n’est pas seulement l’UMP qui est en crise c’est toute la classe politique sans exception y compris pour les extrêmes qui connaissent ( ou ont connu) les mêmes phénomènes. La crise à l’UMP a bel et bien dépassé les frontières. Les médias français ne sont pas les seuls à aborder le sujet quotidiennement, les journalistes étrangers s’en donnent eux aussi à cœur joie pour raconter ce feuilleton. Et, ils sont loin d’être sympathiques à l’égard des deux protagonistes, François Fillon et Jean-François Copé. De l’Espagne à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, la Belgique ou encore le Royaume-Uni, tous sont effarés par l’ampleur de la crise…  Nos voisins d’Outre-Manche sont probablement les plus sévères à l’égard de l’UMP. Le célèbre journal britannique le Daily Mail considère que cette élection « sonne le chaos de l’opposition conservatrice française ». Le quotidien va même jusqu’à poster un article sur son site Internet où il emploie le terme de « guerre civile ». Son confrère, le Daily Telegraph estime, quant à lui, que « l’impasse désastreuse a discrédité les deux rivaux « . Enfin, le Times, revenant sur les évènements de la semaine dernière a déclaré que« le mouvement de centre droit était la risée de la France suite à la confusion sur sa tentative de choisir son successeur ».  De l’autre côté de l’Atlantique, le New York Times se soucie lui aussi de la situation. Sur son site internet, le journal américain évoquant les nombreuses « tensions » entre les deux candidats. L’agence de presse américaine Associated Press y va, elle aussi, de son point de vue: « La seule chose qui est claire, c’est que la politique française est un désordre ».  Le principal parti d’opposition en France semble poursuivre ses efforts pour s’immoler »  En Espagne, les journalistes d’El Pais parlent de « profonde division idéologique », de « divorce » ou encore de « bataille brutale d’égos entre les deux candidats ». Le journal déclare: « Une primaire chaotique et pleine de fraudes, le principal parti d’opposition en France semble poursuivre ses efforts pour s’immoler ». Sur internet, le quotidien titre pour un de ses articles: « La fractura y la irrelevancia » (La fracture et l’insignifiance).  L’ironie est le maître mot chez nos voisins belges. « On a touché le fond à l’UMP mais il y a encore moyen de creuser » constate un journaliste de La Dernière Heure pour débuter son article. De son côté, Le Soir parle de « pagaille » et de « foire d’empoigne ».  Enfin, en Allemagne, impossible pour le Der Spiegel de passer à côté de la crise à l’UMP. Ce dernier a dénoncé un « spectacle entre la farce et le fiasco ».  

 

Déserts médicaux : La ministre de la Santé propose 2300 euros mensuels pour 35 heures !

Déserts médicaux : La ministre de la Santé propose  2300 euros mensuels pour 35 heures !

 

La ministre Marisol Touraine qui est à la santé ce que Montebourg est à l’industrie propose un salaire minimum de 4600 euros garantis pendant deux ans aux jeunes médecins. Cela pour lutter contre les déserts médicaux ; elle oublie quelques détails, en rase campagne, ces médecins font environ 70 heurs par semaine en moyenne, soit le double d’un salarié classique. En réalité un médecin gagne alors 2300 euros pour 35 heures après de l’ordre de 12 ans d’études spécialisées. Autre détail, les horaires, début de journée vers 8 heures et fin de journée vers 21 heures. En plus des permanences contraignantes y compris la nuit. Or les jeunes médecins ne veulent de ces conditions sociales surtout dans des zones rurales inadaptées  pour leurs épouses, leurs enfants et eux mêmes (environnement, loisirs, équipements, scolarité). Cette incitation financière ne changera rien. Ministre de la Santé annonce une garantie minimum de revenus annuels pour les jeunes médecins qui s’installent dans les déserts médicaux : 55.000 euros par an. Dans un entretien à la chaîne M6, Marisol Touraine précise que si l’activité des praticiens ne permet de parvenir à ce montant, l’Etat paiera la différence.

UMP: Chatel, proche de Copé, veut un nouveau vote

UMP: Chatel, proche de Copé, veut un nouveau vote

Changement de ton chez les proches de Copé. En fait Sarkozy a mis les pieds dans le plat et on se rend compte progressivement qu’aussi bien la situation actuelle qu’un nouveau vote dans les mêmes conditions seraient mortels pour l’UMP. Dès lors, Chatel (et Sarkozy en sous-main) proposent autre chose, de nouvelles modalités et sans doute de nouveaux candidats. Un problème toutefois, Copé n’est pas sûr du tout d’être élu et il va s’accrocher jusqu’au bout quitte à détruire l’UMP.  Luc Chatel, vice-président de l’UMP, proche de Jean-François Copé, estime qu’ »il faut redonner la parole aux militants » et se rallie à la solution d’un nouveau vote pour la présidence du parti, dans une interview dans Le Journal du Dimanche. « Je propose (…) l’installation immédiate d’un groupe de travail sur les statuts et sur l’organisation d’un nouveau scrutin. On ne peut pas revoter avec les règlements et les statuts actuels. Les mêmes causes produiront les mêmes effets », déclare l’ancien ministre de l’Education nationale. Selon lui, « revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c’est l’implosion assurée » des fédérations UMP, « le risque d’y importer cette guerre d’apparatchiks ». « Il faudra prendre le temps de donner la parole aux militants mais il faut se mettre au travail tout de suite » pour définir les conditions d’un nouveau vote, explique Luc Chatel, pour qui « cela doit être le fruit du travail commun des deux équipes ». L’ex-ministre soutient « à 100% » les initiatives prises ces derniers jours par l’ancien président Nicolas Sarkozy pour mettre fin à la crise. « Les ultimes tentatives » pour résoudre le différend Copé-Fillon doivent selon lui « intervenir avant mardi », pour empêcher la création d’un groupe parlementaire filloniste dissident à l’Assemblée nationale. A la question « Jean-François Copé va-t-il se rallier à votre proposition ? » (d’un nouveau vote pour désigner le président de l’UMP), Luc Chatel affirme qu’il lui a indiqué cette semaine qu’il lui « semblait utile de redonner la parole aux militants ». Copé doit s’exprimer publiquement

 

Notre-Dame-des-Landes: une commission dialogue ; du bla-bla

Notre-Dame-des-Landes: une  commission dialogue ; du bla-bla

 

 

Pour calmer le jeu, le gouvernement a mis en place une commission de dialogue ; en réalité cette commission n’a aucun mandat précis sinon d’écouter. Il s’agit pour Ayrault de gagner du temps car il ne veut pas remettre en cause un projet inutile pour le pays mais utile aux intérêts locaux surtout  politiques. Pas sûr que la Premier ministre soit gagnant sur cette affaire d’abord parce qu’il perd encore en popularité auprès des sensibilités environnementales ensuite par qu’il n’est certain qu’il tienne longtemps au gouvernement. Compte tenu de l’ampleur de la crise en France, il sera remercié au cours de 2013 quand sa popularité atteindra les 20%. Le prochain Premier ministre n’aura sans doute pas envie de s’embourber dans ce projet  économiquement non fondé. L’opposition institutionnelle au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a dénoncé samedi l’ »illusion » d’un dialogue au sein de la commission mise en place par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, menaçant de ne pas y participer si celle-ci ne peut pas aborder le bien-fondé même du projet.   »Nous dénonçons l’opération de communication engagée ces dernières vingt-quatre heures qui vise à créer l’illusion que le dialogue est possible », soulignent dans un communiqué commun l’Acipa (principale association d’opposants), le Cedpa (élus opposés au projet), l’Adeca (agriculteurs concernés) et la Confédération Paysanne.  En confiant à la commission la mission de « poursuivre le dialogue dans chacune des étapes de la réalisation du projet », M. Ayrault a réaffirmé « que le projet se fera, quoi qu’il arrive », montrant « à nouveau son mépris total pour tous les citoyens qui s’y opposent », estiment ces organisations.  Les signataires demandent au président de la République « de se saisir du dossier » et d’assurer notamment un « réel débat, aux yeux de tous, sur le fond du dossier », « faute de quoi nous ne pourrons pas participer aux travaux de cette commission ».  M. Ayrault a assuré à plusieurs reprises que cet aéroport, qu’il a déjà porté alors qu’il était maire de Nantes, et destiné à remplacer l’actuel aéroport de la ville, « se fera ».  Or « il ne s’agit pas pour (les opposants) de discuter la couleur du papier cadeau dont le gouvernement voudrait, à la veille de Noël, envelopper ce projet de nouvel aéroport mais bien de discuter du choix même du +cadeau+ », rappellent les associations.  Lors de la première réunion de la commission de dialogue, vendredi à Matignon, son président, Claude Chéreau, a rappelé que sa mission est d’ »écouter » à la fois « opposants et partisans » du projet, mais « sans juger » celui-ci.  Le premier ministre avait annoncé la mise en place de cette commission le week-end dernier, dans l’espoir d’apaiser les esprits sur fond de durcissement de la mobilisation contre le projet. De nombreux élus et responsables écologistes avaient demandé la nomination d’un médiateur.

 

Florange: les salariés trahis ; le gouvernement plombé

Florange: les salariés trahis ; le gouvernement plombé

Cette affaire de Florange est encore trop chaude, les médias hésitent encore à en faire le bilan. Surtout un dimanche où il faut parler d’autre chose : du sport et des faits divers. « Les grandes plumes » sont en vacances, il faudra attendre la semaine prochaine pour faire une analyse u peu pertinente et mesurer les dégâts.  Ce qui est certain c’est que Florange présentait de graves problèmes de compétitivité et que ce site demandait à être modernisé ; donc des investissements. Contrairement à ce qu’affirme Ayrault Mittal ne s’est nullement engagé sur l’éventuel projet Ulcos, du coup l’avenir des hauts fourneaux est plus qu’hypothétique. Le géant de l’acier ArcelorMittal s’est dit samedi satisfait du compromis qu’il a trouvé avec le gouvernement sur Florange mais pas  les syndicats qui se sentent trahis.  Comme d’habitude Hollande s’est montré incapable de trancher ; comme le pense la CFDT, ce dossier risque de plomber la popularité du gouvernement qui avait déjà plombé Sarkozy. Les syndicats n’ont pas apprécié  l’arbitrage de M. Ayrault, au terme duquel les 629 salariés menacés du site mosellan échappent à un plan social pour l’instant, mais qui n’infléchit pas réellement la position d’ArcelorMittal, qui fait des concessions financières mais pas stratégiques. . Dans le cadre de l’environnement économique actuel, il s’agit d’un bon accord qui permet à l’aval de Florange de pouvoir continuer à se développer et à fournir des aciers à très haute valeur ajoutée », a commenté samedi dans un communiqué le vice-président des aciers plats pour l’Europe Henri Blaffard.  Mais la vérité c’est que  toutes ces tractations n’ont pas fait varier d’un iota un des points essentiels de la stratégie de Lakshmi Mittal: les hauts-fourneaux de Florange ne devraient plus cracher de brames d’acier brut. La négociation a abouti à des investissements sur « l’aval », c’est-à-dire la transformation de l’acier en produits industriels élaborés et non sur « l’amont », la production d’acier proprement dite.  Le gouvernement s’abrite derrière le projet européen Ulcos qui est supposé à terme permettre à un des haut-fourneaux de Florange de produire de l’acier en émettant beaucoup moins de CO2 pour faire meilleure figure, car il affirme qu’ArcelorMittal s’est engagé sur ce dossier.  Et c’est peut être là qu’il y a un loup: ArcelorMittal ne faisait samedi dans son communiqué aucun commentaire sur le projet Ulcos, malgré les questions de l’AFP sur ce point précis, tandis que dans un communiqué publié quelques minutes après, Jean-Marc Ayrault inscrivait « le projet Ulcos » dans les engagements pris par le groupe.  Interrogé, M. Montebourg a rappelé que le projet n’était pas abouti, que Mittal s’était simplement « engagé à étudier le projet », et a renvoyé la balle à Jean-Marc Ayrault. En conclusion un dossier économiquement mal ficelé dès le départ et politiquement maintenant pourri. Le gouvernement va payer très cher cette affaire emblématique du flou de la politique industrielle actuelle.

 

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