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Archive mensuelle de décembre 2012

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L’économie n’est pas le marché actions

L’économie n’est pas le marché actions

Addison Wiggin (Chronique Agora)

▪ “Répétez ce mantra sans cesse”, suggère Chris Mayer : “l’économie n’est pas le marché. L’économie n’est pas le marché. L’économie n’est pas le marché”. “Jeremy Grantham est un investisseur très en vue”, commence Mayer. “Il a bâti sa réputation sur la finesse de ses prévisions sur les rendements de diverses classes d’actifs pour la première décennie du 21ème siècle ; aujourd’hui sa société gère des milliards de dollars pour le compte d’investisseurs”. Barron’s, BusinessWeek et Forbes ont respectueusement publié la lettre trimestrielle de Grantham de ce mois, intitulée “Vers une croissance nulle”. Grantham écrit : “selon nos prévisions, la croissance réelle américaine sera de 0,9% par an jusqu’en 2030, et seulement de 0,4% à partir de 2030 jusqu’en 2050″. Pour ses prévisions, Grantham s’appuie sur l’obscure notion de “produit intérieur brut” (PIB), notion que nous n’hésitons pas à malmener dans Le déclin du dollar. Au mieux, le PIB est une formule mathématique : Au pire, cela entretient l’illusion que les économistes pratiquent une science. “Le concept de PIB est si profondément défectueux”, explique Chris Mayer, “qu’il devrait être entièrement abandonné, comme une relique d’un autre âge”. “Prenons cet exemple que donne Bill Bonner : si vous tondez votre gazon et que votre voisin tond le sien, rien ne s’ajoute au PIB. Mais si vous embauchez votre voisin pour tondre votre gazon et qu’il vous embauche pour tondre le sien, le PIB augmente !” “Le produit intérieur brut intègre également les dépenses publiques comme une composante positive. Donc, si l’Etat dépense beaucoup d’argent, le PIB augmente. Si le gouvernement embauchait beaucoup de monde pour creuser des trous puis les remplir, le PIB augmenterait et les économistes se réjouiraient”. Le fait est que “Grantham ne sait pas ce qui va arriver l’année prochaine”, explique Mayer. “Oubliez 2030. Il ne fait que conjecturer, comme tout le monde. J’adore la fausse précision du 0,9% et du 0,4%”. “Même si le PIB était une mesure précise de quelque chose de significatif”, observe Mayer, “devrions-nous l’utiliser pour décider comment et quand investir ?” “Un jour Buffett a fait remarquer qu’entre 1964 et 1982, le marché boursier avait stagné alors que le PIB, lui, avait quintuplé. Mais de 1982 à 1998, le marché a augmenté d’un facteur vingt, alors que le PIB a à peine triplé. Beaucoup de raisons expliquent les mouvements du marché. Le PIB n’en fait pas partie”. “Selon moi, la croissance est ce qu’elle est”, conclut Chris. “Certains pans de l’économie connaîtront la croissance. D’autres la récession. Je ne m’intéresse pas aux prévisions du PIB — ni à aucune prévision de ce type d’ailleurs. J’essaie plutôt d’étudier en détail les opportunités qui se présentent”. Chris aime citer John Train, le conseiller en investissement octogénaire : “ne vous inquiétez pas de l’économie ni de la direction du marché. Achetez plutôt les actions d’une entreprise comme vous achèteriez une maison c’est-à-dire parce que vous savez tout sur elle”. 

 

Bourse : le CAC en haut et bientôt en bas

Bourse : le CAC en haut et bientôt en bas

 

.La bourse au plus haut mais cela ne va pas durer. Une raiosn simple : les : risques ne se sont pas éloignés bien au contraire. La situation financière européenne connaît un répit qui ne durera pas avec la dégradation des équilibres financiers ; surtout avec la récession qui s’installe et qui va déstabiliser les résultats d’entreprises et les perspectives budgétaires publiques ; Les grands opérateurs qui manipulent les indices en s’appuyant sur la moindre nouvelle (vraie  ou fausse) vont prendre leur bénéfice dans les semaines à venir. Du coup on va redécouvrir la crise européenne, les coupes budgétaires aux Etats Unis et d’une manière plus fondamentale le tassement mondial de la croissance. En cinq jours l’indice a grimpé de 1,36 %. Il a ainsi aligné une troisième semaine d’affilée dans le vert. Depuis le début de l’année le CAC 40 avance désormais de 14,11 %. Et, depuis ses planchers du début du mois de juin, où il était tombé sous les 3000 points, il a regagné plus de 20 %. Vendredi, comme souvent après de belles hausses, les marchés ont évolué en dents de scie pendant pratiquement toute la journée. Londres a finalement avancé de 0,22 % mais Francfort a glissé de 0,22 %. A Paris, les investisseurs qui étaient tentés de prendre une part de leurs bénéfices dans la matinée ont renoncé après les bons chiffres de l’emploi américain. Le taux de chômage américain est tombé en novembre à 7,7 %, son niveau le plus bas en près de quatre ans. Finalement, l’ouragan Sandy «n’a pas eu d’impact significatif» sur les chiffres de novembre, contrairement à ce que redoutaient les analystes. La Bourse de New York restait toutefois sur la défensive. En séance, le Dow Jones avançait de 0,21 % mais le Nasdaq glissait de 0,41 %.Depuis mi-novembre, les marchés européens ont retrouvé l’optimisme. Les principaux risques pesant sur les indices ses sont peu à peu éloignés. Depuis l’accord intervenu entre la Grèce et ses bailleurs de fonds qui doit permettre à Athènes de réduire sa dette d’une quarantaine de milliards d’euros, la situation du pays suscite de moins en moins d’inquiétudes. Dans le même temps, la Chine se remet à envoyer des signaux positifs. Sur la question du «précipice budgétaire», dernière grande incertitude qui pèse sur les marchés d’ici la fin de l’année, les investisseurs espèrent également une issue positive. Le pays est au pied du mur: faute de compromis entre les démocrates et les républicains, le pays subira début janvier une cure d’austérité forcée, avec une hausse automatique des impôts et une baisse simultanée de ses dépenses publiques, qui risque de compromettre la timide reprise.

 

Le livret A pompe l’épargne

Le livret A pompe l’épargne

 

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Les dépôts sur les livrets bancaires fiscalisés ont diminué de 12,4 milliards d’euros en octobre, alors que le plafond du Livret A et du Livret de développement durable (LDD), tous deux défiscalisés, avait été relevé au début de ce mois. Il s’agit du mouvement le plus important d’un mois sur l’autre, et de très loin, depuis que la Banque de France tient ces statistiques, soit avril 1993, selon des chiffres publiés sur le site de l’institution. Dans le même temps, Livret A et LDD, qui ont vu leurs plafonds relevés respectivement de 25% et 100%, ont enregistré un afflux record de fonds, les dépôts dépassant les retraits de 21,29 milliards d’euros sur le seul mois d’octobre. Outre les livrets bancaires fiscalisés, le compte d’épargne-logement a également été malmené, avec une diminution de 989 millions d’euros de son encours, également un record depuis avril 1993. Les ménages ont également ponctionné leur plan épargne-logement (diminution de 495 millions d’euros, mais pas de record).

Salaires : croissance négative dans les pays développés

Salaires : croissance négative dans les pays développés

 

Crise financière, crise économique et par conséquence crise sociale avec la baisse des salaires (et bien entendu le chômage). La croissance des salaires réels est en effet restée dans le monde l’an passé nettement en deçà des niveaux d’avant-crise et est même devenue négative dans les pays développés, selon un rapport publié vendredi par l’Organisation internationale du travail (OIT) Au niveau mondial, elle s’est élevée à 1,2% en 2011, dit l’OIT qui se fonde sur les salaires moyens réels (ajustés de l’inflation). Hors la Chine, elle n’aurait été que de 0,2% et l’Asie a affiché globalement une progression de 5%.Les salaires des pays développés ont reculé pendant ce temps de 0,5% l’an passé et devraient avoir stagné cette année. Les évolutions de 2011 marquent un ralentissement par rapport au rebond de 2010, année où les salaires avaient progressé de 2,1% dans le monde (1,3% hors Chine), de 0,6%, dans les économies développées et de 6,3% en Asie, selon les chiffres de l’OIT. »Ce rapport montre clairement que, dans de nombreux pays, la crise a eu un impact fort sur les salaires et partant, sur les salariés », déclare dans le rapport Guy Ryder, directeur général de l’OIT. « Mais cet impact n’est pas uniforme », ajoute-t-il. Des régions comme l’Asie mais aussi l’Amérique latine et l’Afrique sont ainsi parvenues à maintenir des taux de croissance positifs des salaires sur la période 2007-2011, malgré la rechute des économies enregistrée depuis 2010. Les différences de rythme entre régions sont encore plus marquantes si l’on considère la période 2000-2011: la hausse au niveau mondial y a été d’un peu moins de 25%, alors que les salaires asiatiques ont quasiment doublé pendant que ceux d’Europe de l’Est et d’Asie centrale étaient tout près de tripler. Pendant ce temps, ils ont progressé de tout juste 5% dans les pays développés. L’OIT s’inquiète par ailleurs que la croissance des salaires ait été inférieure à celle de la productivité du travail -la valeur des biens et services produit par employé- dans la plupart des pays au cours de la dernière décennie.

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées vendredi 7 décembre 2012

 

 

 

 

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Sarkozy : Fillon et Copé disqualifiés

Florange : Montebourg, victime de l’accord entre l’Etat et ArcelorMittal ?

Zone euro : nouveau chômage record

Zone euro: Moody’s dégrade d’un cran le Mécanisme européen de stabilité

Groupe Doux : sursis pour 2300 emplois menacés

Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Florange : « le cauchemar de Sarkozy et maintenant celui de ce gouvernement »

 

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

Electricité pas de rétroactivité pour la baisse comme pour la hausse du gaz

Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Consommation : nouvelle baisse

Hausse du gaz, un feuilleton bien rodé ou la politique de l’autruche

Concorde: pas de responsable ! Drôle de jugement

Hilary Clinton il faut favoriser la croissance en Europe

Etats-Unis: tassement de l’économie

59% des français pour la nationalisation de d’ArcelorMittal Florange

Inde: croissance ralentie, +0.8% pour le secteur manufacturier

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

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 Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Copé-UMP : « pas de referendum »

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage: Ayrault plonge encore

Un repreneur pour ArcelorMittal Florange

La RATP épinglée mais la Cour des comptes débloque

Espagne : 37 milliards de prêts européens pour assainir les banques

Chérèque (CFDT) : Montebourg fait du bluff avec Mittal

Prix Carburant : Hollande renie sa parole

 

 

chomage-encore-de-mauvais-chiffres-en-octobre-et-ca-va-continuer/
 

bettencourt-banier-pourrait-recuperer-son-assurance-vie-ou-la-justice- -sociale bafouee-et-ridiculisee/
    Sanofi: 2000 postes menacés et une demande de réunion tripartite
une-peugeot-low-cost-la-301/
deserts-medicaux-le-changement-c est-pas-pour-maintenant/
mittal-chez-hollande/
 
ump-rien-n est-regle-et-sarkozy-doit-agir-vite-pour-sauver-les-meubles/

 

Nouvelles taxes sur les résidences secondaires en plein marasme immobilier

Nouvelles taxes sur les résidences secondaires en plein marasme immobilier

D’abord une sorte de super taxe d’habitation, que devront payer chaque année, à compter de 2013, les propriétaires de «logements sous-occupés» - une façon polie de désigner les résidences secondaires. La taxe ne s’appliquera que dans les zones tendues. «Mais ce périmètre est assez large. La Côte d’Azur, les bords du lac Léman et les grandes agglomérations comme celles de Paris, Toulouse, Lyon sont considérées comme zones tendues», alerte Gilles Carrez, le président UMP de la commission des finances à l’Assemblée. Surtout, ce nouvel impôt, égal à 5 % de la valeur locative, sera élevé: il représentera en moyenne plus de 20 % de la taxe d’habitation. Même si la majorité parlementaire réfléchit à des aménagements de cette super taxe d’habitation, qui devrait être votée vendredi, la note restera salée. Pis, les propriétaires de résidences secondaires seront à nouveau pénalisés lors de la vente de leur bien. Le même amendement du gouvernement prévoit de créer des surtaxes pour les grosses plus-values issues de la vente de biens immobiliers hors résidence principale (cette dernière restant exonérée).. Sur le marché des maisons de campagne, c’est déjà le calme plat. Difficile aujourd’hui de vendre une maison éloignée des villes à moins d’accepter de baisser les prix. «Certains acheteurs en sont conscients et font des offres très basses. J’ai vu une maison proposée à 2,2 millions d’euros être finalement vendue 1,4 million», explique-t-on chez Émile Garcin.

 

Allemagne : croissance en baisse en 2012 et 2013

Allemagne : croissance en baisse en 2012 et 2013

L’Allemagne ne pouvait demeurer un oasis de croissance dans un désert économique ; la croissance sera très faible en 2013 et insignifiante en 2013 si long tient compte du fait que les prévisions ne cessent d’être revues à la baisse tous les 3 mois par les experts. La Bundesbank par exemple a abaissé vendredi sa prévision de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne à 0,7% pour 2012, contre 1% jusque-là, et à 0,4% pour 2013, contre 1,6% précédemment, évoquant un ralentissement économique temporaire.   »Les perspectives de conjoncture se sont assombries en Allemagne », relève la banque centrale allemande dans son rapport de décembre, qui pointe la récession en zone euro mais aussi le ralentissement global de l’économie. Selon elle, cette tendance ne devrait néanmoins pas durer et « l’Allemagne retrouvera le chemin de la croissance », avec un PIB attendu en hausse de 1,9% en 2014.

Fillon-Copé : enfin un accord … sur les désaccords

Fillon-Copé : enfin un accord … sur les désaccords

Filon et Copé ont réussi quelque chose en commun, neutraliser la médiation de Juppé puis surtout celle de Sarkozy. En faisant semblant de dialoguer ils ont ainsi désamorcé la menace de Sarkozy ; Pourquoi les médiations ont-elles échoué, simplement parce Fillon, Copé, Sarkozy et même Juppé pensent à la même chose : 2017. Il y a désormais un accord entre Fillon et Copé mais sur leurs désaccords. Le bilan politique risque d’être lourd car l’UMP perd en crédibilité, 28% seulement des français pensent que ce parti ferait mieux que le gouvernement. Fillon et Copé laissent aussi des plumes, surtout Copé  qui tombe à 24% de popularité (Fillon à 47%°. L’ex-Premier ministre réclame un nouveau vote dès février, le président contesté du parti soutient qu’il faut laisser passer les élections municipales du printemps 2014. Si les discussions bloquent sur ce point essentiel, elles auraient progressé sur la question de la gouvernance du parti en attendant le prochain scrutin. En homme de deal, Jean-François Copé se serait montré disposé à ouvrir aux fillonistes plusieurs postes clés à la direction de l’UMP.Pour les deux hommes, le principal mérite de ces rencontres est qu’elles désamorcent la colère de Nicolas Sarkozy qui menaçait de les juger tous deux «disqualifiés» pour la présidence de l’UMP. Elles permettent aussi de freiner leur dégringolade dans les sondages en montrant qu’ils sont capables de dialoguer. Mais cet interminable tête-à-tête rend de plus en plus nerveux les députés «non-alignés» menés par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils craignent «un accord sur le désaccord» à l’issue duquel ils n’auraient plus d’autre choix que celui de choisir leur camp.

Sondage popularité : l’UMP s’écroule à 38%

Sondage popularité  : l’UMP s’écroule à 38%

 

 

De moins en moins de Français pensent que l’opposition ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, selon un baromètre Ifop pour Paris Match publié jeudi. A peine 38% des personnes interrogées estiment que l’UMP s’en sortirait mieux que la majorité socialiste, en recul de 4 points par rapport à novembre. « Marquée par les conflits à la tête de l’UMP, l’opposition enregistre ce mois-ci son plus bas niveau de confiance depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République », note l’institut de sondage dans un communiqué.  Les sympathisants de l’UMP restent toutefois majoritairement confiants dans les capacités de l’opposition à faire mieux que le gouvernement, à 79%, en recul d’un point seulement par rapport à novembre.  La crise à l’UMP a par ailleurs animé les conversations de près de trois quarts des Français (74%), devant tous les autres sujets d’actualité, d’après ce baromètre

Sondage : Hollande et Ayrault chutent chez les cadres

Sondage  : Hollande et Ayrault chutent chez les cadres

Les cotes de confiance de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault se stabilisent en décembre, dans le baromètre CSA.  « C’est la bonne nouvelle. La mauvaise, c’est qu’ils sont à un niveau très faible », analyse Jérôme Sainte-Marie, le directeur du département Opinion de CSA. Le chef de l’Etat reste stable à 39% mais la proportion d’opinions négatives à son égard s’accroit de 1 point à 56%. Le Premier ministre, lui, perd 1 point à 35%, la proportion de Français ne lui faisant pas « confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes » augmentant, dans le même temps, de 2 points. Le locataire de l’Elysée a perdu 19 points depuis son entrée en fonction ; l’hôte de Matignon, 21. A la fin 2007, Nicolas Sarkozy affichait encore 55% de bonnes opinions -il est devenu impopulaire au début de l’année 2008 -et François Fillon 45%. « Depuis le début du quinquennat, jamais l’écart par rapport à leurs prédécesseurs n’avaient été aussi important », relève CSA. La cote du couple exécutif s’effrite notamment chez les sympathisants socialistes : les deux hommes reculent de 3 points, à 78% de bonnes opinions pour François Hollande et 70% pour Jean-Marc Ayrault. Mais la dégradation la plus notable concerne les cadres et professions libérales. Dans cette catégorie socio-professionnelle, le chef de l’Etat perd 5 points à 41% et le Premier ministre chute de 13 points à 36%. Une dégradation que l’institut explique par l’augmentation de la pression fiscale et « le sentiment d’une gouvernance tâtonnante », avec des « signaux contradictoires » donnés sur les marqueurs politiques : la compétitivité d’un autre, la menace de nationalisation de l’autre dans le dossier très sensible du site de Florange -sur lequel Jean-Marc Ayrault a été plus exposé que François Hollande.

Sondage : la chute pour Copé ; 24% de popularité

Sondage : la chute pour Copé ; 24% de popularité

 

Fillon et Copé perdent mais Copé tombe à 24% pour 47% pour Fillon. La sanction est tombée et elle est lourde. A couteaux tirés depuis bientôt trois semaines, Jean-François Copé et François Fillon perdent chacun 7 points de popularité auprès de l’ensemble des Français, dans notre baromètre CSA. La punition est encore plus forte dans l’électorat de droite : le député-maire de Meaux abandonne 21 points et l’ex-Premier ministre 18 points. Des chutes sans précédent.  La disgrâce est « plus marquée » pour Jean-François Copé , souligne Jérôme Sainte-Marie, le directeur du département Politique-Opinion de CSA. François Fillon cède certes sa première place en tête de palmarès des personnalités politiques à Manuel Valls, mais se classe encore quatrième avec 47 % d’image positive. Quand son grand rival pour la présidence de l’UMP arrive bon dernier, avec 24 % de popularité seulement, 8 points derrière l’avant dernière, Marine Le Pen.

La France a emprunté 10% de son PIB en 2012

La France a emprunté 10% de son PIB  en 2012

 

La France se félicite d’emprunter à bas taux (de l’ordre de 2% à 10 ans), elle devrait pourtant s’inquiéter d’avoir levé 200 milliards d’emprunts qui représente environ 10% de son PIB, en clair la dette continue de dériver. Emprunter à de faible taux c’est bien, emprunter moins c’est beaucoup mieux. La France a pu emprunter cette année plus de 200 milliards d’euros sur les marchés obligataires en données brutes selon l’Agence France Trésor.  La France a peut-être perdu deux « triple A » cette année. Mais cela ne l’a pas empêchée de se financer largement sur les marchés. Le montant brut des émissions de dette à moyen et long terme atteint 200,73 milliards d’euros, selon les données de l’Agence France Trésor publiées ce jeudi. En données nettes, cela représente 183,7 milliards d’euros de dette émise. Et ce, pour un programme de financement fixé à 178 milliards d’euros nets des rachats.  Plusieurs adjudications ont été l’occasion de battre des records avec des taux particulièrement bas, signalant l’appétit des investisseurs pour la dette française. Dernière en date: mercredi, la barre des 2% à été franchie lors d’une émission de dette à 10 ans. Ce jeudi, le taux est légèrement remonté après que ceux de l’Espagne et de l’Italie se sont tendus. Ils ont grimpé respectivement de 16 et 12 points de base à 4,58% et 5,54% dans la matinée.

Sondage : 1 français sur 2 pauvre

 

Sondage : 1 français sur 2 pauvre

Triste baromètre du moral des Français. Selon une enquête réalisée par le CSA pour Les Echos et qui sera publiée jeudi, près d’un Français sur deux, soit 48%, se considère aujourd’hui comme pauvre ou en passe de le devenir. Un baromètre publié quatre jours avant la conférence nationale de lutte contre la pauvreté. Interrogés sur leur « situation sociale personnelle », 11% des Français pensent aujourd’hui qu’ils sont pauvres et 37% qu’ils sont en train de le devenir. A l’inverse, 51% des Français considèrent ne pas être pauvres, ni se trouver en situation de le devenir. 1% ne se prononcent pas. Ce sont surtout les employés qui se voient pauvres ou en train de le devenir (12% et 48%), ainsi que les ouvriers (12% et 39%) et les travailleurs indépendants (19% et 39%). Les cadres et professions libérales se sentent plus à l’abri (3% se considèrent pauvres et 17% en train de le devenir). Le sentiment de pauvreté est moins élevé chez les 18-24 ans (14% se considèrent pauvres, 15% en train de le devenir), que chez les 25-34 ans (15% et 34%). Les 35-49 ans sont 10% à se voir pauvres, 40% en train de le devenir. 8% des 50-64 ans se voient pauvres, 42% en train de le devenir. La proportion est de 9% et 39% pour les 65 ans et plus

Décentralisation : de nouvelles couches administratives et des taxes ; nouveaux gâchis financiers à prévoir !

Décentralisation : de nouvelles couches administratives et  des taxes ; nouveaux gâchis financiers à prévoir !

 

 

La décentralisation devrait permettre de rationaliser les dépenses publiques, il n’en arien été puisqu’on a crée 500 000 de postes de fonctionnaires en 10 ans  là où un tiers aurait été suffisant. Dans le même temps l’Etat n’en a supprimé que 165 000.  Sans parler des hôtels départementaux, régionaux et autres  projets fous. En fait cette fois on rajoute des couches administratives sans supprimer les anciennes avec des taxes en plus pour bien démontrer que la gestion locale est encore pire que celle de l’Etat. Le vrai courage aurait été de supprimer les départements, de créer de véritables régions économiques, une dizaine si on se fie aux flux logistiques et de supprimer aussi nombre de communes qui font double emplois avec les syndicats intercommunaux. Le texte institue 3 eurométropoles (Lille, Lyon et Marseille) qui pourraient récupérer, comme dans le projet lyonnais, le pouvoir des départements et la gestion directe des grosses infrastructures de l’Etat. Une manière pour le gouvernement de faire des économies. Des « communautés métropolitaines » comptant plus de 400.000 habitants, c’est-à-dire une dizaine en France, sont créées.  Le volet financier sera probablement le plus discuté, avec celui sur les normes applicables aux collectivités locales. Les régions pourraient bénéficier d’une fraction du versement transport versé par les entreprises, mais aussi d’une taxe sur les locaux commerciaux, les bureaux et leurs parkings. Le texte promet aussi d’introduire un critère de revenu dans la taxe d’habitation, une mesure demandée par bon nombre d’experts depuis des années. Désormais aux ux régions le pouvoir économique (apprentissage, formation professionnelle, développement économique, gestion des fonds européens). « La région est garante de la cohérence des actions publiques en matière de développement économique du territoire et… responsable des politiques de soutien aux PME », affirme le texte. Aux départements, le handicap. Aux intercommunalités, le plan intercommunal d’urbanisme (PLU).

 

Sondage-Florange: 76% des français ne font pas confiance au gouvernement

Sondage-Florange: 76% des français ne font pas confiance au gouvernement

Un sentiment de trahison chez les salariés de Florange renforcé par le fait que 76% des français n’ont pas confiance dans le gouvernement pour régler le conflit. « On est tous écœurés, on a été trahis », a réagi les larmes aux yeux Edouard Martin (CFDT), fer de lance de la lutte syndicale à Florange. « On a deux ennemis: on va se battre contre Mittal et contre le gouvernement », a-t-il poursuivi, appelant le président François Hollande à reprendre « le dossier en main ».  Prototype de haut fourneau innovant, Ulcos est censé faire de Florange une vitrine de nouvelles technologies de production de l’acier moins polluantes. Il est aussi l’une des clés d’un maintien d’activité pour la production d’acier brut sur le site mosellan.  Matignon comme l’industriel ont immédiatement tenté de déminer le terrain, affirmant qu’il ne s’agissait que d’un contretemps, prévu dans leur accord passé la semaine dernière sur l’avenir de Florange.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré que « Mittal n’a pas porté de coup de grâce ». Le projet « va être repris et le gouvernement y est associé », a-t-il affirmé, précisant que 150 millions d’euros affectés aux investissements d’avenir « sont réservés » pour ce projet.  Le compromis avec ArcelorMittal prévoit que les installations de la filière liquide, dont les hauts fourneaux font partie, ne soient pas démontées pendant six ans et mises « sous cocon », notamment dans la perspective d’Ulcos. Il prévoit en outre que les sites de Fos-sur-Mer et Dunkerque soient préservés pendant cinq ans.   »L’objectif reste de réaliser un démonstrateur industriel » à Florange, ont précisé les services du Premier ministre, tandis qu’ArcelorMittal a réitéré « sa volonté de poursuivre le projet de recherche et de validation technologique ».  Ces déclarations n’ont pas suffi à calmer la colère des syndicats du site, où les métallos CFDT menés par Edouard Martin ont menacé d’occuper les hauts fourneaux.  Le responsable syndical et une quinzaine de militants se sont rendus au pied des installations. « On a pris le contrôle de l’alimentation en gaz », a-t-il affirmé, expliquant que les militants occuperaient les lieux dès qu’ils seront alertés d’une consigne de la direction de couper le gaz permettant le maintien en veille des installations.  Pour les syndicats, l’arrêt des hauts fourneaux rendrait impossible de revenir à l’option d’un repreneur pour le site, à laquelle ils veulent encore croire.   »C’est un sacré coup de canif dans le contrat +inconditionnel+ passé entre le gouvernement et Mittal », a estimé Frédéric Souillot, de la fédération métaux FO. L’annonce de Bruxelles « ne veut pas dire que Mittal arrête Ulcos », a nuancé Xavier Le Coq, en charge de l’industrie à la CFE-CGC.  La colère des salariés d’ArcelorMittal s’est également manifestée jeudi sur d’aures sites du groupe.  A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), des salariés ont décidé de bloquer l’entrée des camions approvisionnant le site, en solidarité avec leurs collègues de Florange, tandis qu’une partie des effectifs s’est mise en grève.  A l’autre bout de la France, à Basse-Indre, près de Nantes, les syndicats ont appelé à une grève d’une journée lundi pour protester contre le transfert d’une partie de leur activités vers Florange, prévu dans le cadre de l’accord entre la direction du groupe et le gouvernement.  Politiquement, ce nouveau flou autour du devenir de Florange intervient alors que Jean-Marc Ayrault, qui a publiquement désavoué son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg partisan d’une nationalisation du site, s’emploie à panser les blessures au sein de son gouvernement.  Interrogé jeudi matin sur RTL, il a dit « assumer la décision qui a été prise » dans ce dossier, et assuré qu’il n’y avait « pas de problème de personnes » dans son équipe.  A droite, Jean-François Copé a taclé « le pauvre » Jean-Marc Ayrault, « totalement dépassé par les événements », jugeant cependant que le « grand responsable » était le président François Hollande.  Quant à la présidente du Front national Marine Le Pen, elle a dénoncé « un énième soufflet au gouvernement ».  Des voix à gauche ont aussi fait part jeudi de leur exaspération.  Le député PS de Moselle Michel Liebgott a dit avoir le sentiment de se « faire entuber » par ArcelorMittal. Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a de son côté évoqué une « trahison prévisible » de l’industriel.  Selon un sondage Tilder – LCI – OpinionWay rendu public jeudi, 76% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour obtenir que les engagements pris par ArcelorMittal sur le site de Florange soient tenus.

 

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