Hollande « la crise est derrière nous » ; oui, tout près, de nous rattraper !
La méthode Coué pout Hollande qui craint évidemment que l’Italie ne replonge dans des difficultés financières et contamine toute la zone Euro ; la crise est en effet derrière nous mais prés à nous rattraper avec le danger que représente l’Italie et autres Grèce et Espagne. «Je ne peux pas encore lever l’alerte complètement, je suis prudemment optimiste», a pour sa part déclaré dans un entretien télévisé la chancelière allemande, Angela Merkel, réagissant ainsi indirectement aux propos du président français. Autant de déclarations qui interviennent alors que l’Italie, fragilisée par une nouvelle période d’agitation politique, se retrouve dans le viseur des marchés. Cela n’a pas empêché le président français de lancer: «La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous.» «Le pire – c’est-à-dire la crainte d’un éclatement de la zone euro -, oui, est passé», estimait-il dès le 17 octobre, assurant dans les colonnes de plusieurs journaux européens à propos de la sortie de la crise de la zone euro: «Nous en sommes près, tout près.» Ce lundi, François Hollande a étayé son affirmation par une énumération : «La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d’être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre.» «Et donc, a-t-il poursuivi, tout ce que nous avons à faire ce n’est plus simplement de sortir de la crise de la zone euro: c’est fait.» Louant son action, le président de la République a lancé: «Depuis six mois je me suis engagé pour régler les problèmes.» Selon lui, «maintenant il faut sortir de la crise», soit «apporter de la croissance, apporter de l’emploi, apporter de la confiance pour les jeunes». François Hollande s’est par ailleurs dit «convaincu que ce qui vient de se passer permettra à l’Italie de trouver un gouvernement stable après les élections du mois de février». Lui dit avoir «senti qu’il y avait chez M. Monti non pas de l’abattement, nullement, mais au contraire de l’envie de s’engager pour son pays». La nouvelle crise politique qui frappe la péninsule a agité les marchés ce lundi. Suite à l’annonce du retour du Cavaliere Silvio Berlusconi et de la démission du chef du gouvernement Mario Monti, la Bourse de Milan a clôturé en forte baisse. De quoi raviver le souvenir des heures noires de la crise de l’euro et ranimer le spectre de la contagion au sein de la zone euro.