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Archive mensuelle de décembre 2012

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France: prochaine taxation des exilés fiscaux ? »

France: prochaine  taxation des exilés fiscaux ? »

 

 

Le gouvernement est bien forcé de régit tellement il est ridiculisé par l’exil fiscal ; comme D’habitude Hollande tourne autour du pot en envisageant de revoir les conventions fiscales avec les pays d’accueil. Une fausse piste évidemment qui demanderait beaucoup de temps et par ailleurs n’empêcherait les faux exilés d’aller vivre fictivement dans un autre pays. Dès lors, on envisage un prélèvement à la source (comme aux Etats Unis).Encore faudrait-il impérativement distinguer les exilés fiscaux des réels résidents à l’étranger qui eux sont soumis à la fiscalité locale puisqu’ils y vivent ; En pleine polémique sur l’exil fiscal du comédien Gérard Depardieu, le gouvernement a avancé jeudi l’idée de taxer en France les expatriés, un concept qui avait déjà été esquissé pendant la campagne présidentielle par Nicolas Sarkozy.  Interrogé au Sénat, le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a évoqué cette idée comme une « piste ».  Il s’agit, a-t-il expliqué « d’éviter que ceux qui décident de vivre en dehors de nos frontières s’exonèrent par là-même des obligations fiscales que ces personnes ont à l’égard de leur pays dans lequel elles sont nées, elles ont grandi, elles ont été éduquées, formées, le plus souvent où elles ont rencontré la prospérité sinon la fortune ».   »Bref un pays auquel elles doivent beaucoup et dont elles ont tort, me semble-t-il, de s’exonérer des charges que celui-ci leur demande d’acquitter afin d’être redressé », a-t-il ajouté.  Sollicité par l’AFP, Bercy n’a pas souhaité donner davantage de détails sur une telle mesure. Le gouvernement avait déjà évoqué ces questions, par le biais notamment de la nécessaire révision des conventions fiscales avec certains pays.  Le Président de la République a suggéré que les conventions fiscales soient revues, je crois que c’est la seule façon d’éviter » l’expatriation pour raisons fiscales, a estimé M. Cahuzac, sans citer les pays concernés.  Interrogé jeudi sur le thème de l’exil fiscal sur BFM Business, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a renchéri, estimant qu’il faut « rétablir nos bases fiscales ». « Il faudra rediscuter nos conventions avec un certain nombre de pays, je pense notamment à la Belgique et à la Suisse », a-t-il détaillé.  Pendant la campagne présidentielle, en mars 2012, le président sortant, Nicolas Sarkozy, avait proposé d’imposer les « exilés fiscaux » sur leur capital, mais pas les expatriés en général, jugeant que la mesure pouvait rapporter 500 millions d’euros.  A l’époque, M. Cahuzac, qui était président de la commission de Finances de l’Assemblée nationale, avait défendu l’idée d’une contribution des expatriés dont le revenu annuel était supérieur à 200.000 euros.   »Dans exil fiscal, il y a deux mots: il faudrait arriver à prouver que s’il y a exil, il est fiscal », a observé jeudi M. Moscovici, en référence à la délicate nuance entre expatriés, le plus souvent pour raisons professionnelles, et exilés fiscaux.  L’annonce fracassante par le comédien Gérard Depardieu de son départ pour la Belgique pour payer moins d’impôt a provoqué de très nombreuses réactions politiques.  Il y a 2,5 millions de Français expatriés. Ils ont élu, pour la première fois, 11 parlementaires aux législatives de juin.  L’exil fiscal « est une notion extraordinairement difficile à mesurer, il n’y a pas de données objectives », a rappelé M. Moscovici.  Pour M. Cahuzac, on ne peut pas « imputer à la seule fiscalité la responsabilité de ces expatriations », citant comme exemple la multiplication par 2,5 des départs pour raisons fiscales entre 2003 et 2006, avec une politique fiscale qu’il qualifiait d’ »accommodante ».  Il a rappelé que la mise en place d’un bouclier fiscal par le gouvernement Villepin et surtout en 2007 par Nicolas Sarkozy, « qui avait notamment vocation à empêcher les expatriations et favoriser les impatriations », n’avait pas changé le nombre de départs, évalués par les services du ministère du Budget à entre 750 et 850 contribuables.

Insee: pas de croissance et recul du pouvoir d’achat

Insee: pas de croissance et recul du pouvoir d’achat

Pour simplifier l’INSSE ne prévoit pratiquement pas éd croissance, ni en 2012 (0.1%), ni en 2013 (0.1%), un recul du pouvoir d’achat (-0.8% en 2012; en cause, le chômage et les impôts   . L’économie française va commencer l’année 2013 sans aucun élan de croissance et elle continuera à détruire des emplois au premier semestre, selon l’Insee, qui a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour 2012, mais ne prévoit pas de récession d’ici à juin.   »Notre prévision peut être résumée en trois mots: toujours pas d’élan », a déclaré jeudi le chef du département de la conjoncture, Cédric Audenis en présentant la note de conjoncture de décembre dont les perspectives vont jusqu’à fin juin.  Cette faiblesse risque de compliquer la tâche du gouvernement qui mise sur une croissance de 0,8% en 2013 pour tenir ses objectifs de réduction des déficits publics à 3% du PIB à la fin de l’année.  L’Institut national de la statistique et des études économiques prévoit un petit 0,1% de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur les deux premiers trimestres et a revu à 0,1% au lieu de 0,2% sa prévision pour 2012 contre une prévision officielle du gouvernement de 0,3%.  Pour le quatrième trimestre de cette année, l’institut s’attend à une contraction de 0,2% du PIB par rapport à celui du trimestre précédent. En revanche, la perspective d’une croissance positive début 2013 écarte l’hypothèse d’une récession (deux trimestres consécutifs de contraction).  Si le scénario de l’Insee se concrétise, il faudra sur le second semestre une croissance non négligeable de quasiment 1% par trimestre pour atteindre la progression de 0,8% de l’activité économique escomptée.  A fin juin, l’acquis de croissance pour l’ensemble de l’année 2013, c’est-à-dire le résultat qui serait constaté si le PIB devait stagner sur les deux derniers trimestres, serait ainsi de 0,1% seulement.   »Si notre acquis à la fin juin restait de 0,1%, alors il faudrait une croissance de quasiment un point par trimestre au second semestre » pour atteindre 0,8% sur l’année, estime Cédric Audenis.  Pour échapper à un tel défi, il serait nécessaire que des bonnes surprises, que n’exclut d’ailleurs pas l’institut, interviennent dès le premier semestre. « A savoir une reprise venant de l’extérieur encore plus soutenue » ou « une baisse du prix du pétrole liée à la détente du marché », au lieu d’une simple stabilité prévue des cours de l’or noir.   »A croissance en berne correspondraient malheureusement des destructions d’emplois », indique le statisticien, qui les estime à 75.000 pour le premier semestre 2013. Dont la moitié dans l’industrie, précise son collègue Jean-François Ouvrard, chef de la division Synthèse conjoncturelle.  A 9,9% au troisième trimestre 2012 (10,3% départements d’outre-mer compris), le taux de chômage devrait atteindre 10,5% de la population active au deuxième trimestre 2013 en France métropolitaine (10,9% DOM compris). Selon l’Insee, le pouvoir d’achat individuel, appelé « par unité de consommation » des Français, qui tient notamment compte des évolutions démographiques et de la composition des foyers, devrait reculer de 0,8% en 2012 après une légère baisse de 0,1% l’année précédente.   »Deux facteurs » interviennent: « la dégradation du marché du travail » et « des salaires peu dynamiques », d’une part, et « les prélèvements obligatoires qui sont en augmentation en 2012 et qui le seront à nouveau en 2013″, d’autre part, explique M. Audenis. L’inflation serait stable à 1,4% en juin 2013 sur un an.  Les ménages, pour maintenir leur consommation, compensent cette baisse du pouvoir d’achat en réduisant leur taux d’épargne, lequel devrait s’établir à 16,1% mi-2013 (16,5% mi-2012).  La consommation des ménages baisserait légèrement au quatrième trimestre 2012 puis serait stable au premier semestre 2013. Sur 2012, elle « serait à l’arrêt ».  Quant à l’investissement des entreprises, il devrait reculer de 0,2% en 2012 et les industriels interrogés en octobre prévoient une baisse de 2% au premier semestre 2013.  Côté demande extérieure, on constate « la reprise des économies émergentes qu’on a attendue durant toute l’année 2012″, se félicite M. Audenis: elle « va tirer les économies avancées au premier semestre 2013 mais sans excès ».  Au final, « à l’horizon de la prévision, la contribution comptable du commerce extérieur à la croissance serait nulle », précise l’Insee.

L’ ex-patron du FMI, Rodrigo Rato, devant la justice

L’ ex-patron du FMI, Rodrigo Rato, devant la justice

« Acharnement judicaire »  jugeront sans doute certaines grandes fortunes ; en tout cas il n’ y a pas de quoi être rassurée sur l’intégrité de certains responsable de la gestion financière mondiale. Sous les sifflets, Rodrigo Rato, ancien directeur général du FMI, ex-président de Bankia, est arrivé jeudi dans un tribunal madrilène pour être entendu dans le cadre de l’instruction d’une plainte visant cette banque, symbole en Espagne des excès de la bulle immobilière.   »Rato, en prison », « Où est notre argent », « Voleur » criaient la centaine de manifestants rassemblés aux portes du tribunal de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, lorsque l’ancien ministre de l’Économie est arrivé, discrètement, en voiture.  Salué pour sa gestion des finances du pays entre 1996 et 2004, ce descendant d’une famille fortunée incarne à leurs yeux les tourmentes du secteur financier espagnol, ébranlé par son exposition à l’immobilier et fragilisé par la mainmise des responsables politiques dans la direction des caisses d’épargne.  Tapant sur des casseroles, portant pour certains des masques du visage de Rodrigo Rato et brandissant des pancartes accusatrices,- « Rato, voleur, au poteau d’exécution »-, les manifestants dénonçaient en choeur l’ »escroquerie » liée au sauvetage historique de la banque.  Détenteurs de participations préférentielles de Bankia, des titres risqués qui ont été fortement dévalués après son sauvetage, certains accusaient la banque de les avoir faussement présentées comme des placements sûrs.  Clémence Cohen, 40 ans, a acheté des actions lors de son entrée en Bourse, célébrée en fanfare en juillet 2011.   »On m’a trompée en me proposant des actions alors qu’ils connaissaient déjà la situation, l’ampleur du trou », explique-t-elle.  Introduite en Bourse au prix unitaire de 3,75 euros, la valeur du titre de Bankia a été divisée par plus de cinq en un an et demi.  La justice avait annoncé le 4 juillet avoir ouvert une procédure contre Bankia, sa maison mère BFA, Rodrigo Rato et 32 autres responsables de la banque, née fin 2010 de l’union de sept caisses d’épargne en difficulté, dont la plus ancienne, Caja Madrid.  L’Audience nationale instruit la plainte du parti centriste UPyD, qui vise des délits d’ »escroquerie », de « détournement de fonds », de « falsification des comptes annuels », d’ »administration frauduleuse et déloyale » et de « manipulation des prix ».   »Le seul fait que Rodrigo Rato soit appelé à déposer est exemplaire car il fut président (de Bankia), numéro 1 du FMI, ministre de l’Economie et candidat supposé à la succession de (Jose Maria) Aznar », l’ancien chef du gouvernement conservateur de 1996 à 2004, analyse Antoni Gutierrez Rubi, conseiller en communication et consultant politique. « D’un point de vue démocratique, cela me semble positif. »  Rodrigo Rato, âgé de 63 ans, sera le dernier des 33 responsables convoqués par le juge d’instruction entre le 5 novembre et le 20 décembre.  Au total, quatre plaintes avaient été déposées contre la banque et ses dirigeants: par UPyD, le groupe d’extrême droite Manos Limpias, le collectif Democracia Real Ya et le mouvement des « indignés ».  Le parquet anti-corruption a déjà ouvert une enquête préliminaire sur d’éventuelles fraudes commises lors de la création de Bankia et de son introduction en Bourse.  Affirmant que « Caja Madrid a mené avec succès la plus grande intégration financière en Espagne » et que Bankia pourrait d’ici 2015 « se renforcer comme l’un des quatre plus grands groupes financiers espagnols », Rodrigo Rato avait démissionné de la présidence le 7 mai. Deux jours plus tard, le gouvernement annonçait sa nationalisation partielle puis l’injection nécessaire de 19 milliards d’euros pour sauver Bankia, en plus de 4,5 milliards déjà prévus.  Rodrigo Rato « a cru qu’il contrôlait la situation de la banque », explique Amador G. Ayora, directeur du journal El Economista et auteur d’une biographie non autorisée. « C’est aussi une victime politique car il pensait que le chef du gouvernement (Mariano Rajoy, conservateur) le sauverait », poursuit-il.  Devant le Parlement, en juillet, Rodrigo Rato s’était défendu, affirmant avoir agi « correctement » car « tout le processus de fusion » pour créer Bankia s’était déroulé sous le contrôle de la Banque d’Espagne et de « spécialistes de prestige », notamment du cabinet d’audit Deloitte.  Le sauvetage de Bankia avait poussé l’Espagne à demander en juin une aide plus large pour ses banques à la zone euro, d’un maximum de 100 milliards d’euros. La seule Bankia recevra près de 18 milliards.  Après cette requête, le pays avait été soumis pendant des semaines à une énorme pression des marchés, qui attendaient une demande de sauvetage global de la quatrième économie de la zone euro.

 

Depardieu : la filmographie pour excuse, un argument de faux cul !

 

 

Depardieu : la filmographie pour excuse, un  argument de faux cul !

 

Curieux argumentaires de quelques grands noms du spectacle (et de la droite) pour défendre Depardieu : sa filmographie. La notoriété artistique (au demeurant souvent bien dérisoire  au regard de l’histoire de l’art) serait donc à labri de la critique fiscale et de la nécessité d’une plus grande solidarité. Comme beaucoup de  politiques, trop d’ artistes reconnus marchent sur la tête et sont coupées des réalités économiques, sociales et mêmes sociétales.  Témoin d’ailleurs parfois des comportements complètement enfantins et ahurissants. Première observation, le talent n’est pas le génie ; il ya une grande différence mais beaucoup  procèdent  à l’amalgame tellement ils  ont la enflée par l’artificielle reconnaissance médiatique. Nombre d’artistes, avec le même talent,  n’ont pas eu la chance d’autres ; la très grande majorité vit très chichement parfois misérablement. Quelques dizaines visées par les mesures fiscales concernant les plus riches quand des dizaines de milliers parviennent juste à boucler les fins de mois. En fait,  un véritable scandale de la redistribution dans le métier artistique. Finalemenet le même scandale que dans l’ensemble de l’économie. Où les grands patrons s’octroient sans remord environ 5 millions de salaires (plus les stocks options et retraites chapeau) quand le salaire net de leurs employés les moins payés est de l’ordre de 1000 euros par mois. Non la filmographie n’est pas un argument pour apprécier le degré de citoyenneté d’un comédien. Personne ne peut être à labri de la critique. Ou alors il faut aussi admettre qu’un footballeur qui marque beaucoup de buts justifie les 20 millions annuels qu’il touche. On peut aimer le sport (en faire aussi c’est mieux) et être scandalisé par ces salaires irresponsables (finalemenet qui seront payés par les contribuables car presque tous les grands clubs européens sont en déficit). A force de pommade médiatique, nombre d’acteurs finissent par se prendre pour des intellectuels et se prononcent sur des sujets dont ils ignorent tout. Dernière en date, Brigitte bardot qui juge que Depardieu est victime d’acharnement injuste. Encore une intellectuelle qui sait ce qu’est la justice !

Alain Afflelou s’exile à Londres mais pour affaires…. fiscales

Alain Afflelou s’exile à  Londres mais pour affaires…. fiscales

La moindre annonce de départ à l’étranger de riches hommes d’affaires ou d’artiste alimente désormais les soupçons d’exil fiscal. Et Alain Afflelou, l’opticien français, n’échappe pas à la règle. Dans un communiqué, il a indiqué vendredi qu’il partait s’installer à Londres.  Peu avant, sa porte-parole avait commenté ce qui n’étaient alors que des rumeurs de départ. Il s’agit « d’assurer le développement de sa société ». Face à la crise qui frappe durement des pays européens où Afflelou est présent comme l’Espagne, « on regarde de nouveaux marchés, l’Europe du nord et pourquoi pas le Royaume-Uni ».  En tout état de cause, explique la porte-parole, « il n’est absolument pas sûr qu’Alain Afflelou quitte la France », où « il réside et paie ses impôts », a-t-elle ajouté. « Si ça se fait, ce sera de manière déterminée avec une date de retour », a-t-elle poursuivi. Dans son communiqué Alain Afflelou récuse également tout exil fiscal. Avant lui, le départ probable d’un autre homme d’affaires, Bernard Arnault avait défrayé la chronique. Il avait annoncé avoir demandé la nationalité belge niant, là aussi, agir pour des considérations fiscales. Cette demande a pour l’instant du plomb dans l’aile puisque Bernard Arnault ne remplirait pas la première condition pour obtenir cette nationalité, à savoir apporter la preuve qu’il réside depuis plus de trois ans en Belgique.

Depardieu réfugié fiscal en Russie, Poutine est d’accord !

Depardieu réfugié fiscal en Russie, Poutine est d’accord !

 

Le ridicule ne tue pas sinon Depardieu et Poutine seraient déjà morts. En effet, Vladimir Poutine s’est dit prêt jeudi à accorder un passeport russe à Gérard Depardieu si l’acteur en fait la demande. Le président russe a par ailleurs livré son analyse sur la polémique qui oppose l’acteur au gouvernement français au sujet de son départ pour la Belgique.  « Poutine m’a déjà envoyé un passeport », se serait réjouit Gérard Depardieu selon des amis cités par Le Monde. Interrogé jeudi sur le sujet, Vladimir Poutine s’est dit prêt à accorder un passeport russe à l’acteur français si celui-ci le souhaite. « Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c’est une affaire réglée, et de manière positive », a expliqué le président russe. Par ailleurs, Vladimir Poutine a livré son analyse sur la polémique entre Gérard Depardieu et le gouvernement français. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault avait ainsi qualifié l’exil fiscal de Gérard Depardieu « d’assez minable ». Se sentant insulté, l’acteur avait annoncé son intention de rendre son passeport français et de prendre la nationalité belge. « Je suis certain que les hauts responsables français ne souhaitaient pas vexer Gérard Depardieu », a expliqué Vladimir Poutine. Selon le chef de l’État russe : « Nous, les hommes politiques, nous défendons toujours notre politique et les décisions que nous prenons. Si cela a été fait de manière pas très délicate, c’est tout au plus un accroc regrettable. »

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées jeudi 20 décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

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Prix Carburant : Le gasoil aussi cher que le sans-plomb

Prix Carburant : Le gasoil  aussi cher que le sans-plomb

Les Français doivent-ils se préparer à une hausse du prix du gazole? La mesure n’est pas officiellement adoptée mais elle fait son chemin si l’on en croit Le Parisien-Aujourd’hui en France . Le gouvernement a chargé un économiste, Christian de Perthuis, de mettre fin à une «exception culturelle française». Dans l’Hexagone, le diesel est aujourd’hui taxé à 0,65 euro le litre contre 0,86 euro le litre pour le sans-plomb. Un cas unique en Europe, selon le président du Comité pour la fiscalité écologique. A tel point qu’il y a un an, Bruxelles voulait déjà supprimer cette disparité en taxant le litre de gazole de 8% à 15% de plus que celui de l’essence en 2013. L’économiste propose ainsi d’aligner les taxes du diesel sur celles de l’essence. Conséquence, le plein de gazole pourrait coûter dix euros de plus aux Français. Et rapporter entre 2,8 et 4 milliards d’euros à l’Etat, selon l’inspection générale des finances. Ce qui permettrait au gouvernement de financer une partie des vingt milliards de crédit d’impôt accordés aux entreprises.  En plus d’assainir les comptes publics, cette mesure pourrait également améliorer la santé des Français.Il y a six mois, le centre international de recherche sur le cancer a classé les gaz d’échappement de diesel cancérogènes. Pour Christian de Perthuis, cet alignement des taxes est inéluctable. «On a sous-estimé la pollution du diesel, affirme-t-il dans une interview au Parisien-Aujourd’hui-en-France . Dans une optique d’une fiscalité verte taxant la pollution, une réduction de cet écart de taxes est justifiée à mes yeux». Un argument que réfute François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français automobiles. «Les nouveaux moteurs diesels émettent autant de particules que ceux fonctionnant à l’essence. Ils émettent même moins de CO²», affirme-t-il. Dans un pays où 60% des voitures fonctionnent au diesel, la pilule risque de mal passer. Et pas seulement auprès des constructeurs. Les agriculteurs, les pêcheurs et les routiers bénéficient également d’une fiscalité allégée sur le carburant. La Fédération nationale des transports routiers a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne pourrait pas encaisser une hausse de la fiscalité.

 

Environnement : des taxes encore des taxes

Environnement : des taxes encore des taxes

A défaut de politique de régulation des atteintes à l’environnement, on annonce des taxes, encore des taxes. Ou quand la fiscalité cache la médiocrité des stratégies environnementales. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé plusieurs mesures fiscales, dans son discours de clôture de la conférence environnementale, samedi après-midi, qui avait pour objectif de mettre en musique les grandes orientations fixées la veille par François Hollande. Il a aussi annoncé des mesures pour soutenir les industries éolienne et photovoltaïque, en difficulté. Mais le faible nombre de mesures précises et immédiates a déçu les acteurs des énergies renouvelables.  Parmi les mesures fiscales qui seront inscrites dans le projet de loi de finances 2013, présenté au Parlement le 28 septembre, le chef du gouvernement a annoncé une augmentation de la TGAP, taxe générale sur les activités polluantes (créée en 1999), «portant sur les polluants atmosphériques» sans en préciser le chiffre. Le niveau de malus pour l’achat d’une voiture neuve sera augmenté. Il interviendra pour un niveau d’émission de CO2 inférieur de 5 grammes pour 100 kilomètres, par rapport au seuil actuel. En clair, à niveau de pollution égale, une voiture sera un peu plus chère.  S’agissant des énergies renouvelables, Jean-Marc Ayrault a confirmé l’appel d’offres, d’ici décembre, pour construire deux parcs marins, l’un au large du Tréport, l’autre à Noirmoutier. Pour aider la filière éolienne terrestre, il s’est engagé à supprimer des barrières administratives (les zones de développement éolien, ZDE, considérées par les industriels comme redondantes, seront supprimées) et à adapter un tarif de rachat de l’électricité pour les éoliennes en outre-mer. Une revendication des professionnels, comme la société Vergnet que la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a visitée mercredi. L’association France Energie Eolienne est toutefois déçue qu’un tarif d’achat n’ait pas été annoncé alors que l’arrêté de tarif actuel, mis en cause par un recours pendant, bloque les financements de projets. Pour le solaire, le premier ministre a évoqué un appel d’offres «avant la fin 2012» pour «favoriser les grandes installations», sur les toits plutôt que sur les terres agricoles. Le premier ministre a surtout fixé le cadre du débat national sur la transition énergétique, qui sera organisé jusqu’à l’élaboration d’une loi de programmation à la mi 2013 et posé des jalons à moyen et long terme.  Sur l’énergie, il a annoncé une possible refonte de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité), cette ligne qui figure sur la facture de courant, qui sert à financer les énergies renouvelables et les réseaux. Pour lutter contre la précarité énergétique, le gouvernement va étendre à 4 millions de ménages les tarifs sociaux du gaz et de l’électricité qui bénéficient à 650.000 foyers actuellement. Une disposition qui figure dans la proposition de loi de François Brottes sur les tarifs progressifs de l’énergie, qui sera appliquée rapidement. Enfin, Jean-Marc Ayrault a annoncé des mesures sur la santé, sujet de l’une des cinq tables rondes: le bisphénol A sera interdit. Les épandages aériens également. En début de semaine, le premier ministre publiera une feuille de route, fruit des débats de la conférence environnementale. Par ailleurs, aux lettres de cadrage budgétaires traditionnelles seront ajoutées des lettres de cadrage «développement durable», imposables à chaque ministère.

 

Révision du procès de Marc Machin ou la parodie judicaire

Révision du procès de Marc Machin ou la parodie judicaire

 

D’ abord un procès mais pour quoi faire ? Juridiquement certes, la procédure impose cette comédie mais un tel exercice ridiculise la justice. Dès lors que le vrai coupable a été reconnu celui qui avait été accusé devrait être automatiquement blanchi. Les juristes objecteront qu’on respecte la procédure. Qu’attendent les députés qui ne sont pas avares de lois inutiles (et coûteuses) pour ne pas changer la légalité dans ce domaine ; Un procès d’autant plus ridicule que le policier et le juge d’instruction qui ont enfoncé le faux coupable (qui a quand même fait 7 ans de prison)  sont  absents pour motif médical. Il faut vraiment être fonctionnaires pour tolérer  une attitude aussi lâche ; chacun sait que la justice est surtout destinée à juger les pauvres et en l’occurrence à l’époque Machin était un pauvre type, le coupable idéal. Comme souvent, la justice qui se drape dans son indépendance, son sens moral et sa grande sagesse, n’est en faiat composée que de petits fonctionnaires qui la plupart du temps jugent sans rien connaître. A leur décharge, comment le pourraient-il quand le champ d’activité des présumés coupable est aussi varié et complexe ; en fait on juge au pif en dépit des piles de papiers élaborés par des experts mal rémunérés et approximatifs. Pourtant les affaires de crime de sang sans doute les plus faciles à juger, il en va autrement pour les affaires  économiques, financières ou sociales. La justice est restée à l’âge de pierre en conservant sa pompe désuète et ridicule. On forme des généralistes (de rares spécialistes dans le domaine financier et encore) ; un peu comme si la médecine était restée précisément au stage de la généralité, le même médecin pour toutes les affectations ! Tout est à revoir car la justice actuelle est faite pour les voleur de poules et de mobylettes pas pour les puissants, la preuve aucun banquier français n’a été condamné pour les dérives financières et la spéculation qui ont fait partir en fumée des centaines de milliards. Seul kerviel, le pauvre type, bouc émissaire, a payé. Une  justice finalemenet comme le système économique en pleine dérive. Le verdict est attendu jeudi au procès en révision de Marc Machin, dont la condamnation pour meurtre avait été annulée après que le véritable auteur du crime se fut livré à la police. Cet homme de 30 ans devrait devenir, au quatrième et dernier jour de son procès, la huitième personne en France depuis la seconde guerre mondiale à être acquittée d’un crime à l’issue d’un procès en révision. Il a passé près de sept ans en prison pour le meurtre à coups de couteau de Marie-Agnès Bedot, commis le 1er décembre 2001 sur le Pont de Neuilly. Il avait pourtant rétracté durant l’instruction ses aveux passés en garde à vue, aucune expertise ADN ne l’avait impliqué et une autre femme avait été tuée au même endroit avec un tesson de bouteille, alors qu’il était en détention provisoire. En mars 2008, un SDF de 33 ans, David Sagno, s’était accusé des deux meurtres du Pont de Neuilly. Il avait donné des détails précis sur les crimes et son ADN avait été retrouvé sur les deux victimes. En février 2012, il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. «Quand j’ai acquis la certitude que David Sagno était le seul coupable, le seul auteur du crime, je n’ai eu qu’un souhait, que Marc Machin soit acquitté», a déclaré mercredi Véronique Girard, sœur de Marie-Agnès Bedot et partie civile. Elle a exprimé sa volonté «que la vérité soit enfin établie, même s’il y aura sans doute toujours des interrogations». L’avocate générale, Maryvonne Caillibotte, doit prononcer ses réquisitions dans la matinée et le verdict est attendu en fin de journée.

 

Depardieu : la filmographie pour excuse, un argument de faux cul !

Depardieu : la filmographie pour excuse, un  argument de faux cul !

 

Curieux argumentaires de quelques grands noms du spectacle (et de la droite) pour défendre Depardieu : sa filmographie. La notoriété artistique (au demeurant souvent bien dérisoire  au regard de l’histoire de l’art) serait donc à labri de la critique fiscale et de la nécessité d’une plus grande solidarité. Comme beaucoup de  politiques, trop d’ artistes reconnus marchent sur la tête et sont coupées des réalités économiques, sociales et mêmes sociétales.  Témoin d’ailleurs parfois des comportements complètement enfantins et ahurissants. Première observation, le talent n’est pas le génie ; il ya une grande différence mais beaucoup  procèdent  à l’amalgame tellement ils  ont la enflée par l’artificielle reconnaissance médiatique. Nombre d’artistes, avec le même talent,  n’ont pas eu la chance d’autres ; la très grande majorité vit très chichement parfois misérablement. Quelques dizaines visées par les mesures fiscales concernant les plus riches quand des dizaines de milliers parviennent juste à boucler les fins de mois. En fait,  un véritable scandale de la redistribution dans le métier artistique. Finalemenet le même scandale que dans l’ensemble de l’économie. Où les grands patrons s’octroient sans remord environ 5 millions de salaires (plus les stocks options et retraites chapeau) quand le salaire net de leurs employés les moins payés est de l’ordre de 1000 euros par mois. Non la filmographie n’est pas un argument pour apprécier le degré de citoyenneté d’un comédien. Personne ne peut être à labri de la critique. Ou alors il faut aussi admettre qu’un footballeur qui marque beaucoup de buts justifie les 20 millions annuels qu’il touche. On peut aimer le sport (en faire aussi c’est mieux) et être scandalisé par ces salaires irresponsables (finalemenet qui seront payés par les contribuables car presque tous les grands clubs européens sont en déficit). A force de pommade médiatique, nombre d’acteurs finissent par se prendre pour des intellectuels et se prononcent sur des sujets dont ils ignorent tout. Dernière en date, Brigitte bardot qui juge que Depardieu est victime d’acharnement injuste. Encore une intellectuelle qui sait ce qu’est la justice !

Retraites : gel des montants et réforme

Retraites : gel des montants et réforme

On annonce une nouvelle  réforme des retraites ( la 5 ème en dix ans) ; elle va rapidement entrer en vigueur d’abord avec un gel « provisoire »’ de l’indexation ( mais pas du barème de l’impôt ou de la taxe de 0.3% ! ) ;  du provisoire qui va durer longtemps ; ensuite avec en fait l’allongement de la durée des cotisations, la durée légale symbole politique restera mais les actifs travailleront plus longtemps ;En clair, compte tenu de l’inflation ( et des taxes), il y aura bien réduction du montant des retraites pendant plusieurs années.  Il faut trouver une vingtaine de milliards, montant du déficit en 2017 et 50 milliards d’ici une dizaine d’années ; des chiffres par ailleurs assez approximatifs car tout dépend du rapport actifs-retraités et donc de la croissance et du chômage. Il y aura sans doute une nouvelle réforme des retraites cela pour assurer l’équilibre financier du régime : annonce faite mercredi matin sur RTL par le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, quelques heures avant la publication de nouvelles projections montrant un creusement des déficits. La négociation d’une nouvelle réforme des retraites figurait parmi les engagements pris par François Hollande pendant sa campagne. « Il me semble qu’il faudra en effet revenir sur le sujet », a déclaré Pierre Moscovici mercredi sur RTL, précisant qu’il n’est pas directement en charge du dossier.  « Oui, il y aura sans doute une (réforme), mais il faudra que ses paramètres soient des paramètres justes », a-t-il ajouté, disant vouloir prendre en compte les paramètres financiers et de fond, et soulignant qu’une nouvelle réforme n’aurait pas la « même philosophie » que celle du gouvernement de François Fillon.  La précédente majorité avait décidé en 2010 de relever progressivement l’âge minimum légal à 62 ans pour limiter  le déficit des régimes de retraite à l’horizon 2018, sans cacher qu’il faudrait une nouvelle réforme. François Hollande, qui s’était engagé à revenir partiellement sur cette mesure, a fait adopter une fois élu un décret autorisant les personnes ayant commencé à travailler à 18 et 19 ans et ayant cotisé la totalité de leurs annuités à prendre leur retraite à 60 ans. Malgré la réforme de 2010, le déficit des régimes de retraite devrait, sans nouvelle réforme, atteindre 18,8 milliards d’euros en 2017, contre 14 milliards en 2011, selon des projections que le conseil d’orientation des retraites (Cor) devait présenter ce mercredi.  Plusieurs pistes ont été avancées par le Cor pour rétablir les comptes des régimes de retraite : soit une augmentation de 1,1% des prélèvements, soit une baisse de 5% du rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen, soit un recul de six mois supplémentaires de l’âge effectif de départ.  La présidente du Medef, Laurence Parisot, plaide quant à elle pour un nouvel allongement de l’âge de départ à la retraite à 63 ans et l’augmentation de la durée de cotisations à au moins 43 annuités. Elle s’oppose en revanche à une hausse des cotisations, des entreprises comme des salariés.

 

Prix électricité : + 2,5% le 1er janvier

Prix électricité : + 2,5% le 1er janvier

 

Cette hausse résulte de la répercussion dans les tarifs de l’augmentation de la contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe qui permet notamment de financer le développement des énergies renouvelables. Comme la réglementation le lui permet, le gouvernement a plafonné à 3 euros du mégawattheure la hausse de cette taxe, alors que la hausse aurait dû être beaucoup plus élevée (+8,30 euros), selon la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). « Cette augmentation représente une hausse de 2,5% des factures, soit environ 15 euros par an et par ménage en moyenne », précise le ministère dans un communiqué. Ce plafonnement était attendu pour éviter un bond subi de quelque 7% du prix taxes comprises de l’électricité.  La CSPE va ainsi passer de 10,5 à 13,5 euros du mégawattheure, alors que dans un avis rendu mardi, la CRE avait estimé qu’elle aurait dû passer à 18,80 euros. Cette taxe finance le recours aux énergies renouvelables (59% du total en 2013), l’électricité produite par cogénération, les surcoûts de l’électricité dans les îles non connectées au réseau national (Corse, DOM…) ou encore les tarifs sociaux de l’électricité.  Ces charges doivent en principe être totalement répercutées sur les clients. Mais pour ne pas augmenter trop les prix de l’électricité, les gouvernements successifs ont traîné des pieds pour augmenter la CSPE autant qu’ils auraient dû, laissant une importante ardoise à EDF.  La hausse permet de couvrir les nouvelles charges de 2013, mais pas un reliquat de dette d’environ 2 milliards d’euros pour l’année 2011. Restera également une dette pour l’année 2012 dont le montant exact n’est pas encore connu mais qui se chiffrera également en milliards.

Les rapports de Cahuzac avec les labos pharmaceutiques

Les rapports de Cahuzac avec  les labos pharmaceutiques

 

Selon Le Parisien , Jérôme Cahuzac a fait pendant plusieurs années du conseil pour l’industrie pharmaceutique. Alors que le ministre du Budget, accusé par Mediapart, nie farouchement avoir détenu un compte en suisse chez UBS , cette activité de conseil dans le monde de la santé peut poser la question, pour un élu, d’éventuels liens d’intérêts avec l’industrie.  Dès avant le début de sa carrière politique en 1997, le chirurgien Cahuzac a noué des contacts avec les grands noms de l’industrie pharmaceutique, en tant que conseiller du ministre de la Santé Claude Evin, de 1988 à 1991, où il est en charge de la politique du médicament. « A l’époque, il était vraiment réservé, il ne voulait même pas nous rencontrer, comme si on était le diable. Mais il a fini par se décrisper. Par la suite, nous avions des contacts réguliers », s’amuse Daniel Vial, une figure incontournable du lobbying pharmaceutique (en tant qu’ex-dirigeant de la société PR, et aujourd’hui conseiller du directeur général de Sanofi). Jérôme Cahuzac fonde ensuite, avec son épouse Patricia, une très chic clinique de microgreffe des cheveux, à Paris, qui prospère. Mais surtout, le 11 octobre 1993, il crée Cahuzac conseil, société à responsabilité limitée, spécialisée dans le conseil en entreprise, et qui existe toujours. Dès les premières années, cette société se révèle très rentable, avec un bénéfice d’environ 150000 € par an. Selon nos informations, Jérôme Cahuzac a fait fructifier pendant plusieurs années son carnet d’adresses auprès des laboratoires. Sollicité, son entourage assume et apporte de nouvelles précisions sur ce sujet : « C’est vrai, Jérôme Cahuzac a fait du conseil pour la plupart des laboratoires pharmaceutiques en matière de politique du médicament et de refonte de la gamme de leurs produits. » Une activité qui en soi n’a rien d’illégal… mais qui peut poser la question d’éventuels conflits d’intérêts, car en 1997 il siégeait à l’Assemblée, où il fut même rapporteur spécial du budget de la santé. Son entourage répond très précisément sur ce point : « Quand il est devenu député, en 1997, il a mis ses contrats en sommeil, explique une collaboratrice. La meilleure preuve de son indépendance, insiste-t-elle, c’est qu’ensuite, à l’Assemblée, au cours des débats d’octobre 1998 sur le budget de la Sécurité sociale, il a bataillé contre les laboratoires. » Pourtant, la société de conseil n’est toujours pas dissoute.

 

Cahuzac : toujours le doute malgré la manipulation

Cahuzac : toujours le doute malgré la manipulation

Cahuzac se défend bien, il sait que UBS ne peut donner d’attestation de bonne conduite ‘(secret bancaire) ; dès lors le refis de répondre d’UBS constitue pour Cahuzac la preuve de sa bonne foi ; En faiat une grosse manipulation car seule une procédure judicaire (qui ne sera pas entamée) pourrait contraindre la banque à répondre. En outre le ministre précise bien qu’il n’a pas de compte à son nom, ce qu’on peut facilement croire car en général on utilise un pseudo ou une couverture pour ce genre d’opérations.  Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a annoncé mercredi avoir entamé une démarche pour demander à UBS de certifier qu’il n’a jamais détenu de compte dans cette banque suisse, afin de « clouer définitivement le bec » du site Mediapart qui l’accuse du contraire. Dans une note publiée mercredi sur son blog, il reproduit toutefois une lettre de l’Union des banques suisses (UBS) affirmant ne pas établir, « par principe », de « confirmations négatives », sans se référer au cas particulier du ministre.  Mediapart accuse Jérôme Cahuzac d’avoir détenu un compte bancaire caché chez UBS en Suisse, clôturé en 2010 et dont les avoirs ont été transférés, via des montages complexes, à Singapour.  Le ministre a porté plainte pour diffamation et dément de nouveau mercredi. « Je redis que je n’ai jamais ouvert ou possédé de compte à la banque UBS, en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », écrit-il sur son blog.  Plusieurs médias ont estimé qu’il lui suffisait, pour faire taire les accusations, de demander à UBS de certifier qu’il n’avait jamais été son client, par une démarche qui permettrait à un particulier de demander la levée du secret bancaire le concernant.  Jusqu’ici, l’entourage du ministre expliquait qu’il s’y refusait car, en tant qu’ »homme d’honneur », il ne lui revenait pas d’apporter les preuves à sa décharge.   »Il ne m’appartient pas d’apporter la preuve qu’une allégation, que je conteste de la manière la plus ferme et constante qui soit, est fausse », déclare Jérôme Cahuzac.  Mais il a changé d’avis car, dit-il, il « ne souhaite rien tant que clouer définitivement le bec des calomniateurs ».  Le ministre a fait contacter UBS pour connaître « ses pratiques en matière de levée du secret bancaire et de lettres de confirmation négative », c’est-à-dire attestant qu’un particulier n’a pas de relation avec elle. Il l’a fait pour l’instant « de façon anonyme » pour « être traité comme n’importe quel citoyen », assure-t-il.  La banque a répondu le 13 décembre à l’avocat mandaté par Jérôme Cahuzac. « Nous devons vous informer que, par principe, nous n’accédons pas à ce type de requête et n’établissons pas de confirmations négatives’, invoquant le secret bancaire », explique dans un courrier un conseiller juridique d’UBS.  Rien dans la loi suisse ne prévoit ce genre de cas.  Interrogée début décembre par l’AFP, UBS a apporté des réponses contradictoires, mais a finalement confirmé qu’il était bien possible pour un particulier d’obtenir de la banque la preuve qu’il n’y détient aucun compte.   »Si la demande est formulée officiellement par la personne à la banque, alors c’est bien possible », a affirmé un porte-parole d’UBS dans un courriel adressé à l’AFP le 10 décembre.  Cette réponse ne correspond pas à celle faite à l’avocat de Jérôme Cahuzac.  Interrogée de nouveau mercredi, la banque n’a pas fait de commentaire.

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