Pour la démocratisation du tourisme fiscal
On s’interroge à juste tire sur les secteurs porteurs en ces temps de crise ; pourtant le tourisme fiscal paraît comme un créneau d’avenir. De quoi s’agit –il ? Non pas de favoriser la mobilité des personnes dans un but touristique mais seulement les capitaux. Les personnes, elles font semblant de résider à l’étranger. On pourrait imaginer que se créent des compagnies de croisiéristes fiscaux qui offriraient en plus du voyage des possibilités de résider fiscalement dans un pays étranger. Cela ne concerne pas les vrais expatriés qui eux vivent à l’étranger mais seulement ceux qui font voyager leur feuille d’impôt. Une feuille d’impôt qui devra voyager de plus en plus souvent avec la réforme probable des traités fiscaux passés entre les ays d’Europe ; Un petit voyage par exemple qui part de France, passe par la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, Monaco et les iles Caïman. En cause évidemment une fiscalité écrasante pour les plus riches. Mais c’est la même fiscalité excessive qui pèse sur les couches moyennes, seule l’assiette est différente. C’est toute l’économie et tous les citoyens qui sont frappés, la preuve les dépenses publiques (donc les impôts actuels et futurs) pèse pour 57% du PIB ; une différence entre les très riches et les classes moyen : les moins favorisés dépensent la quasi-totalité de leurs revenus pour les frais contraints (logement, nourriture, éducation, transport, énergie etc.). Contraints, elles le sont ces couches moyennes de rester en France et de se soumettre à l’impôt. A moins évidemment que se démocratise le tourisme fiscal et qu’on laisse la possibilité à tous les français de devenir belges ou panaméens.
0 Réponses à “Pour la démocratisation du tourisme fiscal”