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Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Comme souvent Hollande a choisi de ne pas choisir en se fiant à Mittal pour l’avenir du site. ; Le gouvernement aurait  obtenu d’ArcelorMittal qu’il s’engage à préserver l’emploi à Florange (Moselle) et investisse 180 millions d’euros en cinq ans dans le site, suscitant pourtant des réactions mitigées de la part des syndicats et des politiques.   »Il n’y aura pas de plan social à Florange. Le groupe Mittal s’est engagé à investir au moins 180 millions dans les cinq prochaines années », a déclaré Jean-Marc Ayrault vendredi soir. Il a en outre annoncé que la nationalisation des hauts-fourneaux était écartée.  Le site de Florange emploie 2.700 personnes, dont 629 étaient concernées par une possible fermeture.  Une source à Matignon a précisé qu’il y aurait cependant des suppressions de postes induites par les départs à la retraite, qui se feront « au fur et à mesure » mais a assuré qu’il n’y aura ni licenciements, ni mobilités forcées.  Le groupe, qui souhaitait fermer la filière chaude (production d’acier brut, comprenant les hauts-fourneaux), s’est finalement engagé à « maintenir les hauts-fourneaux » de Florange « en l’état » dans l’attente de la réalisation d’un projet européen de captage et de stockage de CO2, baptisé Ulcos, a expliqué le Premier ministre.  Ulcos(Ultra-Low Carbon Dioxide Steelmaking), proposé pour un des hauts-fourneaux de Florange, est un prototype de captage stockage du CO2 qui doit permettre de réduire considérablement la pollution de l’air par la fabrication de l’acier.  Ce projet, dans lequel l’Etat pourrait augmenter sa participation, est en attente de financements européens prévus d’ici fin décembre.   »Le gouvernement n’a pas retenu l’hypothèse d’une nationalisation transitoire (..) au vu des engagements qu’il a obtenus d’ArcelorMittal », des engagements « inconditionnels », a souligné Jean-Marc Ayrault.   »La nationalisation (…) peut certes être nécessaire dans des circonstances historiques particulières ou pour sauvegarder des intérêts supérieurs de la nation », a dit M. Ayrault. « Mais elle n’est pas efficace face à un problème de débouchés pour une entreprise ou face à un problème de compétitivité », a-t-il ajouté, dans une allusion au marché de l’acier en Europe, très déprimé.  La menace d’une nationalisation temporaire avait été brandie par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et avait rallié une part importante de la classe politique, de droite comme de gauche. .A Florange, les syndicats ont accueilli froidement les annonces du gouvernement, la CFDT jugeant même que les salariés étaient « une nouvelle fois trahis » et exigeant une réunion tripartite entre gouvernement, syndicats et direction. « Nous avons été le cauchemar de (Nicolas) Sarkozy, on pourrait être celui de ce gouvernement », a menacé vendredi son représentant Edouard Martin. « Les rénovations et les investissements, c’est maintenant que nous les voulons, pas dans cinq ans. Nous exigeons que les travaux de rénovation démarrent tout de suite », a-t-il ajouté.

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