Montebourg » plus de Mittal en France », la nationalisation à l’étude
Montebourg ne peut pas perdre sur ArcelorMittal à Florange ; deux solutions ou Mittal accepte de vendre Florange (en tout cas un périmètre plus important que prévu) ou bien la nationalisation ; problème c’est alors toute la filière qu’il faudrait nationaliser en France car les représailles de Mittal en France seraient certaines. Un vrai dilemme pur le gouvernement Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg ne veut plus de Mittal en France, a-t-il déclaré aux Echos, selon un article publié dimanche sur le site internet du quotidien économique, et il chercherait un partenaire industriel pour en prendre le contrôle temporaire. »Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu’ils n’ont pas respecté la France », explique Arnaud Montebourg, qui avait déjà déclaré jeudi devant le Sénat que « le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n’est pas les hauts-fourneaux de Florange, c’est Mittal ». »Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants », ajoute-t-il aux Echos soulignant qu’il « n’a jamais tenu ses engagements » vis-à-vis de l’Etat français. Le ministre a confirmé aux Echos travailler à un projet de « nationalisation transitoire » de Florange. Selon le quotidien, « l’idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l’activité ». Le géant mondial de l’acier a annoncé le 1er octobre l’arrêt définitif des hauts-fourneaux et avait accepté de donner deux mois à l’Etat pour trouver un repreneur. A moins d’une semaine de la fin du délai, samedi 1er décembre, le ton est monté entre le ministre et Mittal, car l’Etat aurait deux offres de reprises mais sur un périmètre plus large que celui mis en vente par Mittal. Au refus de Mittal de céder l’intégralité du site, M. Montebourg a brandi jeudi la menace d’un contrôle public temporaire. Ce à quoi Mittal a répondu que la vente de la totalité du site de Florange « mettrait en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France, où le groupe emploie 20.000 salariés ».
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