Une urgence : améliorer les connaissances en calcul à l’école et dans les partis politiques
A en juger par l’état des connaissances, un plan national devrait être lancé pour améliorer le savoir en calcul. Désormais, la primarisation n’affecte pas seulement le secondaire mais l’enseignement supérieur (la preuve on donne des cours orthographe dans des universités !) ; la plupart des responsables politiques pourtant diplômés de l’enseignement supérieur peinent à faire des additions, surtout lorsqu’il s’agit de compter les voix des électeurs. On ne peut faire de procès spécifiques à l’UMP, les congrès du PS avaient donné l’exemple. En outre, les faiblesses des savoirs concernent d’autres matières comme le français. La preuve, Hollande à propos du mariage homo vient de confondre liberté de conscience, clause de conscience, égalité et principes républicains. Pas étonnant, à l’ENA aussi, on se contente d’effleurer les matières de base pour privilégier la dialectique du vendeur d’aspirateurs. Un chercheur expert en enseignement s’interrogeait récemment de manière assez ésotérique sur la pédagogie « faut-il privilégier le ludique ou le symbolique » pour améliorer les connaissances de base ? ; réponse : Il y a plus de 50 ans, on utilisait le lyrique en chantant les tables de multiplication ; à dix ans tout le monde savait écrire et compter. Pas étonnant que la France ait laissé dériver son endettement, la génération politique actuelle a vraiment des problèmes relationnels avec les additions mais aussi avec la langue française et la démocratie.
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