Réchauffement climatique : rapport alarmant de la Banque mondiale
Un rapport alarmant, publié par l’organisation humanitaire DARA et commandé par 20 gouvernements avait tenté d’alerter sur les risques que représente le changement climatique. Selon ce rapport, 100 millions de vies humaines et 3,2% du PIB mondial seraient en jeu entre maintenant et 2030 si rien n’est fait. Cette fois, c’est la banque mondiale qui s’inquiète. La température moyenne de la planète risque de grimper de 4° Celsius d’ici la fin du siècle, craint la Banque mondiale d’après un rapport publié le 18 novembre. Il s’agit d’un niveau bien pire que celui prévu par d’autres experts comme ceux du GIEC. Vagues de chaleur, sécheresse, multiplication des cyclones tropicaux, inondations de zones côtières, stocks de denrées alimentaires en danger, écosystèmes et biodiversité attaqués… C’est le sombre scénario envisagé par la Banque mondiale dans les années à venir. « Même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre la température moyenne globale pourrait encore grimper de 4 °C d’ici 2100″, s’alarme l’institution dans un rapport publié dimanche soir. Un réchauffement deux fois plus élevé que celui prévu dans le dernier rapport des experts de l’Onu (le Giec). Ces derniers tablent en moyenne sur une hausse des températures de 2 degrés d’ici la fin du siècle. En conséquence, la sécheresse, par exemple, progresserait jusqu’à concerner 44% des terres cultivées contre 15,4% actuellement. Parmi les effets redoutés d’un tel réchauffement: des rendements agricoles qui diminueraient encore plus fortement, et des millions de personnes potentiellement privées de nourriture. Des effets difficiles à chiffrer précisément du point de vie économique. « Dans un monde de plus en plus globalisé », où le niveau d’interdépendance entre les pays s’accroît, « des dégâts sur les infrastructures peuvent conduire à des impacts directs substantiels », est-il ainsi noté dans le rapport.
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